Un homme de 56 ans a été condamné à un an de prison ferme, mardi 23 février 2021, par le tribunal judiciaire de Bobignypour avoir transporté dans ses valises 42 kg de Khat.
Planqués dans la soute
Plante originaire d’Afrique de l’Est et de la péninsule arabique, le Khat est largement consommé par les habitants de ces régions, bien qu’elle contienne des substances psychotropes aux effets stimulants et euphorisants à l’instar de la coca. Le produit est classé au rang de drogue et prohibé par la France.
Prise en flagrant délit au volant d’une voiture contenant plus de 450g de cannabis, une jeune femme faisait des livraisons à domicile pendant le couvre-feu entre la Marne et l’Aisne le soir du 15 février 2021. Son périple a débuté par Bondy en passant par Aulnay-sous-Bois et Reims.
C’est une affaire qui a été rondement menée par les policiers de la sûreté départementale de Seine-et-Marne et de la police judiciaire de Versailles. « C’est grâce à cette co-saisine réussie que l’on a pu être aussi réactifs », souligne une source policière.
Escroqueries à la carte bancaire
L’enquête a démarré après une tentative de vol commise à Combs-la-Ville (77), à la fin du mois de janvier dernier. Se présentant comme un employé de La Poste, un malfaiteur a contacté par téléphone une personne âgée pour lui demander de changer sa carte bancaire, récupérant au passage le numéro confidentiel.
Puis un ou deux complices, vêtus d’un gilet jaune, ont sonné à son domicile pour se faire remettre la carte. Si la première victime ne s’est pas laissée faire, le même mode opératoire a été identifié le même jour à Quincy-sous-Sénart, dans l’Essonne.
Puis les escrocs ont frappé à Clamart, dans les Hauts-de-Seine, au début du mois de février. Pour finir, les faux postiers auraient commis trois nouveaux faits à Reims, dans aa Marne, le mercredi 17 février. Les enquêteurs, qui les surveillaient, ont interpellé un suspect sur le chemin du retour, dans la ville d’Aulnay-sous-Bois (93), avec le concours de la BRI.
Vous pouvez prendre connaissance, en cliquant ici, d’un article du journal Le Parisien qui retrace le parcours complexe et atypique de Pascal Vanthier. L’homme a en effet été agent à l’hôpital Ballanger et est actuellement jugé pour braquage de camion à Aulnay-sous-Bois. Selon lui, la prison ne serait pas une solution car on en sort toujours plus mauvais…
Tout est parti d'un renseignement anonyme adressé à la police à la fin de l'été : un grossiste de cannabis sévirait depuis la cité du Grand Ensemble à Tremblay-en-France. Il distribuerait sa marchandise dans tous les environs.
Mardi 19 janvier vers 17 heures, après une enquête longue de plusieurs mois, un homme a été interpellé dans sa voiture sur la Nationale 2, à hauteur d'Aulnay-sous-Bois. Il transportait plus de 2 kilogrammes de résine de cannabis, dissimulés sous le capot de son véhicule. Il était sur le point d'effectuer une transaction.
Dans la foulée de cette arrestation, en l'espace de deux heures, les policiers ont interpellé quatre complices présumés — tous des hommes — à leur domicile, respectivement à Drancy, Tremblay-en-France, Livry-Gargan et Dugny.
Les enquêteurs du commissariat d'Aulnay-sous-Bois ont aussi mis la main sur plus de 5 000 euros en liquide, sur un pistolet d'alarme et sur un important stock de drogue : plus de 12 kilogrammes de shit et de résine de cannabis étaient planqués dans un autre véhicule fouillé par les policiers.
Une sixième personne a été interpellée ce mercredi matin, tandis que deux gardes à vue de la veille ont été levées. « Il est trop prématuré pour dire si cette cascade d'arrestation a permis de démanteler un réseau en entier », indique une source judiciaire.
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« La fusillade n'a pas été reliée à un quelconque différend opposant les rappeurs ». Le parquet de Bobigny a indiqué ce mardi avoir classé sans suite cette affaire dans laquelle Booba était la victime. Le célèbre rappeur connu autant pour son « flow » que pour les clashs qui l'opposent à Kaaris, un autre rappeur originaire de Sevran, soupçonnait cette fois que son éternel rival était à l'origine de la fusillade qui avait violemment ponctué le tournage d'un clip à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) en août 2019. Il s'en était ému lors d'une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Devant un reportage sur la fusillade il avait crié dans une nouvelle provocation « Armand! », le vrai nom de Kaaris.
Le jour de la fusillade, le rappeur des Hauts-de-Seine, alias « le Duc de Boulogne », et son équipe se trouvaient dans une zone industrielle en pleine action lorsqu'ils avaient vu débarquer cinq voitures, avec à leur bord des individus armés de battes de base-ball et d'armes de poing. Booba qui avait quitté les lieux n'avait pas assisté à la scène. Et les mystérieux trouble-fêtes n'avaient pas hésité à faire feu sur l'équipe de tournage.
Ibou, un proche de Booba avait été grièvement blessé. Il avait reçu quatre balles de 9 mm dans la jambe. Un technicien et un réalisateur avaient été atteints par les projectiles. A la suite de ces violences, une enquête pour tentative d'homicide en bande organisée a été ouverte.
«Les rumeurs ne touchent que ceux qui les colportent»
Au terme de cette décision qui disculpe son illustre client, Me Kaminski, avocat de Kaaris, a estimé que « les rumeurs ne touchent que ceux qui les colportent ».Depuis plus de cinq ans, les hostilités entre les deux rappeurs se sont souvent illustrées par des joutes verbales. Leur rivalité avait cependant franchi un cap à l'été 2018. Le rappeur de Boulogne et celui du 93 en étaient venus aux mains dans un Duty free de l'aéroport d'Orly. L'occasion de se lancer un nouveau défi en projetant de se livrer prochainement à un combat de MMA. Ils avaient passé vingt jours en détention avant d'être ensuite condamnés à dix-huit mois de prison avec sursis et à 50 000 euros d'amende.
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Un couple a été incarcéré pour avoir prostitué une jeune fille âgée de 17 ans dans différents hôtels de l'Île-de-France. Tout commence par un dépôt de plainte de l'adolescente, le 10 septembre, au commissariat de Villepinte (Seine-Saint-Denis).
La jeune fille, en perte de repères et sans domicile fixe, explique avoir été violentée alors qu'elle se livre à la prostitution sous la contrainte. Elle indique aux policiers avoir fait la connaissance, en août dernier, d'un chauffeur VTC, qui lui avait offert son « aide ».
Ce dernier, âgé de 22 ans, l'aurait hébergé dans quatre hôtels, en échange de relations sexuelles tarifées avec des clients, et avec la complicité de sa compagne de 19 ans. Il avait d'abord emmené la jeune fille dans un hôtel de Torcy, en Seine-et-Marne. Puis dans des hôtels à Villejust et à Villebon-sur-Yvette (Essonne) et enfin à Villepinte.
3000 euros de gains par semaine
Le parquet de Meaux est saisi et l'enquête est confiée à la Sûreté urbaine de la circonscription d'agglomération de police de Noisiel. Les investigations permettent d'identifier le couple. Il est localisé à chaque fois sur les lieux où se trouve la jeune fille.
Les enquêteurs évaluent les gains potentiels des deux proxénètes présumés à 3000 euros sur une petite semaine, la jeune fille se livrant à cinq ou six passes par hôtel, avant de changer de ville.
Le chauffeur VTC faisait déjà l'objet d'un mandat de recherche par le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour des faits de proxénétisme. Le duo est finalement interpellé mardi 13 octobre chez lui, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
En garde à vue, dans un premier temps, les deux nient leur implication puis finissent par reconnaître a minima. Lui rédigeait les annonces en ligne pour réserver les prestations sexuelles et fournissait les préservatifs et de la nourriture à la mineure. Il dédouane en revanche son amie et dit avoir agi seul.
Les deux suspects ont été présentés devant le tribunal judiciaire de Meaux, vendredi dernier, et ont demandé un délai pour préparer le jugement. Ils devraient passer en comparution immédiate le 10 novembre prochain et ont été écroués en attendant.
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Une balle dans la tête. C'est, en substance, ce que souhaitent certains internautes à Hadama Traoré, militant associatif d'Aulnay-sous-Bois, candidat malheureux aux municipales. Alors que l'associatif de 35 ans vient d'annoncer qu'il se lançait à la présidentielle de 2022, des insultes et des commentaires menaçants fusent sur le web, notamment la page Facebook du journal Valeurs Actuelles. Il a déposé plainte contre X.
C'est dans la foulée d'un article paru le 7 juin sur le site de l'hebdomadaire de droite, au sujet de son projet de tenter une candidature à la présidentielle, que le militant d'Aulnay-sous-Bois est menacé. Entre plusieurs dizaines d'insultes, parfois racistes, des internautes commentent… sans trop d'ambiguïté.
Ainsi, un certain Claude D. demande où se procurer une « kalachnikekon » — on peut supposer qu'il fait référence à une kalachnikov, le célèbre fusil-mitrailleur russe — pour un « prix raisonnable », car l'envie lui « prend » de « trouer certains crânes », et notamment celui de « Traoré ».
Même teneur chez Jean-Christophe N., qui, interpellé par une connaissance au sujet de l'article, répond « Ok je prends » en postant une photo de pistolet automatique. Inquiétant, d'autant plus que sur sa propre page Facebook, entre deux références à François Asselineau et à la charcuterie, cet homme pose aussi avec un fusil-mitrailleur. Visiblement dans un pays étranger où il se félicite que « les barbus y rasent les murs » en sa présence.
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Une information judiciaire pour « viol aggravé par personne ayant autorité » a été ouverte par le parquet de Bobigny qui a saisi un juge d'instruction après la plainte d'une patiente de l'hôpital Ballanger, à Aulnay-sous-Bois. Elle dit avoir été violée par un brancardier de l'établissement — dont le parquet a aussi requis le placement en détention provisoire.
Les faits se seraient déroulés le mercredi 10 juin. Cette patiente, âgée d'une cinquantaine d'années, était hospitalisée pour un suivi en gastro-entérologie. Dans la journée, ce brancardier de 24 ans — l'un des huit employés par l'hôpital — est entré dans la chambre de la patiente et lui a expliqué qu'elle devait se préparer pour passer une radio. La quinquagénaire s'est alors dirigée vers la salle de bains, suivie par l'homme, qui l'aurait agressée et lui aurait fait subir un viol digital, avant de quitter la chambre, laissant la patiente traumatisée.
Déjà connu pour des affaires de mœurs, il a été immédiatement suspendu
Dans la foulée, une infirmière est arrivée sur place, et a été alertée par la patiente. Aucune radio n'était d'ailleurs programmée pour elle ce jour-là. C'est une cadre de santé qui a alerté la direction de l'hôpital ainsi que le commissariat local. La patiente a déposé plainte dans la journée.
Décrit comme « costaud », embauché en CDD en décembre dernier par l'hôpital, le brancardier est, selon une source judiciaire, « déjà connu pour des affaires de mœurs ». Il a été placé en garde à vue et le juge des libertés, saisi par le parquet, doit statuer ce samedi sur son placement en détention. « Il y a une probabilité forte qu'il le soit », précise encore une source judiciaire.
De son côté, la direction de l'hôpital indique avoir ouvert une « enquête administrative » pour faire la lumière sur les circonstances de ces faits. « Nous avons évidemment mis fin immédiatement au CDD de ce brancardier, et pris des mesures de suspension au cas où il se présente à l'hôpital », précise une porte-parole de l'hôpital. Qui précise aussi attendre « les conclusions de l'enquête judiciaire pour se porter partie civile » si un procès doit avoir lieu.
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Le journal Le Parisien publie aujourd’hui un long article consacré aux rodéos à moto en Ile-de-France. A lire le quotidien il semblerait que cette pratique soit devenue une tradition, en dépit des risques et de la mort qui frappe parfois. Quoi qu’il en soit, à ce jour, personne ne parait en mesure d’arrêter ce que beaucoup d’habitants considèrent comme un fléau...
« Ça fait partie de la vie de quartier. » Pour Anouar, 20 ans, Djibril, 18 ans, et Marwan, 19 ans (tous les prénoms ont été changés), faire du rodéo à moto dans la cité est presque normal. « On a vu les plus grands en faire à l'époque, on devait avoir 6 ans, se souviennent ces jeunes rencontrés à Goussainville (Val-d'Oise). On voulait faire comme eux, c'était un peu un rêve d'enfance. »
Aujourd'hui, ce sont eux qui pilotent ces bruyants engins en infraction avec toutes les règles du code de la route. Comme s'ils étaient seuls au monde. Et les habitants doivent s'en accommoder. « Si tu es un ancien de la ville, tu sais que c'est comme ça, c'est ancré dans nos habitudes, lâche Anouar, comme une évidence. Et si tu es un nouvel habitant, tu n'as rien à dire. » Djibril nuance un peu : « Si tu viens t'installer ici, tu dois t'attendre aux rodéos. »
Le confinement n'a rien changé à cette « tradition ». Tous les soirs, les bolides sont de sortie, avec leur lot de drames comme le décès de Sabri, 18 ans, à Argenteuil dimanche, dans des circonstances qui restent à éclaircir. Ou sur le périphérique et l'A1 en fin de semaine dernière, avec un motard de la police blessé. A Villiers-le-bel (Val-d'Oise), on compte en moyenne un accident grave par an, sans compter la mort de deux adolescents dans la collision de leur moto avec une voiture de police en 2007.
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Comment reprendre contact avec les autres quand on ne peut pas comprendre ce qu'ils disent ? À l'orée du déconfinement, c'est l'équation angoissante qui se pose pour 300 000 sourds et malentendants dans le pays — chiffre estimé par la Fédération nationale des sourds de France (FNSF).
À partir du 11 mai, le masque est recommandé, voire obligatoire dans certaines situations, pour limiter la propagation du Covid-19. Les personnes souffrant d'un handicap auditif ne pourront ainsi pas lire sur les lèvres de leurs interlocuteurs. « Une barrière qui risque de rendre fous les malentendants », résume Cynthia Pastor, une habitante d'Aulnay-sous-Bois, elle-même sourde.
À l'origine d'un cours gratuit de langue des signes (LSF) dans sa ville, elle développe : « Rares sont les entendants qui parlent la langue des signes. Du coup, pour nous qui sommes sourds, il ne reste bien souvent que la possibilité de lire, ou au moins d'essayer de lire, sur leurs lèvres. Comment fera-t-on quand tout le monde aura un masque sur le visage? »
Dans les transports, à la banque, au travail
Le retour à la vie normale pourrait bien devenir un enfer. « Dans les transports, comment interagir avec les autres? Avec les guichetiers? Pour un rendez-vous à la banque, si l'employé porte un masque? Le facteur? Avec des policiers en cas de contrôle? Ou tout simplement au travail, avec ses collègues? » énumère la jeune maman.
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C'était l'un des aspects les plus attendus du discours d'Edouard Philippe… En tout cas chez les parents. Ce mardi, le Premier ministre a présenté les grandes lignes du plan de déconfinement et confirmé la réouverture des écoles à partir du 11 mai. En Ile-de-France et dans l'Oise, les maires, qui ont la responsabilité des écoles primaires, sont, quelle que soit leur couleur politique, perplexes.
« Pas assez précis », « trop de questions encore en suspens » : voilà en résumé, la réaction d'un grand nombre d'élus locaux, coincés entre les demandes des parents, les réponses encore imprécises de l'Etat et la crainte d'être responsables en cas de nouveaux cas parmi les élèves. « Nous recevons tous les jours des appels et des messages innombrables de parents inquiets. Le problème, c'est que nous ne pouvons pas leur répondre », confie un élu de Seine-Saint-Denis. Pas sûr qu'ils soient plus rassurés après avoir lu ce tour d'horizon des réactions des maires de la région.
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Confiné depuis un mois et une semaine au cinquième étage de mon bâtiment de la cité des Étangs, à Aulnay-sous-Bois. Avec l'arrivée des beaux jours, j'entends par mon balcon des enfants jouer dans l'aire de jeu face à mon immeuble et, par la fenêtre de la cuisine, ce sont les vroum vroum des deux roues qui rivalisent d'intensité sonore le long de la nationale 2.
Ma mère de 83 ans rêve de repartir au Maroc où sa condition sociale est autre, où elle coulait une douce retraite avant l'aggravation de l'état de santé de mon père, atteint d'Alzheimer, il y a quelques années, et leur retour en France. Elle semble ne pas vouloir complètement accepter d'être devenue dépendante de ses enfants.
Mon père, un lion en cage
Pourtant, elle va devoir s'armer de patience, avec le covid-19 : je me demande combien de temps encore mes parents resteront enfermés.
Mon père, lui, est un véritable lion en cage. Il veut bouger. Tout le temps. Malgré son déambulateur. Peu lui importe où il est, il ne se sent jamais chez lui, tant Alzheimer met à mal ses repères. Il a besoin de bouger et de contact social. Il a besoin de saluer les voisins qu'il reconnaît, de leur claquer des bises. Chaque rencontre est une aventure.
Très tôt, quand la maladie a été diagnostiquée, j'ai remarqué qu'il était plus éveillé dehors qu'à la maison. Comme si reconnaître des gens et des lieux reconstruit dans son esprit une nouvelle mémoire du quotidien. Cette mémoire a besoin d'être active.
Là, depuis un mois et demi, je vois qu'il tourne en rond. Il va être difficile de le garder en cage très longtemps. J'ai bien pensé à le sortir tôt le matin ou tard le soir. Mais il veut du contact, il veut rencontrer des gens, il veut vivre, tout simplement.
On croise d'anciennes connaissances en faisant nos courses. Une ex-voisine d'origine turque m'interpelle alors que j'attends Moha, un voisin et ami habitant au rez-de-chaussée. Après une question introductive sur l'état de santé de mes parents, elle me demande si j'habite encore le quartier et m'interroge sur le nombre d'enfants que j'ai. Quand je lui dis que je fais partie des « résistants pas encore mariés », elle répond que j'ai eu raison. Cela m'interroge, mais je n'ai pas le temps d'approfondir.
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Asperges des sables sur gribiche-mimosa, tourte feuilletée de pintade au son da chi (un agrume japonais), poivrades et grenailles, et enfin un Paris-Brest de gastronome… Vendredi soir, à Aulnay, Marc Notarianni a invité toute son épouse et ses deux enfants au restaurant. A un détail près toutefois : le menu de haute volée, concocté par le seul chef étoilé du 93, a atterri… sur la table familiale. « Et c'était très bon, comme toujours ! »
C'est l'un des résultats inattendus du confinement. Faute de pouvoir recevoir les clients, L'Auberge des Saints-Pères, institution culinaire nichée dans le sud pavillonnaire d'Aulnay, se lance dans la vente à emporter*. Les premiers menus se sont écoulés ce week-end. « Il faudra du temps pour que la confiance revienne, même après la fin du confinement, estime le chef Jean-Claude Cahagnet. En attendant, pourquoi ne pas se payer un repas étoilé à la maison ? »
Pourquoi pas, en effet ? L'initiative, discrètement annoncée sur la page Facebook du restaurant, a fait mouche. Pour le premier week-end, Jean-Claude Cahagnet tablait sur 30 commandes… Il en a eu 120. « Vous vous rendez compte, un menu étoilé à 32 euros? C'est le prix d'un Hippopotamus! », glisse Marc Notarianni.
Ce samedi, en fin de matinée, c'est donc le coup de feu dans la cuisine refaite à neuf du restaurant. Le pâtissier et le bras droit du patron s'activent au-dessus des portions, déposées au creux de grandes fleurs de carton, qui se referment façon origami. Son épouse gère les commandes.
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guets-apens et des tirs de projectiles visent la police. Ces violences ont connu une relative accalmie la nuit dernière. Des renforts de police et de gendarmerie avaient été déployés à proximité des cités les plus sensibles. Les médiateurs de la ville se sont aussi employés à calmer le jeu.
Mais quelques irréductibles, âgés d'une quinzaine d'années, ont attendu que les forces de l'ordre lèvent le camp à 1 heure du matin pour entrer en action. Dès 1h30, le premier tir de mortier étoilait la nuit. Les débordements discontinus se sont poursuivis jusqu'à 4 heures du matin. Un dernier feu de poubelle a été allumé rue Edgar-Degas. Cinq cocktails Molotov prêts à l'emploi ont été découverts aux 3 000. Deux suspects ont été interpellés chemin de Roissy suite à des jets de mortiers.
Rien à voir avec la soirée précédente où la tension était montée d'un cran dans les quartiers des 3 000, des Merisiers et aux Étangs. Redoutant une montée en puissance des violences, la police avait passé au peigne fin les lieux de stockage habituels de projectiles (fourrés, toits d'immeuble).
Mâts de vidéosurveillance sciés
De nombreux pavés avaient été découverts en préparation de la nuit. Mais cela n'a pas empêché les débordements. « Cette nuit-là, nous sommes passés en violences urbaines : avec des groupes plus organisés qui cherchaient le guet-apens », détaille un fonctionnaire de police. Trois mâts supportant des caméras de surveillance ont été sciés. À 1h10, cité du Gros Saule, un incendiaire a mis le feu à une camionnette avec un cocktail Molotov. Au terme d'une nuit mouvementée — qui n'a pas fait de blessé —, deux jeunes âgés de 17 et 19 ans ont été interpellés. Ils étaient soupçonnés d'avoir lancé des mortiers, mais ils ont depuis été remis en liberté faute d'éléments suffisants.
Malgré l'accalmie de la nuit dernière, les forces de l'ordre craignent une reprise des violences. Des messages alarmistes circulent en ce sens sur les réseaux sociaux. Ces échauffourées font suite à l'interpellation d'un motard dans les Hauts-de-Seine. L'homme, en infraction, s'était cassé la jambe en heurtant la portière d'un véhicule de patrouille qu'un policier venait d'ouvrir. Plusieurs villes, notamment des Hauts-de-Seine ont depuis connu des nuits agitées. Mais ce n'est pas la seule explication envisagée. Un policier fait observer : « Ce sont des jeunes désœuvrés, confinés depuis des semaines. Les cafés, les boîtes de nuit, tous les lieux qu'ils ont l'habitude de fréquenter sont fermés. Alors ça craque. »
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Vous pouvez prendre connaissance d’un article du journal Le Parisien posté sur son site le 21 avril 2020 peu avant midi. Il relate les événements survenus dans la nuit de lundi à mardi à Aulnay-sous-Bois et en Seine-Saint-Denis. Si le quotidien évoque des violences urbaines, les policiers et pompiers ayant subi des tirs de mortier et de projectiles, il n’y a eu aucun blessé et pas d’interpellation.
Le quartier des 3 000 à Aulnay-sous-Bois et celui du Franc-Moisin à Saint-Denis et celui du Franc-Moisin ont été les deux secteurs sensibles de la nuit de lundi et mardi, en Seine-Saint-Denis. Des violences sporadiques ont éclaté également à Clichy-sous-Bois, avec des feux de véhicule, et à Neuilly-sur-Marne dans la petite cité des Cahouettes.
Dès 22 heures, à Saint-Denis et Aulnay, des projectiles et des tirs de mortiers ont été lancés sur les forces de l'ordre selon la méthode du guet-apens. « C'est de l'ordre de ce qui se produit une nuit de 13 juillet », analyse un policier.
À Saint-Denis, les débordements se sont concentrés sur la place Rouge, au cœur de la cité du Franc-Moisin. Un groupe a pris à partie une patrouille de police, sans causer de blessé. Pour la seconde nuit consécutive, Aulnay-sous-Bois et la cité des 3000, dès 22 heures, est aussi montée en pression. Des poubelles ont été incendiées rue Renoir, amenant les pompiers à intervenir et déclenchant les hostilités dans un quartier qui avait été préalablement plongé dans le noir par les émeutiers.
Un escadron de 110 gendarmes en renfort
Là non plus, pas de dégât ni d'interpellation. L'agitation avait été anticipée et un escadron de gendarmerie, d'environ 110 hommes, avait été positionné dans le département en prévision des échauffourées annoncées sur les réseaux sociaux.
Ce regain de tension intervient alors qu'un motard de 30 ans a été grièvement blessé lors d'une interpellation à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine), ce week-end. Des messages indiquant : « Ça commence chez nous à Aulnay. On vous soutient VLG » ont été postés pour revendiquer les violences.
« C'est une excuse pour commettre des violences urbaines. Des scènes de guérillas urbaines similaires s'étaient produites au tout début du confinement », estime pour sa part Grégory Goupil, secrétaire régional du syndicat Alliance.
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Un mois de confinement à la cité des Etangs, à Aulnay-sous-Bois. Ma sœur, infirmière, évite le domicile familial pour ne pas nous contaminer. Son service de cardiologie à l'hôpital Bichat (Paris-XVIIIe) gère des cas de Covid-19 depuis quelques semaines. Bon, elle procède quand même à des visites en catimini afin de remplir le pilulier des parents et nous déposer un lot de viennoiseries au passage.
Elle a récemment reçu les faire-part pour son mariage : il était prévu le 20 juin. Et jusqu'avant l'annonce du président Macron, celle du 13 avril annonçant un début de déconfinement le 11 mai, elle a espéré que le mariage puisse avoir lieu. Mais l'impossibilité de réunions de plus de 50 personnes même au-delà du 11 mai lui a fait abandonner l'idée.
Pas de mariage cette année pour ma soeur infirmière
Nous en avons discuté. Mon premier conseil a été de le repousser à l'année prochaine. Elle m'a répondu que cela faisait trop loin. Une interrogation cruelle se posant en ces temps de pandémie : nos parents seront-ils encore vivants dans un an ?
Elle me rappelle le lendemain pour m'annoncer sa décision de repousser l'échéance d'une année. Et pour cause : aucune date n'est disponible jusqu'à la fin 2020 pour la salle. Par la même occasion, son interlocuteur l'informe qu'outre le préjudice économique lié à la pandémie, plusieurs proches des membres du personnel sont décédés du Covid-19. De quoi faire relativiser la tristesse d'un report. Et me rappeler à moi les difficultés professionnelles - je suis assureur - que je vais affronter, comme d'autres, durant les prochains mois.
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Hier soir le journal Le Parisien évoquait les tirs de projectiles et de mortiers essuyés par les forces de l’ordre à Aulnay-sous-Bois et dans plusieurs villes de Seine-Saint-Denis.
Comme l’indiquait le quotidien, il n’y a eu aucun blessé ni de gros dégâts mais plusieurs interpellations.
« À Aulnay-sous-Bois, cité de l'Europe, quelques tirs de mortiers ont été déclenchés à l'arrivée des patrouilles de police, sans causer de dégâts. Un tir de LBD a été effectué en riposte. « On a connu des heures bien plus difficiles », soupire un fonctionnaire. Quatre suspects ont été interpellés et placés en garde à vue, peu après 23 heures. »
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La vidéo, qui tourne depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux - et que le journal Le Parisien a fait le choix de ne pas relayer - sème angoisse et colère chez des milliers d'internautes. Tournée à la dérobée via l'application Snapchat et postée le 24 mars sur YouTube, elle a déjà été visionnée plus de 365 000 fois. On y entend un cadre tenir des propos très alarmistes sur la situation tant matérielle qu'humaine au sein de son établissement, face à la montée de l'épidémie de Covid-19.
Elle pourrait, selon les informations du journal Le Parisien, avoir été tournée en cachette par un personnel de l'hôpital Robert-Ballanger à Aulnay-sous-Bois. « Cette vidéo circule depuis deux semaines et elle diffuse des informations inappropriées et inexactes », balaie Patrick Vétéran, secrétaire CGT du centre hospitalier.
« Nous n'en sommes pas au stade où nous devons choisir qui l'on doit sauver »
La séquence démarre par une déclaration qui fait froid dans le dos : « Maintenant les Coro, s'ils ont plus de 70 ans… », lâche l'encadrante, mimant un geste des mains comme si on sacrifierait ces patients. Si la démonstration n'était pas assez glaçante, un surtitrage souligne : « A 70 ans, ils laissent des gens mourir en réanimation pour libérer des places. »
La direction de l'hôpital, qui a visionné le document, s'insurge : « Ce n'est pas du tout la politique de notre hôpital. Nous n'en sommes pas au stade où nous devons choisir qui l'on doit sauver ». Même affirmation côté syndical, Patrick Vétéran est formel : « Nous n'en sommes pas là. Et nous n'irons pas jusque-là », veut-il croire.
Certes, le service de réanimation tourne à plein avec ses 18 lits. Et samedi, trois personnes ont dû être transférées dans des hôpitaux de Tours et de Blois. Mais aucun autre transfert n'était prévu ce dimanche.
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Commerçants douteux, pharmaciens, vendeurs à la sauvette… Le marché noir des masques de protection se développe pendant la crise sanitaire du Coronavirus.
Masques volés ou périmés
Pour s’en procurer, les voleurs n’hésitent pas, non plus, à cibler les voitures des personnels soignants. A Aulnay-sous-Bois, une dizaine de masques et des effets personnels ont été dérobés dans la voiture d’une infirmière qui était en intervention chez un patient. Les cas similaires se multiplient à travers le pays.
C’est une fois de plus le journal Le Parisien, principale source d’inspiration, avec les alertes Google, des blogueurs Aulnaysiens, qui nous gratifie d’une séquence intéressante avec des photos illustrant le confinement dans notre bonne ville d’Aulnay-sous-Bois. N’hésitez pas à nous envoyer les vôtres à aulnaylibre@yahoo.fr
Photo 1 : l’aire de jeux rue Edgar Degas dans le quartier de la Rose des Vents
Photo 2 : la poste du Vieux-Pays
Photo 3 : quartier de la Rose des Vents près du Nouveau Cap
Photo 4 : boucherie dans le quartier de la Rose des Vents
Soudaine poussée de fièvre, mardi soir, dans le quartier des 3 000 à Aulnay-sous-Bois. Une vingtaine de jeunes encapuchonnés ont mis en place un guet-apens. Après avoir caillassé les pompiers et la police, six personnes ont été interpellées.
Il est 22h30 quand une quinzaine de conteneurs sont incendiés dans les rues Auguste-Renoir et de Tourville. Le secteur avait été au préalable plongé volontairement dans le noir. « Comme c'est le cas toutes les nuits, les compteurs électriques sont neutralisés par des individus », précise une source policière.
Jets de pavés et de barres de fer
Les premiers véhicules des sapeurs-pompiers sont accueillis par des jets de projectiles à l'angle des rues Marco-Polo et Degas. Les forces de l'ordre, une vingtaine de policiers de la nationale et la municipale, venues en renfort, sont également la cible des lanceurs de pavés et de barres de fer, comme le raconte un agent arrivé sur place.
La police fait alors usage d'une grenade de désencerclement pour disperser la foule. « Mais personne n'est venu au contact. En 40 minutes, c'était réglé. À 23 heures, tout était rentré dans l'ordre », poursuit ce témoin.
Aucun blessé
Un habitant du quartier raconte : « J'ai entendu des bruits, mais le calme est rapidement revenu ». Seuls les véhicules de police stationnés dans sa rue attestaient des tensions de la soirée. Il n'y a eu aucun blessé de part et d'autre.
Mais sur la vingtaine de jeunes présents, six ont été interpellés et placés en garde à vue au commissariat de Sevran.
En raison de la mise en place du confinement total entré en vigueur depuis mardi midi dans toute la France, toutes les personnes interpellées ont été verbalisées pour non-respect du confinement décrété face à l'épidémie de coronavirus. Il leur en coûtera 135 € chacun.
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Source article : journal Le Parisien / Source photo d’illustration : journal Le Parisien
« Plus d'appels de clients, une baisse d'activités de 80 % », Abdelkader, taxi, à Aulnay-sous-Bois
Une grande partie des revenus d'Abdelkader, taxi indépendant depuis cinq ans, à Aulnay-sous-Bois dépend du transport conventionné vers des établissements de santé : « Je véhicule des personnes âgées, d'autres qui ont des difficultés de déplacement pour leurs soins. Mais tous les rendez-vous médicaux non urgents sont annulés, rapporte le chauffeur. Mon chiffre d'activités a baissé de 70 à 80 %. Je ne reçois plus aucun appel de clients non plus ! Les gens ne sortent plus. Et dans les jours qui viennent, ça va être pire ! » Abdelkader s'organise financièrement. « Je vais faire des demandes de reports de charges et de cotisations », souligne-t-il.
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Après Pantin, Narbonne, Béziers… le rappeur Kery James offre des bourses à hauteur de 6000€ à des jeunes titulaires du bac des villes d’Évreux, Aulnay-sous-Bois et Paris 18 et 19e qui souhaitent poursuivre des études supérieures.
Cette généreuse proposition s’inscrit dans le cadre d’une démarche que l’artiste, également scénariste et co-réalisateur du film Banlieusards (2019), a lancé il y a quatre ans.
À travers son association ACES (« Apprendre, comprendre, entreprendre, servir »), il profite en effet de sa tournée pour encourager les jeunes à persévérer dans leurs parcours scolaires : « Dans chaque ville où il donne un concert, il reverse une partie de son cachet à de jeunes étudiants pour les aider à financer leurs études supérieures », détaille le site internet du rappeur philanthrope, qui ajoute :
Pour beaucoup, les écoles coûtent trop cher, et pas seulement en banlieue. En province et en outre-mer aussi. L’ACES Tour est une manière de ne pas s’arrêter aux mots. (…) J’essaye de faire des actions encore plus ancrées dans le réel.
Cela doit être une information de première importance puisque même le site MonAulnay.com en a parlé. Trois bennes à ordures ont ainsi été dérobées en janvier dans la déchetterie de notre commune.
Ce vol et d’autres en Ile-de-France permettaient d’alimenter un trafic de location de bennes à des professionnels. Un homme a depuis été placé en détention.
L’histoire relatée hier par le journal Le Parisien ne dit pas si dans les trois bennes disparues à la déchetterie d’Aulnay-sous-Bois se trouvaient des articles publiés par MonAulnay.com.
Ce ne serait pas une surprise tant certains rédacteurs de ce blog font souvent les poubelles pour sortir leurs publications.
Quoi qu’il en soit l’article complet du journal Le Parisien à ce sujet est accessible en cliquant : ici