Attaque du maire de Blanc-Mesnil Thierry Meignen contre la gestion du président de l’EPT Paris Terres d’Envol Bruno Beschizza : un coup d’épée dans l’eau !

Publié le 28 Juin 2019

Comme chacun sait, la politique est loin d’être un long fleuve tranquille. Elle aboutit à des situations relativement paradoxales et cyniques puisque, parfois, vos pires ennemis surgissent au sein de votre propre parti ! Dès lors, les coups (bas) pleuvent jusqu’à ce que mort (politique) s’en suive.

Le dernier exemple en date est relaté dans les colonnes de notre quotidien préféré à savoir le journal Le Parisien (lire ici). On y apprend ainsi que le maire du Blanc-Mesnil, Thierry Meignen, attaque le maire d’Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, sur sa gestion en tant que président du territoire Paris Terres d’Envol.

A bien y regarder cette charge s’avère un coup d’épée dans l’eau.

Recherche du consensus et prudence budgétaire

En effet, jusqu’à présent, on ne peut guère reprocher quoi que ce soit à Bruno Beschizza dans sa gestion du territoire Paris Terres d’Envol qui regroupe au sein d’une même intercommunalité les villes d’Aulnay-sous-Bois, le Blanc-Mesnil, le Bourget, Drancy, Dugny, Sevran, Tremblay-en-France et Villepinte

Dès le premier conseil de territoire, son président, Bruno Beschizza, a tout de suite indiqué qu’il souhaitait que les débats de cette instance soient menés dans l’intérêt des huit villes au-delà des clivages et des étiquettes politiques. Il a, dès lors, cherché systématiquement le meilleur consensus possible pour faire vivre cette intercommunalité créée de toute pièce le 1er janvier 2016 suite au vote de la loi NOTRé.

Sur le plan financier, la gestion en bon père de famille de Bruno Beschizza est plutôt inattaquable. Les excédents cumulés de fonctionnement se montaient à fin 2017 à 12 316 668,10 euros, chiffre que l’on retrouve en bas de la page 5 du compte administratif 2018 dans la section R 002 excédent de fonctionnement reporté de N-1. S’y ajoutent, pour l’exercice 2018, 5 112 165,23 euros, ce qui porte l’excédent de financement sur la section de fonctionnement à 17 428 833,33 euros à fin 2018. Rappelons enfin que l’Etablissement Public Territorial (EPT) Paris Terres d’Envol est, aussi, peu endetté.

Des commissions thématiques créées sous l’impulsion de Bruno Beschizza pour que les conseillers du territoire s’approprient les dossiers

Outre les éléments développés ci-dessus, l’EPT Paris Terres d’Envol dispose de plusieurs instances qui permettent de travailler les dossiers bien en amont des conseils de territoire. Il y a bien entendu, le conseil des maires qui comme son nom l’indique réunit les maires des huit villes du territoire. Il y a également le bureau du territoire qui réunit les maires et les vice-présidents. Enfin, sous l’impulsion du président Bruno Beschizza, des commissions thématiques ouvertes à tous les conseillers territoriaux ont été mises en place pour travailler et s’approprier les dossiers.

Elles sont au nombre de cinq, chaque conseiller est libre de s’y inscrire sans restriction et elles couvrent la totalité des compétences qui entrent dans le giron de l’EPT Paris Terres d’Envol. La commission numéro 1 regroupe le pôle ressources (RH, Finances), la commission numéro 2 : la rénovation urbaine, l’habitat, la politique de la ville, la commission numéro 3 : le développement économique, les transports, le numérique, la commission numéro 4 : les services techniques et l’environnement et enfin la commission numéro 5 : les jeux olympiques Paris 2024, les sports, la culture, le handicap, l’accessibilité. On retrouve d’ailleurs le nom de Brigitte Lemarchand, adjointe au maire au Blanc-Mesnil dans la commission numéro 5 où figure le thème de la culture !

Enfin, il va sans dire que l’administration de l’EPT se réunit régulièrement pour faire un point d’avancement des dossiers en cours et demeure à la disposition des élus pour toute question ou précision.

Dans ces conditions, si l’on a besoin d’une information, il suffit de la chercher ou de la demander pour la trouver !

En conclusion, on ne va pas tirer sur l’ambulance et pointer du doigt les absences des uns ou des autres, mais, à l’examen de ces différents éléments, il parait clair que les critiques du maire du Blanc-Mesnil, Thierry Meignen, à l’égard du maire d’Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, quant à sa gestion en tant que président du territoire Paris Terres d’Envol sont sans réel fondement.

On peut bien entendu toujours faire mieux, mais il est préférable d’être force de propositions en interne plutôt que d’étaler ses supposés griefs dans la presse, surtout lorsque l’on est soi-même vice-président ! L’ambition personnelle n’excuse pas tout !

Quoi qu’il en soit, cette attaque de Thierry Meignen dans la presse locale semble un petit coup d’épée dans l’eau…

Robert Ferrand

Rédigé par Robert Ferrand

Publié dans #Intercommunalité

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