Publié le 17 Mai 2011
Source : Le Parisien du 17/05/2011
Blog sur Aulnay-sous-Bois et le 93 !
Publié le 17 Mai 2011
Source : Le Parisien du 17/05/2011
Publié le 16 Mai 2011
Demain se déroulera la journée mondiale contre l'homophobie, comme chaque année depuis 2005. Pourquoi le 17 mai ? Parce qu'en 1990, le 17 mai précisément, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) retirait l'homosexualité de la liste des maladies mentales. Il faudra attendre 2008 pour que la France reconnaisse cette journée mondiale. Cette année là, en pleine présidence de l'Union européenne, notre pays proposait une déclaration à l'ONU visant à la dépénalisation universelle de l'homosexualité. En feuilletant le rapport 2010 sur l'homophobie, on mesure pourtant le chemin qu'il reste à parcourir vers la reconnaissance des droits des homosexuel-le-s.
L'homophobie peut se manifester de différentes manières. De façon extrême elle se caractérise par des violences physiques, mais elle peut aussi prendre des formes plus insidieuses comme des injures ou de la moquerie. Le regard porté par l'entourage, la pression de la vie en société peuvent alors infliger une sorte de double peine aux homosexuel-le-s, obligé-e-s de nier ou de se cacher. La journée du 17 mai tend à sensibiliser sur ces questions avec pour objectif l'obtention d'une égalité en droit et considération des individus quelle que soit leur orientation sexuelle.
Localement à Aulnay-sous-Bois, Erwan Baete porte à sa manière ce combat. Utilisant les outils d'aujourd'hui, il poste sur son blog, Genre (s) Humain (S), depuis le mercredi 10 mai une vidéo par jour avec en point de mire la journée mondiale contre l'homophobie. Un seul mot d'ordre : stopper le silence et en parler au grand jour. Du reste, notre ville n'est pas inactive sur cette thématique puisque le vœu présenté par Rolland Gallosi et les élus du groupe communiste relatif à la signature de la charte contre l'homophobie dans le football a été voté à l'unanimité au Conseil municipal du 5 mai dernier.
Toutefois pour Erwan, ce n'est qu'une étape. Il souhaite à terme créer une association ou un collectif afin de réunir autour de la table les acteurs pouvant lutter contre toutes les formes de discrimination, proposer des actions concrètes et ainsi lancer une vraie dynamique...
Je remercie Erwan d'avoir pris le temps de me rencontrer pour m'apporter son éclairage sur cette journée et le sens de sa démarche.
Stéphane Fleury
Publié le 16 Mai 2011
Le Centre de danse du Galion nous annonce la tenue d'une répétition publique du spectacle Sadako le mercredi 18 mai 2011 à 15h. En voici la trame :
Une légende dit : "quiconque plie 1000 grues de papier verra son voeu exaucé". La grue en origami est devenue le symbole de paix en raison de cette légende et d'une petite fille japonaise appelée Sadako Sasaki.
A 2 ans, elle fût exposée au rayonnement du bombardement atomique d'Hiroshima. Rien ne fût apparent jusqu'à ses 12 ans où on lui décela une leucémie. Ayant entendu la légende, elle décida de plier 1000 grues pour guérir. Elle mourut quelques mois plus tard après avoir plié seulement 644 grues. Ses compagnons de classe plièrent le nombre restant et elle fût enterrée avec la guirlande de mille grues.
En mêlant butô, danse hip-hop et origami (art de pliage de papier), Valentine Nagata-Ramos s'inspire de ses origines et de cette légende pour raconter l'enfance et le cheminement vers l'âge adulte.
Mercredi 18 mai 2011 à 15h. Centre de danse du Galion, Galerie Surcouf. Entrée libre. Réservation souhaitée au 01 48 68 80 65
Photo : Carmen Ramos
Publié le 16 Mai 2011
Du 18 au 22 mai 2011, la ville d'Aulnay-sous-Bois accueille l'Intégrathlon. Cette fête sportive a pour vocation de créer du lien et de sensibiliser les publics à la question du handicap autour de valeurs de solidarité, d'intégration et de partage. Vous trouverez ci-dessous le programme :
Mercredi au gymnase du Moulin neuf :
Activités de sensibilisation au handicap de 10h à 16h avec les centres de loisirs. Projection débat à l'Espace Jacques Prévert autour du film la ligne droite de 20h à 23 heures.
Jeudi au gymnase du Moulin neuf :
Soirée débat avec le public de 19h30 à 23 heures
Vendredi au gymnase du Moulin neuf :
Soirée de lancement institutionnelle
Samedi 14h / 18h et dimanche 10h / 13h et 14h / 17h :
Ateliers de découverte de la pratique sportive des les clubs et avec la participation des ambassadeurs du sport à Aulnay-sous-Bois
Source : aulnay-sous-bois.com
Publié le 14 Mai 2011
Ces jours-ci les heures passent tellement vite que j'ai une notion confuse du temps. Cela dit, j'ai comme l'impression qu'il n'a pas plu à Aulnay-sous-Bois depuis des lustres. J'ai vu le ciel se charger de nuages noirs, j'ai même senti le souffle de quelques gouttes sur ma peau mais la pluie n'a pas daigné tomber. En feuilletant rapidement la presse j'ai lu qu'on commençait à s'inquiéter de la sécheresse. Parait-il que ce n'est pas un été de porcelaine qui s'annonce mais plutôt de canicule. Comme en 1976 ou en 2003. Faut-il se mettre à flipper, comme le dauphin ?
En tout cas, samedi dernier en parcourant le labyrinthe de haies du Parc du Sausset ce n'est pas le Minotaure que j'ai croisé mais une terre incroyablement sèche et désespérément craquelée. Jusqu'à quand ? Si cette situation se prolonge il va falloir se prendre en main. Improviser des danses indiennes comme dans Yakari ou chanter comme des casseroles. Sinon on n'est pas près de faire comme Gene Kelly...
Publié le 13 Mai 2011
J'entends souvent dire qu'Aulnay-sous-Bois est une simple ville-dortoir de banlieue comme une autre. Pourtant, à regarder l'intense vitalité de ses activités culturelles il y a plutôt de quoi se réveiller ! Jugez plutôt avec le programme de ce week-end : ouverture du festival des pratiques artistiques amateurs à l'espace Jacques Prévert, chants de griots et folk africaine dans le cadre du festival "l'Afrique dans tous les sens" sur la scène du CAP sans oublier un retour vers le futur par l'intermédiaire des littératures imaginaires.
Petit tour d'horizon, non exhaustif, de ce qui se passe en ville... Et si vous sortiez de chez vous !
Les amateurs de livres fantastiques pourront assouvir leur passion lors de la 2è édition des Futuriales, festival des littératures imaginaires, samedi à Aulnay. Des dédicaces, des tables rondes et une exposition sont organisées en présence de plusieurs écrivains, Eric Hostein, Jean-Philippe Depotte et Paul-Jean Hérault. Les prix Futuriales de la révélation adulte et de la révélation jeunesse seront remis en présence du lauréat 2010, Laurent Poujois. La compagnie des Cosmopodes viendra animer la journée par deux représentations de leur spectacle de rue, "les Marcheurs de l'espace".
Samedi 14 mai de 10h à 19h au parc Dumont. Entrée libre.
Mah Damba est issue d'une famille de griots ("djelis" en bambara) respectés au Mali. Dans la tradition africaine, les griots chantent les louanges des grandes familles. Ici, dans un répertoire traditionnel mais ouvert à la création, la grande djelimousso fera vibrer la scène du Cap de sa voix puissante, accompagnée par ngonis et guitares en tous genres.
Un pied dans la culture de ses ancêtres, l'autre dans le monde moderne, Kareyce Fotso est une artiste, globetrotteuse, pétrie d'un talent indéniable et dotée d'un timbre mûr. Elle bercera un public qu'elle sait conquérir par les chansons tant émouvantes qu'humoristiques de son album Kwegne, inspirées d'un répertoire blues.
Samedi 14 mai 20h30 à partir de 4 euros au CAP 56 rue Auguste-Renoir Tél : 01 48 66 40 38
L'espace Jacques Prévert accueille, quant à lui, du 14 au 20 mai 2011 le festival des pratiques artistiques amateurs. Au menu du théâtre, du chant, de la danse et du mime. Début samedi à partir de 14h, des jeunes présenteront des extraits de l'œuvre de Molière parmi le malade imaginaire, le Bourgeois Gentilhomme, l'Avare et les Précieuses Ridicules.
A partir du samedi 14 mai 14h. Entrée libre et gratuite à l'Espace Jacques Prévert. Renseignements au 01 48 68 00 22
Publié le 13 Mai 2011
Si nous étions le premier avril, Aulnaylibre ! aurait d'abord cru à un canular. Mais le calendrier est formel : aujourd'hui c'est le vendredi 13 mai 2011. Contactée par téléphone, la rédaction de notre blog a été informée de la constitution d'un collectif aulnaysien du nom de "j'aime le béton". Pour sceller sa création, ses représentants devraient organiser, dans les prochaines semaines, un événement dont le lieu et la date ne nous ont pas encore été communiqués. A l'instar de la fête des fleurs ou de l'arbre, le concept serait de célébrer le béton à travers un moment festif et convivial.
Quelques éléments de cette manifestation en devenir nous ont été fournis : exposition de bétonneuses à travers l'histoire, ateliers ludiques et pratiques "faîtes du béton" et discussions autour du thème parpaings et nature : cohabitation impossible ? Entre autres. Nous ne manquerons pas de suivre l'actualité de ce nouveau collectif, pour le moins atypique, qui nous a sollicité pour annoncer sa constitution. Comme vous le savez, Aulnaylibre ! est animé par des électrons du même nom, qui considèrent cet espace comme un lieu de libre expression. C'est pourquoi nous avons relayé cette information.
Stéphane Fleury, pour la rédaction
Publié le 13 Mai 2011
Lors d'une réunion Agenda 21 consacrée aux différents lieux culturels de la ville d'Aulnay-sous-Bois, une personne avait exprimé le sentiment que l'Espace Gainville, situé 22 rue de Sevran, était peu exploité malgré sa situation privilégiée. En ce moment, l'occasion d'une visite vous est donnée puisque des photographies y sont exposées jusqu'au 9 juin 2011. Le thème : on ne naît pas femme, on le devient. Au programme des portraits, mais aussi des textes au féminin à lire ou lus à travers un écran de télévision.
Alors n'hésitez pas ! Soyez curieuses et curieux et laissez-vous tenter ! Voici quelques clichés pris au gré de mes envies...
Exposition : On ne naît pas femme on le devient. Photographies de Marie-Hélène Le Ny. Espace Gainville, 22 rue de Sevran. Entrée libre du mardi au dimanche de 13h30 à 18h30 jusqu'au 9 juin 2011. Renseignements 01 48 79 65 26
Publié le 12 Mai 2011
En rue de mai fais ce qu'il te plait
La seconde partie de la balade s'est concentrée quasi-exclusivement sur la rue du 8 mai 1945 et son prolongement envisagé. Les lignes qui suivent sont annonciatrices d'un certain nombre de bouleversements qui me semblent tout sauf anodin pour le quartier. La photo ci-dessous illustre mieux que des mots ce qui pourrait se passer. La voiture grise, située au centre, tourne mais à terme elle pourra aller tout droit et passer au milieu en direction du groupe scolaire de Savigny ( maternelle I et primaire I).
(Perspective de la rue du 8 mai 1945. Le chemin de terre pourrait donc à terme devenir une route)
Pour ce faire il faut traverser le seul espace vert de respiration situé entre les tours. Cette perspective m'a laissé plus que perplexe. Tout comme les enfants du quartier qui jouaient au ballon et avec qui j'ai discuté. Ils sont venus me voir spontanément en me demandant ce que nous faisions. J'ai expliqué le sens de notre démarche. D'abord, ils ne semblaient pas au courant de l'initiative en cours et ensuite l'idée de voir passer une voie de circulation sur ce qui leur sert de terrain de football quotidien ne les a pas franchement enthousiasmés.
(Le prolongement théorique de la rue . Il y a des arbres et un groupe scolaire sur le passage...)
J'ai entendu que le parc du Sausset pourrait faire figure de lieu de substitution. C'est sans doute possible le week-end, mais en semaine pour taper dans le ballon après l'école en bas de chez soi est-ce une solution réellement crédible ? Autre interrogation, l'impact de cette nouvelle route pour l'école Savigny. En effet, le tracé envisagé actuellement prévoit un passage en plein milieu de l'actuel groupe scolaire, entre la maternelle I et la primaire I. Si la première structure devrait être conservée, rien n'est réellement défini pour la seconde.
(Le groupe de balade urbaine en pleine réflexion. Mais elles vont passer où les voitures ? )
Comme on le voit le prolongement de la rue du 8 mai 1945 est source d'un certain nombre d'interrogations. Je sais qu'il y a une sorte d'obsession municipale de désenclaver coûte que coûte les quartiers en ouvrant diverses voies de communication. Officiellement on dit que c'est pour créer une ville ouverte. Officieusement on espère au passage régler des problèmes de sécurité dans certains secteurs de la commune. A tort ou à raison...
Je ne vis pas dans ce quartier et je ne prétends donc pas en avoir une expertise d'usage. J'en discutais hier soir avec un ancien habitant des lieux et pour lui l'ouverutre est vitale. Pourquoi pas ? Mais d'autres pensent-ils différemment ? J'espère simplement qu'une véritable consultation/concertation de qualité et bien plus large que celle du groupe de balade urbaine ou même des délégués de quartier soit organisée avec les riverains de cette rue pour que chacun puisse vraiment appréhender les bouleversements induits, leurs conséquences et se prononcer en toute connaissance de cause...
La balade s'est ensuite poursuivie en direction du vélodrome d'où l'épisode 3 : de la densification et des mérovingiens.
Stéphane Fleury, blogueur itinérant
Publié le 12 Mai 2011
Les menus sans viande à Aulnay-sous-Bois, vous vous souvenez ? Il avait suffi du scan d'une coupure de presse parue dans Le Parisien et postée par Jean-Marc sur MonAulnay.com pour lancer tout de suite la polémique. En résumé, d'un côté celles et ceux qui pensaient, en essayant de le formuler sans froisser personne que la municipalité avait cédé à des pressions communautaristes, de l'autre un exécutif qui défendait l'idée que certains enfants ne mangeaient pas le midi à la cantine et que cette mesure permettrait peut-être d'arriver à ce que tout le monde ait au moins quelque chose dans le ventre avant d'affronter le reste de la journée scolaire.
Outre les quelques tracas organisationnels mentionnés ici ou là en conseil d'école ou le sentiment étrange que dès le plus jeune âge on instaure les conditions d'une sorte de clivage entre les enfants alors que l'école publique devrait tendre à gommer les différences, les menus sans viande ont fini par s'installer et personne ne semble plus en faire tout un plat désormais. Sauf les enfants bien entendu. Les jours de cordons bleus. C'est fou comment un morceau de viande panée, croustillant à l'extérieur et fourré avec du fromage fondant à l'intérieur, aiguise l'appétit des petits.
Ces jours-là c'est presque la foire d'empoigne. Oubliés les menus viande ou sans viande tout le monde veut du cordon bleu. Alors évidemment il n'y en a pas pour tout le monde. Ainsi quelques enfants qui mangent habituellement de la viande et qui ont attendu une matinée dans l'espoir de se régaler le midi à la cantine doivent se contenter de simples palets au fromage ! Les adultes peuvent penser que ce n'est pas si grave, mais pour les enfants c'est presque un mini-drame qu'ils vous racontent avec des trémolos de regret dans la voix.
Comme quoi, méfiez-vous du cordon bleu. C'est le véritable ennemi du menu sans viande !
Stéphane Fleury
Publié le 11 Mai 2011
Diantre quelle surprise ! Tel le phœnix d'Harry Potter, le blog de Gérard Ségura, le bien nommé d'un seul blog, vient de renaitre de ses cendres. Mon Google Reader en était tout ébouriffé avant-hier soir. Après une excuse d'écolier genre j'avais égaré mes codes d'accès, le maire d'Aulnay-sous-Bois reprend donc ses chroniques. Que monsieur Ségura écrive, fort bien d'ailleurs, sur un blog il n'y a au fond pas de quoi en faire en fromage. En revanche si l'on songe à la manière dont il étrille certains blogs locaux pendant les conseils municipaux il y a tout de même de quoi en avaler son chapeau ou sa moustache, c'est selon.
Alors voilà je pose directement la question à Gérard Ségura : quand vous dites qu'il ne faut pas lire les blogs d'Aulnay-sous-Bois cela vaut-il pour le vôtre ?
Stéphane Fleury
Publié le 11 Mai 2011
Outre les bus des CIF toujours à l'arrêt, les lignes de RER A et B devraient elles aussi connaître d'importantes perturbations le vendredi 13 mai. L'occasion peut-être de jouer au loto histoire de décrocher on ne sait jamais un ticket gagnant !
Malgré l'avancée jugée "satisfaisante" par la CGT des négociations salariales, le protocole de fin de conflit proposé lundi par la direction des Courriers d'Ile-de-France (CIF) n'avait toujours pas été signé hier soir par les organisations syndicales de la société de transports en commun. Conséquence : la grève, entamée le 2 mai, devrait se poursuivre. Hier, les véhicules des dépôts bloqués de Tremblay et Goussainville (Val-d'Oise) sont restés à l'arrêt. "Ce sera la même chose aujourd'hui" prévoient à la fois syndicat et direction.
"Nous continuons de réclamer que soit inscrite sur ce document la promesse de l'abandon des sanctions disciplinaires et judiciaires prises à l'encontre des grévistes. Nous cesserons le travail jusqu'au 31 mai s'il le faut !" martèle la CGT. "Il n'en est pas question", rétorque le patron des CIF, Jean-Olivier Ehkirch.
Côté RER A et RER B le vendredi 13 s'annonce non pas sous les auspices de la chance mais plutôt de la grève. Les fédérations FO, CGT, UNSA, CFTC ainsi que les syndicats "indépendants" de la RATP ont en effet appelé l'ensemble des personnels de la régie des transports parisiens à cesser le travail dans le cadre de la journée nationale d'action interprofessionnelle pour la défense des retraites.
Moralité : bon courage à tous...
Sources : B.A. Le Parisien du mercredi 11 mai 2011 pour la partie CIF et www.ouverture-voyage.fr
Publié le 11 Mai 2011
En 1993, après une black session sur France-Inter, alors qu'on l'interrogeait sur ce qu'il pensait des politiciens en général, Tim Booth le chanteur du groupe mancunien James déclarait à peu près ceci : "ah ces costards cravates qui viennent toujours vous voir après une catastrophe ! C'est fou, il suffit qu'il y ait une tragédie et que vous en réchappiez et la première personne que vous rencontrez c'est un politicien qui vient vous serrer la main sur votre lit d'hôpital !" C'était sa manière à lui d'exprimer que les hommes politiques passent leur temps à se lamenter ou à compatir plutôt qu'anticiper ou inventer des solutions à nos problèmes.
En parlant d'anticipation, tiens regardez le nucléaire par exemple. Tchernobyl n'aura pas suffi. Il aura fallu Fukushima pour qu'en France on réalise subitement qu'environ 80% de notre production d'électricité provient du nucléaire et que nos centrales ne sont peut-être pas en si bon état ou situées sur des zones à risque. Même Nicolas Hulot attend d'être en campagne présidentielle pour affirmer que Fukushima a fini de le convaincre qu'il faut sortir du nucléaire. Non mais franchement de qui se moque-t-on ?
Alors comme ça maintenant le nucléaire c'est fini ? On va installer partout des vélos d'appartements avec dynamo et chacun pédalera pour se chauffer ? C'est la méthode Coué ? Non mais sérieusement, on sort comment du nucléaire ? Avec les énergies renouvelables ? En feuilletant la presse ou en parcourant le web on s'aperçoit que dans ce domaine la France est à la traîne et ne semble pas en mesure d'atteindre l'objectif minimal de 23 % d'énergies renouvelables en 2020 fixé par la loi Grenelle.
C'est dans ce climat plein d'incertitudes qu'Europe-Ecologie-Les Verts organise ce soir à 20h à la salle Dumont d'Aulnay-sous-Bois un débat autour du thème : et si on se passait du nucléaire ? Nous verrons bien ce qu'ils ont à nous dire sur le sujet... En attendant vous pouvez prendre connaissance du tract annonçant la réunion ici.
Stéphane Fleury, blogueur en forme atomique :)
Publié le 10 Mai 2011
Il y a des jours comme ça dont on se souvient avec une précision étonnante malgré les années qui passent. Le 10 mai 81 en fait indéniablement partie. Sans que je sache vraiment pourquoi d'ailleurs. En effet, à l'époque, j'étais bien jeune et les choses de la politique n'avaient aucun intérêt pour moi. Tout au plus ce sujet animait les tablées familiales d'une manière assez singulière. Ce dimanche là il flottait pourtant dans l'air comme un parfum d'inconnu, comme si un souffle nouveau était sur le point de naître pour abattre les châteaux de cartes du passé.
Il est 19h30, je suis avec mes parents chez un couple d'amis ou de supposés amis que nous avons bien entendu perdu de vue depuis, mais je me rappelle leur nom : les Borde. Tout le monde est à table pour diner et je m'ennuie ferme. En plus dans l'assiette c'est l'horreur. Des cuisses de grenouilles. En fermant les yeux je suis presque capable de visualiser leur aspect et l'odeur dans la pièce. J'ai la nausée.
Mon père qui me connait réussit à arracher de la maîtresse de maison une tranche de jambon. Il lit dans mes yeux ma gratitude. Il faut dire que le petit garçon que je suis voue une véritable admiration pour son papa. Issu d'une famille d'agriculteurs il est monté à Caen et Paris faire des études jusqu'à bien réussir dans la vie comme on dit. Il vote à droite (UDF-RPR) depuis toujours sans que je sache pourquoi, a eu Raymond Barre comme professeur d'économie et dans son esprit il ne fait aucun doute que Valéry Giscard d'Estaing va être réélu pour un second mandat.
20h. Silence des couteaux et des fourchettes, le visage du prochain président de la République s'affiche laborieusement façon écran Minitel. Pour mon père c'est le choc. Comme l'effondrement d'un trop plein de certitudes. Le repas passe mal et se termine dans une ambiance de mort. Lorsque nous rentrons chez nous, c'est la folie dans les rues de Caen. Une vague humaine déferle, portée par je ne sais quel espoir d'une vie meilleure. La permanence du maire Jean-Marie Girault vole en éclats et Louis Mexandeau imagine sans doute secrètement à cet instant qu'il parviendra enfin à conquérir la mairie.
C'est clair. Il se passe quelque chose. A quelques centaines de kilomètres de là, à Aulnay-sous-Bois, chez ma future belle famille, qu'évidemment je ne connais pas encore, l'ambiance est inverse à la nôtre. Eux sont dans le sens du courant. Le champagne se répand dans une ivresse joviale. Comme si la porte d'un nouveau monde venait de s'ouvrir...
Evidemment, depuis, beaucoup de temps a passé. L'histoire m'a montré que même mon père pouvait aussi avoir tort et se tromper. Bref, je crois que tout simplement, j'ai grandi...
Stéphane Fleury
Publié le 10 Mai 2011
La Slam Session est une initiative "micro ouvert" du collectif 93 Slam Caravane menée par des artistes activistes itinérants de la scène slam du département. Il s'agit, lors d'ateliers de rencontres, de prendre conscience de l'importance de l'espace de parole, de créer cet espace tout en le faisant vivre. Une soirée ouverte à tous les amateurs de slam désireux de tester l'effet de leur prose sur le public. Toutes sensibilités artistiques et tous âges sont chaleureusement conviés, un seul mot d'ordre : inspiration ! Un vers dit = un verre offert !
Demain, soit le mercredi 11 mai 2011. Au programme, des ateliers d'écriture de 17h30 à 19h30 et à partir de 20h une scène ouverte. Entrée libre. Renseignements au 01 48 66 94 60
Source : Le Cap - Musique Actuelles Du Monde. Programme avril, mai, juin
Publié le 10 Mai 2011
J'ai du recevoir ce papier dans la boite aux lettres. C'était marqué avis important alors j'ai quand même jeté un œil au cas où j'aurais gagné un truc ou oublié de payer quelque chose. Mais en fait non, c'était juste Marc Morel, l'adjoint au maire chargé de l'espace public. Je mets sa photo au cas où personne le connaisse. Toujours est-il que voilà, le passage de la collecte du verre à Aulnay-sous-Bois c'est désormais une semaine sur deux. Sur la brochure c'est drôlement bien expliqué. Dans le cadre de sa politique de maîtrise des coûts de gestion des déchets ménagers, la Ville a mené en 2010, une étude d'optimisation avec l'aide d'un cabinet spécialisé. Un cabinet spécialisé dis-donc ! ça c'est du bon sens !
Cette étude a permis de dégager plusieurs mesures importantes dont la principale consiste à réduire la fréquence de collecte du verre en bacs et porte à porte, en passant une semaine sur deux au lieu d'une fois par semaine actuellement. Cette mesure entrera en vigueur la troisième semaine de mai. Vous serez collecté cette semaine là, puis une semaine sur deux. Votre semaine de ramassage est donc la semaine "pair". Pour plus d'information vous pouvez contacter le service Propreté au 01.48.79.66.47. Merci de votre compréhension. Comme j'avais cinq minutes j'ai appelé hier soir pour en savoir un peu plus. Accueil charmant, il fait beau, un peu sec quand même, la collecte du verre passe à une semaine sur deux cela va faire des économies.
Et là je pose trois questions directes, cash j'suis comme ça : quel est le nom du cabinet qui a fait l'étude, combien cela a-t-il coûté et quel sera le montant de l'économie réalisée pour la ville ? Là c'est bizarre mais mon interlocuteur se crispe un peu. Il me demande qui je suis. Bon sang c'est dingue quand même. A l'heure où nous discutons au téléphone tous les deux, des gens se battent et meurent en Lybie ou au Yémen pour gagner leur liberté et moi il faut que je donne mon nom pour connaitre les dessous d'un changement dans la collecte du verre à Aulnay-sous-Bois ! C'est du délire. Ils doivent vraiment pas avoir la vie facile à la mairie pour être comme ça en permanence sur le qui-vive. La prochaine fois j'appellerai en imitant la voix de Jacques Chirac peut-être que ça déridera un peu tout le monde.
Bon je m'exécute : Stéphane Fleury. Nom magique visiblement puisque l'on daigne enfin me donner les informations : le cabinet spécialisé qui a fait l'étude s'appelle optae. Elle a coûté 80 000 euros (soit 1 euro par habitant) subventionnés en totalité par Eco-Emballages. L'économie réalisée par la ville avec ce passage de la collecte du verre une semaine sur deux sera de 75 000 euros à l'année. Pour information, les gros consommateurs de verre peuvent obtenir un second bac. Voilà ce n'était pas si secret quand même !
Sur ce je vais me servir un petit verre...
Stéphane Fleury
Source Photo Marc Morel : aulnay-sous-bois.com
Publié le 9 Mai 2011
Le rire, c'est la santé. D'où l'idée de créer l'école du Rire médecin, dont les portes viennent d'ouvrir à Montreuil. Depuis vingt ans qu'ils ont investi les services pédiatriques des hôpitaux pour redonner un peu de bonne humeur aux enfants malades, les clowns n'avaient toujours pas de lieu pour se former à cet environnement particulier. Douze élèves, tous comédiens de profession ont été sélectionnés pour apprendre les techniques du jeu à l'hôpital. "Tout repose sur l'improvisation, explique Luc Molins, responsable de cette école internationale. Lorsqu'on rentre dans une chambre, il faut savoir se servir de tous les prétextes, tout en veillant à tenir compte de l'état de l'enfant." D'où une formation adaptée. "Nous leur enseignons les grandes bases de la médecine et de la psychologie afin qu'ils soient le mieux armés possible", souligne Luc Molins.
Source : DirectMatin du vendredi 29 avril 2011
Publié le 9 Mai 2011
Ce n'est un secret pour personne, en ce moment les commerces de proximité ont la vie dure. Il suffit pour s'en rendre compte d'observer quelques rues à Aulnay-sous-Bois. Anatole France, Maximilien Robespierre : des grands axes urbanisés mais peu ou pas de boutiques. A Mitry-Ambourget, chacun garde en mémoire la fermeture d'Atac, qui a été vécue comme un véritable drame. Même l'artère de prestige du boulevard de Strasbourg fait peine à voir avec ses banques et autres sociétés de service. A l'heure où chacun s'accorde pourtant sur la nécessité du maintien de ces lieux de vie dans les quartiers afin de conserver un semblant de dynamisme, fleurissent paradoxalement dans le même temps en Ile-de-France des projets de centres commerciaux pharaoniques.
Le dernier en date s'appelle Aéroville à proximité de l'aéroport de Roissy. 80 000 m² de surface commerciale pour un objectif de 12 à 16 millions de visites par an. Ouverture prévue fin 2013. On nous promet des emplois (2 600), des boutiques (200), mais chacun y trouvera-t-il son compte ? Le commerce de proximité survivra-t-il à une telle offre ? On est légitiment en droit de se poser ces questions... En attendant les réponses, les projets avancent dans une sorte de fièvre incontrôlable dont on ne sait pas exactement où elle va nous mener...
Stéphane Fleury
Ci-dessous vous trouverez un condensé de l'article du Parisien paru samedi qui décrit le futur Aéroville...
80 000 m² de surface commerciale, 200 boutiques face aux pistes de l'aéroport de Roissy. Situé à cheval sur les communes de Tremblay et de Roissy-en-France (Val-d'Oise), les travaux du futur centre commercial Aéroville devraient démarrer d'ici deux mois pour une ouverture possible à l'automne 2013. Ce complexe sera l'un des plus grands d'Ile-de-France avec un investissement de 237 M€. Le promoteur, Unibail-Rodamco, assure que le projet suscite "beaucoup d'intérêt" du côté des enseignes. Pourtant le seul nom cité pour l'instant est celui d'Auchan, qui s'installera sur un peu moins de 5 000 m². Il proposera un service drive, permettant aux clients de passer commande en ligne et de venir récupérer leurs courses en voiture.
Le site doit attirer trois types de clientèle : les 100 000 salariés de la plateforme aéroportuaire, qui y trouveront de nombreux services (poste, banque, centre médical et peut-être une crèche) ; les voyageurs en transit qui peuplent les hôtels alentour ; et enfin les habitants du secteur. La zone de chalandise est estimée à 1,8 million de personnes "du périphérique nord à Compiègne" en suivant l'A1. "Mais il y a aussi Senlis et Chantilly. De là, le trajet n'est que de treize minutes, et on évite les bouchons en direction de Paris ! Il n'y a pas d'offre équivalente dans le Nord", assure le directeur général de la stratégie.
Pour accueillir ces visiteurs venus par la route, deux parkings vont être aménagés : 4 000 places en sous-sol et 1 000 en surface. Mais on pourra aussi accéder au centre à pied, ou par des navettes parties des terminaux de l'aéroport, des hôtels, et même du parc des Expositions de Villepinte, les jours de salon. L'ambition affichée est d'atteindre 12 millions de visiteurs la première année, pour grimper jusqu'à 15 ou 16 millions ensuite. Lorsqu'on évoque la proximité du centre O'Parinor à Aulnay ou le projet gigantesque d'Europa City dans le triangle de Gonesse (Val-d'Oise) le président du directoire d'Unibail-Rodamco ne s'inquiète pas et déclare : "C'est bien, la concurrence, ça nous force à réinventer les choses."
Source : Gwenael Bourdon, Le Parisien du samedi 7 mai 2011
Publié le 9 Mai 2011
C'est écrit sur le panneau, nous sommes situés rue Cérès dans le quartier Balagny à Aulnay-sous-Bois. A quelques pas de la cité Arc en ciel.
Au 26 se trouve un pavillon agencé sur un vaste terrain à l'arrière. Prochainement il devrait être remplacé par un immeuble.
Certes le futur bâti est annoncé à taille humaine : petite copropriété de 7 appartements F2 et F3, parking privé, belles prestations et un bâtiment basse consommation (BBC). Néanmoins, cette nouvelle construction qui se profile à l'horizon est symptomatique d'un phénomène qui semble désormais inexorable sur notre ville : la mort annoncée de la zone pavillonnaire.
Pourtant si l'on s'attarde un peu sur le programme de l'exécutif municipal en place depuis le 16 mars 2008, répondant au doux nom de "Aulnay renait", les raisons d'espérer à une préservation de la zone pavillonnaire, cette spécificité aulnaysienne qui représente 40 % du territoire, semblaient légitimes.
En effet on peut y lire : "les zones pavillonnaires doivent être protégées et même étendues" et point 46 "nous nous engageons à préserver et embellir les quartiers pavillonnaires". Dans les faits, on le voit dans cet exemple parmi tant d'autres, le mitage, le grignotage façon gruyère de la zone pavillonnaire est déjà amorcé.
A terme, on le sent venir gros comme une maison, les pavillons vont devoir laisser la place à du collectif, même dans les zones situées loin des grands axes. L'éclosion par ci par là d'immeubles va détruire l'harmonie architecturale du tissu pavillonnaire, en même temps qu'un certain mode de vie. Ce qui choque le plus dans cette histoire c'est d'avoir fait croire à la population qui vit en pavillons que tout serait fait pour la protéger du béton. Les programmes électoraux sont-ils rédigés pour les idiots qui ont encore la naïveté de croire en de belles promesses ?
En attendant la réponse à cette question, habitants de la zone pavillonnaire, vous pouvez trembler. Le cauchemar a déjà commencé...
Stéphane Fleury
Publié le 7 Mai 2011
Née aux Etats-Unis depuis 2002, une initiative intéressante en matière de comics a lieu chaque premier samedi du mois de mai, le Free Comic Book Day (FCBD). Cette année, c'est donc le 7 mai soit aujourd'hui, que se tenait l'évènement des accrocs de comics. Si cette journée est principalement suivie aux Etats-Unis et dans les grandes villes du Canada (Toronto, Québec, Montréal, Vancouver...), plusieurs détaillants y prennent progressivement part à l'international, en Belgique et en Suisse par exemple. En France, l'évènement se répercute dans quelques villes : Paris, Rouen, Thiais, Evry, Lieusant et Aulnay-sous-Bois.
Le principe du Free Comic Book Day est simple, les détaillants et boutiques spécialisées participants offrent gratuitement des comics imprimés spécialement pour l'occasion. 2 millions d'exemplaires seront distribués. Cette année, parmi les personnages à l'honneur, nous pouvons citer Spider-Man, Green Lantern, les Schtroumpfs, Avatar et Mickey Mouse. La liste des comics publiés pour cette journée est consultable sur le site officiel, à cette adresse : www.freecomicbookday.com/comics.asp.
En Europe, l'évènement demeure encore confidentiel comme nous pouvons le constater, mais l'initiative est bonne, permettant de découvrir ce genre de lecture. Espérons donc qu'elle se systématisera en France, au fil des années... Afin de connaitre la liste exacte des librairies participantes, consultez le site de l'évènement (en anglais) : www.freecomicbookday.com/fcbd_global.asp.
En tombant par hasard sur cette annonce parue chez www.bedeo.fr je suis donc allé faire un tour cet après-midi à la boutique Album de d'O'Parinor ( pas loin de Saturn) dans l'idée que j'allais bien récupérer un ou deux comics gratuits. Et bien non ! Je suis tombé sur deux petits jeunes, tout à fait sympas, qui avaient bien entendu parler de l'opération mais qui n'avaient reçu aucun comic pour le coup. Ils m'ont sorti une salade rocambolesque sur un malentendu avec le siège social. Génial. En attendant la boutique qui est pourtant plutôt bien fichue était quasiment vide... Pour attirer le client il faut être un minimum commerçant quand même...
Bon j'ai finalement trouvé un lien (ici) qui propose quelques comics gratuits (hors frais de port à 2,89 euros TTC). Si le cœur vous en dit...
Stéphane Fleury
Publié le 6 Mai 2011
Marche Atac
Le point de départ de la balade urbaine était l'incontournable parking Atac. En ce moment il fait plutôt peine à voir. Un peu comme le semblant de zone commerciale de proximité alentours qui aurait besoin d'un bon coup de neuf pour redynamiser le quartier. Pourtant elle est bien pratique et je l'ai du reste pas mal fréquentée lorsque j'habitais à Sevran rue Augustin Moreau.
Mais oublions le passé et focalisons-nous sur l'avenir. L'ambition est grande pour ce secteur de la ville. Outre l'arrivée prochaine de 1 000 m² de surface commerciale alimentaire sous la forme d'un Netto, dont l'ouverture est plutôt prévue pour septembre et non pas en juin comme affiché sur la photo, l'autre projet majeur est l'implantation de la maison des services publics. Elle serait composée en autres d'une mairie-annexe, d'un centre social et d'une médiathèque de 1 200 m². D'autres cellules commerciales pourraient être créées sans toutefois rogner sur le nombre de places de stationnement. Les platanes devraient eux aussi être conservés. Les platanes auraient-ils plus de chance que les tilleuls ?
Autre amélioration envisagée, la requalification des abords de l'Eglise Saint Paul. Son architecture atypique, en particulier le toit, mériterait indéniablement d'être mise davantage en valeur.
Enfin le groupe scolaire Ambourget ne devrait pas être oublié. Il est prévu une démolition des Algeco et un agrandissement de l'école.
A suivre épisode 2 : en rue de mai fais ce qu'il te plait.
Stéphane Fleury
Publié le 6 Mai 2011
Dans le cadre du projet NQU (Nouveaux quartiers urbains), les chemins de Mitry-Princet, j'ai effectué la balade urbaine du secteur Mitry organisée le samedi 30 avril dernier. Les quelques 50 participants ont pu en cette occasion mieux appréhender les futurs aménagements prévus. J'ai souvent eu la dent dure (à juste titre de mon point de vue évidemment) avec l'exécutif municipal en ce qui concerne les questions d'urbanisme. J'avoue avoir été, cette fois-ci, totalement emballé. Aller à la rencontre d'un quartier et de ses habitants, consigner des remarques sur un livret remis aux élus, échanger avec ces derniers directement sur le terrain en voyant concrètement les choses constituent les éléments d' un concept tout à fait pertinent. A mon avis, il devrait d'ailleurs être généralisé dans l'ensemble des quartiers.
Pour ce faire on pourrait, dans un premier temps, utiliser comme base les conseils de quartier et ainsi permettre aux délégués et habitants d'effectuer une balade dans leur secteur pour commencer. L'idée serait d'avoir une vision de ce qu'était le quartier hier (on demanderait l'intervention du C.A.H.R.A si possible), de ce qu'il est aujourd'hui et ensuite d'imaginer pourquoi pas ce qu'il pourrait être dans le futur. Cette démarche amènerait presque naturellement la population à apporter des remarques, suggérer des améliorations en direct sur le terrain. Au delà, l'intérêt serait de préparer, avec une certaine forme de pédagogie, les habitants à une évolution possible de leur quartier qu'elle soit nécessaire ou non. A ce propos, les élus devraient avoir le courage d'écouter les riverains et de modifier certains projets, ce qu'ils sont peu enclins à faire pour le moment...
La fréquence resterait à définir, une fois par an étant sans doute le minimum. A terme, on devrait d'ailleurs décliner ce concept pour envisager des balades inter-quartiers permettant aux aulnaysiens qui le souhaiteraient de sortir un peu de leur cadre de vie pour voir ce qu'il se passe ailleurs. Cette démarche assurerait sans doute une meilleure compréhension de la ville dans sa globalité et permettrait peut-être aussi de tordre le cou à quelques clichés, sait-on jamais. Enfin ce sont juste quelques réflexions que je fais en passant et que je jette comme une bouteille à la mer...
En attendant voici le récit de ma balade urbaine dans le quartier Mitry. J'ai réellement apprécié ce moment et j'en redemande !
A suivre, épisode 1 : marche atac...
Stéphane Fleury
Publié le 6 Mai 2011
C'était ce mercredi après-midi au 41 boulevard de Strasbourg à Aulnay-sous-Bois. La toujours très active librairie Folies d'encre organisait pour les plus jeunes d'entre nous des ateliers d'origami, cet art du pliage de papier. Aulnaylibre ! avait dépêché sur place une nouvelle rédactrice en herbe qui est revenue tout à fait ravie...
Voici les quelques clichés qu'elle a eu la gentillesse de nous transmettre. Un grand merci.
(Etape 1 : suivre les instructions. Au menu des plus petits une grenouille et un poisson)
Publié le 5 Mai 2011
De nombreux habitants vont avoir du mal à se rendre sur leur lieu de travail ou dans leur école aujourd'hui encore. Les chauffeurs des bus des Courriers d'Ile-de-France entament aujourd'hui un quatrième jour de grève qui devrait autant ralentir le trafic que les jours précédents en Seine-Saint-Denis, où la circulation était très perturbée hier, et dans le Val-d'Oise, où le trafic était quasiment nul. Hier, aucun accord n'avait encore été trouvé entre les salariés et leur direction appartenant au groupe Kéolis. En fin de matinée, c'est d'abord le siège du Stif (Syndicat des transports d'Ile-de-France) à Paris qu'une délégation a décidé d'investir afin de faire valoir des revendications portant essentiellement sur les salaires.
La tension monte
"C'est vous qui nous avez clochardisés !" ont lancé les salariés à tous les membres du Stif passant dans le hall occupé. "La dernière fois que je suis venu ici, c'était après les événements de Tremblay (NDLR : des bus de la compagnie avaient été caillassés, voire brûlés), se souvient un membre de la délégation. Ils nous avaient promis des moyens pour améliorer notre sécurité. On n'a jamais rien vu venir, même pas des vitres de protection..." Les grévistes ont rapidement quitté le Stif avec un sentiment de déception : "Nous comptions sur eux pour jouer le rôle de médiateur", confie Idriss Talhi, délégué syndical CGT. La délégation a donc pris la direction du siège de leur employeur Kéolis, non loin de là dans la rue de Caumartin. Sans davantage de résultats...
Des négociations pourraient néanmoins être entamées dans la journée. "Notre table de discussions a toujours été ouverte, c'est eux qui ne se présentent pas", assure Jean-Olivier Ehkirch, directeur des CIF. Pendant ce temps, la tension monte, notamment au dépôt de Goussainville (Val-d'Oise) toujours bloqué. Hier matin, un gréviste a même été renversé par un chauffeur non gréviste qui tentait de forcer le barrage pour rentrer sur le parking. Les conducteurs réclament, outre une revalorisation de leurs salaires, une prime de transport, une meilleure participation de l'entreprise pour leur mutuelle et une reconnaissance de leur travail via "une indemnité pour assiduité et bonne conduite dans les quartiers difficiles".
Prévisions de trafic sur www.cif-bus.com et www.fileo.com, tél 01.49.63.44.00 à partir de 4 heures pour les lignes au départ de Tremblay, ou au 01.48.62.38.33 à partir de 4 heures pour les lignes au départ de Goussainville et Marly
Source : Marie Persidat, Le Parisien du jeudi 5 mai 2011
Publié le 5 Mai 2011
Source : Le Parisien du mercredi 4 mai 2011