en route vers 2015 !

Publié le 21 Janvier 2015

seine saint denisÀ deux mois des élections départementales, la droite n'a toujours pas bouclé la liste de ses candidats en Seine-Saint-Denis faute d'accord entre l'UMP et l'UDI. Le principal point d'achoppement se situe sur Le Blanc-Mesnil, où le maire UMP Thierry Meignen, candidat, veut imposer sa femme comme binôme -- le nouveau mode de scrutin prévoit en effet des duos homme - femme pour chacun des 21cantons.

L'UDI refuse et menace, si cette décision était entérinée par la direction de l'UMP, de proposer ses propres candidats à Noisy-le-Grand alors qu'un binôme de deux UMP avait été acté. Dans ce cas, l'UMP menace à son tour de ne plus prendre un UDI avec Martine Valleton sur le canton Villepinte... Sans compter la lutte fratricide que se livre l'UDI sur le canton de Saint-Ouen - Epinay. A la date d'hier soir, voici où en étaient les négociations entre les deux formations de la droite alors que jamais, dans l'histoire de ce département, elles n'ont été en aussi bonne position pour l'emporter.

Pas facile décidément d'être responsable départemental de l'UMP en ce moment. Non content de gérer ses propres troupes, Philippe Dallier doit aussi composer avec Jean-Christophe Lagarde, le nouveau patron national de l'UDI. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les rapports sont tendus. « Je regrette profondément une telle perte de temps, souligne le sénateur-maire des Pavillons-sous-Bois. Ce n'est pas parce qu'il y a un problème sur Blanc-Mesnil que l'UDI doit remettre en cause les autres accords. » « C'est à l'UMP de faire le ménage dans ses propres rangs, c'est sa responsabilité, rétorque Stéphane Salini, patron du groupe UDI au conseil général. En ce qui nous concerne, nous avions un accord avec nos amis, j’espère qu’il sera maintenu. »

Car la droite a sorti l’artillerie lourde. Ainsi, de nouveaux candidats ont été choisis parmi les maires élus ou réélus en mars comme Xavier Lemoine (UMP), maire de Montfermeil, Bruno Beschizza (UMP), maire d’Aulnay-sous-Bois, Laurent Rivoire (UDI), maire de Noisy-le-Sec ou encore William Delannoy (UDI) maire de Saint-Ouen. « Les maires qui se lancent ont toute légitimité car ils ont montré qu’ils sont bons gestionnaires et qu’ils ont une expérience de terrain », justifie Bruno Beschizza. Certains y vont par devoir comme Xavier Lemoine - « L’UMP me l’a demandé et je me sens capable de diriger le département » - ou comme Claude Capillon, maire UMP de Rosny et conseiller général sortant - « On doit mettre toutes les chances de notre côté en tablant sur des élus connus ».

Et puis, il y a ceux qui veulent défendre ce qui se passe dans leur ville comme Laurent Rivoire, maire UDI de Noisy-le-Sec, toujours décidé à bloquer le prolongement du tramway. « Je me lance pour empêcher le T1 rue Jean-Jaurès et pour obtenir un quatrième collège dans ma commune » insiste-t-il. Seul Miche Teulet, maire UMP de Gagny et conseiller général depuis 1978, a décidé de raccrocher « pour mieux se consacrer à sa ville et laisser sa place à du sang neuf ». Les jours qui viennent vont donc être très importants pour savoir si les deux partis seront capables de se mettre en ordre de bataille. Ils devront le faire au plus tard le lundi 16 février, 16 heures, date limite du dépôt des candidatures.

Source : Le Parisien

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Publié le 15 Janvier 2015

huchon.jpgJean-Paul Huchon (PS), 68 ans, actuel président de la région Ile-de-France, est candidat à sa réélection. Il a fait acte de candidature hier en envoyant un courriel aux instances du Parti socialiste, selon l'AFP. Pourtant, lors d'un bureau national du PS mardi soir, il a été décidé de reporter les désignations des têtes de liste de plusieurs régions dont l'Ile-de-France, en raison des attentats qui ont frappé la France. Jean-Paul Huchon, qui achève son troisième mandat, devra sans doute affronter dans son propre camp sa première vice-présidente, Marie-Pierre de la Gontrie, 56 ans, qui l'avait appelé fin décembre à passer la main et pourrait concourir pour la tête de liste. Mais la désignation par les militants des têtes de liste aux régionales pourrait n'avoir lieu qu'après les élections départementales de mars.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 13 Janvier 2015

LIGNE350.gifPassé la belle image d'unité nationale des partis politiques défilant côte à côte, dimanche à Paris, se pose maintenant une simple question : et après ? Car il ne faut pas oublier que dans un peu plus de deux mois se dérouleront les élections départementales.

« Alors que la France est en plein recueillement, le PS local, sans aucune pudeur, distribue des tracts à Rosny-sous-Bois. » Ce tweet, daté d'hier après-midi, émane de Claude Capillon, maire (UMP) de Rosny et candidat à sa propre succession. Il résume à lui seul tout le paradoxe auquel doivent faire face l'ensemble des partis : ne pas faire campagne au risque de faire le jeu des terroristes ou la faire au risque de passer pour un cynique. L'attentat à « Charlie Hebdo » a-t-il changé la donne ? Faut-il ou non évoquer ce drame durant la campagne ? Voici les points de vue des différents responsables de partis.

Frédéric Molossi, candidat PS sur le canton de Rosny et Montreuil, a répondu à Claude Capillon afin de justifier la reprise de sa campagne. « C'est une nécessité pour démontrer que la peur n'a pas envahi nos esprits, démontrer que le débat démocratique existe toujours », écrit-il sur Facebook. Au PS, aucune consigne particulière n'a été donnée. « Une profession de foi vient du cœur, donc chacun choisira de parler de cet événement ou pas, souligne Philippe Guglielmi, patron de la fédération 93. Mais il me paraît difficile de faire comme s'il ne s'était rien passé. » Et c'est bien là que se trouve la ligne jaune. « Bien sûr, on va en dire quelques mots, mais il ne faut surtout pas que l'on puisse nous accuser de faire de la récupération politique », observe Aurélien Berthou, secrétaire départemental EELV et candidat sur Gagny. Au PCF, on ne change pas le programme, on l'adapte. « On profitera des vœux pour essayer de réunir le plus de gens possibles autour de valeurs communes », promet Nathalie Simonnet, secrétaire départementale.

A droite, on cherche à passer à autre chose. « Le meilleur moyen de ne pas donner prise à ces barbares, c'est de ne rien changer à nos habitudes, insiste Stéphane Salini, patron du groupe UDI au conseil général. Il faut parler des enjeux des élections départementales car c'est bien dans ce cadre que les citoyens vont voter en mars. » Une réunion, hier soir, devait d'ailleurs finaliser les candidatures communes UMP-UDI sur les 21 nouveaux cantons. Une occasion aussi pour tenter d'avancer. « Une parenthèse s'est ouverte qu'il faudrait maintenant refermer, souligne Philippe Dallier, responsable de l'UMP 93. Les élections sont dans deux mois et il faut bien démarrer la campagne. » Au Front national enfin, des consignes ont été données pour ne pas tracter le week-end dernier. « On voulait éviter toute tension mais, en principe, le week-end prochain, les militants repartent sur le terrain, assure Jordan Bardella, le n° 1 du parti dans le département. En tout cas, si la sécurité n'est pas du ressort du conseil général, la culture oui. Nous insisterons donc sur le principe de laïcité. » Autre question : la mobilisation de dimanche va-t-elle provoquer un sursaut de citoyenneté fin mars pour une élection traditionnellement peu suivie ? Beaucoup de politiques veulent y croire. « Mais, en deux mois, les gens ont le temps de passer à autre chose », souffle un candidat.

Source article : Le Parisien / Source image : http://www.monaulnay.com/

  

 

 

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Publié le 7 Janvier 2015

guy-challier-aulnay-sous-bois.jpgAlors qu’à gauche la très grande majorité des villes de Seine-Saint-Denis a déjà désigné son binôme femme-homme pour le PS (Parti Socialiste), EELV (Europe Ecologie Les Verts) et le PRG (Parti Radical de Gauche), rassemblés en vue des élections départementales des 22 et 29 mars 2015, Aulnay-sous-Bois semble faire figure d’exception.

C’est ainsi que Guy Challier, intronisé tête de pont d’un vaisseau en perdition depuis les dernières élections municipales et européennes, pose sur la photo, tel un Jack Sparrow en haillons après une tempête, sans son binôme féminin. A la place figure une sorte de carré blanc affublé de la mention « en cours de désignation (EELV) ». C’est assez lolesque !

guy-challier-aulnay-sous-bois2.jpgQuoi qu’il en soit et quel que soit le nom de la représentante Europe Ecologie Les Verts qui sortira du chapeau prochainement, les électeurs Aulnaysiens devront garder à l’esprit qu’il s’agira avant tout d’un mariage forcé. L’histoire locale récente démontre que les écologistes d’Aulnay-sous-Bois ne portent pas les socialistes de notre commune dans leur coeur. Ils l’ont prouvé de façon flagrante à maintes reprises. D’abord en démissionnant avec fracas de leurs mandats municipaux dès 2010, puis en 2014 en proposant une liste alternative à gauche dont le but affiché était clairement de virer Gérard Ségura de la mairie.

Dès lors, on s’étonnera qu’au lieu de faire le choix du renouveau en mettant en avant une personnalité ayant un peu moins de casseroles alignées dans sa cuisine Vogica, le Parti Socialiste ait privilégié le conservatisme incarné par Guy Challier pur produit du système et des méthodes de l’ancien maire, bref un homme du passé et du passif sans précédent laissé en l’espace de six petites années de mandature par l'équipe municipale précédente.

Voilà de quoi refroidir les électeurs de gauche… mais aussi tous les autres

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Publié le 6 Janvier 2015

Le premier bâtiment de l’entreprise ID Logistics sera livré sur le site PSA en 2015. A terme, cette implantation doit créer 540 emplois. A l’automne, un « pôle de centralité » de commerces et services publics sera inauguré le long de la Rose des Vents avec un supermarché de 2000 m². La vidéosurveillance, jusqu’à 56 caméras (soit 1,8 millions d’euros) sera installée avant fin 2015.

Source article : Le Parisien / Vidéo : Aulnaylibre !

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Publié le 5 Janvier 2015

carte-electeur.jpgL’année 2015 sera riche en matière électorale avec deux scrutins importants. Les élections départementales, les 22 et 29 mars. Elles remplacent les élections cantonales et se déroulent dans tous les départements, sauf Paris. Plusieurs nouveautés cette année : le conseil général (qui devient conseil départemental) est renouvelé en entier (et non plus par moitié). Les cantons ont été redécoupés, il y en a deux fois moins mais ils sont plus grands. Ainsi, les cantons Nord et Sud ont été fusionnés en un seul à Aulnay-sous-Bois. Sur chacun de ces cantons, il faudra élire un binôme composé obligatoirement d’une femme et d’un homme (avec un homme et une femme en remplaçants). Cela permettra pour la première fois, d’obtenir la parité dans une assemblée d’élus. Le scrutin est toujours majoritaire à deux tours. Le duo qui obtient plus de 50 % des voix (avec au moins 25 % des inscrits) est élu dès le premier tour. Sinon, il y a un second tour, avec les deux binômes arrivés en tête, et éventuellement, les autres binômes qui ont obtenu plus de 12,5 % des inscrits.

Les élections régionales. Elles doivent avoir lieu à la fin de l’année, probablement en décembre mais la date précise n’est pas encore fixée. Il s’agit de renouveler le conseil régional élu en mars 2010. Le mode de scrutin n’a pas changé : les électeurs doivent voter pour les listes dans chaque département. Si aucune liste n’obtient plus de 50 % des voix au premier tour, il y a un second tour. Chaque département (et Paris) a un nombre d’élus proportionnel à sa population.

Source : Le Parisien

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Publié le 29 Décembre 2014

urne-vote-2015.jpgC’est un message qui s’adresse à tous les retardataires dont le nom n’est pas encore inscrit sur les listes électorales. Pour pouvoir voter l’année prochaine, vous avez jusqu’au 31 décembre avant minuit pour faire votre démarche. Après, il sera trop tard. Deux élections (départementales et régionales) doivent avoir lieu en 2015.

L’inscription sur les listes électorales s’adresse à tous ceux qui ont changé de domicile ou qui viennent d’avoir 18 ans sans s’être fait recenser.

Cela peut aussi vous concerner en cas de changement de domicile dans la même commune car vous pouvez avoir changé de bureau de vote.

Trois modalités d’inscription sont possibles : en mairie (pendant les horaires d’ouverture), par correspondance ou par internet. Dans les trois cas, il faut justifier de son identité et de sa résidence dans la commune.

Par courrier, il faut adresser à sa mairie de résidence le formulaire agréé disponible sur les sites du ministère de l’Intérieur (www.interieur.gouv.fr). Le formulaire doit être accompagné impérativement des justificatifs demandés, à savoir des photocopies de ses papiers d’identité et un justificatif de domicile. Il doit parvenir à la mairie avant le 31 décembre.

Inscription en ligne

Si vous choisissez de faire votre démarche sur le Net, vous devez créer votre compte sur www.mon.service-public.fr et vérifier que votre mairie est bien raccordée au service en ligne. La création est gratuite et le compte est sécurisé. Les pièces justificatives doivent être numérisées. Attention : pour être inscrit sur les listes électorales en 2015, votre demande d’inscription en ligne doit être faite avant le 31 décembre 2014 à 23 h 59.

Pour rappel, il faut être âgé d’au moins 18 ans et être de nationalité française pour pouvoir voter aux élections départementales et régionales.

Source : http://www.bienpublic.com/

 

 

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Publié le 23 Décembre 2014

Bruno-Beschizza-AulnayC'est la question qui agite la droite : si le département bascule après les élections de mars 2015, qui le dirigera ? Dans les hautes sphères de l'UMP, on presse fortement Bruno Beschizza, maire UMP d'Aulnay, de briguer le poste. « Pourquoi pas me lancer mais je ne viserais pas la présidence car, cumul oblige, je serais obligé de lâcher la mairie et c'est hors de question », insiste l'intéressé.

Même réponse de Philippe Dallier qui ne veut pas quitter Les Pavillons-sous-Bois. L'UDI Jean-Christophe Lagarde laisse entendre qu'il pourrait se lancer, notamment pour récupérer la présidence. Mais cela l'obligerait à abandonner Drancy. De plus, un président UDI avec une majorité UMP paraît assez peu probable. « Entendons-nous d'abord sur un accord au premier tour », tacle Philippe Dallier.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 20 Décembre 2014

Departementales2015.jpgDans trois mois (les 22 et 29 mars 2015) auront lieu les élections départementales. Le PS, EELV et le PRG ont officialisé, hier, leurs candidats en Seine-Saint-Denis. De leurs côtés, l'UMP, l'UDI, le Front de gauche et le FN se donnent plus de temps. Etat des lieux des forces en présence.

PS, EELV et PRG. «  Nous sommes le seul département de France à avoir un accord global avec les écologistes sur les 21 cantons  », se félicite Stéphane Troussel, président PS du conseil général, tout en regrettant de ne pas avoir (encore) trouvé d'accord avec les candidats Front de gauche malgré différentes rencontres. «  Je ne peux m'imaginer qu'ils nous placent au même niveau que la droite. Ils travaillent avec nous depuis longtemps et ont voté 99% des délibérations des commissions. » Côté EELV, on applaudit aussi cet accord car cela devrait leur permettre d'augmenter leur nombre d'élus (NDLR : ils en ont 2 actuellement) même s'il ne fait pas l'unanimité. « Certes il peut y avoir quelques mouvements d'humeur chez certains militants contre ces rapprochements mais je rappelle que cet accord a été approuvé à 70% par nos adhérents », souligne Aurélien Berthou, secrétaire départemental.

Front de Gauche. L'appel du pied du PS pour une candidature unique à gauche, au premier tour, n'a, pour le moment, pas eu d'effet. « On combat l'austérité du gouvernement depuis deux ans, quelle crédibilité aurait-on à faire campagne avec ceux qui la prônent ? » s'interroge Pierre Laporte, président du groupe Front de Gauche. « Quant à la menace FN, c'est le PS qui l'a créée, pas nous. N'inversons pas les rôles. » Le mouvement essaie toujours de se rapprocher d'EELV. Et ne désespère pas d'y parvenir, malgré l'accord déjà conclu avec le PS.

UMP - UDI. C'est à se demander si les deux formations vont parvenir à un accord. «Jean-Christophe Lagarde (UDI) fait un blocage incompréhensible concernant le choix du second candidat sur le canton Blanc-Mesnil », regrette Philippe Dallier, président de la fédération UMP. La situation est d'autant plus tendue que les deux parties en sont convaincues, le département peut basculer à droite. « Nous finirons par trouver une solution », veut rassurer Stéphane Salini, patron du groupe UDI au conseil général.

FN. Le parti de Marine le Pen assure être en mesure de présenter des candidats partout. « A la date d'aujourd'hui, nous avons 19 cantons sur 21 où les candidatures sont quasiment acquises, sourit Jordan Bardella, secrétaire départemental. Et si on prend le résultat des européennes, on peut s'attendre à de bonnes surprises.  »

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 19 Décembre 2014

pcf-aulnayLundi 15 décembre 2014, une cinquantaine de personnes se sont réunies, salle Dumont à l’invitation de la section PCF d’Aulnay avec la participation d’Eliane Assassi, Présidente du groupe CRC (Communiste Républicain Citoyen) au Sénat. A l’ordre du jour : faire le point sur les risques majeurs que fait courir à la démocratie et aux services publics de proximité la réforme territoriale actuellement en débat au sénat.

Rapidement, dans un débat, vif et tout aussi passionnant que passionné, les intervenants ont mis en évidence un projet de loi inacceptable accentué par F. Hollande. Le pacte de responsabilité a été dénoncé comme étant un principe organisateur des politiques d’austérité visant à concentrer les richesses du pays entre quelques mains. 

Pour les élections départementales de Mars 2015, il doit être proposé aux citoyens une véritable alternative incluant le progrès social, la démocratie et la solidarité.

Les responsables communistes d’Aulnay, d’Ensemble, membre du Front de Gauche, du POI d’Aulnay et d’EELV d’Aulnay se sont exprimés mettant en avant de nombreuses convergences tant sur l’analyse de la situation que sur la nécessité de l’action.

Cette assemblée saluée comme un évènement important pour reconstruire la gauche à Aulnay, le secrétaire de la section du PCF d’Aulnay a appelé les participants à poursuivre le débat considérant que cette rencontre était fondatrice d’un espoir pour les Aulnaysiens.

Les conditions commencent à être réunies pour que, dès les élections départementales de mars 2015, une véritable proposition de gauche pluraliste mais unitaire porteuse d’une alternative aux politiques d’austérité soit majoritaire à gauche à Aulnay.

 

 

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Publié le 18 Décembre 2014

valerie-pecresse-aulnay-sous-bois.jpgSelon un premier sondage Ifop pour « Paris Match » (le 3 décembre), l'UMP-UDI-Modem obtiendrait 41 % des voix au second tour de l'élection régionale en Ile-de-France dans un an, contre 38 % pour la gauche et 21 % pour le FN en position d'arbitre.

La droite serait donc en mesure de remporter la région capitale, mettant fin à 17 ans de règne de Jean-Paul Huchon. Au premier tour, ce sondage place l'UMP à 23 %, contre 21 % pour le PS-MRC-PRG, 18 % pour le FN, 12 % pour l'UDI-MoDem, 11 % pour EELV, 7,5 % pour le Front de gauche, 6 % pour Debout La France et 1,5 % pour l'extrême gauche. Si ce sondage marque un net recul de la gauche, l'entourage de Jean-Paul Huchon parle d'un « résultat remarquable dans le contexte actuel ». A ce jour, aucune tête de liste n'a été désignée. Valérie Pécresse attend son investiture par l'UMP. Au PS, Jean-Paul Huchon, qui s'est dit intéressé hier, devrait se porter candidat à un 4e mandat vers la mi-janvier. Dans le rang des écologistes, Emmanuelle Cosse est sur les rangs tout comme Mounir Satouri. Les noms de Rama Yade et de Chantal Jouanno circulent pour l'UDI.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 3 Décembre 2014

PS.pngAlors que les élections départementales de 2015 se profilent peu à peu à l’horizon, avec notamment la signature des premiers accords entre le PS, EELV, le PRG d’un côté puis l’UDI et l’UMP de l’autre, localement à Aulnay-sous-Bois le Parti Socialiste procède en ce moment même au vote de désignation de ses candidats pour ce scrutin.

Bien que nous les connaissions, nous ne vous livrerons pas les noms des nominés, histoire de ne pas influer d’une manière ou d’une autre sur le processus en cours. Ceci étant, une des questions importantes en suspens sera de savoir si le binôme femme-homme désigné comportera un ou plutôt une écologiste du cru.

Si c’était le cas, certains n’hésiteraient sans doute pas à ironiser sur cette nouvelle collaboration PS - EELV compte-tenu des tumultes qui ont agité la mandature municipale après l’élection de Gérard Ségura en 2008…

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Publié le 2 Décembre 2014

aulnay-sous-bois-seine-saint-denis.jpgLe PS cultive ses bonnes relations avec Europe Ecologie-les Verts (EELV). Ce terreau fertile vient de se traduire par un accord passé, hier, entre les deux formations en vue des élections départementales de mars prochain. Le PRG participe aussi à cette alliance. Mathieu Hanotin, directeur de campagne pour le PS, a le sourire. « C'est historique, pour la première fois, nous avons un accord global sur chaque canton avec les Verts et le PRG », se félicite-t-il. La répartition prévoit ainsi 25 candidats pour le PS, 13 pour EELV, 3 pour le PRG et 1 pour le mouvement de la gauche citoyenne. L'élection de mars se déroule selon un nouveau mode de scrutin : 2 candidats (1 homme, 1 femme) seront sur chacun des 21 cantons, des cantons redessinés et élargis qui remplacent les 40 anciens cantons.

Accord impossible avec le PC

L'accord avec le PS a été mûrement réfléchi pour les Verts. « Nous n'avons que deux élus actuellement, c'est une anomalie, martèle Aurélien Berthou, secrétaire départemental. Si nous étions partis seuls, avec ce type de scrutin, nous risquions de ne pas en avoir beaucoup plus. Et comme nous avons bien travaillé avec Stéphane Troussel (NDLR : président PS du conseil général), nous avons conclu cet accord ».
« Nous aurions aimé un rassemblement avec le PC car les risques de basculement du département à droite existent », regrette Mathieu Hanotin. Une main tendue qui n'a rencontré personne côté Front de gauche. « Comment voulez-vous qu'on s'associe à un parti qui prône l'austérité et la disparition des départements », s'étrangle Nathalie Simonnet, secrétaire départemental du PC. Le parti va donc faire cavalier seul.

A droite, les sourires sont de mises. « Nous avons un accord global avec l'UDI car c'est ensemble que nous pouvons gagner ce département », assure Philippe Dallier, président départemental de l'UMP. « Jamais l'UDI n'a été aussi représenté dans un deal avec l'UMP », s'enorgueillit de son côté Stéphane Salini, chargé des élections à l'UDI. De son côté, le Front National ne compte pas faire de la figuration. « Nous aurons des candidats partout, promet Jordan Bardella, secrétaire départemental du parti de Marine Le Pen. Et si on regarde les élections européennes, nous étions devant dans 24 villes sur 40. » Le jeune homme laisse même entendre que des élus DVD seraient intéressés par une candidature sous l'étiquette Rassemblement bleu marine.

Source : Le Parisien

 

 

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Publié le 1 Décembre 2014

Ahmed-Laouedj.jpgLes militants du Parti radical de gauche (PRG) de Seine-Saint-Denis ont reconduit Ahmed Laouedj à la tête de leur mouvement. L'homme, conseiller municipal à Aulnay, était jusqu'à l'an dernier maire adjoint, au sein de l'équipe du socialiste Gérard Ségura. Lors de leur assemblée générale, qui se tenait samedi à La Courneuve, les radicaux de gauche l'ont donc réélu président, et ont également accordé un nouveau mandat au secrétaire général et à la trésorière départementaux. À l'issue du scrutin, Ahmed Laouedj a affirmé que son parti jouerait un rôle « déterminant lors des prochaines élections départementales de mars 2015 ».

Source : Le Parisien

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Publié le 29 Novembre 2014

Précision de Sébastien Ville suite à notre article : " Le titre d'Aulnay Libre qui accompagne notre communiqué, ainsi que les logos ajoutés par la rédaction, tout semble indiquer qu'un accord est signé entre le Front de Gauche et les Verts. Ce serait fantastique mais ce n'est pas (encore ?) le cas. Par contre, c'est l'aspiration du mouvement Ensemble !, membre du Front de Gauche, auteur du communiqué. L'intégralité du communiqué est à lire en cliquant ici "

Aulnay-sous-Bois : une candidature de l'autre gauche est nécessaire, elle est possible !

Ensemble ! Mouvement pour une Alternative de Gauche et Solidaire, membre du Front de Gauche, prend position sur les élections départementales de mars 2015.

 Front-de-gauche-EELV-Logo.jpgEnsemble ! a fait campagne aux élections municipales avec la liste Vivre Mieux Ensemble à Aulnay, menée par Alain Amédro, membre d'Europe Ecologie – Les Verts (EELV). Nous avons recueilli à cette occasion plus de 2000 voix et un peu moins de 10 %.

A l'occasion des élections départementales, nous proposons d'amplifier le rassemblement de l'autre gauche avec une candidature de tout le Front de Gauche et d'EELV.

Le socle commun entre nos organisations est suffisant aujourd'hui pour se lancer ensemble dans une campagne contre l'austérité, non seulement du gouvernement, mais aussi de la majorité sortante socialiste du Conseil Général.

Renouveler la gauche dans notre ville, redonner l'envie de participation politique et citoyenne, donner corps à la transition écologique, tout cela est nécessaire si nous ne voulons pas voir une droite réactionnaire s'installer aux commandes de notre ville pendant plusieurs mandats.

Une alliance entre EELV et le Front de Gauche nous permettrait d'envisager d'être en tête de la gauche, et de représenter l'alternative à la droite à Aulnay.

Une alliance avec le PS est inenvisageable. L'austérité incarnée et défendue par le PS départemental, la baisse des dotations publiques de 50 milliards dont 11 pour les collectivités, la multiplication des investissements dans des partenariats public privé, le pilotage chaotique du dossier Grand Paris, la défense du commerce de grande surface au détriment du tissu commercial de proximité -dont l'emblématique projet Europa City- sont quelques-uns des désaccords qui nous obligent à prendre nos responsabilités.

Malgré nos désaccords antérieurs, nous devons nous rassembler, incarner l'alternative au PS et affirmer la supériorité des intérêts des classes populaires et de l'écologie politique face au cynisme de la politique d’austérité qu'incarne le PS.

Un accord EELV-Front de Gauche est nécessaire, il est possible, construisons-le !

Comité Ensemble, Aulnay sous Bois, le 27/11/2014

Contact : Sébastien Ville au 06 84 29 03 34

http://ensemble-fdg.org/

 

 

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Publié le 5 Novembre 2014

ps_la_rose.pngBaisse historique. Selon des documents internes consultés par Europe1, le Parti Socialiste s'apprête à enregistrer une baisse de record des adhésions au Parti.

Une baisse record … de plus de 60% des adhésions !

Les révélations d’Europe1 laissent apparaitre un Parti Socialiste en mauvaise santé financière. En effet, selon la station de radio, au 31 juillet, le PS a enregistré une baisse de 60% des recettes de cotisation par rapport aux prévisions. Un véritable coup dur financier.

Dans le budget prévisionnel du parti, il était prévu que les cotisations des adhérents permettent une recette de 2 300 000 euros. Or, au 31 juillet, selon les documents consultés par Europe1, la recette était de … 530 369 euros, soit une baisse de 60% des adhésions.

Défaite dans toutes les élections locales, affaires Thévenoud… Beaucoup de faits d’actualité expliquent ce net recul des adhésions. Europe1 a contacté certaines grosses fédérations socialistes, qui confirment perdre énormément d’adhérents. A Dunkerque par exemple, le PS a perdu la moitié de ses adhérents.

Source : http://www.valeursactuelles.com/ Photo : SIPA

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Publié le 27 Octobre 2014

Le front national a lancé très officiellement, samedi après-midi, au Blanc-Mesnil, sa campagne pour les élections départementales de mars 2015. Avec en guest-star, Florian Philippot, le vice-président du parti. La réunion était co-animée par Jordan Bardella, secrétaire départemental du FN. Le (très) jeune homme de 19 ans a affiché rapidement ses ambitions. « On n'a pas eu les résultats espérés aux municipales en partie à cause des pressions effectuées par certains politiques qui ont entraîné des défections dans nos rangs, reconnaît-il. Mais depuis les élections européennes qui ont placé le FN au premier rang des partis en Seine-Saint-Denis, la donne a changé. Car en 5 ans, nous avons multiplié par trois notre potentiel électoral. »


Des candidats dans tous les cantons

S'en est suivie une description assez apocalyptique de l'état du département. « Chaque jour, la République recule » ou encore « le communautarisme est devenu la règle. La preuve : les musulmans prient dans les rues de Montfermeil et les Roms construisent des décharges ». Le secrétaire départemental a assuré que le FN serait présent dans tous les cantons -- 21 au total -- et a ensuite égrené les noms de candidats qui se présenteront dans une dizaine d'entre eux. Lui-même se lancera l'assaut du canton de Tremblay, Coubron, Vaujours, Montfermeil. Son parti espère emporter au moins un canton, voire deux, et assure qu'il sera au second tour dans de nombreux territoires.

Florian Philippot a écoqué le cas de Maxence Buttey  avant de revenir sur les résultats des élections européennes. « Grâce à cette dynamique, nous avons bien l'intention d'être plus présents dans les banlieues notamment en Seine-Saint-Denis, territoire confronté à l'insécurité, au communautarisme et à la disparition des services publics, martèle-t-il. Nous refusons de renvoyer les Français à leurs origines à partir du moment où ils ont fait le choix de l'assimilation. A commencer par l'apprentissage du français, une langue qui est loin d'être partagée dans ce département. » Le vice-président du FN a aussi rappelé qu'avec les nouvelles règles électorales (NDLR : les citoyens vont voter pour un duo homme-femme), le second candidat ne sera pas forcément adhérent au FN ou au Rassemblement bleu marine. « Il pourra s'agir de quelqu'un de la société civile, précise-t-il. Nous acceptons tout le monde du moment que nos candidats partagent nos idées et notre engagement. »

Source article : Le Parisien / Source vidéos : Aulnaylibre !

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #En route vers 2015 !

Publié le 24 Octobre 2014

GS-JC.pngAlors que les municipales ont livré leur verdict depuis sept mois à peine, les appareils politiques locaux s’agitent déjà devant la perspective du prochain scrutin, à savoir les élections départementales en mars 2015 à Aulnay-sous-Bois. Et oui, les Aulnaysiens ne le savent peut-être pas encore mais nous sommes à nouveau en campagne électorale !

Les élections départementales de 2015 sont les premières élections permettant d’élire les conseillers départementaux de l’ensemble des conseils généraux. Elle remplacent les élections cantonales. Il s’agira à cette occasion d’élire un binôme de candidats constitué obligatoirement d’une femme et d’un homme au scrutin majoritaire à deux tours.

La grande nouveauté de ce scrutin est que la ville divisée auparavant en deux cantons, nord et sud, se trouvera réunifiée à cette occasion. Actuellement notre commune est représentée au niveau départemental par Gérard Ségura (PS) qui a remporté l’élection cantonale nord en 2011 et par Jacques Chaussat (UDI) vainqueur dès le premier tour de la cantonale sud en 2008.

Qui pour succéder à Gérard Ségura et Jacques Chaussat ?

LBC-GCLa vraie question qui se pose à gauche est de savoir si après sa lourde défaite lors de l’élection municipale de mars dernier ( à peine plus de 39 % des voix au second tour ) Gérard Ségura se lancera à la conquête d’un nouveau mandat. Certaines sources prétendent que, malgré le soutien de Claude Bartolone, l’ancien maire d’Aulnay-sous-Bois pourrait passer le flambeau. Le nom de Guy Challier, actuel conseiller municipal d’opposition, circule, mais ce dernier aura-t-il le charisme et l’envergure de son prédécesseur ? Côté féminin, Latifa Bezzaouya-Cotrie  semble indéniablement réunir les qualités requises de la parfaite candidate potentielle.

FC-MA.pngA droite, le point d’interrogation demeure la capacité ou non de l’UMP et l’UDI à s’entendre dès le premier tour pour présenter un binôme unique. En attendant d’y voir plus clair, côté UMP, le candidat légitime, bien que lourdement battu en 2011 par Gérard Ségura dans le canton nord (près de 2000 voix d’écart), reste Frank Cannarozzo. Son expérience et sa constance sur l’échiquier politique  Aulnaysien constituent des atouts de poids.

Une surprise n’est toutefois pas à exclure. Ainsi, la cote deSM-BG Mohamed Ayyadi, l’adjoint au maire en charge de la jeunesse, des sports et de la vie associative, semble grimper en flèche ces dernières semaines. De même, Benjamin Giami, récemment reçu par Nicolas Sarkozy,  pourrait être tenté de porter les valeurs libérales et progressistes de la droite d’avance. A moins qu’il ne décide de prendre de la hauteur et n’ambitionne des responsabilités nationales plus en rapport avec ses qualités naturelles. Séverine Maroun, en tant que première adjointe au maire, est évidemment la favorite pour la gente féminine côté UMP.

AP-SM.pngA l’UDI, faute de successeur réellement crédible, Jacques Chaussat pourrait peut-être se laisser tenter par un nouveau challenge électoral bien que les 14 % obtenus lors du dernier scrutin municipal puissent s’avérer une base insuffisante pour ambitionner la victoire. Dans cet optique, afin de préparer l’avenir, les centristes pourraient choisir pourquoi pas le renouvellement et miser sur la doublette Amélie Pinheiro - Sébastien Morin, respectivement adjointe en charge des jeunes et adjoint à la culture, qui ne manque pas de charme. Toutefois, l’élection prochaine du nouveau président de l’UDI et le nom de son futur vainqueur (Jean-Christophe Lagarde, favori de Jacques Chaussat et Amélie Pinheiro ou Hervé Morin, poulain d’Amar Amrane et Billel Ouadah) pourraient considérablement changer la donne localement.

L’abstention futur vainqueur du scrutin de mars 2015 ?

abstention.JPGFaute d’être en mesure de rivaliser à armes égales avec les grands partis, les candidats des autres formations politiques locales profiteront sans doute du premier tour de scrutin pour tester leur poids électoral. Pour mémoire, en 2011, dans le canton nord, François Siebecke (EELV) avec un peu plus de 7 % des voix et Miguel Hernandez (5,45%) pour le PCF n’avaient pu jouer que les seconds rôles. A l’instar de la percée fulgurante de Daouda Sanogo en 2011, des candidats sans étiquette pourraient peut-être aussi se laisser tenter par l’ivresse d’une aventure électorale. De ce point de vue, Moktar Fahrat, fer de lance d’Aulnay Vers Le Haut (5,42 % aux dernières élections municipales) parait le plus crédible.   

Enfin, demeure en suspens la question ultime : le Front National présentera-t-il des candidats à Aulnay-sous-Bois ? Pour rappel, en 2011, dans la cantonale nord, Didier Caron, illustre inconnu  extérieur à la ville était arrivé en troisième position lors du premier tour avec près de 16 % des voix sans avoir fait campagne ni distribué le moindre tract. Le FN pourrait peut-être rééditer ce score voire faire plus en surfant sur le climat de crise ambiant dans notre pays.

A moins que le futur vainqueur du scrutin de mars ne soit finalement déjà connu : à savoir l’abstention. Pour mémoire elle avait atteint par exemple 69,44 % et 64,77 % respectivement au premier et second tour des cantonales nord de 2011.

En attendant d’identifier les inconnues dans l’équation, à vos pronostics !

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #En route vers 2015 !

Publié le 17 Octobre 2014

La carte des cantons a été redessinée et validée en décembre 2013. Ces changements s'accompagnent de beaucoup d'autres que les électeurs seront amenés à découvrir lors des échéances du 22 et 29 mars. Pour commencer, on ne parle plus d'élections cantonales, mais de départementales. Dans le même ordre d'idée, on n'élit plus des conseillers généraux, mais départementaux. La réforme va évidemment bien plus loin qu'un simple dépoussiérage linguistique. Voici les principaux changements.
 

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De 40 à 21 cantons

L'un des principaux arguments à ce redécoupage électoral repose sur un meilleur équilibre du nombre d'habitants entre les cantons. Avant, les rapports pouvaient aller de 1 à 3. Les nouveaux territoires ont donc été agrandis, ce qui explique le passage de 40 à 21, et la différence de population ne peut pas dépasser, au maximum, 20 %.

Parité obligatoire

« Quel est le féminin de candidat ? Suppléante ! ». Cette (mauvaise) blague n'aura bientôt plus 
cours, puisque les électeurs ne se déplaceront pas pour élire une seule, mais deux personnes. Dans chaque canton, ils choisiront un duo homme-femme. Ces dernières passeraient ainsi, en termes de représentation nationale de 13 % (25 % pour la Seine-Saint-Denis) à 50 % dans l'assemblée.

Deux conseillers en plus

Jusqu'à présent, il y avait 40 conseillers. Mais, pour éviter le risque d'égalité, il a été décidé la création de 21 cantons. Avec deux élus par territoire, cela fait donc 42 conseillers élus pour six ans.

Moins de villes fractionnées

Dans le système actuel, huit villes du département (Saint-Denis, Montreuil, Bondy, Aulnay-sous-Bois, Aubervilliers, Drancy, Pantin et Saint-Ouen) sont divisées en deux, voire en trois cantons. Ce qui complique la cohérence. En mars, elles ne seront plus que quatre : Saint-Denis, Montreuil, Drancy et Epinay.

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #En route vers 2015 !