logement

Publié le 7 Avril 2011

ophaulnayVous êtes Francilien, vous êtes directeur, et vous cherchez un emploi de directeur. Tout de suite vous pensez La Défense. Evidemment. Avec des reflets d'euros dans les yeux. Mais, comme il manque encore une corde à votre Arc Express pour faciliter vos transports de banlieue à banlieue, La Défense c'est pas top finalement. Alors ne cherchez plus. Voici peut-être la solution. Envoyez vos CV et lettre de motivation à l'OPH d'Aulnay-sous-Bois, le paradis des directeurs.

Après plusieurs échanges avec des membres du conseil d'administration de l'OPH aulnaysien, il semblerait en effet qu'il n'y ait pas moins de quatre directeurs actuellement en place. Un directeur général (une directrice en l'occurrence), un directeur financier, un directeur technique et enfin un directeur de proximité. Pas étonnant alors que les dépenses de personnel tendent à augmenter, m'a-t-on fait remarquer...

L'objet de cette note n'est pas de mettre en question les compétences de ces personnes, ni même le montant de leur rémunération, mais avant tout d'expliquer que cette situation commence à faire jaser dans un OPH qui est l'un des plus petits du département avec seulement 2 450 logements dans son parc...

N'y-aurait-t-il pas une certaine forme d'indécence à avoir autant de directeurs dans une structure qui a pour vocation de loger des personnes aux revenus modestes ?

En attendant la réponse à cette question, j'observe qu'il n'y a pas encore de directeur de la communication. Je me demande si je ne vais pas envoyer un dossier de candidature. On ne sait jamais...

Stéphane Fleury 

Source logo OPH : http://www.oph-aulnay.org/

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Rédigé par Stéphane Fleury

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Publié le 22 Février 2011

Lancé par le gouvernement début 2011, le PTZ+, un prêt complémentaire, pourra être accordé à tous ceux qui rêvent d'acheter leur première résidence principale. Plusieurs critères sont pris en compte pour son obtention. Décryptage.

pret-taux-zero-plusAlors que les taux des crédits viennent de reprendre leur ascension, ceux qui achètent une résidence principale pour la première fois ont un ballon d'oxygène : ils peuvent bénéficier du "prêt à taux zéro plus" ou "PTZ+", lancé par le gouvernement au début de l'année 2011. Contrairement à l'ancien prêt à taux zéro, il n'est pas soumis à un plafond de ressources. Son calcul relève d'un savant cocktail de paramètres : la localisation du logement, sa performance énergétique, son statut (neuf ou ancien), le nombre de personnes dans la famille. Le nouveau PTZ est censé aider en priorité ceux qui cherchent à se loger dans les zones où le prix du mètre carré est le plus élevé. Fera-t-il toutefois des miracles à Paris ou en Ile-de-France ? Précisons qu'il s'agit d'un prêt complémentaire : son montant ne peut pas représenter plus de la moitié du total des prêts nécessaires à l'achat. Une famille de cinq personnes souhaitant, par exemple, acquérir un appartement de 80 m², à Nanterre (Zone A), pour 400 000 euros, et disposant de 200 000 euros d'apport personnel, ne pourra pas avoir plus de 100 000 euros de prêt à taux zéro, soit l'équivalent de ses emprunts bancaires.

ptz.jpgEn outre, le PTZ+ est plus intéressant dans du logement neuf, c'est-à-dire construit ou acquis en vue d'une première occupation. Or, il y en a très peu à Paris : 200 seulement étaient disponibles fin 2009. En outre, ils coûtent encore plus cher que les logements anciens. Ces derniers sont souvent mal classés énergétiquement (E à G), ce qui diminue le coût du prêt. Un célibataire souhaitant emprunter 200 000 euros pour l'achat d'un studio dans de l'ancien pourra prétendre à un PTZ+ de 12 400 euros seulement, si l'appartement a une mauvaise étiquette énergétique. Si l'appartement était bien classé (de A à D), il pourrait prétendre au double, soit 24 800 euros. Si l'appartement était neuf et classé basse consommation, il aurait droit à 49 600 euros. Pour savoir à quelle somme il peut prétendre, le primo-accédant peut utiliser le simulateur du ministère du logement (Ptz-plus.gouv.fr) ou demander un diagnostic financier gratuit dans une agence départementale d'information sur le logement (Adil) dont la liste est disponible sur le site Anil.org.

L'Adil 75, qui est située boulevard Edgar-Quinet, dans le 14e arrondissement, reçoit de nombreuses demandes. Elle a ainsi pu bâtir le plan d'un homme célibataire de 38 ans, gagnant 1 771 euros net par mois, et bénéficiant d'un apport personnel de 122 000 euros, du fait qu'il loge chez ses parents. Celui-ci pourra acheter 28m² dans le 19e arrondissement, moyennant 215 000 euros, grâce à un prêt bancaire de 50 000 euros sur 20 ans, au taux de 3,50%, à un prêt de 36 300 euros à taux zéro sur 15 ans, proposé par la Ville de Paris, et à un PTZ+ de 6 200 euros sur 25 ans.

L'Adil constate toutefois que, dans la capitale, l'accession à la propriété devrait rester hors de portée des familles modestes sans apport personnel. Une famille monoparentale de trois personnes disposant de 2 500 euros de revenus mensuels ne pourrait ainsi prétendre à un trois pièces de 60 m² dans le 19e arrondissement. Avec, sur trente ans, des mensualités de 750 euros, soit 30% de ses revenus, elle devrait se contenter de 30 m²;

Source : Rafaële Rivais Le Monde pour Direct Matin 14/02/2011

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 17 Novembre 2010

L'Insee publie un Portrait de la France dans lequel elle dessine le logement des Français.

Dans cette étude qui brosse un tableau de la population française et de ses évolutions entre 1996 et 2006, l'Insee se préoccupe de la manière dont sont logés les Français.

Et voilà ce qu'il en ressort :
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91m², c'est la surface moyenne du logement principal des foyers (+5% sur 10 ans, +10% sur 22 ans) avec en moyenne 2,3 personnes par logement.
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57% des Français sont propriétaires de leur logement (+12,8% en 22 ans)
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57% des logements sont des habitations individuelles.
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9,7% des logements en France sont des résidences secondaires (un chiffre stable depuis 10 ans)

En ce qui concerne le prix : les inégalités se sont creusées.
Pour les foyers les plus modestes, le poids du logement dans le portefeuille atteint
39% en 2006, contre 34% en 1996 dans le parc privé, 22% contre 21% en 1996 dans le parc social.
Pour les autres, le logement représente 27% des dépenses en 2006 contre 25% dix ans plus tôt.

Et cette augmentation des prix ne s'explique pas forcément par une amélioration du confort (
1,5% des logements sont considérés comme sans confort sanitaire parce que ne disposant pas d'eau chaude ou pas de WC ou pas d'installation sanitaire, contre 4,1% en 1996)... mais par une hausse importante des loyers.

L'Insee nous apprend également que
les Français se sont petit à petit éloignés du centre des villes pour aller s'installer en périphérie. Ils sont 36% contre 32% en 1985. Et ce n'est pas sans conséquence...

Les dépenses liées aux déplacements ont augmenté pour les personnes qui se sont déplacées en périphérie : +10% en moyenne sur la facture énergétique en 20 ans.

Source : Le Post  http://www.lepost.fr/


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Rédigé par Aulnaylibre !

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