Publié le 20 Décembre 2014
Publié le 20 Décembre 2014
AULNAY ENVIRONNEMENT
BP91
93622 Aulnay-sous-Bois Cedex
Association régie par la loi de 1901
Déclarée sous le N° W932001007.
Aulnay.environnement@orange.fr
PLU: Aulnay Environnement tire la sonnette d'alarme!
La réunion publique sur le PLU organisée le 10 décembre2014 par Aulnay Environnement a fait le plein.
Après des décennies d'immobilisme pour le centre et le sud de notre ville, le bureau d'AE ne nie pas la nécessité de construire, mais il ne veut pas que cela se fasse sans contrôle citoyen. La mise en route d'une révision du PLU est une bonne chose, mais pour l'instant les intentions de la municipalité restent très opaques. Quel sera le rôle des comités de quartier? Les premières réunions ne permettent pas de penser qu'ils puissent avoir un rôle sérieux à ce niveau. Qu'en est-il du comité de pilotage, indispensable pour faire émerger une vue d'ensemble? Rien n'a été fait dans ce sens. 6 mois se sont déjà écoulés, alors que la procédure doit être achevée dans un an: la démarche de la nouvelle équipe ne semble pas témoigner d'un impérieux souci de démocratie, d'une intention sérieuse de consulter les habitants. Et voici que les permis de construire délivrés par la nouvelle équipe vont dans le sens du "bétonnage" tant décrié lorsqu'il s'agissait de séduire les électeurs. (Faut-il rappeler les promesses de campagne?) Ces projets profitent des dispositions définies par une modification du PLU votée en 2009. Il faut donc une modification préliminaire à la révision pour revenir au plus vite sur les dispositions les plus destructrices de notre cadre de vie.
Un exemple: le COS ayant été supprimé, la hauteur des constructions augmentée de 13 m à 14 m, leur profondeur de 14m à 19m, on va construire rue Jacques Duclos un immeuble sur 5 niveaux et deux sous-sols, de 70 mètres de long au ras du trottoir: 104 logements à la place de 3 pavillons. Le cas est analogue rue du 14 Juillet.
Tous ces logements sont en accession à la propriété. Aucun logement social de niveau supérieur ne sera proposé à ceux de nos enfants qui n'ont pas les moyens d'investir dans la pierre.
Et à quand la réflexion sur les conséquences de la densification et les risques d'inondation?
Les participants à la réunion ont dénoncé le manque d'information, la densification du centre ville en raison de l'étroitesse des rues (veut-on n'en faire que des couloirs obscurs?), l'étroitesse des trottoirs qui oblige les poussettes à rouler sur la chaussée.
Les habitants sont unanimes à souhaiter que les immeubles ne soient plus alignés en bordure du trottoir, mais en retrait. C'est essentiel pour préserver le cadre de vie!
On rappelle les données du territoire aulnaysien: 4m seulement de dénivelé sur 4,2km de long, partout le risque de dissolution du gypse, un espace traversé par deux rivières et des quantités de ruisseaux, tous souterrains, alors que la surface s'imperméabilise à grande vitesse. Le réseau mis à niveau dans les années 80 n'est plus adapté à cette densification, en cas de très fortes précipitations comme celles du 19 juin 2013 restées dans toutes les mémoires.
Des témoignages rapportent les déboires des habitants des nouveaux immeubles: rue Charles Dordain, l'ascenseur noyé, rue Anatole France, le 2e niveau de parking inondé, la rue Jean Charcot régulièrement embouteillée.
Quel est l'avenir de la rue Jules Princet? Ne peut-on provisoirement ouvrir les terrains libérés au parking de voitures plus nombreuses?
Il faut engager avec les habitants la réflexion sur la circulation Nord-Sud, vouée à l'intensification avec la nouvelle gare du Grand Paris. S'il faut une densification, ne serait-elle pas plus pertinente aux alentours de la cette gare? Quelle vue d'ensemble sur le développement de la ville?
Et les écoles? La solution sera-t-elle d'interdire l'accès des locaux scolaires aux associations, pour les consacrer exclusivement aux activités scolaires? Prévoit-on pour les associations des locaux nouveaux, déjà en trop petit nombre aujourd'hui? La vraie démocratie passe par la vitalité de la vie associative!
Aulnay respectueuse de la vie associative, voilà ce que nous demandons!
La qualité du débat de mercredi montre que les habitants sont capables d'une réflexion sérieuse.
Il faut que les associations d'habitants soient reçues par la municipalité avant que les projets ne soient bouclés. Il faut entendre l'expertise des riverains, et en tenir compte. Mais les recevoir en ordre dispersé n'est pas la bonne méthode, à moins que la seule logique soit de "diviser pour régner".
Assez de bonnes paroles! Organiser des réunions promotionnelles d'information sur des projets déjà bouclés, cela n'a rien à voir avec une véritable concertation avec la population! Est-ce ainsi que l'équipe municipale envisage la préparation du PLU?
Faudra-t-il lancer des pétitions et manifester pour obtenir une concertation digne de ce nom, avec un comité de pilotage représentatif?
Publié le 20 Décembre 2014
Dans trois mois (les 22 et 29 mars 2015) auront lieu les élections départementales. Le PS, EELV et le PRG ont officialisé, hier, leurs candidats en Seine-Saint-Denis. De leurs côtés, l'UMP, l'UDI, le Front de gauche et le FN se donnent plus de temps. Etat des lieux des forces en présence.
PS, EELV et PRG. « Nous sommes le seul département de France à avoir un accord global avec les écologistes sur les 21 cantons », se félicite Stéphane Troussel, président PS du conseil général, tout en regrettant de ne pas avoir (encore) trouvé d'accord avec les candidats Front de gauche malgré différentes rencontres. « Je ne peux m'imaginer qu'ils nous placent au même niveau que la droite. Ils travaillent avec nous depuis longtemps et ont voté 99% des délibérations des commissions. » Côté EELV, on applaudit aussi cet accord car cela devrait leur permettre d'augmenter leur nombre d'élus (NDLR : ils en ont 2 actuellement) même s'il ne fait pas l'unanimité. « Certes il peut y avoir quelques mouvements d'humeur chez certains militants contre ces rapprochements mais je rappelle que cet accord a été approuvé à 70% par nos adhérents », souligne Aurélien Berthou, secrétaire départemental.
Front de Gauche. L'appel du pied du PS pour une candidature unique à gauche, au premier tour, n'a, pour le moment, pas eu d'effet. « On combat l'austérité du gouvernement depuis deux ans, quelle crédibilité aurait-on à faire campagne avec ceux qui la prônent ? » s'interroge Pierre Laporte, président du groupe Front de Gauche. « Quant à la menace FN, c'est le PS qui l'a créée, pas nous. N'inversons pas les rôles. » Le mouvement essaie toujours de se rapprocher d'EELV. Et ne désespère pas d'y parvenir, malgré l'accord déjà conclu avec le PS.
UMP - UDI. C'est à se demander si les deux formations vont parvenir à un accord. «Jean-Christophe Lagarde (UDI) fait un blocage incompréhensible concernant le choix du second candidat sur le canton Blanc-Mesnil », regrette Philippe Dallier, président de la fédération UMP. La situation est d'autant plus tendue que les deux parties en sont convaincues, le département peut basculer à droite. « Nous finirons par trouver une solution », veut rassurer Stéphane Salini, patron du groupe UDI au conseil général.
FN. Le parti de Marine le Pen assure être en mesure de présenter des candidats partout. « A la date d'aujourd'hui, nous avons 19 cantons sur 21 où les candidatures sont quasiment acquises, sourit Jordan Bardella, secrétaire départemental. Et si on prend le résultat des européennes, on peut s'attendre à de bonnes surprises. »
Source : Le Parisien
Publié le 20 Décembre 2014
Ne sursautez pas si vous entendez des bruits de sabots ce week-end, boulevard de Strasbourg, à Aulnay. Jusqu'au 31 décembre, deux policiers municipaux à cheval vont sillonner les rues de la ville. Le premier est un fonctionnaire aulnaysien, et moniteur équestre confirmé. Le second est un élève stagiaire de l'Ecole nationale des gardes à cheval de Soissons (Aisne), d'où viennent également les deux montures. Ils auront une mission de sécurisation et de proximité avec la population.
Source : Le Parisien
Publié le 19 Décembre 2014
Lundi 15 décembre 2014, une cinquantaine de personnes se sont réunies, salle Dumont à l’invitation de la section PCF d’Aulnay avec la participation d’Eliane Assassi, Présidente du groupe CRC (Communiste Républicain Citoyen) au Sénat. A l’ordre du jour : faire le point sur les risques majeurs que fait courir à la démocratie et aux services publics de proximité la réforme territoriale actuellement en débat au sénat.
Rapidement, dans un débat, vif et tout aussi passionnant que passionné, les intervenants ont mis en évidence un projet de loi inacceptable accentué par F. Hollande. Le pacte de responsabilité a été dénoncé comme étant un principe organisateur des politiques d’austérité visant à concentrer les richesses du pays entre quelques mains.
Pour les élections départementales de Mars 2015, il doit être proposé aux citoyens une véritable alternative incluant le progrès social, la démocratie et la solidarité.
Les responsables communistes d’Aulnay, d’Ensemble, membre du Front de Gauche, du POI d’Aulnay et d’EELV d’Aulnay se sont exprimés mettant en avant de nombreuses convergences tant sur l’analyse de la situation que sur la nécessité de l’action.
Cette assemblée saluée comme un évènement important pour reconstruire la gauche à Aulnay, le secrétaire de la section du PCF d’Aulnay a appelé les participants à poursuivre le débat considérant que cette rencontre était fondatrice d’un espoir pour les Aulnaysiens.
Les conditions commencent à être réunies pour que, dès les élections départementales de mars 2015, une véritable proposition de gauche pluraliste mais unitaire porteuse d’une alternative aux politiques d’austérité soit majoritaire à gauche à Aulnay.
Publié le 19 Décembre 2014
Un calendrier avec des photos d'Aulnay ça vous intéresse ?
Ils sont à disposition et offerts par l’Office de Tourisme d’Aulnay-sous-Bois.
Si vous y allez, vous noterez que l’Office de Tourisme d’Aulnay-sous-Bois s’est en plus équipé d'un nouveau paillasson (seuls les habitués de l'OT peuvent comprendre).
Marc Masnikosa
Publié le 19 Décembre 2014
Parler du budget de l'année suivante au mois de décembre. Rien de très original dans la grande majorité des collectivités. Mais en Seine-Saint-Denis, avec des comptes souvent dans le rouge et un équilibre très difficile à trouver, la séance du conseil général consacrée au vote du budget avait plutôt lieu ces dernières années en février ou en mars. Cette fois-ci, retour à « la normale ».
Hier matin, pendant près de quatre heures, les élus se sont consacrés aux orientations financières à choisir de 2015. Et si le président PS Stéphane Troussel assure que cette séance de décembre permettra de « mettre en place plus rapidement les projets », certains élus de l'opposition y voient surtout une manière de bousculer le calendrier avant les élections départementales de mars 2015.
Preuve de l'approche du scrutin : l'UDI et l'UMP ont tenu à s'exprimer d'une seule voix pour faire bloc face à un PS vivement critiqué par le Front de gauche.
Priorité aux crèches et aux collèges
La majorité a tout de même fait voter son budget 2015 avec une courte majorité (16 voix pour, 10 abstentionnistes FG et 13 contre dont les 11 élus de droite et 3 FG). Qu'y trouve-t-on ? Tout d'abord des économies réalisées grâce « aux efforts pour maîtriser les dépenses de fonctionnement », explique Stéphane Troussel. Exemples : - 25,5 % de frais pour la publicité et les relations publiques entre 2012 et 2015, - 33 % sur les frais postaux et la télécommunication... Ensuite une hausse des aides d'Etat en matière de solidarité (elles sont passées de 30 M€ en 2013 à 100 M€ prévues en 2015) « même si elles restent encore loin du compte ».
Du coup, les impôts ne bougeront pas. Stéphane Troussel se réjouit enfin du récent accord trouvé avec les banques pour sortir « du piège des emprunts toxiques ». « Tout cela va nous permettre de financer toutes les politiques de solidarité, d'assumer des politiques de santé comme la lutte contre la tuberculose ou en faveur de la vaccination, précise-t-il. Cela va également nous donner les moyens de maintenir les politiques culturelles alors même que certaines villes coupent brutalement ces budgets. »
Mais les deux grands chantiers 2015 du conseil général seront consacrés avant tout à la petite enfance, qui bénéficiera de 80 MEUR pour créer de nouvelles places en crèche et améliorer les lieux d'accueil, ainsi qu'au plan ambition collèges 2020 qui vise à rénover ou reconstruire 90 collèges du département.
Pour l'opposition, qui a voté contre, « il est évident que ce budget est irréel et hors du temps ».
Source : Le Parisien
Publié le 18 Décembre 2014
Casse du caviste d'Aulnay-sud Nicolas cette nuit !
C'est la technique des 5 minutes qui a été utilisée cette nuit contre le magasin Nicolas situé 13 rue de Bondy à Aulnay-sous-Bois. Elle consiste à fracasser la porte-rideau pour s’emparer de la marchandise dans un délai inférieur à 5 minutes. Bien sûr cet événement s’est déroulé devant la caméra de vidéo-surveillance de la ville, la même qui a assisté au vol du sapin du marché couvert de la gare la semaine dernière.
L'estimation du préjudice serait évaluée à environ 10000 euros. Ce sont des spiritueux de luxe et du champagne qui ont été volés et non des bouteilles de vin.
Le magasin rouvrira demain matin. Il reste encore du champagne en stock.
Nous souhaitons bon courage au gérant.
Marc Masnikosa
Publié le 18 Décembre 2014
Ce matin-là, le RER de la ligne B qui doit m'emmener de la station du Vert-Galant à Villepinte à celle de la Plaine-Stade-de-France est en retard. Une annonce prévient les usagers que le temps de parcours jusqu'à Paris devrait être rallongé de dix à quinze minutes pour cause de problème technique.
Jusqu'ici, rien de bien original (que serait le RER B sans ses retards ?). C'est donc à vitesse réduite que le train atteint péniblement Aulnay-sous-Bois, deuxième station de mon parcours. Il y stationne depuis dix minutes quand un autre train venu de l'aéroport Roissy-Charles- de-Gaulle fait son entrée en gare... avant de poursuivre son trajet vers Paris au nez et à la barbe des usagers de « mon » RER. Ces derniers échangent des regards désabusés et quelques noms d'oiseaux fusent dans la rame, toujours immobilisée. C'est alors qu'un second train en provenance de l'aéroport vient stationner à côté du mien. Sans se concerter, 90 % des usagers qui prennent depuis vingt minutes leur mal en patience — et dont je fais partie — se précipitent dans les escaliers pour rejoindre le RER qui vient d'entrer en gare. Il n'y a plus de place assise mais qu'importe, je vais enfin reprendre ma route. La sonnerie de fermeture des portes se fait alors entendre... mais c'est le RER qui vient d'être déserté qui redémarre ! Le mien ne reprendra sa marche que cinq minutes plus tard. J'aurais donc perdu près d'une demi-heure à regarder passer des RER...
Source article : Le Parisien / Vidéo d’illustration : Aulnaylibre !
Publié le 18 Décembre 2014
Selon un premier sondage Ifop pour « Paris Match » (le 3 décembre), l'UMP-UDI-Modem obtiendrait 41 % des voix au second tour de l'élection régionale en Ile-de-France dans un an, contre 38 % pour la gauche et 21 % pour le FN en position d'arbitre.
La droite serait donc en mesure de remporter la région capitale, mettant fin à 17 ans de règne de Jean-Paul Huchon. Au premier tour, ce sondage place l'UMP à 23 %, contre 21 % pour le PS-MRC-PRG, 18 % pour le FN, 12 % pour l'UDI-MoDem, 11 % pour EELV, 7,5 % pour le Front de gauche, 6 % pour Debout La France et 1,5 % pour l'extrême gauche. Si ce sondage marque un net recul de la gauche, l'entourage de Jean-Paul Huchon parle d'un « résultat remarquable dans le contexte actuel ». A ce jour, aucune tête de liste n'a été désignée. Valérie Pécresse attend son investiture par l'UMP. Au PS, Jean-Paul Huchon, qui s'est dit intéressé hier, devrait se porter candidat à un 4e mandat vers la mi-janvier. Dans le rang des écologistes, Emmanuelle Cosse est sur les rangs tout comme Mounir Satouri. Les noms de Rama Yade et de Chantal Jouanno circulent pour l'UDI.
Source : Le Parisien
Publié le 18 Décembre 2014
Voilà l'un des soucis majeurs des mairies. Celui qui fait s'arracher les cheveux des bailleurs, organiser deux ou trois réunions par semaine à Rosny, lancer des projets de réhabilitation de quartiers à Bobigny, multiplier les campagnes de dératisation ici et là... Cette année, les nombreux chantiers en cours et la douceur de l'automne ont facilité la prolifération de rats dans le département. Ou du moins leur visibilité.
A Montreuil, où l'on reconnaît être particulièrement impacté dans certains quartiers, une cellule rats a même été mise sur pied à la fin de l'été dernier. « Nous avons eu de nombreux signalements de présence de rats et nous avons donc mis en place cette cellule qui permet de mieux coordonner tous les intervenants », précise Anne-Laure Borie, la responsable du service communal d'hygiène et de santé, dont dépend la fameuse cellule spécialisée.
Une ligne téléphonique pour signaler les rongeurs
Car si la ville prend en charge la dératisation des rues et des bâtiments communaux, la communauté d'agglomération Est Ensemble s'occupe des égouts, le conseil général des voies départementales, les bailleurs sociaux de leurs résidences... A chaque fois, il faut suivre des obligations strictes : pas de produits raticides dans les parties communes des locaux des bailleurs sociaux car ils risqueraient par exemple d'être ingérés par des enfants. Idem dans les écoles ou dans les bâtiments communaux, où il faut donc profiter des périodes de fermetures...
Après plusieurs réunions de mises en route, la cellule rats se réunit désormais une fois tous les six mois. Mais William Grando, le Monsieur Rats de la ville envoie des mails régulièrement pour caler les interventions préventives -- chaque printemps et chaque automne -- ainsi que les opérations curatives, chaque mois, organisées à chaque fois dans trois ou quatre quartiers de la ville.
« Si nous recevons des signalements de riverains, nous incluons alors le quartier dans l'opération du mois qui vient, poursuit Anne-Laure Borie. Mais nous ne distribuons plus de produits raticides. » Sur le site Internet de la mairie, le planning de dératisation est consultable par les habitants. Mais ces derniers peuvent également contacter le 01.48.70.65.80 pour signaler la présence de rats.
Source : Le Parisien
Publié le 17 Décembre 2014
Deux hommes originaires de Creil (Oise) ont été interpellés, hier matin, dans un logement du centre de Pantin. C'est la police judiciaire de Creil qui est intervenue, sur commission rogatoire, avec l'appui des forces de police locales. Quelques 100 kg de cannabis ont été retrouvés à l'intérieur du domicile et 50 autres kilos dans une voiture. Une instruction judiciaire est ouverte dans cette affaire de trafic de drogue de grosse ampleur. Les deux trafiquants sont actuellement en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire creilloise.
Source : Le Parisien
Publié le 17 Décembre 2014
Les interdictions tombent, mais les incertitudes demeurent. Au lendemain de l'annulation par le tribunal administratif de Montreuil de l'arrêté préfectoral du 6 mars 2013, élus et collectifs de riverains de la gare de triage de Drancy restent vigilants. C'est cet arrêté qui avait mis sur la table la question de la dangerosité de ce site majeur du fret francilien, où transitent chaque année plus de 15 000 wagons transportant des matières dangereuses, au cœur des villes de Drancy, du Blanc-Mesnil et du Bourget.
La préfecture avait pris cet arrêté à la suite des études de risques menées par Réseau ferré de France (RFF). Celui-ci avait entraîné, dans la foulée, la rédaction d'un « porter à connaissance » interdisant toute nouvelle construction dans un périmètre de 620 m autour de la gare, soit 30 % du territoire de Drancy et 20 % de celui du Blanc-Mesnil !
« La conséquence immédiate de la décision du tribunal administratif est l'annulation du porter-à-connaissance », estime Alain Ramos, président du Corigat (Collectif des riverains de la gare de triage). Une décision qui devrait soulager bon nombre d'habitants, qui ont vu la valeur de leur bien dégringoler ou parfois les chantiers de construction ou d'agrandissement de leur pavillon stoppés net.
Mais tout ceci risque bien de n'être que provisoire. La préfecture assure qu'elle engagera « une nouvelle démarche visant à prendre un nouvel arrêté permettant d'encadrer l'activité du site en matière de sécurité et tenant compte des dernières évolutions relatives à l'analyse des risques ». Qui dit nouvel arrêté dit aussi nouveau porter à connaissance, et donc nouvelle interdiction à construire. Celle-ci pourrait même être étendue. Le rapporteur public du tribunal administratif a en effet considéré l'étude de dangers de RFF comme « incomplète », notamment « sur le périmètre retenu qui aurait dû inclure le faisceau nord de la gare », précise le Corigat.
Dans l'attente de ce nouvel arrêté, la délivrance de permis de construire pourra reprendre. Mais la question de la dangerosité du site, elle, reste entière. « Il y a toujours 15 000 wagons par an transportant des matières dangereuses, plus 400 de chlore et 400 de déchets nucléaires. Il faut que le prochain arrêté propose des solutions pour en réduire les risques, faute de quoi cette annulation n'aura servi à rien. Nous demandons à être associés à sa rédaction. Nous veillerons à ne pas être mis devant le fait accompli comme en 2013. La mobilisation citoyenne se poursuit », martèle Alain Ramos.
« C'est retour à la case départ. Sur le fond on n'a pas avancé. Et pendant ce temps-là, des dizaines d'habitants ont été spoliés », regrette Hacène Chibane, conseiller d'opposition (PS) à Drancy.
Source : Le Parisien
Publié le 17 Décembre 2014
Décidément, Julien Odoul a du mal à se situer politiquement. L'ex-secrétaire du groupe UDI au conseil général de Seine-Saint-Denis vient effet d'intégrer le cabinet de Marine Le Pen, après avoir commencé sa carrière au PS. Un coming out que n'ont pas du tout, mais alors pas du tout, apprécié les élus du centre.
« Je suis un patriote et j'aime la France, justifie Julien Odoul. On voit bien aujourd'hui qu'aucun parti ne répond aux attentes des Français. Cela a pris du temps car il s'agit d'un long cheminement mais je sais que j'ai fait le bon choix. » Julien Odoul, 28 ans, a déjà un passé politique bien chargé puisqu'il a commencé son militantisme au PS en mars 2006... avant de quitter le parti 9 mois plus tard. Il devient alors le collaborateur du député-maire UDI d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), André Santini, mais c'est sous l'étiquette du parti radical valoisien (PRV) qu'il se présente aux élections législatives de 2012 dans le Val-de-Marne. Il récolte 2,5 % des voix. Le groupe UDI du conseil général de Seine-Saint-Denis le récupère à ce moment-là.
La gauche se déchaîne
« J'ai appris la nouvelle de son passage au FN par la presse, je n'en reviens toujours pas, s'étrangle Stéphane Salini, patron du groupe UDI au conseil général. Il ne m'en a jamais parlé et je trouvais même qu'il se situait sur notre aile gauche. Quand il est parti, il m'avait juste expliqué qu'il allait travailler au ministère des Armées. Visiblement ce n'est pas le cas. Bien entendu, nous n'avons aucun point commun avec le FN. » La gauche s'est déchaînée suite à cette annonce. « A l'évidence, les digues entre la droite dite républicaine et l'extrême droite sont en voie de s'écrouler en Seine-Saint-Denis », écrit Emmanuel Constant, patron du groupe PS, dans un communiqué.
Quand on rappelle à Julien Odoul qu'en 2011, il avait déclaré, dans un article de l'Express : « Le centre véhicule toutes les valeurs qui sont les miennes », le jeune homme élude. « Mes propos ont été déformés par le journal et puis, à l'époque, j'étais le collaborateur d'André Santini dont j'admirais beaucoup le travail. » Julien Odoul ne veut pas en dire plus sur son rôle exact auprès de la leader d'extrême droite. Quand à une éventuelle candidature à une élection sous l'étiquette FN, il ne ferme pas la porte. « Je ferai ce que Marine Le Pen aura décidé pour moi », jure-t-il.
Source : Le Parisien
Publié le 17 Décembre 2014
Le Parti Ouvrier Indépendant (POI) nous informe de la tenue d’une réunion – débat ce mercredi 17 décembre 2014 à 19h30 à la salle Dumont d’Aulnay-sous-Bois. La réforme territoriale et la métropole du Grand Paris seront notamment évoqués. Vous trouverez le document complet autour de cet événement en cliquant ici.
Publié le 17 Décembre 2014
La mobilisation des dernières semaines dans plusieurs collèges de Seine-Saint-Denis qui souhaitaient rester en REP (réseau d'éducation prioritaire) ou passer en REP +, ce qui leur aurait octroyé des moyens supplémentaires, n'a pas suffi. La nouvelle carte de l'Education prioritaire, validée aujourd'hui par le ministère, confirme la proposition du rectorat présentée fin novembre.
Le 93 reste un département où l'éducation prioritaire est majoritaire. Plus de 62 % des établissements sont REP ou REP +, un classement qui concerne les collèges et les écoles qui y sont rattachées.
Dans le détail, 51 collèges sont en REP et 27 sont en REP +. Par rapport à l'ancienne carte, dix-huit collèges sont entrés dans l'éducation prioritaire -- deux à Bagnolet, trois à Bondy, deux à Drancy, un à Epinay, un au Blanc-Mesnil, quatre à Montreuil, un à Romainville, un à Saint-Denis, deux à Sevran, un à Tremblay. Cinq en sont sortis -- Gérard-Philipe à Aulnay, Paul-Eluard à Montreuil, Honoré-de-Balzac à Neuilly-sur-Marne, Gustave-Courbet à Romainville et René-Descartes à Tremblay.
Au total, le nombre de REP + a cru de 20 %. Les trois collèges de Clichy-sous-Bois, par exemple, sont désormais REP +. Quatorze villes sur quarante ont désormais 100 % de leurs établissements scolaires publics en éducation prioritaire.
Source artcle : Le Parisien / Vidéos : Aulnaylibre !
Publié le 16 Décembre 2014
C’était il y a quelques jours à peine, une grignoteuse a procédé à la destruction du château d’eau de Chanteloup à Aulnay-sous-Bois.
Le bras mécanique et sa tête d’acier telle une mâchoire ont mis à terre ce vestige si atypique de cette entrée du sud de la ville. Les vidéos que nous postons témoignent de cet événement pour le moins impressionnant.
Source vidéos : Marc Masnikosa
Publié le 16 Décembre 2014
Vous trouverez ci-dessous un tract distribué ce matin devant l’école élémentaire Ormeteau bloquée par les parents d’élèves pour protester contre la suppression de la ZEP (Zone Education Prioritaire).
Source : parente d’élève de l’école élémentaire Ormeteau
Publié le 16 Décembre 2014
L’équipe du Médiabus et les élèves du Conservatoire de musique vous propose ce mercredi 17 décembre 2014 une lecture d’albums, comptines et chansons de Noël. La musique s’invite dans les contes traditionnels de Noël. Une moufle, des lutins, un petit sapin…
Rendez-vous à 11h à l’auditorium du Conservatoire et à 16h à l’arrêt du Médiabus du canal de l’Ourcq. Réservations au 07.77.96.94.97
Publié le 16 Décembre 2014
Le projet était dans l'air. Cette fois, il se concrétise : les travaux doivent démarrer au premier trimestre 2015 à Clichy-sous-Bois, où une première station Autolib' sera aménagée face à la mairie. Deux autres stations doivent être créées dans le courant de l'année à Montfermeil : l'une dans le quartier du Plateau, au rond-point Notre-Dame-des-Anges ; l'autre à mi-chemin entre l'hôpital intercommunal et la mairie.
Chacune de ces stations disposera de cinq véhicules et d'une place de stationnement supplémentaire, permettant à d'autres voitures électriques de recharger leurs batteries. L'aménagement des stations est financé par la communauté d'agglomération (à hauteur de 60 000 € par station), qui percevra ensuite chaque année un droit de stationnement versé par Bolloré.
Source : Le Parisien
Publié le 16 Décembre 2014
En complément de notre article publié hier sur l’ouverture du magasin de chaussures pour enfants Chauss’ et nous au 30 bis boulevard de Strasbourg à Aulnay-sous-Bois la rédaction d’Aulnaylibre ! vous propose une vidéo tournée à l’intérieur de la boutique commentée par la gérante Carole.
CHAUSS' et nous, 30 bis boulevard de Strasbourg
93600 Aulnay-sous-Bois tel : 01.48.66.62.78
Ouvert du mardi au samedi de 9h45 -12h45/14h30-19h
le dimanche 10h-13h.
Publié le 16 Décembre 2014
La liste des quartiers retenus pour l'Anru 2 a été publiée, hier soir, par le ministère de la Ville. De nouveaux quartiers apparaissent. Pour d'autres, il s'agit de prolonger les chantiers engagés avec l'Anru 1.
Les nouveaux
Quartiers de la Maladrerie et Emile-Dubois à Aubervilliers ; Ambourget Gros-Saule à Aulnay-sous-Bois ; quartiers de l'Abreuvoir et Gaston-Rouleau à Bobigny ; quartier Sud à Bondy ; quartier des Tilleuls au Blanc-Mesnil ; quartier Sud de l'Ile-Saint-Denis ; quartier du Londeau à Noisy- le-Sec ; quartier des Joncherolles-Fauvettes à Pierrefitte-sur-Seine ; quartier Gagarine à Romainville ; quartiers Cordon - La Motte-Taupin et Vieux Saint-Ouen à Saint-Ouen ; centre-ville à Saint-Denis ; quartier Saint-Leu à Villetaneuse.
Ceux qui étaient déjà dans l'Anru 1
Les Malassis et la Noue à Bagnolet ; les quartiers Nord au Blanc-Mesnil ; quartiers Nord à Bondy ; Karl-Marx et Paul-Eluard à Bobigny ; Bas-Clichy et Bois-du-Temple à Clichy ; les 4 000 à La Courneuve ; Orgemont et les Sources à Epinay ; les Fauvettes à Neuilly-sur-Marne, les Quatre-Chemins et Villette à Aubervilliers-Pantin, le Franc-Moisin, Floréal, les Saussaies et Courtille à Saint-Denis ; les Beaudottes, Pont-Blanc et Montceleux à Sevran ; le Clos-Saint-Lazare à Stains.
Source : Le Parisien
Publié le 16 Décembre 2014
Miloud se souvient de l'humidité qui imprégnait l'ancien appartement familial, dans le quartier excentré de Balagny. « C'était mal isolé. Ici, c'est lumineux. Et puis c'est tranquille », glisse ce trentenaire en recherche d'emploi.
Cet été, il a emménagé dans un duplex neuf, cité de l'Europe à Aulnay, avec ses frères et sa mère, Rose. Pas d'ascenseur, mais la retraitée grimpe vaillamment l'escalier, pour gagner son logement au retour des courses.
Même si elle assure payer environ 300 € de loyer et charges de plus qu'à son ancienne adresse, elle ne regrette rien : « On est mieux ici ! A Balagny, il y avait toujours du monde devant le hall, il fallait demander pardon pour passer ! » Ici, la résidentialisation fait son office : codes d'accès aux portes, grilles entourant les immeubles... N'entre pas qui veut.
Les petits immeubles sobrement habillés de gris ont poussé en lieu et place d'un vieux parking, où les mécanos du dimanche désossaient, il y a encore trois ans, des voitures à bout de souffle. Les 60 logements neufs, de deux à quatre pièces, ont accueilli leurs habitants cet été. La cité de l'Europe ne faisait pourtant pas partie des quartiers ciblés par la rénovation urbaine en 2004.
Mais alors que les tours tombaient à la cité de la Rose-des-Vents, de l'autre côté de la nationale 2, l'Etat et la ville ont sollicité le bailleur Emmaüs Habitat en 2011 : il fallait des terrains pour reconstituer une petite part de l'offre de logements neufs (826 démolitions-reconstructions prévues). Emmaüs a donc investi 8,4 M€ dans l'opération (dont 512 000 € financés par l'Anru), tout en réhabilitant les immeubles de la cité et leurs 801 appartements de la cité (pour 13 M€ supplémentaires). Un petit jardin intérieur relie les immeubles « historiques » aux nouveaux logements. « C'est agréable de vivre dans un endroit propre comme celui-là », constate Karim. Le jeune homme a quitté le pavillon de ses parents, à la Rose-des-Vents, pour venir emménager dans un trois-pièces. Natif des quartiers nord, il a assisté de près à la métamorphose de ce secteur, où plusieurs ensembles sont encore en chantier. « Il n'y a qu'un inconvénient, plaisante-t-il. C'est le bruit de la perceuse qui me réveille ! »
Au rez-de-chaussée de l'immeuble, les ouvriers s'activent dans les futurs bureaux de la Caisse d'allocations familiales, qui ouvriront début 2015. Anne Jovel, responsable du renouvellement urbain chez Emmaüs Habitat l'affirme : « On sait aujourd'hui que le secteur va encore se transformer dans les dix ans à venir. » Allusion à la future gare du métro du Grand Paris, qui doit être aménagée à quelques centaines de mètres. Le maire UMP d'Aulnay, Bruno Beschizza, marche dans les pas de son prédécesseur PS.
Pour boucler le projet signé en 2004, il espère signer un dernier avenant, afin de démolir et reconstruire 219 derniers logements à la Rose-des-Vents : « C'est indispensable pour finir le travail engagé. »
Source : Le Parisien
Publié le 16 Décembre 2014
C'était il y a dix ans tout juste. Jean-Louis Borloo, alors ministre de la Cohésion sociale de Jean-Pierre Raffarin (UMP) venait, sous des trombes d'eau, donner le top départ de la rénovation urbaine à Aulnay-sous-Bois, puis à Clichy-Montfermeil. Les deux premières conventions lançaient deux chantiers d'ampleur, qui en annonçaient d'autres.
La Seine-Saint-Denis est le département qui compte le plus grand nombre de projets de rénovations urbaines. Pas moins de trente-trois conventions ont été signées en dix ans sur trente villes. Le coût total des projets atteint 4,78 Mds€ avec une participation de l'Anru (Agence nationale de rénovation urbaine), c'est-à-dire de l'Etat, de près d'un tiers (le reste des financements provient des bailleurs et des collectivités). Dix ans après, des milliers de logements délabrés ont été démolis, autant ont été reconstruits. Plusieurs quartiers ont été entièrement rénovés, d'autres sont encore en travaux ou attendent de savoir s'ils bénéficieront ou pas de l'Anru 2.
Nous sommes retournés hier à Aulnay et sur Clichy-Montfermeil, qui représentent les plus grosses opérations. « Evidemment, ça va réussir », s'enthousiasmait Jean-Louis Borloo il y a dix ans. Demain, à l'occasion de la signature du 11 e et dernier avenant de la convention de Clichy-Montfermeil, l'ancien ministre, aujourd'hui retraité de la vie politique, a été invité par les élus à venir constater par lui-même ce qui a changé.
Source : Le Parisien
Publié le 15 Décembre 2014
La famille et les proches de Hakan, 44 ans, sont plongés dans l’inquiétude depuis sa disparition, dimanche, à Clichy-sous-Bois. Cet homme est handicapé. « Il parle français et turc et peut répondre quand on l’appelle mais il ne peut pas faire de grandes phrases », explique une amie de la famille. Sa disparition a été signalée au commissariat de la ville. Il mesure 1,65 m et au moment de sa disparition, portait un jean bleu, une casquette noire avec une veste noire rayée d’un trait blanc, des baskets blanches et bleues. Toute personne ayant des informations à son sujet peut appeler la police.
Source article et photo : Le Parisien