«Cette ligne, c’est une catastrophe !»
7 h 15, un vendredi matin de vacances scolaires, à la gare La Plaine Stade de France sur le RER B. L’affluence est encore raisonnable, mais, avec un escalier mécanique en panne et une annonce sonore quasi inaudible, le trajet sur cette ligne qui semble maudite ne commence pas sous les meilleurs auspices.
« Il y a parfois des soucis quand il y a des travaux et j’ai eu un problème la semaine dernière avec mon train qui ne s’affichait jamais. Ah, et c’est vrai que c’est étonnamment bondé, surtout le soir. C’est difficile d’avoir une place assise, malgré le Covid. Mais à part ça, c’est plutôt un bon moyen de transport », estime Erwann, étudiant de 18 ans, qui ne fait le trajet que depuis quelques jours entre son domicile d’Aulnay-sous-Bois et cette gare de Saint-Denis, et n’est donc pas encore lassé par les problèmes de cette ligne au quotidien.
Manuella est moins indulgente avec ce RER B qu’elle emprunte depuis des années entre Aulnay et Paris, comme ce matin-là à 7 h 40. « C’est une catastrophe ! Il y a toujours des problèmes, toujours du monde, et, avec l’épidémie… il y a encore plus de monde, et sans masque ! » s’emporte-t-elle, en grossissant sans doute un peu le trait.
« C’est assez catastrophique », confirme Rada un peu plus loin. Elle juge toutefois qu’il y a « un peu moins de gens et de problèmes depuis le confinement ». Pour cette chargée de communication de 25 ans qui voyage tous les jours entre Sevran-Beaudottes et la Défense, « les problèmes techniques sont fréquents ». « Il y a deux jours, j’ai encore attendu quinze minutes à Châtelet. C’est surtout le soir que je mets beaucoup de temps. Alors que le RER A fonctionne bien mieux. »
Déçus également par des problèmes qu’ils jugent trop fréquents, beaucoup de voyageurs qui prennent le train à Aulnay, comme Tadcha ou Hervé, préfèrent se rabattre sur la ligne K du Transilien pour rallier directement Paris et la gare du Nord. « Même s’il n’y a qu’un train toutes les demi-heures, au moins il y a de la place, et c’est propre. Quand je suis obligé de prendre le RER B parce que j’ai raté la K comme aujourd’hui, je n’ose même pas m’asseoir », se désole Hervé.
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Source article : journal Le Parisien / Source photo : Aulnaylibre.com