Le rappeur Kaaris mis hors de cause dans la fusillade sur le tournage d’un clip de Booba à Aulnay-sous-Bois

Publié le 5 Janvier 2021

« La fusillade n'a pas été reliée à un quelconque différend opposant les rappeurs ». Le parquet de Bobigny a indiqué ce mardi avoir classé sans suite cette affaire dans laquelle Booba était la victime. Le célèbre rappeur connu autant pour son « flow » que pour les clashs qui l'opposent à Kaaris, un autre rappeur originaire de Sevran, soupçonnait cette fois que son éternel rival était à l'origine de la fusillade qui avait violemment ponctué le tournage d'un clip à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) en août 2019. Il s'en était ému lors d'une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Devant un reportage sur la fusillade il avait crié dans une nouvelle provocation « Armand! », le vrai nom de Kaaris.

 
Le rappeur Kaaris mis hors de cause dans la fusillade sur le tournage d’un clip de Booba à Aulnay-sous-Bois

Le jour de la fusillade, le rappeur des Hauts-de-Seine, alias « le Duc de Boulogne », et son équipe se trouvaient dans une zone industrielle en pleine action lorsqu'ils avaient vu débarquer cinq voitures, avec à leur bord des individus armés de battes de base-ball et d'armes de poing. Booba qui avait quitté les lieux n'avait pas assisté à la scène. Et les mystérieux trouble-fêtes n'avaient pas hésité à faire feu sur l'équipe de tournage.

Ibou, un proche de Booba avait été grièvement blessé. Il avait reçu quatre balles de 9 mm dans la jambe. Un technicien et un réalisateur avaient été atteints par les projectiles. A la suite de ces violences, une enquête pour tentative d'homicide en bande organisée a été ouverte.

«Les rumeurs ne touchent que ceux qui les colportent»

Au terme de cette décision qui disculpe son illustre client, Me Kaminski, avocat de Kaaris, a estimé que « les rumeurs ne touchent que ceux qui les colportent ».Depuis plus de cinq ans, les hostilités entre les deux rappeurs se sont souvent illustrées par des joutes verbales. Leur rivalité avait cependant franchi un cap à l'été 2018. Le rappeur de Boulogne et celui du 93 en étaient venus aux mains dans un Duty free de l'aéroport d'Orly. L'occasion de se lancer un nouveau défi en projetant de se livrer prochainement à un combat de MMA. Ils avaient passé vingt jours en détention avant d'être ensuite condamnés à dix-huit mois de prison avec sursis et à 50 000 euros d'amende.

Article complet du journal Le Parisien à lire en cliquant : ici

Source article et photo : journal Le Parisien

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

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