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Publié le 26 Novembre 2015

Plus de 10000 collégiens du 93 vont recevoir le chèque réussite de 200 euros

Plus de 10 000 dossiers ont été déposés au conseil départemental du 93 pour obtenir le chèque réussite de 200 €, destiné aux élèves de 6e scolarisés dans les collèges publics de Seine-Saint-Denis. Certains dossiers, encore incomplets, peuvent être complétés jusqu’au 30 novembre par les familles qui avaient jusqu’à ce mardi soir pour déposer leur première demande.

Plus de 7 300 chèques ont déjà été envoyés. Ils se composent de 10 bons d’achat de 20 € permettant d’acheter des fournitures scolaires, des livres et du matériel numérique, utilisables dans les commerces partenaires de Seine-Saint-Denis*. Ce chèque réussite n’a pas pu être distribué dès la rentrée car la mesure avait été suspendue, suite à un recours de l’opposition de droite qui réclamait l’élargissement aux élèves du privé. Le tribunal administratif a finalement validé la délibération fin septembre.

* Liste des commerces sur chequereussite.seine-saint-denis.fr

Source : Le Parisien

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Publié le 25 Novembre 2015

La majorité des professeurs en grève au collège Victor Hugo à Aulnay-sous-Bois

La majorité des enseignant-es était en grève au collège Victor-Hugo (Aulnay-sous-Bois) ces lundi 23/11 et mardi 24/11, pour les raisons suivantes :

La ventilation de la DHG remontée en juillet n’est pas celle votée par le CA. Les services effectifs des enseignants ne correspondent ni à la ventilation votée, ni même à celle remontée par le chef d’établissement. Du fait de cette désorganisation, des heures manquent et les enseignant-es ne peuvent pas être payés comme prévu. Des heures de projets sont donc supprimées après 2 mois de mise en œuvre et le paiement de nombreuses heures de cours est pondéré à 0,75 sans l’accord des enseignant-es concerné-es.

Des tensions au sein des équipes ne sont pas prises au sérieux par le chef d’établissement et aboutissent à la dégradation des conditions de travail des personnels et des conditions d’apprentissage des élèves.

Les enseignant-es grévistes du collège Victor-Hugo

Source : http://www.sudeduccreteil.org

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Publié le 15 Novembre 2015

Ouverture des écoles lundi à Aulnay-sous-Bois mais les établissements sportifs et culturels restent fermés jusqu’à jeudi

Pour information, après la fermeture de samedi, les écoles d’Aulnay-sous-Bois seront ouvertes dès ce lundi 16 novembre 2015. En revanche, les établissements sportifs et culturels demeureront fermés et ce jusqu’au jeudi 19 novembre.

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Publié le 14 Novembre 2015

Réouverture des écoles en Ile-de-France lundi matin après les attentats de Paris

Les écoles de la région parisienne, fermées après les attentats meurtriers qui ont frappé la capitale dans la nuit de vendredi à samedi, rouvriront lundi matin. Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve l'a annoncé à la sortie d'un nouveau Conseil des ministres. «Une minute de silence aura lieu», a-t-il précisé.

Cette réouverture concerne également les universités, précise l'Académie de Paris.

Alors que François Hollande a décrété vendredi soir l'état d'urgence, les établissements scolaires et universitaires d'Ile-de-France ont été fermés ce samedi. Ce fut aussi le cas de nombreux commerces, des marchés parisiens, de la plupart des salles de cinéma, de la Tour Eiffel et du Louvre.

Source : Le Parisien

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Publié le 14 Novembre 2015

Vous pouvez prendre connaissance d’une communication de FO Communaux à propos des ATSEM de l’école maternelle André Malraux à Aulnay-sous-Bois.

FO communaux défend les ATSEM de l’école maternelle André Malraux à Aulnay-sous-Bois
FO communaux défend les ATSEM de l’école maternelle André Malraux à Aulnay-sous-Bois
FO communaux défend les ATSEM de l’école maternelle André Malraux à Aulnay-sous-Bois

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Publié le 9 Octobre 2015

Grève des professeurs du lycée Jean Zay à Aulnay-sous-Bois le 12 octobre 2015

Une partie des professeurs du lycée Jean Zay d'Aulnay-sous-Bois sera en grève ce lundi 12 octobre 2015. Vous trouverez ci-dessous un tract expliquant cette action.

AUX PARENTS D'ELEVES, AUX ELEVES ET A LA POPULATION D'AULNAY-SOUS-BOIS

Madame, Monsieur,

Les professeurs du lycée Jean Zay d'Aulnay, réunis en Assemblée Générale, ont voté à une très large majorité de demander à leurs organisations syndicales de déposer un préavis de grève à compter du lundi 12 octobre 2015. Nous souhaitons vous en donner les raisons.

Elle s'explique par une dégradation brutale des conditions de travail pour nos élèves et pour nous-mêmes. La logique de la direction de l'établissement, du rectorat et plus généralement de l'éducation nationale est simple : il faudrait faire des économies à tout prix.

Dans le cadre de la fin annoncée de l’éducation prioritaire, des réductions de budget et de l’autonomie accrue des établissements (réforme des « rythmes scolaires », du collège, du lycée…), cette recherche frénétique de diminution des budgets se traduit ainsi :

  • augmentation continue du nombre d'élèves par classes quel que soit le niveau : de 30 à 35 élèves en Terminale et des groupes de langue à plus de 25
  • suppression de la formation secourisme au Lycée dès cette année pour les personnels et dès l'an prochain pour les élèves
  • diminution du nombre d'élèves en portugais – certains élèves sont désinscrits malgré leur volonté de choisir cette option – l'option elle-même est menacée
  • l'option tennis est menacée de disparaître
  • fin des redoublements qui permettaient pourtant de sauver des élèves ayant besoin de plus de temps pour acquérir certaines connaissances
  • voyages, sorties et projets menacés

De plus, la direction de l’établissement, dans la plus grande confusion et avec autoritarisme, prétend imposer ses vues à tous les professionnels qui ont fait la réputation de notre Lycée.

Ainsi, sans considération pour l’avis et l’expérience des enseignants, elle prétend supprimer 6 journées de cours pour imposer à dates fixes des évaluations.

Comment imposer à des enseignants des dates fixes sans tenir compte de leur calendrier d'avancement dans le programme et dans la méthodologie ? Notre organisation de devoirs communs et bacs blancs, déjà existante et fonctionnelle, a été remise à plat sans concertation préalable.

Le lycée Jean ZAY est un lycée dont les qualités sont reconnues de tous. Nous n'acceptons pas de voir ce savoir-faire balayé pour quelque motif que ce soit, encore moins pour un motif financier. Nous n'acceptons pas que l'on considère les conditions d'étude de nos élèves et nos propres conditions de travail comme des variables d'ajustement financier.

Parents, élèves, habitants d'Aulnay-sous-Bois, nous en appelons à votre soutien et à votre mobilisation à nos côtés pour maintenir un enseignement de qualité à Jean ZAY. Nous saurons défendre nos élèves et notre métier. Nos grèves ne subissent que le mépris des médias et des pouvoirs publics. Rejoignez-nous, soutenez-nous, parlez-en autour de vous.

Texte écrit sur mandat de l'assemblée générale du lycée Jean ZAY, réunie à l'appel de ses syndicats FO, SNES et SUD

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Publié le 8 Octobre 2015

Grève dans les écoles du 93 ce jeudi 8 octobre 2015

Un mouvement de grève nationale et interprofessionnelle est prévu ce jeudi. Dans le département, le mouvement devrait notamment être suivi dans les écoles. Un enseignant sur 4 dans le 93 sera en grève, selon l’intersyndicale des instituteurs du 1er degré. Plusieurs écoles seront fermées à Saint-Denis ou à Montreuil.

En plus des mots d’ordre nationaux contre l’austérité, les syndicats enseignants du 93 estiment qu’il faut encore 1 000 postes dans le département pour « remettre les écoles à flot », notamment en matière de remplaçants, de réseaux d’aide aux devoirs (Rased) ou de besoins de formation. La direction académique ne donnait aucun chiffre ce mercredi soir sur le taux de grévistes attendu.

Source : Le Parisien

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Publié le 6 Octobre 2015

La hausse des tarifs de la cantine à Aulnay-sous-Bois passe mal

« Vous payez la cantine plus cher, cette année ? » La question arrache un rire grinçant à ce groupe de mamans, devant l’école Louis-Aragon, à Aulnay. La révision des tarifs de restauration scolaire, votée lors du conseil municipal de juin, fait grincer des dents dans cette commune où plus de 6 500 enfants déjeunent à l’école.

Le tarif, appliqué en fonction des revenus des familles, était autrefois compris entre 0,71 € et 5,62 €. Il oscille désormais entre 1,25 € et 5,80 €. Le calcul prend désormais aussi en compte les « ressources », ce qui inclut les versements de la Caisse d’allocations familiales.

La mesure frappe au porte-monnaie bon nombre de parents, surtout dans les couches modestes. Dans le quartier populaire du Gros-Saule, une mère de famille lève les yeux au ciel. « Je payais 10 € par enfant et par mois, l’an dernier, explique-t-elle. Cette année, le tarif a triplé ! » Or, quatre de ses enfants fréquentent la cantine, deux en élémentaire et deux en maternelle. Maman d’un nourrisson, elle n’imagine pas les faire manger à la maison : « Avec un bébé, j’ai déjà peu de temps. Si je fais un aller-retour supplémentaire entre l’école et la maison, ça devient vraiment compliqué… » Julienne et Assia, deux autres mères d’élèves, se lamentent aussi : « On gratte le fond de nos poches, encore et encore… »

Dans l’entourage de Bruno Beschizza, le maire LR, on assume cette hausse des prix, censée épargner les classes moyennes et les familles monoparentales : « Auparavant, le système était tellement attractif qu’aucours de l’année scolaire 2014, on est passé de 50 % d’enfants inscrits à la cantine à 75 % ! » Et on souligne que le prix maximal d’un repas reste nettement inférieur à son « coût réel », estimé à 11,60 € (incluant aussi bien l’achat des denrées, la masse salariale, l’acheminement des repas…).

« Pour les situations d’extrême précarité, il est possible d’avoir une aide exceptionnelle du Centre communal d’action sociale », ajoute la mairie. « C’est vrai que les tarifs d’Aulnay restent moins chers qu’ailleurs. Mais le mode d’inscription a aussi changé. Personnellement je ne paie pas plus cher par repas, mais on me facture quatre déjeuners, même si ma fille ne va à la cantine que deux fois dans la semaine », souligne Christelle Dauvin, représentante FCPE à l’école du Bourg 1.

Dans les rangs de l’opposition, on s’insurge : le parti communiste affirme dans un tract que la cantine est « devenue financièrement inabordable pour beaucoup de parents d’élèves ». Pour l’heure, les demi-pensionnaires à Aulnay sont aussi nombreux que l’an dernier. La municipalité, qui voulait inscrire en priorité les écoliers dont les deux parents travaillent, n’a finalement refusé personne.

La sélection sera-t-elle financière ? Certains hésitent, comme cette maman : « Je vais essayer de ne pas inscrire mes enfants. Pourtant, je cherche du travail, j’ai besoin de temps pour aller aux rendez-vous. Mais je n’ai pas les moyens de payer autant. J’essaierai de m’arranger avec des copines, des voisins… »

Source : Le Parisien

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Publié dans #Education, #Finances

Publié le 28 Septembre 2015

Vous pouvez prendre connaissance ci-dessous de l’annonce d’un café citoyen organisé par le député de la 10ième circonscription de Seine-Saint-Denis (Aulnay-sous-Bois, Pavillons-sous-Bois, Bondy-sud-est) Daniel Goldberg. Il se déroulera le mardi 29 septembre 2015 à 19h30 au restaurant Chez David situé rue Maximilien Robespierre à Aulnay-sous-Bois. Le thème abordé sera : « Education nationale, ville, parents, comment permettre la réussite de tous les enfants ?

Le député Daniel Goldberg organise un café citoyen à Aulnay-sous-Bois sur la réussite scolaire

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Publié le 19 Septembre 2015

Chèque réussite de 200 euros pour les parents d’élèves de 6ième en Seine-Saint-Denis

La justice a tranché hier : le chèque réussite de 200 €, destiné aux 18 000 collégiens du public entrant en 6e en Seine-Saint-Denis, est légal. Hervé Chevreau, conseiller départemental et maire (DVD) d'Epinay, avait attaqué la délibération votée en mai, considérant qu'en excluant les élèves du privé — 2 000 élèves —, la majorité PS du conseil départemental pratiquait une discrimination.

Cet été, le tribunal administratif, saisi en urgence, avait suspendu la délibération, d'un coût de 3,5 M€, en attendant une analyse de fond.

Résultat, ce chèque destiné à aider les collégiens à s'équiper en matériel n'a pas pu être distribué à la rentrée. Le sera-t-il maintenant ? Pour la majorité, la réponse ne fait aucun doute. « D'ici un mois, ils auront accès à ce chèque », assure Stéphane Troussel, président du conseil départemental.

Un coup de pouce trop tardif ?

Concrètement, toutes les familles concernées recevront un courrier qui leur expliquera comment s'inscrire sur une plate-forme Internet dédiée. Elles recevront un chéquier composé de dix coupons de 20 € à dépenser dans des magasins du département où ils pourront acheter livres, fournitures scolaires et équipement numérique. Le tribunal s'appuie sur deux arguments principaux : d'une part, il s'agit d'une aide que toutes les familles de l'école publique peuvent obtenir sans conditions de ressources et d'autre part, puisqu'il s'agit d'une compétence non obligatoire, les règles de stricte égalité ne s'appliquent. pas entre le public et le privé.

Mais la droite n'a pas dit son dernier mot. « Je suis surpris que le même tribunal, en quelques mois, change radicalement d'avis, s'étonne Hervé Chevreau qui a décidé de faire appel. Je maintiens qu'il y a une rupture d'égalité entre les enfants. » Une attitude qui désole Rodriguo Arena, le président de la FCPE 93. « Ces élus devraient défendre l'école de la République au lieu de l'enfoncer », s'énerve-t-il. Reste qu'en octobre, un chèque rentrée a-t-il encore un sens ? « Un chèque, et non un bon, aurait sans doute été plus efficace sachant que les enfants sont déjà équipés », regrette-t-il.

Source : Le Parisien

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Publié le 13 Septembre 2015

Ouverture de deux classes à Aulnay-sous-Bois : maternelle Paul Eluard 1 et élémentaire Perrières

C’est un passage obligé après la rentrée des classes : dans chaque école, on compte et recompte les élèves, on vérifie les inscriptions de dernières minutes et, si besoin, on ouvre ou on ferme des classes. 2015 n’a pas dérogé à la règle : la direction départementale des services de l’Education nationale (DSDEN) a annoncé ce vendredi les derniers ajustements de rentrée, à l’issue du dernier comité technique spécial départemental (CTSD).

Dans le détail, 41 ouvertures et 7 fermetures de classes ont été décidées, par rapport à la dernière carte scolaire avant l’été. « Cela s’est bien déroulé, indique-t-on à la DSDEN. Après avoir assuré la présence d’un enseignant dans chaque classe à la rentrée, c’est une nouvelle réussite. Il reste à assurer tous les remplacements pendant l’année, mais là aussi nous sommes confiants. » La DSDEN a assuré aux syndicats que 50 % du potentiel de remplacement est encore disponible.

La plupart des ouvertures de classes sont effectives depuis une semaine, mais des ajustements de dernière minute ont été apportés. En particulier dans les écoles élémentaires Sémard (Saint-Denis), Calmette (Blanc-Mesnil), Curie (Tremblay) et Héritier (Montreuil).

Dans ces 4 villes, parents et enseignants s’étaient mobilisés toute la semaine contre le non-respect des seuils d’enfants par classe. Tous ont finalement obtenu l’ouverture de classe demandée. Une fois n’est pas coutume, les syndicats ont salué ces décisions. « C’est une très grande satisfaction pour ces écoles, les équipes s’étaient fortement mobilisées », indique RachelSchneider, du Snuipp FSU.

Des problèmes se posent toutefois à Sevran, où la fermeture de classe a fait l’effet d’une douche froide pour les parents de l’école Montaigne. « On a l’impression qu’on ne considère pas nos enfants, on continuera à bloquer l’école lundi », promet une maman d’élève.

Les syndicats ont aussi dénoncé unanimement la situation à Villemomble, où une classe de maternelle à Foch a été fermée au profit d’une ouverture dans une autre école, Saint-Exupéry. « Fermer une classe 11 jours après la rentrée est incompréhensible et inacceptable et génère un climat d’insécurité pour l’ensemble des écoles », estiment les syndicats.

Découvrez les ajustements

41 ouvertures de classes

Aubervilliers : maternelle Amrouche ; élémentaire Vallès. Aulnay : maternelle Eluard 1 ; élémentaire Perrières. Le Blanc-Mesnil : maternelle Guesde ; élémentaire Calmette. Bobigny : élémentaire Delaune 2. Drancy : maternelle Salengro. Dugny : élémentaire Langevin. Gagny : maternelle Hugo. Livry-Gargan : maternelles de la Fontaine (2) et Jaurès ; élémentaire de la Fontaine (2). Montreuil : maternelles Zéfirottes et Voltaire ; élémentaire Boissière, Curie 2, Héritier et Hessel. Neuilly-sur-Marne : maternelle Pasteur. Noisy-le-Grand : maternelle et élémentaire Varenne. Noisy-le-Sec : primaire Musset. Pantin : maternelle Brassens. Les Pavillons-sous-Bois : élémentaire Daubié. Pierrefitte : maternelle Curie. Le Raincy : élémentaire Fougères. Romainville : maternelle Charcot. Rosny : maternelles les Boutours et Pré-Gentil. Saint-Denis : élémentaires Curie et Semard. Saint-Ouen : maternelle Langevin et primaire Pef. Sevran : primaire Hugo. Tremblay : élémentaire Curie et Ferry. Villemomble : maternelle et élémentaire Saint-Exupéry.

7 fermetures de classes

Dugny : élémentaire Jaurès. Gagny : élémentaire Saint-Exupéry. Pantin : élémentaire Wallon. Rosny : élémentaire Centre. Saint-Denis : élémentaire Sembat. Sevran : élémentaire Montaigne. Villemomble : maternelle Foch.

Source : Le Parisien

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Publié le 31 Juillet 2015

Vous trouverez ci-dessous la déclaration des élus communistes d’Aulnay-sous-Bois à propos de l’inscription des enfants de la commune à la restauration scolaire.

Les élus communistes contre l’exclusion des enfants de chômeurs dans les cantines scolaires à Aulnay-sous-Bois
Les élus communistes contre l’exclusion des enfants de chômeurs dans les cantines scolaires à Aulnay-sous-Bois

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Publié le 22 Juillet 2015

Tensions pour l’inscription des enfants aux cantines scolaires à Aulnay-sous-Bois

Témoignage. Les inscriptions à la cantine ont commencé dans plusieurs villes de France, en prévision de la rentrée scolaire. Mais de nombreux parents d’élèves n’ont pas pu inscrire leur enfant. Motif : le chômage de l’un des deux parents , et donc la disponibilité supposée pour accueillir l’enfant à midi.

Les associations de parents d'élèves tirent la sonnette d’alarme, à quelques semaines de la rentrée 2015! Les inscriptions à la cantine ont commencé dans plusieurs villes de France, en prévision de la rentrée scolaire.

Et déjà, de nombreux parents d'élèves ont alerté la FCPE parce qu’ils n’ont pas pu inscrire leur enfant à la cantine. La principale raison est le chômage de l'un des deux parents, et donc la disponibilité supposée pour accueillir l’enfant le midi.

"Mon fils va devoir faire 5 km par jour"

RMC a rencontré une mère de famille d'Aulnay-sous-Bois, en Seine Saint Denis, qui lorsqu’elle a voulu inscrire son fils à la cantine pour la rentrée, a reçu une réponse inattendue.

"On m’a dit non, parce que je ne travaille pas", témoigne Sabrina au micro de RMC. "J’habite loin, donc mon fils sera contraint de faire entre quatre et cinq kilomètres par jour"!

Manque de places

Il s'agit en fait d'un manque de place à la cantine, face auquel la mairie a dû faire des choix, si l'on en croit Séverine Maroun, première adjointe municipale.

"A Aulnay, on priorise les parents qui n’ont bien évidemment pas le choix", explique-t-elle. "Les parents qui ont la possibilité de récupérer leur petit, au cas où ils trouvent un emploi, on les acceptera".

"Il est nécessaire de légiférer"

Le cas de Sabrina n'est pas isolé selon le président de la FCPE de la Seine-Saint-Denis, Rodrigo Arénas, dénonce une discrimination.

"Il est nécessaire de légiférer, justement, pour les choses soient claires", plaide-t-il. "Et qu’il n’y ait aucun maire qui se retranche derrière un vide juridique, pour pouvoir faire passer une vision de la société en rupture avec l’égalité entre les enfants".

Plusieurs familles se sont déjà pourvues en justice et le Conseil constitutionnel, seul apte à juger ce type de litige, leur a donné raison: un service public est censé être accessible à tous. Une proposition de loi visant à rendre la cantine accessible à tous les enfants a été adoptée par les députés le 12 mars dernier. Elle devrait être étudiée au Sénat à la rentrée.

Source : http://rmc.bfmtv.com/

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Publié le 8 Juin 2015

Les activités périscolaires à Aulnay-sous-Bois confiées à un prestataire extérieur

C'est un changement qui soulève quelque inquiétude parmi le personnel municipal et les parents d'élèves. La ville d'Aulnay va faire appel, à partir de septembre prochain, à un prestataire extérieur pour l'encadrement de l'accueil de loisirs et les activités périscolaires dans ses écoles. Le marché public, d'une durée de deux ans, est en cours d'attribution.

Les trois cents animateurs travaillant dans les écoles (accueils du matin et du soir, cantines), les centres de loisirs (mercredis et vacances scolaires), auront donc un nouveau patron. Ce prestataire devra également prendre en charge l'encadrement des futures activités périscolaires, mises en œuvre dans le cadre de la réforme. Celles-ci resteront gratuites. Les études surveillées du soir resteront en revanche assurées par les enseignants.

Au cabinet du maire UMP Bruno Beschizza, on évoque des «économies d'échelle », mais on assure que ce choix «va améliorer la qualité du service», en ayant recours à un prestataire unique. Jusqu'à présent, le système était mixte : les animateurs travaillaient pour la ville et/ou pour la Ligue de l'enseignement, association d'éducation populaire. «L'idée, c'est de professionnaliser les animateurs, avec un plan de formation», insiste-t-on en mairie, où l'on affirme que la totalité du personnel sera transféré au nouveau prestataire. Celui-ci veut, semble-t-il, privilégier les emplois à temps plein, là où le temps partiel était largement répandu.

«Ces petits horaires ça permettait à des jeunes et des mères de famille d'avoir un complément de revenus, explique Sylviane Brousse, du syndicat CGT des territoriaux d'Aulnay. Aujourd'hui, c'est le flou, alors que tout se met en place en septembre.» «Tout le monde ne sera pas repris», prédit Véronique Iannarelli, directrice d'animation et déléguée FO. Elle-même, employée de la ville depuis 19 ans, s'inquiète : «A 55 ans, j'aurais du mal à retrouver du travail. Si je suis reprise, j'espère qu'on tiendra compte de mon grade et mon ancienneté.»

«Le maire se décharge sur le secteur privé», râle une maman du collectif de parents d'élèves RPE, né il y a un an. L'association, très remontée contre les choix de la municipalité en matière de rythmes scolaires, s'interroge sur la nature des activités périscolaires qui seront mises en place l'an prochain. Le test mis en œuvre cette année dans 13 puis 26 écoles, n'a pas convaincu : «Des jeux de carte, des jeux de ballon, un atelier sur le sommeil... Franchement, ce n'est pas ce qu'on peut espérer de mieux pour nos enfants», lâchait récemment une mère de famille lors d'une réunion. Après avoir manifesté contre le samedi matin, le collectif, qui compte plusieurs membres de la FCPE locale --dont une ancienne élue de l'équipe PS-- veut « continuer à se battre » et être « force de proposition » alors que la ville doit se doter d'un projet éducatif territorial.

Source : Le Parisien

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Publié le 17 Avril 2015

Alors que le choix du samedi matin s’appliquera à nouveau à la rentrée prochaine dans les écoles d’Aulnay-sous-Bois suite à la mise en place forcée de la réforme des rythmes scolaires, la municipalité vient de sortir une brochure d’information destinée aux parents.

Un livret d’information sur la réforme des rythmes scolaires à Aulnay-sous-Bois

Outre un édito de Claire Fouque, adjointe au maire en charge de l’éducation et de la restauration municipale, ce livret de 16 pages vous en dira plus sur l’organisation des rythmes scolaires à Aulnay-sous-Bois, la mise en œuvre progressive des Temps d’Activités Périscolaires (TAP) et sur l’ambition forte autour de la rentrée de septembre 2015. Ce document est accessible au format pdf en cliquant ci-dessous.

Livret rythmes scolaires à Aulnay-sous-Bois

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Publié le 14 Avril 2015

Vous pouvez prendre connaissance ci-dessous d’une lettre du maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza qui confirme le choix de l’école le samedi matin pour l’application de la réforme des rythmes scolaires. Elle est affichée dans les établissements et adressée aux représentants des parents d’élèves.

Le choix de l’école le samedi matin à Aulnay-sous-Bois se confirme
Le choix de l’école le samedi matin à Aulnay-sous-Bois se confirme

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Publié le 11 Avril 2015

Comme Aulnay-sous-Bois, Stains choisit le samedi pour l’application des nouveaux rythmes scolaires

Ce sera la quatrième ville du département à proposer l'école le samedi matin après Aulnay, Montfermeil et Gagny. Dès la rentrée prochaine, Stains va fermer ses écoles le mercredi matin et les ouvrir le samedi, de 8 h 30 à 11 h 30. « Pour le rythme des enfants comme pour les finances communales, c'était le meilleur choix », assure-t-on au cabinet du maire (PC) Azzedine Taïbi.

L'ouverture des établissements le mercredi matin avait entraîné une explosion des inscriptions aux centres de loisirs, ce qui avait coûté 500 000 € en plus, selon la municipalité. Les nouveaux horaires ont été plébiscités par quinze écoles sur vingt-quatre et hier par la direction académique, qui prévient qu'elle sera toutefois très attentive à la fréquentation des écoles le samedi.

Source : Le Parisien

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Publié le 20 Mars 2015

Les enfants des écoles d’Aulnay-sous-Bois privés de récréation à cause de l’éclipse du  20 mars 2015 !

Sur la porte de l'école maternelle Bel-Air, à Saint-Denis, une affichette informe les parents : « Eclipse de vendredi : à l'école, les enfants n'iront pas en récréation, les rideaux seront tirés jusqu'à 11 h 40. » La directrice de cet établissement applique à la lettre le principe de précaution porté par les services du ministère de l'Education nationale.

« On a donné une consigne : ce n'est pas la peine de prendre de risques inutiles, confirme Christian Wassenberg, directeur départemental de l'Education nationale. Cette année, contrairement à 1999, il n'y a pas eu de distribution gratuite de lunettes. On dit aux établissements d'en parler aux familles, aux élèves, et de ne pas s'éparpiller en récréation. Ce qui n'empêche pas de faire de l'éclipse un moment pédagogique, grâce à la télévision ou Internet. » Plusieurs écoles du département, et même les collèges, ont donc appliqué la consigne. A l'école Victor-Hugo de Saint-Ouen, la sortie ciné a été annulée, en plus de la récréation. A l'école Bel-Air, la directrice a proposé aux parents qui viennent récupérer leurs enfants à 11 h 30 de rester à l'abri dans l'école jusqu'à 11 h 40, temps prévu de la fin de l'éclipse. Le phénomène sera observable avec des lunettes adéquates de 9 h 22 à 11 h 40, avec un maximum à 10 h 29. A cette heure, en région parisienne, la Lune couvrira 78 % de la surface du Soleil.

Source : Le Parisien

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Publié le 16 Mars 2015

Un groupe d’une centaine de parents d’élèves d’Aulnay-sous-Bois s’est rassemblé, samedi matin, devant la mairie afin de protester contre les nouveaux rythmes scolaires. Réclamant « un scrutin transparent pour le choix de la demi-journée supplémentaire », ils ont ensuite occupé la salle des mariages, sous la surveillance de policiers municipaux et dans un climat tendu.

Des parents d’élèves manifestent à la mairie d’Aulnay-sous-Bois contre l’école le samedi matin

« C’est déplorable, réagit-on au cabinet du maire UMP Bruno Beschizza. Des fonctionnaires ont été bousculés. Certains instrumentalisent les attentes des parents à des fins politiques. » « C’est regrettable, mais nous sommes face à des élus qui refusent d’entendre la souffrance des parents et des enfants », répond Moktharia Kebli, du collectif des parents d’élèves.

Source : Le Parisien

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Publié le 2 Mars 2015

Concours supplémentaire pour combler le déficit d’enseignants dans le 93

Il reste encore quelques heures pour s'inscrire au concours exceptionnel réservé aux aspirants enseignants afin de venir renforcer l'académie de Créteil. Le ministère de l'Education a ouvert un concours supplémentaire visant à combler le déficit de maîtres dans l'académie, et principalement en Seine-Saint-Denis. Les inscriptions doivent se clôturer ce mardi. Plus de 8 500 étudiants se sont déjà inscrits, pour seulement 500 postes à pourvoir. L'académie souffre d'un déficit de postes d'enseignants, ce qui avait notamment provoqué une importante crise à l'automne dernier.

Rens. sur http://education.gouv.fr/ pid97/siac1.html.

Source : Le Parisien

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Publié le 3 Février 2015

Grève dans les écoles de Seine-Saint-Denis ce 3 février 2015

Au moins 85 écoles fermées, environ 60 % d'instits en grève : le mouvement national des enseignants devrait être particulièrement suivi aujourd'hui dans les écoles primaires et maternelles du département, selon le Snuipp FSU, principal syndicat d'enseignants du premier degré. Le ministère de l'Education nationale tablait, lui, sur 10 % de grévistes au niveau national aujourd'hui dans le 1er degré, mais ne donnait pas de chiffres sur la mobilisation attendue dans chaque département. Elle devrait toutefois être beaucoup plus importante dans le 93. Une participation locale qui s'explique par la situation particulière de Seine-Saint-Denis, selon Rachel Schnieder, déléguée du syndicat : « dans le 93, l'investissement est nettement insuffisant au regard des moyens », estime-t-elle.

247 postes d'instits doivent être créés dans le département à la rentrée 2015, selon les premiers calculs de la direction académique. « Les simples besoins démographiques, avec l'augmentation de la population à Saint-Ouen, Saint-Denis ou Aubervilliers, nécessitent d'ouvrir 340 classes à la rentrée », estime Rachel Schnieder. Son syndicat a aussi chiffré d'autres besoins, notamment pour appliquer le dispositif « plus de maîtres que de classes » dans les réseaux d'éducation prioritaire (REP +), pour améliorer les remplacements, augmenter le nombre de conseillers pour la formation des profs stagiaires ou contractuels... Au total, 1 150 postes sont nécessaires, selon le Snuipp.

Parmi les villes fortement mobilisées, La Courneuve, Les Lilas et L'Ile-Saint-Denis devraient atteindre 80 % de grévistes. Dans les grandes villes comme Montreuil et Saint-Denis, le taux sera de 60 %, au niveau de la moyenne départementale.

A Saint-Denis, une vingtaine d'écoles devraient rester fermées ce matin. Dans cette ville, des parents d'élèves en colère ont créé le Ministère des Bonnets d'ânes pour dénoncer les ratés de l'Education nationale. Ils soutiennent la grève des enseignants aujourd'hui. « 340 postes, c'est le très strict minimum nécessaire », estiment les parents, qui continuent à manier l'ironie : « Nous sommes très inquiets pour notre ministre : alors que tous les enfants de plus de 7 ans savent que 247 est plus petit que 340, elle n'a pas l'air d'être au courant... »

Source : Le Parisien

 

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Publié le 22 Janvier 2015

Vous trouverez ci-dessous une lettre du maire d’Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, adressée aux parents d’élèves et directeurs d’écoles. Lue par l’édile au conseil municipal hier soir, elle revient sur le recrutement par la ville, en tant qu’adjoints d’animation, de Mehdi et Mohamed Belhoucine, présumés terroristes après les attentats de Charlie Hebdo, Montrouge et l’Hyper Cacher de la Porte de Vincennes

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Publié le 9 Janvier 2015

college-gerard-philipe-aulnay-sous-bois.jpgUne soupe d'idées mal digérées. C'est l'image que renvoient les conversations de couloir des enfants entendues hier au collège Gérard-Philipe d'Aulnay-sous-Bois. Cet établissement de Seine-Saint-Denis, bordé d'immeubles HLM et de pavillons noyés dans la grisaille, compte un peu plus de 800 élèves.

La plupart d'entre eux ont vu, mercredi à la télévision ou sur Internet, des images de l'attentat. Ils ont vu les kalachnikovs impressionnants. Ils ont entendu les mots « On a tué Charlie ». La mention faite au Prophète en a choqué un grand nombre. « C'est pas des musulmans, c'est des gens qui viennent du diable », coupe Grâce, une élève de 4 e, à la fin d'un contrôle de maths sur Pythagore. « Le prophète, il aurait pas aimé ce qu'ils ont fait », commente aussi Amar, dans la même classe. Kenza, soucieuse, a peur de la suite. « Les gens mettent tous les musulmans dans le même sac. Ils voient ça, mais ils ne voient pas les musulmans qui donnent pour les pauvres en hiver. »

Dans la classe, la plupart des enfants ont discuté avec leurs parents de l'attentat. Ils se sont aussi renseignés sur les réseaux sociaux et quelques-uns cherchaient hier la vidéo de la fusillade mise en ligne, puis retirée de YouTube mercredi. « Mais pourquoi elle a été enlevée ? Comment vous êtes sûr que tout ça est vrai ? » bombarde un jeune en retour aux questions qu'on lui pose. La théorie du complot n'est pas loin. Un ado d'une autre section, un peu plus tôt le matin, a été conduit chez le principal pour « une mise au point » à laquelle devait succéder dans l'après-midi « une explication personnalisée ». Il avait mis en doute en classe la réalité des faits, explique le chef d'établissement, Stéphane Larrieu.

A midi, en préambule à la minute de silence en hommage aux victimes assassinées, le principal a lu un bref discours sur « les valeurs de la liberté, l'égalité, la fraternité et aussi la laïcité ». Ces mots, balancés dans toutes les salles par des haut-parleurs fatigués, n'ont atteint ni l'esprit ni le cœur de ces trois garçons de 3 e qui discutent devant la grille. « Il ne fallait pas faire de minute de silence » parce qu'« ils l'ont bien cherché », lancent-ils avant de partir. C'est pour éviter que naissent ces remarques glaçantes qu'une partie des enseignants n'a pas parlé de la fusillade, hier en classe. « Chacun fait selon sa sensibilité, résume Stéphane Larrieu. Les professeurs d'histoire-géo aborderont de toute façon le sujet, la liberté d'expression est au programme et le temps de l'échange va se prolonger au-delà d'aujourd'hui. »

En salle des profs, il y a la crainte des amalgames. La crainte des digressions qui dérivent vers la religion, un thème visiblement très sensible pour les élèves, quelle que soit leur confession. Hier, le nom de Dieudonné a ressurgi dans les conversations des jeunes : « Pourquoi lui a été condamné pour ce qu'il a dit sur les juifs, et pas Charlie Hebdo avec ses caricatures sur Mahomet ? » L'enseignante interrogée a répondu « qu'il faut faire la différence entre le fait de critiquer des idées et le fait d'attaquer des gens, un peuple ». Un autre enfant réfléchissait tout haut, perplexe : « Ceux qui ont tiré n'ont pas fait de mal au monsieur à qui ils ont volé la voiture, ils ne sont donc pas complètement méchants ? » Une autre pense que les terroristes « se sont sentis provoqués ».

« Des élèves pensent que les musulmans sont mal traités en France, c'est cela qu'ils essaient de dire mais ils le disent mal et ils arrivent aux mauvaises conclusions », analyse Maxime, un conseiller d'éducation qui a consacré « une heure dans le hall, entouré d'une trentaine de gamins » dans un débat improvisé sur les événements de la veille, carambolés par d'autres considérations, sur l'avenir de la Palestine ou l'islamophobie en France. Il a dû rappeler que les caricaturistes de « Charlie Hebdo » « ne sont pas racistes, c'est même exactement l'inverse ».

Sarah, professeur d'histoire-géo, a de son côté passé la matinée à répéter aux élèves « qu'ils avaient le droit d'être contre les caricatures de Mahomet, mais sans accepter ce qui s'est passé. Ils ont du mal à faire la différence entre la critique de la religion et le racisme, ajoute-t-elle. Des gamins ont l'impression qu'il y a les pro et les antimusulmans, et qu'on leur demande de choisir entre deux camps ». Des élèves ont aussi manifesté de l'inquiétude, évoquant l'hypothèse d'une guerre civile, ou d'une attaque terroriste dans le collège. « Certains ont très peur », constate une enseignante. Hier, les parents ont été un peu plus nombreux que d'habitude à accompagner leurs enfants et à venir les chercher à la grille du collège.

Source : Le Parisien

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Publié le 23 Décembre 2014

Nos élèves en danger en Seine-Saint-Denis

Jacques-CHAUSSAT VLa réforme  de l’éducation prioritaire proposée par le PS fait des ravages ! C’est une injuste réforme qui conduit à l’exclusion de dizaines d’établissements du dispositif actuel.

Il s’agit d’un enseignement à deux vitesses en Seine-Saint-Denis : entre les établissements bénéficiaires et ceux récemment arbitrairement exclus. La colère de la communauté éducative est plus que légitime, car elle dénonce l’abandon de collèges, qui ne sont pas prêts à être réintégrés dans le système d’éducation classique.

Cette réforme est particulièrement douloureuse, car elle donne la sensation d’un abandon pur et simple !

Le nouveau réseau d’enseignement prioritaire « REP+ » met gravement en danger le système éducatif français !

Une logique purement économique ne peut pas justifier l’abandon, entre autres, des élèves du collège  Gérard PHILIPE, Christine de PISAN ou du collège Victor HUGO, dont 94,9% des élèves habitent en zone urbaine sensible, pour ne citer que ces trois collèges d’ Aulnay-sous-Bois !

A ce titre, lors de la séance du Conseil général du 18 décembre 2014, Jacques CHAUSSAT, Conseiller général d’Aulnay-sous-Bois a manifesté, au nom du groupe UDI, son profond désaccord et son inquiétude face aux mesures injustes annoncées par la Ministre de l’Éducation nationale.

Il apporte tout son soutien aux enseignants et parents d’élèves, et appelle les responsables socialistes à agir rapidement pour sauver l’avenir de nos enfants en Seine-Saint-Denis !

Jacques CHAUSSAT,

Conseiller général de Seine-Saint-Denis

et Adjoint au Maire d’Aulnay-sous-Bois.

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Publié le 17 Décembre 2014

La mobilisation des dernières semaines dans plusieurs collèges de Seine-Saint-Denis qui souhaitaient rester en REP (réseau d'éducation prioritaire) ou passer en REP +, ce qui leur aurait octroyé des moyens supplémentaires, n'a pas suffi. La nouvelle carte de l'Education prioritaire, validée aujourd'hui par le ministère, confirme la proposition du rectorat présentée fin novembre.


Le 93 reste un département où l'éducation prioritaire est majoritaire. Plus de 62 % des établissements sont REP ou REP +, un classement qui concerne les collèges et les écoles qui y sont rattachées.

Dans le détail, 51 collèges sont en REP et 27 sont en REP +. Par rapport à l'ancienne carte, dix-huit collèges sont entrés dans l'éducation prioritaire -- deux à Bagnolet, trois à Bondy, deux à Drancy, un à Epinay, un au Blanc-Mesnil, quatre à Montreuil, un à Romainville, un à Saint-Denis, deux à Sevran, un à Tremblay. Cinq en sont sortis -- Gérard-Philipe à Aulnay, Paul-Eluard à Montreuil, Honoré-de-Balzac à Neuilly-sur-Marne, Gustave-Courbet à Romainville et René-Descartes à Tremblay.

Au total, le nombre de REP + a cru de 20 %. Les trois collèges de Clichy-sous-Bois, par exemple, sont désormais REP +. Quatorze villes sur quarante ont désormais 100 % de leurs établissements scolaires publics en éducation prioritaire.

Source artcle : Le Parisien / Vidéos : Aulnaylibre !

 

 

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