Deux syndicats agricoles d’Ile-de-France, la FDSEA et les JA, ont appelé leurs adhérents à « un blocus de Paris » jeudi pour exprimer leur « ras-le-bol d’une surfiscalisation ». Dans un communiqué publié hier, les deux organisations annoncent « des rassemblements sur tous les axes routiers menant à Paris pour faire entendre la voix d’une agriculture aujourd’hui sacrifiée ». Ils protestent contre « un matraquage tous azimuts des réglementations environnementales toujours plus exigeantes, des contrôles trop nombreux, des contraintes réglementaires de plus en plus fortes » ainsi que les augmentations de la TVA et l’écotaxe, suspendue par le gouvernement, mais pas abandonnée.

Source : Le Parisien

Ce n’est pas encore un tsunami, mais force est de constater que les dépôts sauvages de déchets prolifèrent à vitesse grand V aux alentours de l’enseigne de bricolage Bricoman d’Aulnay-sous-Bois. Après ceux constatés au croisement de l’avenue de Savigny et du Boulevard Marc Chagall sur la RN2 (voir nos article et vidéo à ce sujet ici), notre caméra en a filmé un autre juste à côté, au niveau de la rue Maurice Utrillo et de l’Allée des Gémeaux. En face du terrain censé servir à la construction du futur commissariat de Police Nationale ! Peut-être ces débris attestent-t-il d’une mise en chantier plus rapide que prévue finalement ?!

Quoi qu’il en soit, lorsque nous sommes arrivés sur les lieux une personne faisait déjà son marché récupérant gaines et divers éléments recyclables.  C’est une évidence,  voilà sans doute les premiers effets tangibles de l’Agenda 21 mis en place de façon brillante par l’actuelle majorité municipale !  Reste maintenant à savoir si le nettoyage de ces espaces devenus franchement sordides se fera aux frais de la municipalité et donc du contribuable ? Dans ce cas, si ce phénomène tend à se généraliser et perdurer dans le temps, peut-être serait-il bon de suggérer au ministre de l’Intérieur Manuel Valls d’instaurer dans ce secteur de la ville une ZPSDSD (Zone Prioritaire de Surveillance des Dépôts Sauvages de Déchets) afin d’endiguer ce fléau et éviter d’alourdir davantage des finances locales déjà bien mal en point…

Stéphane Fleury 

Ce midi, à la lecture d’un article d’Aulnay Le Blog sur la sécurité, un sentiment de tranquillité m’a soudain envahi. En effet, et bien qu’aucun chiffre officiel ne soit fourni pour étayer cette affirmation, le site internet anonyme de campagne du maire sortant livre un bilan dithyrambique sur cette question en faveur de l’actualité majorité aux affaires depuis 2008 !

Du coup, pour vérifier directement sur le terrain ces assertions, je suis sorti de chez moi pour faire un constat troublant.  Ainsi, la nuit dernière, rue de l’Egalité, seule une voiture a été vandalisée, alors qu’il y a un mois jour pour jour elles étaient au nombre de deux ! CQFD, donc, puisque voilà une baisse conséquente de 50 % sur les trente derniers jours ! Me voilà rassuré !  

(Vitres brisées, vol du GPS et du matériel de travail qui se trouvait dans le coffre, la victime étant commerçante)  

PS. Pour rappel, Aulnay Le Blog est le site non-officiel de campagne du maire sortant, composé de rédacteurs qui ont tellement honte de soutenir Gérard Ségura et son bilan publiquement qu’ils préfèrent le faire anonymement derrière des pseudonymes !

Marc Masnikosa

A partir d’aujourd’hui, vous pourrez faire risette aux caméras de Noisy-le-Sec. Le centre de télésurveillance, où aboutiront les images des 51 caméras implantées d’ici la fin de l’année, a été présenté aux habitants. 21 d’entre elles entrent en fonctionnement ce lundi. C’est donc un centre ultramoderne qu’a pu visiter la population samedi. Six écrans de bonne taille vont permettre à deux opérateurs de surveiller ce qui se passe dans la commune. Grâce à un joystick, ils pourront déplacer la caméra, faire des zooms… Au-delà des objectifs traditionnels de la vidéosurveillance (prévenir les atteintes aux personnes, lutter contre le sentiment d’insécurité…), le déploiement des caméras va surtout permettre une nouvelle organisation. « Nos agents (NDLR : 18 policiers et 10 ASVP) pourront mener des opérations ponctuelles comme des contrôles de vitesse ou aller dans des quartiers qu’ils n’avaient pas le temps de surveiller auparavant », indique le maire de la commune.

Déjà un effet « caméra »

Et selon lui, les caméras installées la semaine dernière, ont déjà fait effet, sans être encore en marche : « La police municipale relève déjà moins de stationnements illégaux aux endroits couverts ».  Plus globalement, la municipalité a renforcé sa politique sécuritaire. Depuis avril, les policiers patrouillent en semaine de 7h30 à une heure du matin et, de ce fait, ont obtenu l’autorisation d’être armés. Mais le samedi, leur service s’arrête à 15 heures et personne ne travaille le dimanche. Le maire voudrait la même présence en semaine et le week-end. Progressivement, l’effectif devrait donc passer de 18 à 25 agents pour y parvenir. Il  a enfin demandé que le quartier Béthisy, qui inclut la place du marché, soit classé en zone prioritaire de sécurité. Dans ce secteur, les caméras n’ont pas l’air du goût de tout le monde. Le mât installé place du marché a été cassé jeudi soir. Il sera réparé cette semaine.

Source : Le Parisien

Vous trouverez ci-dessous un communiqué du groupe écologiste d’Aulnay-sous-Bois relatif à l’installation d’un bidonville à proximité du magasin de bricolage Bricoman. Les représentants locaux d’Europe Ecologie Les Verts appellent les élus à se préoccuper du sort des familles installées sur place. Ils ont pour leur part pris l’initiative d’alerter la plateforme 93 de soutien aux Roms afin que ces personnes puissent bénéficier de soins médicaux et d’aide dans leurs démarches. Ce document a été publié ce matin chez nos camarades blogueurs de MonAulnay.com. L’article et les commentaires qui pourront s’ensuivre sont  accessibles en cliquant ici.   

Communiqué des élus et militants du Groupe Les Verts - Aulnay Ecologie

Aulnay-sous-Bois, le 17 novembre 2013

Les écologistes appellent les élus à se préoccuper des familles du bidonville

d’Aulnay-sous-Bois

Depuis deux semaines, une soixantaine de personnes dont 15 enfants de 5 à 10 ans vivent dans un bidonville près du magasin Bricoman. Alerté par le blog d’information citoyenne Aulnaylibre, les élus et militants écologistes François Siebecke et Hervé Suaudeau ont visité ce camps de Roms et ont été accueillis avec bienveillance et dignité par ces familles. Suite à cette visite, les écologistes ont alerté la plateforme 93 de soutien aux Roms afin que ces familles puissent bénéficier de soins médicaux et d’aide dans leurs démarches.

François Siebecke, ancien adjoint aux affaires sociales1 qui avait déjà proposé en 2008 un plan d’insertion des Roms d’Aulnay-sous-Bois2, signale l’importance de scolariser les enfants de ce camps : “Il faut rappeler que l’instruction, est un droit pour l’enfant, un devoir pour l’adulte et une obligation pour les communes et l’État. Aussi, je demande que les services de la ville entament immédiatement les démarches pour scolariser ces 15 enfants. Cela renvoie à notre dignité humaine et notre ville doit prendre sa part”.

Dans le climat actuel de violente xénophobie, les écologistes d’Aulnay-sous-Bois appellent tous les élus locaux à venir constater par eux-mêmes les conditions de vie et la volonté d’intégration de ces personnes qui soulignent qu’elles seront autorisées à travailler dès le premier janvier prochain. Pour des simples questions d’hygiène, mais aussi par respect des habitants du quartier, ces familles réclament aussi la mise en place de sanitaires mobiles, d’un point d’eau et de conteneurs de poubelles.

Contact : François Siebecke: francois.siebecke@gmail.com, 06 13 38 43 45

Blog des élus écologistes: http://elusaulnay.eelv.fr/

1 Les élus écologistes ont démissionné de la majorité municipale en 2010.

2 Cette proposition n’avait pas été retenue par l'exécutif.

En marge du congrès du Secours populaire 93, son secrétaire général Jean-François Béné détaille les projets face à la précarité grandissante du département.

Vous ne cessez d’accueillir plus de familles. Quel état des lieux avez-vous dressé lors de votre congrès annuel ?

JEAN-FRANÇOIS BÉNÉ. La pauvreté et la précarité ne cessent de s’accroître. En Seine-Saint-Denis, nous avons accueilli 6650 familles en 2011, 8066 en 2012. D’après nos estimations, la hausse se poursuit. Autre donnée inquiétante, le nombre de colis alimentaires distribués : 45500 en 2011, 49700 en 2012. Or, si les besoins augmentent, les dons diminuent. Nous avions 2300 donateurs en 2011, seulement 2100 en 2012. Seul point positif, le nombre de bénévoles est légèrement en hausse.

Quel est le profil des personnes que vous recevez ? 

Toujours beaucoup de femmes seules avec un ou plusieurs enfants. Nous lançons une réflexion avec l’Observatoire des violences faites aux femmes sur la prise en charge de ces familles monoparentales. Nous voulons mieux former nos bénévoles à cette problématique.

Vous souhaitez aussi renforcer votre présence auprès des jeunes…

Oui, de plus en plus d’étudiants en Seine-Saint-Denis ont du mal à se loger, à se soigner et à se nourrir. Or, c’est un public qui ne vient pas spontanément dans nos antennes. A la rentrée, nous avons ouvert une permanence dans les locaux de l’Institut régional de travail social (IRTS), à Neuilly-sur-Marne. Nous souhaitons en ouvrir d’autres.

L’an dernier, à Noël, grâce au Secours populaire 93, 500 enfants ont découvert le musée du Quai Branly, à Paris. Et cette année ?
Nous avons signé un partenariat avec le Centre Pompidou, à Paris, que 500 enfants iront visiter et où ils participeront à des ateliers de création.

Vous poursuivez par ailleurs vos missions à l’étranger…
Bien sûr. La campagne pour Haïti continue. Grâce aux dons, notre antenne départementale, avec l’aide du Secours populaire régional, a déjà construit trois écoles sur place. Nous poursuivons nos actions avec le camp palestinien Al Amari. L’arrivée massive de Maliens à Montreuil nous conduit à réfléchir à des projets en partenariat avec une association malienne. Nous lançons aussi une collecte pour les habitants des Philippines, victimes du typhon Haiyan.

Les dons sont à adresser au Secours populaire 93, 27-31, rue Pierre-Curie, 93320 Romainville. Renseignements au 01.48.95.36.40 ou www.spf93.org.

Source : Le Parisien

D’une ligne à l’autre sur le tracé du Grand Paris Express. Alors que l’enquête publique sur la ligne 15 Sud (Pont-de-Sèvres - Noisy-Champs) vient de se clore, la Société du Grand Paris lance une phase de concertation renforcée sur la ligne 16, qui s’ouvre ce soir à Montfermeil. Pendant un mois, les habitants sont invités à donner leur avis sur ce tronçon de supermétro qui traverse la Seine-Saint-Denis. Les premiers trains doivent y rouler dès 2023.

 En tout, 12 réunions sont prévues tout au long des 29 km de ce tronçon emblématique. Celle que certains surnomment « la ligne des émeutes » doit en effet désenclaver des territoires mal desservis et qui étaient au cœur de la flambée de violence de l’automne 2005. Une gare doit être créée dans le quartier du plateau, à cheval sur Clichy-sous-Bois et Montfermeil, là même où avaient débuté ces émeutes symptomatiques du malaise des banlieues.

Comme l’ensemble du réseau du Grand Paris Express, la ligne 16 doit permettre d’améliorer les transports de banlieue à banlieue. Ainsi, alors qu’il faut aujourd’hui plus d’une heure pour aller de La Courneuve à Clichy-Montfermeil en transports en commun, le supermétro reliera ces deux stations en vingt-six minutes. Elle doit aussi permettre à des milliers d’habitants de Seine-et-Marne de rejoindre plus facilement la petite couronne, via notamment les gares de Chelles et de Noisy-Champs. En moyenne, la ligne doit voir rouler un train toutes les trois à quatre minutes.

Source : Le Parisien

En préambule aux concerts du Festival Aulnay All Blues, qui débuteront vraiment demain et qui dureront jusqu’à dimanche, le cinéma Jacques Prévert propose dès ce soir une incursion à la Nouvelle-Orléans. A 20h30, le réalisateur Etienne Barrier y projette en exclusivité son documentaire « Aulnay All Blues, a History of Congo Square New Orleans ». Le film relate la naissance du blues et du jazz dans cette ville mythique du sud des Etats-Unis. Entrée libre dans le limite des places disponibles. Réservation conseillée. 134, avenue Anatole France, à Aulnay. Tout le programme du festival : aulnayallblues.com. Tél : 01.48.68.08.18.

Source : Le Parisien

Dans le cadre de sa série « Carte blanche à… » le Conservatoire de musique et de danse d’Aulnay-sous-Bois, situé 12 rue de Sevran, propose ce soir à 18h un concert des élèves de la classe de musique de chambre et d’instruments du conservatoire. L’entrée est libre. Renseignements au 01 48 79 65 21.

Après Goulag hier soir, la rédaction d’Aulnaylibre ! vous propose de découvrir un autre groupe de la scène musicale Rap Aulnaysienne. Il s’agit de BTPKR (Black Tyer Prod / Kostan Recordz) dont le clip Far West du Projet « Devine S’Qui s’Passe » est sorti hier. Alors d’après vous Aulnay-sous-Bois c’est le Far West ?!

Les abords du magasin de bricolage Bricoman se transforment depuis quelques temps en véritable dépotoir géant. Une masse impressionnante de détritus s’amoncelle.  Des gravats venant probablement de divers chantiers jusqu’aux carcasses d’ordinateurs ! Ironie du sort, une partie de ces déchets trône fièrement devant un édifice en ruine qui porte le nom de Clean Express (Nettoyage Express), ce qui ne manque pas de sel. Une plaque d’égout manque aussi à l’appel ! Voilà en tout cas un bien triste spectacle qui ne manquera de renforcer chez certains habitants le sentiment de laisser-aller qui semble régner en ville sur les questions de propreté… 

Quelle surprise lorsque nous avons vu une affiche publicitaire d’Aulnaylibre ! sur la devanture de l’office de tourisme d’Aulnay-sous-Bois !

Voilà un petit moment de gloire éphémère qui sonne comme un hommage au travail de terrain sans relâche qu’effectue la rédaction depuis près de 5 ans déjà. Notre logo n’a visiblement pas tardé à attirer le regard des curieux.

Profitons donc de l’occasion pour remercier au passage Laure et Olivier de leur pro-activité, activité et réactivité au service des Aulnaysiens. Nous avons par exemple pu bénéficier grâce à eux d’une ultime place pour la visite de l’Eglise St-Sulpice lors des dernières journées du patrimoine. Alors n’hésitez pas à les solliciter au 23 boulevard de Strasbourg.  

Marc Masnikosa

Ils étaient ajusteur, ouvrier électricien ou encore électromécanicien. Dans l’ouvrage "Citroën par ceux qui l’ont fait", ils racontent un siècle d’aventure automobile, de la Traction à la fermeture de l’usine d’Aulnay-sous-Bois.

Bernard, Jacques, Vassili, Roger … Tous ont porté la blouse ornée des deux chevrons superposés. Leur carrière d’opérateurs, souvent de syndicalistes CGT, ils l’ont faite chez Citroën, le constructeur automobile créé en 1919 par un certain André. Au sein de l’association d’histoire sociale et de solidarité des usines Citroën, proche de la CGT, ils ont décidé de raconter l’histoire de ce constructeur mythique, vue depuis l’atelier,  la chaine de montage, les manifestations et les luttes syndicales. De raconter "leur"  histoire de Citroën. Ainsi est né "Citroën par ceux qui l’ont fait" édité aux éditions de l’Atelier.

Sur 224 pages, le livre retrace l’essor de la marque dans les années 20 et 30, avec l’aventure de la mythique Croisière jaune (13 000 km de Beyrouth à Pékin sur l’ancienne route de la soie), mais aussi la seconde guerre mondiale, le rachat par Michelin, la 2CV, la DS et la CX. Photos d’époque, témoignages d’ouvriers, l’ouvrage fait surtout la part belle aux luttes sociales qui ont émaillé un siècle d’histoire automobile. Les auteurs reviennent ainsi sur la création des syndicats maison dans les années 70, "pour diviser les salariés" précisent-ils, ou sur les grandes grèves du début des années 80, très suivies dans les usines franciliennes d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) ou Asnières (Hauts-de-Seine).

"Citroën par ceux qui l’ont fait" pose également la question de l’avenir de l’automobile en France, avec la fermeture annoncée en 2014 de l’usine d’Aulnay et les menaces qui planent sur celle de Rennes. Après l’arrêt de Javel, Clichy, Levallois, Nanterre et Asnières, ces deux sites étaient les deux dernières usines d’assemblage historiques de Citroën.

Pour poursuivre le débat, les auteurs de "Citroën par ceux qui l’ont fait" ont aussi ouvert un blog. Vidéos d’époque, témoignages et actualités Citroën, les internautes sont appelés à contribution, en envoyant leurs photos et anecdotes sur leur vie au sein de la marque aux chevrons.

Source : http://www.usinenouvelle.com / Vidéo : Aulnaylibre !

Véritable hymne à son quartier d'Aulnay-sous-Bois, le titre « Le son des racailles » figurera sur la prochaine tape du rappeur nommée 2.0.9.3 M4G dont la sortie est prévue pour le courant de l'année 2014. Un nouvel extrait clippé intitulé Qui peut m'égaler, en featuring avec Sefyu, devrait également voir le jour sur la toile vendredi prochain.

Source : http://www.booska-p.com

Plutôt que de les filmer en cachette à la sauvette la rédaction d’Aulnaylibre ! est allée directement cet après-midi à la rencontre des habitants du camp Roms qui vient de s’installer près de Bricoman le long de la RN2 à Aulnay-sous-Bois. Une vingtaine de maisons de fortune ont été construites à même la terre humide. Plus d’une cinquantaine de personnes, dont de jeunes enfants,  vivent là dans des conditions très précaires. Malgré tout ils gardent le sourire et quelques devantures des habitations qu’ils nous ont présentées avec fierté étaient décorées assez soigneusement pour tenter de donner un peu d’humanité à l’endroit. Ils ont refusé que nous filmions ou photographions l’intérieur du camp, ce que nous avons respecté.  

Malgré leur français parfois approximatif nous avons établi le contact sans la moindre difficulté avec eux. Ils viennent effectivement de Roumanie. Ils n’ont croisé pour le moment aucun représentant de la mairie. Seules les polices municipales et nationales sont passées les voir en leur demandant dans la mesure du possible d’éviter la prolifération des déchets.  Quoi qu’il en soit, voilà donc notre commune directement confrontée à la question des Roms sur son territoire à quelques pas de nombreux quartiers d’habitations de la ville. Les beaux discours habituels ne serviront plus face à ce cas très concret. Alors, que va-t-il se passer ? Va-t-on aider ces Roms ou bien les laisser s’installer dans l’indifférence générale ou encore organiser rapidement leur expulsion ?  

Trois contrôleurs de la RATP se sont portés partie civile, après la violente agression dont ils ont été victimes au cours d’un contrôle de routine à Montreuil. Mardi dernier, à 18h35, ils ont été agressés par un voyageur, dans les couloirs du métro, à la station Robespierre. Une fois encore, un fraudeur avait essayé de sauter les tripodes pour accéder au quai. Ce client s’est révélé être beaucoup plus coriace que les autres. « Il nous a mené une vie très difficile », reconnaît l’un des blessés présent à l’audience de comparution immédiate, hier. « Mon collègue a été mordu au doigt, il a craché sur un autre. »

Seuls les agents du service de sécurité, appelés en renfort, sont parvenus à maîtriser l’homme en furie. L’une des victimes est toujours sous le choc : « Il m’a mordu jusqu’au sang. Depuis, je suis une trithérapie (NDLR : pour prévenir une éventuelle contamination par le virus du sida). J’ai une femme et des enfants. » Un autre agent a reçu un crachat en plein visage alors qu’il tentait de calmer l’individu déchaîné. En plein pugilat, l’homme en furie a même invité les passagers tétanisés à le filmer.

Au contraire, devant le tribunal, ce ressortissant lituanien fait profil bas et reconnaît sa responsabilité : « Je regrette beaucoup ce qui s’est passé. J’étais très énervé, j’ai perdu la tête, c’était un réflexe de défense », bredouille-t-il. Il est condamné à six mois de prison, dont un mois ferme, avec mandat de dépôt. Hier soir, en quittant le palais de justice, les contrôleurs confiaient avec une certaine lassitude que « ces agressions sont devenues pour nous des délits d’habitude », ajoutant : « Maintenant, tous les points sont devenus sensibles dans le métro, même les quartiers chics. Cela fait partie de la vie des transports ».

Source : Le Parisien

On en est encore au stade des discussions. Mais le PC, membre de la majorité sortante à Aulnay, devrait faire liste commune avec le maire socialiste Gérard Ségura dès le premier tour. « La première rencontre que les communistes d’Aulnay ont eu avec les socialistes permet d’envisager un rassemblement », indique le Parti communiste dans une adresse aux habitants, tout en exigeant « des engagements fermes ». Miguel Hernandez, maire adjoint PC, veut ainsi bâtir un programme « anti-austérité, défendant les valeurs de service public et de démocratie ». Si les négociations dépendent du contexte national et départemental, la décision finale prendra la forme d’un vote, lors d’une assemblée des militants communistes aulnaysiens, précise l’élu. Aucune date n’a encore été fixée.

Source : Le Parisien

A l’annonce de sa condamnation à un an de prison pour violences, Kévin, 19 ans, a tenté de bondir hors du box, comme un animal déchaîné. Son escorte a dû appeler des policiers en renfort pour le plaquer contre terre et le calmer. Ce jeune homme était poursuivi pour une sauvage agression commise le 1er octobre à Epinay, dans le RER. A l’audience, hier à Bobigny, les images de la vidéosurveillance ont parlé d’elles-mêmes. Sur le quai du RER on y voit deux hommes s’échanger des coups de poings. L’un, petit, en survêtement, qui se révélera être Kévin, l’autre plus grand et mince. Puis un troisième individu, plus costaud, entre en scène, et décoche plusieurs coups au plus grand. Après ces premiers échanges ultraviolents, ils se séparent. Le petit ramasse ses écouteurs qui avaient volé pendant la bagarre. Mais arrivé à la hauteur de son adversaire toujours à terre, il lui décoche un grand coup de pied dans le ventre.

Des images chocs que le prévenu regarde sans broncher. Pourtant, il monte en pression. Il suffira que sa victime, un jeune aux traits délicats, commence à s’exprimer pour qu’il explose. « Pourquoi! J’t’ai fait quoi! Dis toute la vérité! Mais il ment, il ment », gesticule le prévenu en tapant nerveusement du poing sur le rebord du box. Devant les juges, la victime revient douloureusement sur son passage à tabac qui lui vaudra dix jours d’ITT (interruption totale de travail), une fracture de l’orbite interne de l’œil et de nombreux hématomes. « J’étais assis dans le RER. J’ai vu ce jeune en train de fumer. Nos regards se sont croisés. D’un signe de tête il m’a indiqué la sortie. J’ai compris qu’il allait m’attendre à la descente du RER. »

Pourtant contre toute attente, c’est le plus grand qui porte le premier coup. Il s’expliquera : « Je me suis souvent fait agresser dans les transports car j’ai un air qui ne colle pas dans le quartier ». Dans le box, Kévin ne tient pas en place. Il coupe intempestivement la parole au président. « Je faisais ma routine tranquillement. Je l’avais même pas calculé. Il m’a porté le premier coup, j’ai vu rouge. » La vidéo racontera mieux qu’un simple récit le déchaînement de violence. C’est aussi ce film qui a permis aux enquêteurs d’identifier et d’interpeller Kévin, un mois et demi après l’agression. Un garçon écorché vif qui, après les foyers de mineurs délinquants, a enchaîné sur la prison. Hier soir, Kévin a été condamné à deux ans de prison, dont un ferme et à une obligation de soins psychiatriques.

Source : Le Parisien

Si vous le pouvez, évitez d’emprunter les autoroutes A4 et A86 entre la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne ce matin. La circulation risque d’être compliquée dans le secteur. Près de 300 poids lourds devraient mener une opération escargot à partir de 10 heures, à l’appel de l’Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE). Ils partiront de Croissy-Beaubourg (Seine-et-Marne), emprunteront l’A4 en direction de Paris, puis se dirigeront, sur l’A86 intérieure, jusqu’au portique écotaxe de Rungis (Val-de-Marne). Car c’est bien l’écotaxe qui est au cœur de leur mouvement. Les transporteurs réclament « l’annulation du dispositif ». Selon eux, l’écotaxe, prélevée auprès de chaque poids lourd passant sous l’un des célèbres portiques, « vise le secteur du transport routier de marchandises ». Un secteur, constitué en très grande majorité de PME et ce sont elles qui vont régler la taxe de l’Etat », s’insurge Jean-Marc Rivera, secrétaire général adjoint de l’OTRE.

Dix-huit mouvements organisés partout en France

Résultat : dix-huit mouvements de grogne des chauffeurs de poids lourds et de leurs patrons sont organisés par l’OTRE à travers la France aujourd’hui, « environ un par région, précise Jean-Marc Rivera. Cela représente près de 2000 transporteurs routiers au total. » En Seine-et-Marne et dans le Val-de-Marne, les 300 camions participant seront uniquement ceux d’entreprises franciliennes. Mais, contrairement au démontage du portique mené par les « bonnets rouges » en Bretagne récemment, aucune action violente ou de dégradation n’est prévue aujourd’hui par les routiers. Seule une banderole devrait être accrochée au portique de l’A 86 à Rungis. Les poids lourds devraient laisser une voie de circulation dégagée pour laisser passer les automobilistes. 

Source : Le Parisien

Maurice Lemoine est un grand reporter, ancien directeur du Monde diplomatique. Fin connaisseur des réalités de l'Amérique latine dont il a parcouru de vastes étendues, il a publié ces dernières années des romans largement inspirés de faits réels. Chavez Presidente est l'histoire à peine romancée du coup d'Etat mené et raté contre Hugo Chavez en 2002. Il nous mène dans les arcanes de l'opposition putschiste, révèle les connexions existantes entre celle-ci et les forces réactionnaires des Etats-Unis comme au coeur de la résistance populaire.

Plus récemment, avec Cinq Cubains à Miami, Maurice Lemoine nous raconte l'histoire réelle mais digne d'un polar, de cinq agents cubains infiltrés dans les organisations terroristes anti-castristes des Etats-Unis, arrêtés par le FBI et condamnés en plusieurs dizaines d'années de prison. Maurice Lemoine sera à la librairie Folies d'Encre pour nous présenter son dernier ouvrage.  Sur les eaux noires du fleuve racontent de l'intérieur la vie d'un village éloigné de Bogota ou vont et viennent les guérilleros. En cette année 2002 où fut enlevée Ingrid Betancourt et quand Alvaro (Uribe) est élu, le roman raconte les non enquêtes des journalistes et la vérité qu'ils ne racontent jamais.

Rendez-vous à 17h chez Folies d’encre, 41 boulevard de Strasbourg à Aulnay-sous-Bois.

Ces quelques lignes pour féliciter et remercier toute l’équipe du New Resto d’Aulnay-sous-Bois qui a réussi hier avec brio sa soirée événement  autour d’un repas mexicain et du concert de Mellino. Le groupe aux accents latino-hispaniques a entretenu l’ambiance chaleureuse au cours d’un set virevoltant de près d’une heure et demi. Loin de l’image de ville-dortoir qui lui colle à la peau, Aulnay dansait et c’était plaisant à voir. La rédaction d’Aulnaylibre ! qui assistait à cet événement vous propose de le revivre à travers une première vidéo celle du Soleil de Bodega tube bien connu des Négresses Vertes.

En ce vendredi de fin de semaine la rédaction d’Aulnaylibre ! vous propose une petite énigme en photo. La question est simple : c’est où donc à Aulnay-sous-Bois ? Vos réponses si vous le souhaitez sont attendues en commentaire. La solution sera donnée lundi. En attendant excellent week-end à toutes et à tous !

Avec sa « parole comme rempart contre l’ennui », le collectif Fauve nous embarque dans un torrent de paroles exutoires sur fond de rock alternatif. Une conception de la vie survoltée et « désespérément optimiste » dans laquelle se reconnaîtront les jeunes générations adultes. Fauve nous propose une porte de sortie vers un monde meilleur, à travers des textes puissants, à la fois symptômes et antidotes du bonheur. Tantôt new wave, électro ou hip-hop, leur musique déclame des tranches de vie prenantes. Fauve balance ses quatre vérités et on n’en ressort pas indemne.

Cosmétique, maquillage, vernis et produits de soin pour elle et lui se trouvent dans ce nouveau commerce ouvert en mai 2013 par un Aulnaysien.

Stéphane Ferdinand vous conseille afin de sublimer vos charmes par un maquillage sur mesure pour un rendu sensationnel.

La marque principale pour les rouges à lèvres, mascaras, fonds de teint et vernis est Bell. Elle est connue pour sa haute qualité 100% minérale.  D'ailleurs plusieurs professionnels se fournissent sur place pour leurs salons. Les tarifs sont très abordables. Du luxe à petit prix.

Et bien sur un rayon cosmétique bio.

Mesdames, vous n’avez plus qu'à aller voir sur place. Messieurs, voilà un excellent endroit pour trouver des idées cadeau pour Madame à Noël. En revanche, une pré-visite s'impose car nous sommes généralement profanes en la matière.

Ferdinand Chic 13 bis, route de Bondy à Aulnay-sous-Bois. Tel :09 80 69 73 98,ouvert du mardi au dimanche midi.

Et comme de coutume à AulnayLibre !, nous souhaitons bon chiffre à ce nouveau commerce !

Marc Masnikosa

Depuis plusieurs mois, la ville a mis en place une nouvelle procédure afin que les parents confirment l’inscription de leurs enfants dans les centres de loisirs. Cette méthode a été instaurée afin de répondre au mieux aux besoins en termes d’accueil et de sécurité. Si vous souhaitez inscrire votre enfant dans un centre de loisirs pour les vacances de Noël, il est impératif de le faire entre le samedi 16 et le samedi 30 novembre. Afin de procéder à l’inscription, vous devez déposer le bulletin de confirmation à l’accueil des mairies annexes ou au centre administratif. Aucun envoi par courrier ou par mail ne sera accepté. Les bulletins sont disponibles  dans les centres de loisirs, dans les mairies annexes, au centre administratif. Vous pouvez également le télécharger en cliquant ici. Les enfants dont la présence n’aura pas été confirmée dans les délais ne pourront pas être accueillis dans un centre de loisirs. De plus, depuis la rentrée scolaire 2013-2014, et pour toutes les vacances scolaires, les familles doivent obligatoirement procéder à une inscription à la journée complète (article 3 du règlement intérieur). N’hésitez pas à contacter le centre administratif au 01 48 79 63 63 pour tout renseignement.

Source : aulnay-sous-bois.fr