Publié le 14 Décembre 2014

La rédaction d’Aulnaylibre ! vous propose de prendre connaissance ci-dessous du clip du groupe GS Clan originaire du quartier du Gros Saule à Aulnay-sous-Bois. Ce titre rap intitulé « On Parle Pas » est de facture classique mais reste terriblement efficace. Il vous fera voyager dans les méandres de ce secteur de la ville tellement excentré que certains le considèrent parfois rattaché à Sevran… La chanson a l’air de tourner puisqu’elle a déjà été vue près de 12000 fois sur Youtube.

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #La Chanson du dimanche

Publié le 14 Décembre 2014

Alain RAMADIER-aulnay-sous-boisLeila Abdellaoui n’est plus présidente de l’ACSA. C’est désormais l’adjoint au maire en charge de la politique de la ville Alain Ramadier qui prend la tête de l’Association des Centres Sociaux d’Aulnay-sous-Bois. Espérons que ce changement permette d’y voir un peu plus clair dans le mode de fonctionnement d’une structure certes très utile mais dont la convention d’objectifs mériterait sans doute d’être mieux définie.

acsaCette question n’est pas anodine lorsque l’on sait que la ville d’Aulnay-sous-Bois verse à l’ACSA en moyenne chaque année depuis 2010 une subvention d’environ 3 millions d’euros. Ce montant a fortement progressé sous la mandature de l’ancien maire Gérard Ségura puisqu’il n’était par exemple que de 1,6 millions en 2008. Pour information, les autres membres du bureau sont Séverine Maroun, vice-présidente, Aissa Sago, trésorière, Mohamed Ayyadi, trésorier adjoint, Ounedi Abdelkrim, secrétaire et Rezzak Bezzaouya, secrétaire adjoint.

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Associations

Publié le 14 Décembre 2014

Top 12 : sans Wacha, les Ducks savaient l'affaire compliquée en se rendant chez le champion de France en titre, les picards de Chambly. Malgré une superbe résistance, les Aulnaysiens concèdent la défaite et ainsi leur deuxième place au classement, synonyme de qualification pour les play-offs.

cbab-aulnay-sous-bois-top12.pngMais le score de 5-3 offre le point du bonus défensif... Le leader strasbourgeois et son actuel dauphin Chambly restent en ligne de mire ! Pour recoller, il suffira d'une victoire à domicile face aux alsaciens, toujours invaincus... Ça se passera le 03 janvier à 16h au gymnase Paul Emile Victor, ça sera énorme, ça sera en plus pour le Téléthon, bref, ça doit déjà être dans vos agendas !

Source article : CBAB Aulnay-sous-Bois / Vidéo d’illustration : Aulnaylibre !

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Soyons sport.

Publié le 14 Décembre 2014

Le gymnase du Moulin Neuf était plein à craquer ce samedi après-midi pour le tournoi de Noël du club de judo du Dragon d’Or d’Aulnay-sous-Bois. Cet événement est sans doute l’occasion de rappeler que cette structure sportive historique du quartier Balagny traverse des moments difficiles depuis la destruction du préfabriqué de l’école Fontaine des près qui lui servait de dojo.


Suite aux intempéries du 19 juin 2013 les judokas du club du Dragon d’Or évoluent dans des conditions précaires sous un préau couvert de l’école Fontaine des près.

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Soyons sport.

Publié le 14 Décembre 2014

Hier matin sur le marché du Vieux-Pays, une dégustation était offerte aux passants. On pouvait goûter du pain d’épices, des pommes, du bon thé ou du vin bien chaud.

marches-noel-aulnay-sous-bois-1.png

Le tout servi par une équipe charmante qui donnait chaud au cœur. Il faut saluer leur courage, car il ne faisait vraiment pas beau ; pluie et vent étaient hélas aussi de la partie.

marches-noel-aulnay-sous-bois-2.pngVous l’aviez raté hier matin ?, ce n’est pas grave, vous pouviez les retrouver ce matin sur le marché de la Gare. N’hésitez à nous faire partager vos impressions sur cette belle initiative.

Anne-Marie 

Voir les commentaires

Rédigé par Anne-Marie

Publié dans #Commerce

Publié le 14 Décembre 2014

greve-taxis-aulnay-copie-1Automobilistes, si vous le pouvez, anticipez ! La journée de demain pourrait être compliquée sur les routes et les autoroutes de la région parisienne : bouchons en perspective. Car plusieurs organisations syndicales et associations de taxis (CTP, Taxis de France et AFT) appellent à des opérations coup de poing dès 5 heures lundi. Trois cortèges sont prévus au départ de Roissy, d'Orly et de la porte de Saint-Cloud. « On appelle aussi à bloquer tous les abords des gares parisiennes et des aéroports », lance Ibrahima Sylla, porte-parole de Taxis de France, une association professionnelle.

Pourquoi tout ce rififi chez les taxis ? Ce qui ne passe pas, c'est une décision, très attendue, du tribunal de commerce de Paris tombée vendredi sur l'avenir d'une application pour smartphone. Appelée UberPop, elle est le diable incarné pour les taxis. Disponible en France depuis février dernier, cette application pour téléphones mobiles met en effet en relation des passagers et des automobilistes. En clair, elle permet à des particuliers de rentabiliser leur voiture en louant leurs services. « C'est du taxi déguisé et de la concurrence déloyale de la part de gens qui n'ont pas acheté une licence », s'agace Ibrahima Sylla.
Le tribunal de commerce attend la loi Thévenoud

Problème, le tribunal de commerce de Paris a refusé de l'interdire. Tout du moins, pour l'instant. En effet, avant de trancher, la justice a décidé d'attendre la publication des décrets d'application de la loi Thévenoud, qui doit fixer les nouvelles règles du jeu entre l'activité des taxis et des nouvelles formes de transport de voyageur en ville, comme les véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC). Du coup, d'ici là, UberPop peut continuer de fonctionner. Et c'est bien cela qui agace les associations de taxis. Difficile toutefois de savoir si leur appel à la mobilisation sera fortement suivi. « Les grandes centrales syndicales n'appellent pas, pour l'instant, à une mobilisation, explique Didier Hogrel, président de la Fédération nationale du taxi. Nous nous retrouverons mercredi pour analyser ce que nous dit le tribunal de commerce de Paris et discuter des suites à y donner. » Mais l'expérience l'a déjà montré : quelques taxis en colère peuvent provoquer des perturbations monstres en Ile-de-France.

Source : Le Parisien

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports

Publié le 14 Décembre 2014

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Commerce

Publié le 14 Décembre 2014

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Commerce

Publié le 13 Décembre 2014

L'association de commerçants les vitrines d'Aulnay qui avait installé la pagode du père Noël ce jeudi a été victime du vol de son sapin entre jeudi soir et ce matin. Ce méfait sabote le moral de l'association qui égaie notre centre-ville et attriste les enfants qui malgré tout ont pu se faire prendre en photo avec le père noël.

vol-sapin-aulnay-sous-bois-1.jpg

Le ou les cambrioleurs ont escaladé la grille pour s'emparer du butin estimé à une valeur de 300 euros. Des pics anti-pigeons ont visiblement été cassés dans la manoeuvre.

vol-sapin-aulnay-sous-bois-2.jpg

La fuite s'est probablement opérée par le passage arrière, là où la grille n'est jamais fermée. Toute l'opération s'est déroulée devant l’objectif des caméras de surveillance ce qui va nous permettre de constater leur efficacité ou leur obsolescence avancée. Sachant que notre maire Bruno Beschizza était hier l'invité d'Europe 1 pour un débat sur la petite délinquance, il faut croire ou espérer que tous les moyens vont être mis en œuvre pour capturer les coupables dans les plus bref délais.

vol-sapin-aulnay-sous-bois-3.jpgMarc Masnikosa

Voir les commentaires

Rédigé par Marc Masnikosa

Publié dans #Un autre regard par Marc Masnikosa

Publié le 13 Décembre 2014

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Conseil municipal

Publié le 13 Décembre 2014

Bruno-Beschizza-Aulnay-copie-1Ils étaient 100, ils ne sont plus que 20. Au sein de l'équipe resserrée des secrétaires nationaux de l'UMP nommés hier par Nicolas Sarkozy, on ne trouvera donc plus Philippe Dallier, sénateur-maire des Pavillons et patron de l'UMP 93, ni Patrice Calméjane, maire de Villemomble. Le maire d'Aulnay, Bruno Beschizza, a en revanche tiré son épingle du jeu. Il aura en charge les questions de sécurité. L'intéressé s'en dit « fier », et y voit « une occasion de plus de faire parler de la Seine-Saint-Denis ».

Source : Le Parisien

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 13 Décembre 2014

Le camp rom situé rue Charles-Michels, à Saint-Denis a été évacué hier. Environ 300 personnes, dont de nombreuses familles, vivaient dans ce bidonville implanté depuis juin, non loin de la gare. La mairie, invoquant des problèmes de salubrité et de sécurité, avait pris un arrêté d'évacuation que les associations avaient tenté en vain de dénoncer cet automne devant le tribunal.

Cet été, c'est là qu'un enfant de ce camp, âgé de 4 ans, avait été heurté par un 4 x 4 rue Charles-Michels. C'est aussi dans ce camp que la famille de Darius, le jeune homme tabassé en juin à Pierrefitte, a échoué un temps avant d'être relogée par les services de l'Etat. Environ 3 000 Roms vivent dans des bidonvilles en Seine-Saint-Denis.

Source article : Le Parisien / Vidéo : Aulnaylibre !

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

Publié le 13 Décembre 2014

Une rencontre exceptionnelle

avec ROBERT HUE

SAMEDI 13 DECEMBRE

de 11h à 12h30

à l’occasion de la parution de son nouveau livre

Les partis politiques vont mourir et ils ne le savent pas.

Robert-HueLa gauche sinistrée est devenue étrangère aux souffrances quotidiennes des gens. Les populismes et l’extrême droite occupent l’espace laissé en jachère. Et l’attitude des Français vis-à-vis des « politiques » passe du désintérêt à l’exaspération. Face à la tentation du repli des citoyens sur eux-mêmes, de nouvelles constructions collectives sont indispensables. Les partis traditionnels sont condamnés à mourir, car ils ne remplissent pas leur mission démocratique. Un « travail de deuil » commence, afin que se revivifie la politique. Adieu « appareils », technostructures vieillissantes et « antichambres du pouvoir » ! Il faut réinventer le goût, l’envie, l’intérêt pour la politique. Afin de remplacer le capitalisme financier qui contamine la mondialisation, une révolution progressiste est possible. Bousculer l’action politique, lui redonner sens et vertu, la construire et la partager : telle est l’ambition de ce livre de réflexion où Robert Hue évoque ses années de formation et de militantisme au PC.

Rendez-vous à la librairie Folies d’encre 41 boulevard de Strasbourg à Aulnay-sous-Bois

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Culture

Publié le 12 Décembre 2014

De  10h à 18h ce dimanche 14 décembre 2014 aura lieu la traditionnelle expo-vente de Noël à la salle Dumont d’Aulnay-sous-Bois. Elle est organisée par l’épatante association Aulnaysienne Just-Ado-It. Lors de cet incontournable événement, nos artisans et créateurs locaux proposeront accessoires de beauté, sacs à mains cuir et tissu, foulards, écharpes, scrapbooking, tableaux, poteries, déco-patch, paniers et bien plus encore...

Expo-vente-aulnay-sous-bois1.jpgVous pourrez rencontrer Sébastien Garnaud qui a préparé des petits baobabs et pieds d'éléphants ainsi que des boîtes contenant des graines de baobab.  Une dégustation de pulpe de fruit de baobab sera également au programme.

Expo-vente-aulnay-sous-bois2.jpg

Pour votre bien-être, sachez que Sabina, notre styliste ongulaire Aulnaysienne sera présente et tiendra un bar à ongles sur lequel vous pourrez vous offrir un soin des mains au bain de paraffine. Des poses de vernis seront aussi proposées.

Expo-vente-aulnay-sous-bois3.jpgAlors si l'intention de trouver un cadeau parfait pour les fêtes est là mais que l'inspiration semble manquer à l'appel, pas de panique rendez-vous dimanche à la salle Dumont, c’est l’endroit où il faudra être !

Marc Masnikosa

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Marc Masnikosa

Publié dans #Un autre regard par Marc Masnikosa

Publié le 12 Décembre 2014

fo-logo.jpgLe préavis de grève "petite enfance" est levé !

 Une délégation (personnel + FO) a été reçue le 12 décembre 2014 par la direction générale. 

La mobilisation du personnel a payé !

Les contrats menacés ont été reconduits pour une année. (Courrier officiel faisant foi)

Nous nous félicitons que la municipalité ait fini par faire le choix du dialogue plutôt que celui du conflit, en reconnaissant la nécessité de garder nos collègues contractuels !!

FO lance un avertissement à la municipalité :

Dans le secteur de la petite enfance nous avons comptabilisé plus de 30 agents sous contrat !! Il n'est pas question pour nous que ces agents soient menacés d'une manière ou d'une autre pour des raisons économiques !

FO lance un appel à tous les agents de la petite enfance pour continuer ensemble et dans l'unité à revendiquer sur les conditions de travail . 

Nous appelons à une :

Assemblée générale de tous les personnels

lundi 15 décembre 2014 de 13h à 14h

Au local FORCE OUVRIERE

Résister avec FO et ne rien lâcher ! 

Pascal ROBERT

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Communiqués

Publié le 12 Décembre 2014

college-victor-hugo-aulany-sous-bois.jpgPhysique-chimie, musique, maths... Sur des tables disposées dans le hall d'entrée, quelques collégiens viennent puiser des feuilles d'exercices et d'activités, avant de rentrer chez eux. Depuis le début du blocus, au collège Victor-Hugo d'Aulnay, les profs veillent à donner du grain à moudre aux élèves. .. en attendant la reprise. « Et ils sont nombreux à faire leurs devoirs et à les rapporter ! », assure une maman.

Cela fait deux semaines que les parents, avec le soutien des enseignants, empêchent la tenue des cours (tout comme dans deux autres collèges de la ville, Christine-de-Pisan et Gérard-Philipe). L'établissement n'a pourtant pas été gommé du nouveau réseau d'éducation prioritaire (REP). Mais cela ne suffit pas. Parents et profs veulent obtenir le classement en REP + et davantage de moyens, pour cet établissement installé au coeur de la cité de la Rose-des-Vents (dite des 3 000). « Le collège Debussy, à deux pâtés de maison, y a droit. Pourquoi pas nous ? C'est la même population, le même nombre de boursiers... », fulmine Houria. Cette maman a elle-même été élève dans le collège. « On n'avait pas droit à toutes ces aides, à l'attention des professeurs. J'ai vu les choses évoluer. On ne veut pas perdre ces moyens », glisse-t-elle.

Tous les matins depuis quinze jours, Houria confie donc ses petites jumelles de 13 mois à l'un de ses grands enfants, pour accourir au collège. Le « bureau des parents », une petite pièce à l'entrée du bâtiment, est devenu le quartier général. On y aperçoit un thermos de café, un pot de confiture traînant sur une table. C'est ici que se rassemble la petite armée des mères de famille, plus disponibles que les hommes. Hier matin, elles étaient une quinzaine. « Mais on réunit l'ensemble des parents tous les deux jours, et on les fait voter pour ou contre la poursuite du blocus ! », précise Nassera. Mercredi soir, ils étaient 90 à se prononcer pour.

Pour occuper le collège, les mamans ont dû s'organiser : « A 8 h 15, on rassemble tous les enfants qui vont à l'école primaire, et c'est l'une d'entre nous qui les accompagne tous. » Pendant ce temps, les autres prennent possession des lieux.

Hier matin, elles ont reçu la visite de quelques parents du collège Christine-de-Pisan, également mobilisés. « On ne fait plus les courses, on n'est plus à la maison », soupire Katja, mère d'une fillette en classe de 5e, qui doit concilier ses horaires d'employée de ménage et sa participation au blocus. « C'est important d'avoir des moyens dans notre collège. Par exemple, il faut financer l'aide aux devoirs. Beaucoup de parents sont non-francophones, ils ne peuvent pas aider leurs enfants », explique-t-elle. Karima approuve : « Ça me fait mal au coeur que les profs absents ne soient pas remplacés. Moi je n'ai pas pu faire des études, je veux que mes enfants aient leurs chances. Ce qui se passe aujourd'hui est une injustice. »

Nassera, la voix éraillée par la colère, parle de sa fille : « Elle est en 3e, et elle est en décrochage scolaire. Je ne devrais pas faire le blocus, parce qu'il faut qu'elle aille en cours, qu'elle ait son brevet. J'ai presque l'impression de la sacrifier, pour que mes fils en 4e et en 5e aient une scolarité normale. Mais on ira jusqu'au bout ! » Demain, parents et enseignants ont prévu de défiler à nouveau dans les rues d'Aulnay.

Source article et photo : Le Parisien / Vidéo : Aulnaylibre !

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Education

Publié le 12 Décembre 2014

Olivier_ATTIORI_V.jpgL’absence de la fibre optique à Aulnay-sous-Bois, troisième ville de Seine-Saint-Denis située à un quart d’heure de Paris, est de plus en plus ressentie comme une discrimination et une injustice par les habitants. C’est d’ailleurs probablement un frein à l’installation de nouvelles entreprises sur le territoire Aulnaysien. Dans son programme électoral « Aulnay Respectueuse, Aulnay Gagnante », Bruno Beschizza a promis de rattraper le retard accumulé depuis des années notamment en résorbant la fracture numérique entre le nord et le sud de la commune. Pour en savoir plus sur ce sujet désormais devenu très sensible nous sommes allés à la rencontre du conseiller municipal Olivier Attiori en charge des nouvelles technologies qui a bien voulu répondre à nos questions.

Aulnaylibre (AL) : Où en est le dossier de la fibre optique à Aulnay-sous-Bois depuis votre prise de fonction en tant qu’élu en charge des nouvelles technologies le 5 avril 2014, après la victoire de Bruno Beschizza aux élections municipales ?

Olivier Attiori (OA) :

Sans vouloir être trop technique, dans le dossier fibre optique de la ville il faut considérer 3 aspects non dissociables : 

 La fibre optique communale. 

 La fibre optique des zones d’activités et des sites publics (DEBITEX)

 La fibre optique des zones d’habitation (SFR)

En ce qui concerne le premier point, il s’agit du réseau de fibre optique appartenant à la commune et installé par la ville pour ses propres besoins. Aujourd’hui ce réseau représente environ  21 km. La pose de fibre est réalisée soit à l’initiative de la ville ou bien lorsque des opérations d’aménagement de voirie ont lieu.

Ce réseau  a permis par exemple l'intégration des bâtiments communaux quand il se trouvent sur le trajet de la fibre optique, une réduction des coûts de communication,  une sécurité informatique renforcée,  etc… L’objectif est, à terme, de relier la totalité des sites communaux, en fonction des opportunités et des budgets.

Pour le second point, il faut d’abord préciser que DEBITEX est un établissement public qui a ses propres objectifs mais dont le but premier, pour Aulnay-sous-Bois, est de favoriser et développer le Très Haut Débit. Sans trop entrer dans les détails, DEBITEX avait en charge le raccordement de toutes les zones d’activités et de certains sites publics. A l’heure actuelle toutes les zones d’activités, les collèges et lycées de la ville sont raccordés ou raccordables.

Enfin, en ce qui concerne le troisième point, lors d’une réunion qui s’est tenue au mois de juillet 2014, SFR s’est engagé à fibrer la ville d’ici 2016-2017.

AL : La fracture numérique est manifeste entre le nord et le sud de la ville. Comment comptez-vous y remédier ?

OA : Le déploiement de la fibre optique commencera durant le dernier trimestre 2015 dans le nord de la ville. Cette première phase permettra le raccordement de 50% des logements de la commune, ce qui n’est pas négligeable lorsque l’on voit la qualité du réseau actuel, notamment l'ADSL. Par ailleurs, il ne suffit pas d'emmener la fibre optique, encore faut-il donner les moyens aux plus démunis de s’équiper sans trop bourse-délier. A ce titre, une réflexion est en cours en ce moment avec tous les acteurs concernés, mais j'en dirai plus d'ici quelque temps. En attendant,  une chose est sure, l'équipe municipale et moi-même mettons tout en œuvre pour réduire cette fracture au maximum

AL : L’installation d’un NRO (Nœud de Raccordement Optique) dans le quartier du Gros Saule a été voté en conseil municipal. A quoi cela sert-il exactement ?

OA : Pour faire simple on peut dire que le NRO est un local qui regroupe la totalité des brins de fibre optique de la ville. C’est le lieu où convergent toutes les lignes des abonnés d'une commune .Sans ce « local », pas de fibre optique pour les habitants. Sa construction nécessite une phase d’étude préalable. A notre arrivée aux affaires rien n’avait été fait. Il a fallu reprendre le dossier de zéro, ce qui s'est concrétisé par cette délibération votée en conseil municipal, à laquelle vous faites allusion.

Grâce à la volonté des services, que je remercie au passage, un accord a été trouvé avec SFR. Il prévoit de mettre à disposition de l’opérateur un terrain pour 1 euro symbolique. Cet endroit permettra la construction du NRO. Le NRO se situera au nord de la ville, plus exactement au 99 rue du Docteur Flemming sur la parcelle de la chaufferie du Gros Saule. Sa construction débutera d'ici janvier 2015. Parallèlement et préalablement au lancement de la  construction du NRO, l’opérateur a déjà débuté la construction des points de mutualisation (PM). Les PM permettront le raccordement des logements d'un quartier  donné.

AL : Très concrètement la fibre optique à Aulnay-sous-Bois, c’est pour quand ? Pouvez-vous nous dire en plus sur les étapes de sa mise en place ?

OA : Cette opération doit se faire en deux phases.
- Phase 1 : Déploiement dans les zones d’habitat collectif.
Cette étape doit débuter en 2015 pour s’achever  à la fin de cette même année. La commercialisation doit débuter pendant le dernier trimestre de l’année 2015.

fibre-optique-aulnay-sous-bois-nord.png

- Phase 2 : Déploiement dans les zones pavillonnaires. Le déploiement devrait débuter courant 2016, pour s’achever fin 2016 début 2017.

fibre-optique-aulnay-sous-bois-sud.png

En conclusion je dirai que le dossier de la fibre optique est prioritaire et qu’il nous tient à cœur. Nous faisons tout pour que Aulnay-sous-Bois rattrape son retard en matière de développement numérique et devienne une ville modèle. Nous partons de loin, mais reconnaissez que le chemin qui a été fait en quelques mois va au-delà de ce qui a été entrepris pendant les 6 dernières années.

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Tribunes - Interviews Elus

Publié le 12 Décembre 2014

S1I3.JPGDes élus et un coupé de ruban symbolique. La petite cérémonie devait avoir lieu ce matin au complexe sportif Pierre-Peugeot, au sein du site PSA d'Aulnay. Elle a finalement été annulée à la dernière minute. Avec elle, c'est la location de l'équipement et de la piste de karting au syndicat intercommunal Seapfa (qui regroupe Aulnay, le Blanc-Mesnil, Sevran, Tremblay et Villepinte) qui semble reportée à plus tard.

Le Seapfa et la direction du groupe automobile sont pourtant tombés d'accord sur un bail de 18 mois, permettant aux cinq communes concernées de disposer des deux équipements. Mais c'était compter sans l'association sportive des salariés du site (ASLA). Celle-ci bénéficie d'une convention lui permettant d'utiliser les infrastructures, jusqu'en septembre 2015.

« Elle compte encore 150 adhérents. Les salariés handicapés qui travaillent encore sur le site ont pris l'habitude d'aller à la salle de musculation faire un peu de sport, sous la direction d'une prof. Aucune solution n'a été proposée pour leur permettre d'avoir un créneau horaire », déplore Tanja Sussest, représentante du SIA (Syndicat indépendant de l'automobile). Celle-ci s'inquiète aussi de l'accès à la piste de karting : « L'ASK Rosny, qui utilise la structure, permettait aux enfants de salariés d'y accéder gratuitement. Le comité d'établissement a demandé quelques créneaux, mais n'a pas eu de réponse. »

Face à la grogne, PSA aurait donc demandé au Seapfa de reporter ses festivités à plus tard. Ce qui ne semble pas particulièrement contrarier les projets du syndicat intercommunal. Si le complexe est censé à terme accueillir des scolaires, ce ne sera pas avant la rentrée de septembre 2015. Le lieu intéressait aussi les dirigeants du club de handball de Tremblay, le TFHB, qui compte parmi les 14 clubs de D 1. Mais pour le moment, ses joueurs s'entraînent au palais des sports de Tremblay, et disposent déjà occasionnellement de créneaux au sein des locaux sportifs de PSA.

Source article : Le Parisien / Photo : Aulnaylibre !

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Soyons sport.

Publié le 12 Décembre 2014

Les commerçants des marchés d’Aulnay-sous-Bois vous invitent à déguster les saveurs de Noël les 12, 13 et 14 décembre 2014. Rendez-vous sur les marchés de la Rose des Vents, du Vieux-Pays et de la gare.

marche-aulnay-sous-bois.jpgSource : site internet de la ville d'Aulnay-sous-Bois


 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Commerce

Publié le 12 Décembre 2014

Controles-RER-B.JPGIls sont derrière les tourniquets, à tous les accès et même dans les trains. Impossible de resquiller, les contrôleurs sont partout. Même les plus lestes des voyageurs, qui tentent d'esquiver le face à face, se cassent les dents. Un pas de côté, un autre en arrière et hop : « Bonjour Monsieur, votre titre de transport s'il vous plaît.  » S'ils sont capables de faire grève, pour réclamer des renforts, ils peuvent aussi être redoutables lorsqu'ils sont aussi nombreux, près d'une centaine, comme ici, en gare d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Un voyageur sur dix sans titre de transports

L'opération est nommée « B Zen », en référence à la ligne B, qui traverse l'Ile-de-France du Nord au sud, celle aussi où la fraude est la plus importante d'après les études de la SNCF. 12,5 % de fraude, soit plus d'un voyageur sur 10 sans titre valable. « On le sait parce qu'on observe que les tourniquets sont souvent sautés, et les études et enquêtes trimestrielles menées auprès des voyageurs le confirment », éclaire Michel Bendjiriou, responsable Sûreté et lutte anti-fraude Transilien, sur les lignes B, H et K.

900 000 voyageurs, dont 360 000 sur la partie nord (Gare-du-Nord-Aéroport de Roissy), la ligne B est l'une des plus fréquentée d'Europe. C'est aussi la seule liaison de transports en commun entre l'aéroport de Roissy -- première frontière de France -- et la capitale.

Quand on sait que c'est un axe où les incivilités sont en hausse, bien au-delà de la moyenne francilienne (+ 16 % contre + 9 % en Ile-de-France depuis le début de l'année), on comprend un peu mieux pourquoi la SNCF met les bouchées doubles. Le manque à gagner a en effet été chiffré à 9,5 M€ par la SNCF pour la seule année 2014.

Des passagers « clandestins » pas toujours chaleureux

Pour le côté zen de l'opération, en revanche, il faudra repasser. En apercevant la haie d'uniformes, deux jeunes voyageurs entonnent à tour de rôle : « C'est la fin du mois, ils profitent des pauvres, sortez vos tickets ! » Si les contrôleurs restent courtois et le plus souvent souriants, les passagers clandestins ne sont pas forcément chaleureux. Ainsi, une mère et sa fille, qui sont arrivées de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) en passant par Paris, pour voir le frère. La mère fait mine de chercher son ticket, en sort plusieurs, mais aucun de valable. « Ben, on a un ticket... » suggère la fille qui vient à sa rescousse, présentant son aller Villiers-le-Bel-Paris. « Mais pour aller à Aulnay, depuis Paris, vous avez fait comment ? Il vous faut un ticket, ce n'est pas la même ligne », lui oppose le contrôleur qui verbalise deux fois. Et puisqu'elles ne payent pas sur place, la douloureuse passe de 50 à 80 €.

Fraude-RER-BCertains sont prêts à tout

A côté, une lycéenne bien mignonne, prétend qu'elle n'a pas de document d'identité. « Alors ce sont vos parents qui viendront vous chercher, c'est la loi ». « Mais je peux vous donner mon nom et mon prénom... » propose-t-elle. « Ah non, c'était avant ça ! » lui répond le contrôleur. Elle finit par sortir... son carnet de correspondance. Les boîtiers des contrôleurs prennent toutes les cartes, en plus des chèques et espèces. « Je me souviendrai toujours de cette femme contrôlée Gare du Nord, du temps de la carte Orange (NDLR : avant le passe Navigo), elle avait plusieurs titres falsifiés, et pour échapper à l'amende, elle s'est mise à se déshabiller, j'ai dû appeler la police », raconte Antonio, vingt ans de métier, selon qui le fraudeur n'a pas d'âge, ni de sexe. Pareil pour les incivilités.

485 amendes en quatre heures

« Parfois, ce sont des touristes ou des hommes en costumes qui mettent les pieds sur les sièges », assure Basile, chef d'équipe des médiateurs « Promevil », ces blousons bordeau qui sillonnent les trains en équipe sur la partie nord, depuis trois ans. En quatre heures de contrôles, en gare d'Aulnay, 485 voyageurs ont été mis à l'amende. La vente aux guichets, elle, a augmenté de 88 % !

Source : Le Parisien

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports

Publié le 11 Décembre 2014

Du rififi au marché de la Gare

Certains d'entre vous se demandent peut-être les raisons des travaux entrepris à l'angle de la rue de Bondy et de l'impasse de Pontoise : destruction d'un parterre de fleurs et déplacement de quelques mètres d'un poteau d'éclairage public. 

charcutier-aulnay-sous-bois.jpg

La réponse est simple et fait polémique au sein de la communauté des commerçants et des clients de la halle alimentaire. En effet, à sa demande et avec le soutien de certains commerçants du boulevard de Strasbourg, un charcutier a obtenu le droit de sortir du marché couvert pour s'installer à l'extérieur et ceci en dépit des règles établies de contenir les commerces de bouche à l'intérieur de la halle. 

Cet artisan reprendrait de plus la boutique (préemptée par la municipalité) où est installée une épicerie turque et dont le bail ne serait pas renouvelé en raison de défaut de paiement des loyers (source officieuse). En conséquence, il a choisi lui-même son emplacement près de son futur commerce, ce qui nécessite de libérer l'espace d'où les travaux entrepris. 

Ce transfert d'un commerce vers l'extérieur de la halle et les travaux réalisés soulèvent des questions.

Quel devenir pour le marché couvert si la mairie contrevient aux règles établies et permet la sortie des commerces de bouche ? Plusieurs autres commerçants l'envisageraient désormais pour des raisons multiples :

  • désertification des lieux ; plusieurs commerces ont ou vont fermer (volailler, produits portugais, produits italiens)
  • manque d'attractivité du fait de son confinement et d'une signalétique peu présente ; sur ce dernier point, la pose d'une enseigne signalant la halle avait été demandée mais a été refusée par le syndic de l'immeuble. Une signalétique provisoire (banderole) aurait pu être envisagée, apposée en début et retirée en fin de marché afin de ne pas indisposer les propriétaires des appartements.

Les travaux entrepris ont un coût, qui paiera ? Celui-ci sera-t-il pris en charge par le commerçant demandeur comme cela est prévu par une délibération du conseil municipal ou est-ce que tous les Aulnaysiens vont devoir payer pour accéder à la demande d'un seul individu ? 

Le malaise semble profond au sein des commerçants que l'on aurait pu penser solidaires entre eux ce qui n'est apparemment pas le cas. Le microcosme commerçant est à l'image du monde actuel : individualiste. 

Mr le Maire, nous vous relayons un cri d'alarme : le marché couvert de la Gare est en danger et les usagers attendent de vous une vraie politique de redynamisation, de soutien et d'écoute des commerçants de la halle alimentaire auxquels ils tiennent. Ils attendent également une clarification concernant le financement de ces travaux.

Source article : Philippe Grécourt (Avec nos remerciements).

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Commerce

Publié le 11 Décembre 2014

Le théâtre  Jacques Prévert doit faire salle comble ce soir pour la venue de Muriel Robin à Aulnay-sous-Bois. L’humoriste pourrait pourtant être dans une situation délicate compte-tenu de ses convictions contraires aux  prises de position récentes de certains élus locaux sur la question du mariage pour tous.

Muriel-Robin-Aulnay-sous-Bois1.jpg

On se souvient par exemple de la tribune de la première adjointe au maire Séverine Maroun, parue en novembre dernier dans le numéro 206 du magazine municipal Oxygène, qui expliquait sans concession que le mariage homosexuel détruisait la famille et le cadre sécurisant des enfants bâti autour de l’union d’un papa et d’une maman.

Muriel-Robin-Aulnay-sous-Bois2.jpg

Dans ces conditions, peut-être que les élus locaux qui partagent cette ligne devraient  céder leurs places réservées ce soir ou bien Muriel Robin, qui en septembre 2013 annonçait son intention d’épouser sa compagne, ferait peut-être mieux d’annuler purement et simplement sa représentation...

Marc Masnikosa

Voir les commentaires

Rédigé par Marc Masnikosa

Publié dans #Un autre regard par Marc Masnikosa

Publié le 11 Décembre 2014

Poitiers_Vivonne.jpgPoitiers

Il le répète comme un mantra. A chaque question, Mamadou affiche un air dédaigneux et dit et redit et re-redit: « Je me rappelle pas, j'étais ivre! » Ce dont il se souvient, avec certitude, c'est qu'il n'a pas frappé et pas volé les deux étudiants violemment dépouillés par un groupe de cinq jeunes. C'était vendredi, à 4h du matin, sur un banc entre la mairie et le jardin du Puygarrreau. Ce dont il se souvient, c'est qu'il était seul ce soir-là… Quand bien même il fêtait son anniversaire au kebbab.

Version édulcorée

Ce dont il se souvient, c'est qu'il a demandé l'heure à un des jeunes étudiants. « J'ai vu son portable, c'était un vieux, ça m'intéressait pas. Je lui ai dit de partir! » Le reste? Pas vu. Pas su. « J'ai croisé le groupe quand la police est arrivée. » Bilan: trois majeurs arrêtés et jugés hier, deux mineurs convoqués devant le juge des enfants. Mamadou n'a rien vu et presque rien fait. Fabrice idem. Quant à Abdallah, il reconnaît avoir poussé violemment une des victimes.
Au moment de l'interpellation, deux mineurs et Mamadou sont vus par les policiers se débarrasser d'objets compromettants appartenant aux victimes. Qui a frappé si ce n'est le trio
? « Je sais pas, j'étais ivre », répète encore une fois Mamadou qui dit ne pas être arrivé à souffler dans l'éthylomètre du commissariat. On ne saura donc jamais à quel point il était vraiment ivre!
Peu connu de la justice, le trio formé par des copains d'Aulnay-sous-Bois dont certains vivent maintenant à Poitiers agace fortement le tribunal avec sa version très édulcorée qui charge les mineurs.

Case prison

Le tribunal suit les réquisitions du parquet. Le trio, incarcéré depuis le week-end est maintenu en détention pour des durées de six, huit et quatorze mois.

Source : http://www.lanouvellerepublique.fr/

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

Publié le 11 Décembre 2014

rerbdirect.jpgCela fait maintenant trois ans que Magali Angibaud prend tous les jours la ligne K depuis Dammartin-en-Goële jusqu'à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), où elle exerce le métier d'auxiliaire de puériculture. Elle préférerait, comme avant, y aller en voiture, « mais c'est quand même plus économique de prendre le train ». Malgré les efforts faits par la direction de la ligne K, Magali assure ne pas avoir « remarqué d'amélioration notable » de ses conditions de transport, ajoutant que « les trains sont encore souvent en retard ». Elle estime en outre qu'à moins de se rendre à la gare en avance « cela reste très difficile d'arriver à l'heure », en partie à cause des « correspondances pas idéales » avec le RER B. « 

Quand on arrive à la gare de Mitry-Claye, le RER est rarement sur le point de partir, regrette-t-elle. A l'inverse, si le K n'arrive qu'une minute après le départ annoncé du RER B, il ne nous attend pas. » En revanche, elle a remarqué que « de plus en plus de gens prennent la ligne K depuis des gares où passe le RER B, comme Mitry-Claye ou Aulnay ». Un phénomène également constaté par la direction de la ligne K, qui l'explique par une nette amélioration de la ponctualité ces dernières années. Pour un certain nombre d'usagers rencontrés à la gare de Mitry-Claye, c'est aussi parce que depuis le passage du RER B, en septembre 2013, au tout omnibus entre Paris et Aulnay, leur temps de parcours s'est allongé de vingt minutes. Alors qu'il existe encore quelques directs et semi-directs sur la ligne K. Pour sa part, Magali attend surtout de la SNCF « une nette amélioration de l'information aux voyageurs et des correspondances avec le RER B ».

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Transports

Publié le 11 Décembre 2014

Evin-Amiante.jpgDepuis  un  mois et demi, l'Agence régionale de santé (ARS) supervise la recherche des anciens écoliers du quartier où se trouvait autrefois l'usine d'amiante du CMMP, (Comptoir des minéraux et matières premières) à Aulnay. Le recoupement des fichiers de l'assurance maladie et des registres des écoles ont permis d'envoyer des milliers de courriers à travers la France. Mais les associations de victimes de l'amiante réclamaient un suivi plus rigoureux. Elles ont été reçues mardi soir par le directeur de l'ARS, Claude Evin.

Que ressort-il de cette rencontre ?

Claude Evin. Nous avons dialogué. Je vais examiner leurs demandes. Elles s'inquiètent par exemple de la destruction du fichier utilisé pour retrouver les anciens écoliers. Mais on ne détruira pas ce fichier tant qu'on en a besoin. Elles demandent qu'on élargisse la recherche aux anciens élèves d'un lycée professionnel du quartier, et à ses enseignants. Je me suis engagé à examiner cette éventualité.
Autre requête, qu'on devrait pouvoir satisfaire : la personnalisation des courriers, en y indiquant le nom et l'adresse du destinataire, pour qu'il comprenne qu'il est directement concerné et qu'il ne s'agit pas d'une lettre-type.

Les associations veulent aussi que cette recherche permette d'évaluer les dégâts causés par le CMMP, d'établir un bilan sanitaire...

Oui, les associations voulaient demander aux médecins traitants de nous renvoyer un document pour signaler les malades. Mais on n'était pas à l'abri que certains omettent de le faire, par négligence... On va passer par l'assurance maladie, puisque le mésothéliome [ NDLR : cancer de la plèvre] est une maladie à déclaration obligatoire, et par le Fiva (Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante) pour recenser les cas identifiés.

Peut-on imaginer que cette recherche s'étende ensuite aux anciens habitants du quartier, aux anciens salariés ? L'étude du Giscop* avait envisagé ces pistes...
Peut-être, mais je n'ai pas la méthode pour le faire ! N'oublions pas que cette démarche est une première en France. Comment identifier les adultes qui ont vécu là ? Et s'agissant des anciens salariés de l'usine du CMMP, c'est à l'entreprise de mener ces recherches. Si elle ne le fait pas, il existe des procédures : il faut saisir la justice.

Ce travail de recherche autour de l'usine, c'est un investissement important ?
C'est un travail titanesque, en terme de temps et d'investissement financier. Mais la question posée est toujours la même : le rapport entre « le coût et le bénéfice ».Il s'agit d'évaluer le rapport entre cette recherche et le nombre de personnes qu'on pourra retrouver.

Les premiers résultats sont-ils satisfaisants ?

Il est trop tôt, nous n'avons pas encore suffisamment de retours. Des gens ont téléphoné à la plate-forme, l'information leur permettra peut-être de saisir le Fiva, d'aller voir un médecin pour passer une radio pulmonaire.

*Groupe de recherche sur les cancers d'origine professionnelle, rattaché à l'université Paris XIII-Villetaneuse.

Source : Le Parisien

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Amiante