Elections départementales de mars 2015 en Seine-Saint-Denis, mode d’emploi
Publié le 17 Octobre 2014
La carte des cantons a été redessinée et validée en décembre 2013. Ces changements s'accompagnent de beaucoup d'autres que les électeurs seront amenés à découvrir lors des échéances du 22 et 29 mars. Pour commencer, on ne parle plus d'élections cantonales, mais de départementales. Dans le même ordre d'idée, on n'élit plus des conseillers généraux, mais départementaux. La réforme va évidemment bien plus loin qu'un simple dépoussiérage linguistique. Voici les principaux changements.
De 40 à 21 cantons
L'un des principaux arguments à ce redécoupage électoral repose sur un meilleur équilibre du nombre d'habitants entre les cantons. Avant, les rapports pouvaient aller de 1 à 3. Les nouveaux territoires ont donc été agrandis, ce qui explique le passage de 40 à 21, et la différence de population ne peut pas dépasser, au maximum, 20 %.
Parité obligatoire
« Quel est le féminin de candidat ? Suppléante ! ». Cette (mauvaise) blague n'aura bientôt plus cours, puisque les électeurs ne se déplaceront pas pour élire une seule, mais deux personnes. Dans chaque canton, ils choisiront un duo homme-femme. Ces dernières passeraient ainsi, en termes de représentation nationale de 13 % (25 % pour la Seine-Saint-Denis) à 50 % dans l'assemblée.
Deux conseillers en plus
Jusqu'à présent, il y avait 40 conseillers. Mais, pour éviter le risque d'égalité, il a été décidé la création de 21 cantons. Avec deux élus par territoire, cela fait donc 42 conseillers élus pour six ans.
Moins de villes fractionnées
Dans le système actuel, huit villes du département (Saint-Denis, Montreuil, Bondy, Aulnay-sous-Bois, Aubervilliers, Drancy, Pantin et Saint-Ouen) sont divisées en deux, voire en trois cantons. Ce qui complique la cohérence. En mars, elles ne seront plus que quatre : Saint-Denis, Montreuil, Drancy et Epinay.
Source : Le Parisien