Accord PS et EELV, désaccord UMP-UDI et Front national en ordre de bataille pour les élections départementales de mars 2015 en Seine-Saint-Denis

Publié le 20 Décembre 2014

Departementales2015.jpgDans trois mois (les 22 et 29 mars 2015) auront lieu les élections départementales. Le PS, EELV et le PRG ont officialisé, hier, leurs candidats en Seine-Saint-Denis. De leurs côtés, l'UMP, l'UDI, le Front de gauche et le FN se donnent plus de temps. Etat des lieux des forces en présence.

PS, EELV et PRG. «  Nous sommes le seul département de France à avoir un accord global avec les écologistes sur les 21 cantons  », se félicite Stéphane Troussel, président PS du conseil général, tout en regrettant de ne pas avoir (encore) trouvé d'accord avec les candidats Front de gauche malgré différentes rencontres. «  Je ne peux m'imaginer qu'ils nous placent au même niveau que la droite. Ils travaillent avec nous depuis longtemps et ont voté 99% des délibérations des commissions. » Côté EELV, on applaudit aussi cet accord car cela devrait leur permettre d'augmenter leur nombre d'élus (NDLR : ils en ont 2 actuellement) même s'il ne fait pas l'unanimité. « Certes il peut y avoir quelques mouvements d'humeur chez certains militants contre ces rapprochements mais je rappelle que cet accord a été approuvé à 70% par nos adhérents », souligne Aurélien Berthou, secrétaire départemental.

Front de Gauche. L'appel du pied du PS pour une candidature unique à gauche, au premier tour, n'a, pour le moment, pas eu d'effet. « On combat l'austérité du gouvernement depuis deux ans, quelle crédibilité aurait-on à faire campagne avec ceux qui la prônent ? » s'interroge Pierre Laporte, président du groupe Front de Gauche. « Quant à la menace FN, c'est le PS qui l'a créée, pas nous. N'inversons pas les rôles. » Le mouvement essaie toujours de se rapprocher d'EELV. Et ne désespère pas d'y parvenir, malgré l'accord déjà conclu avec le PS.

UMP - UDI. C'est à se demander si les deux formations vont parvenir à un accord. «Jean-Christophe Lagarde (UDI) fait un blocage incompréhensible concernant le choix du second candidat sur le canton Blanc-Mesnil », regrette Philippe Dallier, président de la fédération UMP. La situation est d'autant plus tendue que les deux parties en sont convaincues, le département peut basculer à droite. « Nous finirons par trouver une solution », veut rassurer Stéphane Salini, patron du groupe UDI au conseil général.

FN. Le parti de Marine le Pen assure être en mesure de présenter des candidats partout. « A la date d'aujourd'hui, nous avons 19 cantons sur 21 où les candidatures sont quasiment acquises, sourit Jordan Bardella, secrétaire départemental. Et si on prend le résultat des européennes, on peut s'attendre à de bonnes surprises.  »

Source : Le Parisien

 

 

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #En route vers 2015 !

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