La librairie Folies d’encre accueille aujourd’hui à 17h Marc Roger lecteur public. Cette rencontre sera l’occasion de partager son récit la Méridienne l’histoire d’un voyage aussi atypique que fascinant. Ainsi, du 31 mai 2009 au mois de juin 2010, accompagné de son âne Babel, il part à pied sur les chemins d’une méridienne imaginaire qui va de Saint-Malo à Bamako pour lire à voix haute tout au long des 5 000 km qui séparent les deux villes, romans, poèmes et nouvelles, d’auteurs de littérature française et étrangère. Soit une moyenne de 15 à 20 kilomètres par jour, avec pour volonté première, l’humilité de lire le monde avec lenteur et d’écouter vivre les gens. Au total 7 109 kilomètres parcourus, 2 624 km à pied, 4 485 km de transferts camion, bateau, avion, train, 136 lectures, 8 270 spectateurs !

Librairie Folies d'encre

41 Bd de Strasbourg

93600 Aulnay-sous-Bois

04.48.66.12.85

www.foliesdencre.fr

teensfollies.over-blog.com

ouverture : 

du mardi au vendredi : 9h-13h et 14h30/19h

samedi : 9h-19h

dimanche 10h30-13h

Le journal Le Parisien évoquait dans un article paru hier soir sur son site le programme du téléthon 2012 en Seine-Saint-Denis. Voilà ce qui était annoncé pour demain à Aulnay-sous-Bois :

Samedi  de 8h30 à 19h30 ventes d’objets décorés et transformés réalisés par les membres du Lions Club boulevard de Strasbourg

Egalement prévu samedi à partir de 14h30 un tournoi de belotte à la Ferme du Vieux-Pays (avenue Jacques Duclos).

Si vous avez connaissance d’autres actions dans notre commune n’hésitez pas à les mentionner en commentaires.

Les événements programmés dans la plupart des villes du 93 sont accessibles en cliquant ici.

Source : Le Parisien

La rédaction d’Aulnaylibre ! a recueilli hier soir les impressions du président de l’association Croix-Blanche (QCBE) juste après la réunion du comité de pilotage organisée à huis clos à la mairie d’Aulnay-sous-Bois.  Celui-ci n’a pas caché sa déception évoquant des difficultés manifestes à avancer concrètement sur le projet d’aménagement du terrain de l’ancien centre des impôts. De son point de vue, les élus doivent accepter l’idée d’un référendum de quartier avant toute prise de décision quant à la future construction. Bien qu’exprimant sa volonté réelle d’aboutir à une solution par les voies du dialogue, Benjamin Giami a rappelé que son association disposait désormais d’une assise financière suffisante pour envisager tous les recours possibles en cas de désaccord… Vous trouverez ci-dessous la vidéo de son interview.

Peut-être vous en souvenez-vous, il y a deux ans presque jour pour jour l’Ile-de-France était paralysée par la neige. Ce matin rien de tel mais Aulnay-sous-Bois s’est tout de même recouverte d’un petit manteau blanc propice à réveiller chez les adultes quelques souvenirs d’enfants… Les plus jeunes d’entre nous étaient en tout cas plein d’enthousiasme sur le chemin de l’école ! Pour prolonger ce moment nous vous proposons ci-dessous une petite vidéo prise ce matin dans la zone pavillonnaire qui était d’un calme olympien…  N’hésitez pas à partager avec nous vos impressions !

Ils ont beau avoir déjà vécu ce moment, Mohamed Beldjoudi et Larry Skoller, deux des fondateurs du festival Aulnay All Blues, étaient hier « sur un petit nuage ». Un coup de fil des Etats-Unis à 5 heures leur a appris la bonne nouvelle : le disque « And Still I rise », de l’Heritage Blues Orchestra, fait partie des nominés pour la cérémonie des Grammy Awards, l’équivalent américain des Victoires de la musique.  Il faudra attendre le 10 février pour savoir si le CD, enregistré en 2009, est finalement sacré meilleur album de blues. Mais l’aventure confirme une fois de plus la qualité du festival aulnaysien né en 2008. Car c’est dans le cadre de cette manifestation, qui attire chaque année des pointures du blues électrique, que le disque a été enregistré, avec des musiciens tels que Bill Sims Junior, sa fille Chaney, Junior Mack, Kenny Smith.

Déjà en 2010, un autre album issu du festival avait été nominé aux Grammy : « Chicago Blues, a Living History ». Le maire PS d’Aulnay, Gérard Ségura, et l’équipe du festival avaient traversé l'Atlantique pour assister à la remise des récompenses à Los Angeles. Ils en étaient revenus bredouilles, mais plus que jamais déterminés à faire vivre le festival. C’est ainsi que la municipalité continue à financer l’événement : elle a participé au budget de l’édition 2012 à hauteur de 60000 €, en mettant également à disposition des moyens logistiques. Et deux autres albums ont vu le jour, toujours coproduits par la ville. En mai, le second opus de « Chicago Blues, a Living History » avait décroché une autre récompense musicale, un Music Awards décerné à Memphis, dans l’Etat du Tennessee.

Source : Le Parisien

Avril 1961. Dans le massif des Aurès, un commando de l’armée française, formé d’appelés bretons, affronte un groupe de l’Armée de libération nationale lors d’une embuscade... Un soldat, blessé, se rappelle les événements vécus avec ses camarades au cours des derniers mois. Leur opposition à la guerre en Algérie les a conduits dans un camp réservé aux insoumis. Ces êtres confrontés aux horreurs de la guerre deviennent peu à peu des machines à tuer... Une plongée dans les contradictions de la guerre d’Algérie autant que dans celles de l’âme humaine.

Avoir 20 ans dans les Aurès est une fiction construite à partir de huit cents heures d’enregistrements d’appelés français pendant la guerre d’Algérie. Dix ans après les Accords d'Evian, le grand cinéaste René Vautier réalise un film qui synthétise son cinéma très souvent consacré aux luttes de libération en Algérie.

Le théâtre et cinéma Jacques Prévert, engagé dans une démarche originale d'aide à la création et diffusion documentaire, est partenaire de la diffusion de ce film en version restaurée.  La projection sera suivie d'un débat animé par l'un des membres artistiques de l'équipe !

Réservation conseillée : brigitte.bettiol@ejp93.com ENTRÉE OFFERTE si vous avez 20 ans ! Sur présentation d’une pièce d'identité.

Le film sera également projeté en programmation régulière la semaine du 12/12. Mercredi 12 à 14h15 et 18h15, jeudi 13 à 20h45

Source : aulnay-sous-bois.fr

Pour rappel la réunion du comité de pilotage du quartier Croix-Blanche aura lieu ce soir à 19h30 à huis clos, dans la salle du conseil municipal à Aulnay. Une mesure destinée, selon la ville, à garantir la sérénité des débats autour de ce projet de construction de logements sur l’ancien centre des impôts. Ce que contestent les membres de l’association de riverains Défense du quartier Croix-Blanche qui craignent des « pressions ». La réunion sera en tout cas retransmise en direct sur le site de la ville www.aulnay-sous-bois.fr

Source : Le Parisien 

Comme nous l’évoquions ici même en novembre 2011, l’ancien garage Renault, situé à proximité du Carrefour de l’Europe et incendié pendant les émeutes de la fin de l’année 2005, devait faire place à une zone commerciale flambant neuve. L’hypothèse un moment évoquée d’un multiplexe à cet endroit n’aura été qu’un feu de paille puisque cet équipement cinématographique verra le jour en principe dans le centre commercial O’Parinor. Ainsi, comme prévu dans le projet initial, ce sont finalement un Quick, un Lidl et un restaurant chinois type wok qui viendront s’implanter à proximité du KFC déjà ouvert il y a quelques mois. La rédaction d’Aulnaylibre ! vous propose ci-dessous un petit reportage vidéo qui rend compte de l’avancée rapide des travaux. Ne manquent plus qu’un plan de rénovation urbaine pour réhabiliter durablement la cité de l’Europe, une station du supermétro du Grand Paris Express et ce secteur de la ville aura un tout autre visage… 

Vous trouverez ci-dessous un communiqué ( à lire aussi ici) de Gérard Ségura suite à des coups de feu ayant fait un blessé dans le quartier Mitry-Ambourget. Dans cette missive intitulée « Insécurité : Nous refusons l’escalade vers le pire » le maire d’Aulnay-sous-Bois réitère sa demande de disposer d’effectifs de police nationale suffisants sur la commune. Il réclame également que soit inscrit au budget de l’Etat la construction d’un commissariat central digne de la troisième ville de Seine-Saint-Denis. 

Photo : aulnay-sous-bois.fr

Fait à Aulnay-sous-Bois le 5 décembre 2012

Communiqué de Gérard Ségura, maire d’Aulnay-sous-Bois,

Vice-Président du Conseil général

« Insécurité : Nous refusons l’escalade vers le pire »

« Des coups de feu ont fait un blessé la nuit dernière dans le quartier Mitry-Ambourget. Les services de police mobilisés aux fins d’enquête ont très rapidement procédé à plusieurs interpellations vraisemblablement en lien avec les faits. Je salue le travail des policiers qui a permis ces interpellations rapides et la saisie d’une arme ayant pu servir aux coups de feu.

Cet acte de violence, extrêmement grave, intervient à un moment où le dispositif de répression policière à l’encontre des trafiquants de drogue a été notablement renforcé dans notre ville dans le cadre de la collaboration plus étroite qui prévaut entre la Préfecture et notre municipalité. Cette nouvelle synergie, qui se traduit en particulier par une répartition plus efficace des missions et des horaires entre la police nationale et la police municipale, porte ses premiers fruits.

Ces résultats encourageants démontrent qu’il n’y a pas de fatalité au règne de la violence. Les mesures mises en place doivent donc être confortées en vue d’assurer durablement le droit à la tranquillité de tous les habitants. Population et élus aspirent à une ville où ils peuvent aller et venir sans crainte. Nous refusons l’escalade vers le pire tel que Marseille le subit actuellement.

C’est pourquoi je demande solennellement qu’Aulnay-sous-Bois dispose d’effectifs de la police nationale en nombre suffisant afin que les missions de sécurité publique soient remplies de manière satisfaisante. Je regrette à ce propos que notre commune n’ait pas été

retenue dans les deux premières listes des zones de sécurité prioritaires dévoilées par le ministère de l’Intérieur. Je renouvelle enfin la demande, portée par notre Conseil municipal unanime, d’un commissariat de police digne des conditions de travail des fonctionnaires et de l’accueil des usagers, en faveur de l’inscription budgétaire duquel j’ai sollicité un rendez-vous auprès du ministre Manuel Valls. »

Gérard Ségura,

Maire d’Aulnay-sous-Bois,

Vice-Président du Conseil général

Nous continuons aujourd’hui notre tour de la ville en 3D avec un zoom particulier sur les quartiers sud d’Aulnay-sous-Bois amenés eux aussi à d’importantes mutations urbaines. Les ambitions municipales sont multiples. Restructurer totalement la place de la gare pour lui redonner un certain standing. Rappelons que notre gare, avec 34 000 passages par jour, est la plus importante en nombre de voyageurs qui transitent en Ile-de-France hors Paris intra-muros. Redynamiser le boulevard de Strasbourg, véritable vitrine commerciale de la commune. Recomposer la place Camélinat en faisant disparaitre les voitures pour créer un espace de respiration convivial. Le collège du Parc qui accueille en ce moment environ 1 200 élèves serait également restauré.

Concernant les équipements scolaires justement, le 7^e collège est en cours de construction avec l’espoir de relancer le quartier en apportant un plus à sa valeur foncière tout en favorisant le petit commerce. Le chantier de la crèche de 40 berceaux rue de Toulouse, qui répond à un besoin induit par l’arrivée dans le sud de jeunes couples avec enfants,  devrait par ailleurs pouvoir repartir. Le secteur du rond-point de la négresse à l’entrée du Blanc-Mesnil (où se trouve le McDonald notamment) pourrait également faire l’objet d’une concession d’aménagement type les chemins de Mitry-Princet pour repenser totalement l’aménagement de cette zone. Le maire a enfin évoqué le quartier Chanteloup qu’il a jugé dégradé et dont la zone commerciale manque singulièrement de caractère selon lui mais les moyens budgétaires de la ville étant limités les transformations nécessaires seront remises à plus tard… 

Jean-Paul Huchon avait jeté un pavé dans la mare, mardi, en annonçant un surcoût de 10 milliards d’euros par rapport au budget initial. Mais les élus, de droite comme de gauche, tiennent au projet phare du Grand Paris

Le premier coup de pioche est encore très loin d’avoir été donné. Et, pourtant, le projet du GrandParis Express (le supermétro automatique qui doit relier les pôles de développement de l’Ile-de-France à l’horizon 2025) semble déjà accumuler les retards. Au point que les plus pessimistes s’interrogent sur la faisabilité même du dossier.

Auditionné avant-hier à l’Assemblée nationale sur le sujet, Jean-Paul Huchon, le président (PS) du conseil régional, a relancé la polémique sur le financement de ce pharaonique projet. Le patron de la région — par ailleurs président du Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) qui doit réaliser une partie du futur supermétro — a estimé que la facture totale du chantier pourrait s’élever à 30 Mds€. Soit la « bagatelle » de 10 Mds de plus que prévus dans l’accord cadre signé en janvier 2011 entre l’Etat et la région Ile-de-France.

La Société du Grand Paris (SGP) — l’organisme créé sous la présidence de Nicolas Sarkozy pour « piloter » la réalisation du supermétro —pourra-t-elle faire face à un tel surcoût? La SGP doit, en théorie, financer le projet (à hauteur de 20,5 Mds€) grâce à de nouvelles recettes fiscales, un recours à l’emprunt… Et une dotation de l’Etat de 4 Mds€, dont le premier quart, qui devait être versé prochainement, a finalement disparu du budget 2013-2015! « Si le surcoût évoqué par Jean-Paul Huchon se confirme, il est urgent de réinscrire ce milliard au budget 2013 », a indiqué hier Valérie Pécresse, chef de file de l’UMP au conseil régional, en s’inquiétant de l’avenir du Grand Paris Express.

« Ce projet, j’y crois. C’est la grande œuvre de ma vie », nous assurait hier Jean-Paul Huchon en soulignant qu’il avait annoncé un surcoût de 10 Mds€ uniquement pour des raisons stratégiques. « C’est pour éviter que quelqu’un de l’extérieur évoque le sujet et en profite pour conclure qu’il ne faudra pas faire le supermétro. Moi, je dis qu’il se fera et il n’y a même aucune raison de retarder le début des travaux. Après, il faudra se montrer très malin sur le phasage. »

A droite comme à gauche, les élus des secteurs desservis par le futur supermétro affichaient hier le même optimisme. « L’estimation de 20,5 Mds€ datait de 2008. Depuis, il y a eu une inflation des coûts, mais aussi la création de gares d’interconnexion qui n’avaient pas été budgétées… La facture va effectivement augmenter. Mais cela n’entraînera que des retards dans le calendrier. La ligne rouge-sud, par exemple (NDLR : 33 km de Pont-de-Sèvres, dans les Hauts-de-Seine, à Noisy, en Seine-Saint-Denis), qui sera le premier tronçon réalisé ne sera certainement pas livrée en 2018 comme prévu, mais plutôt en 2020 », indique Yves Albarello, député UMP de Seine-et-Marne et rapporteur du dossier Grand Paris à l’Assemblée.

Au cabinet de Cécile Duflot, la ministre chargée du dossier Grand Paris, on se refusait en revanche à commenter les annonces de Jean-Paul Huchon. Opposée au supermétro, trop « budgétivore », lorsqu’elle siégeait avec les élus verts à la région, la ministre a depuis assuré qu’elle mènerait le dossier à son terme. Le rapport Auzannet, censé proposer des pistes et un nouveau calendrier pour que le projet reste dans l’enveloppe budgétaire initiale, lui sera remis dans les tout prochains jours.

Source : Le Parisien 

Une trentaine de personnes, passionnées de culture (théâtre, cinéma, ateliers artistiques, musique, philosophie…) se retrouvent à la conférence littéraire mensuelle sur un livre, un auteur. En amont, le groupe se réunit un jeudi par mois pour partager ses lectures et ses découvertes culturelles sur un pays mis à l’honneur. Rendez-vous donc aujourd'hui à la bibliothèque Dumont à partir de 14h.

Source : Oxygène n°166

Le conseil de quartier Tour Eiffel, La Plaine, Balagny et l’association AMIVA (Mieux Vivre à Aulnay) annoncent la tenue d’une fête de quartier pour l’accueil des nouveaux habitants de la Cité en Ciel. Elle est organisée bénévolement le samedi 8 décembre de 13h à 19h dans la rue Maurice Nilès avec le soutien de la mairie. Outre la dégustation de spécialités culinaires et un goûter pour les enfants un alléchant débat est proposé sur la laïcité et la solidarité. Votre bonne humeur et votre participation sont évidemment attendues pour le bon déroulement des festivités ! Vous trouverez ci-dessous l’invitation autour de cet événement.

Lorsque l’on vote aux municipales on sait probablement pour quelle liste et quel parti (et accessoirement pour quel programme sans doute), mais peut-être ne connaissons-nous pas vraiment celles et ceux que nous élisons pour nous représenter à la mairie.  Ainsi le site de la ville présente-t-il bien les élus (ici) et les conseillers (là) de la majorité avec leurs photos et délégations mais il manque peut-être une biographie sommaire permettant de mieux appréhender leurs parcours. Récemment le Bondy Blog a réparé cet oubli en brossant un portrait détaillé et plutôt flatteur de Mokhtaria Kebli conseillère municipale d’Aulnay-sous-Bois (photo ci-contre). Nous relayons aujourd’hui leur article et vous proposons ainsi d’aller à la découverture de celle qui a la charge du second degré, des relations avec les collèges, les lycées,  les bailleurs et les amicales des locataires…

Mokhtaria Kebli, la Kate Reddy des quartiers populaires

ELLES FONT LA BANLIEUE. Bientôt 34 ans et déjà un parcours bien rempli. Conseillère municipale déléguée à la ville d’Aulnay-sous-Bois, Mokhtaria Kebli s’engage dans l’associatif puis en politique au sein des quartiers populaires. Premier profil de cette série de portraits.

Des femmes comme Mokhtaria Kebli, on en croise rarement. Mère de trois enfants, cette professeure d’espagnol est aussi  présidente-membre de l’ANELD 93 (Association Nationale des Elus Locaux pour la Diversité), présidente d’un conseil local de parents d’élèves FCPE  et enfin, représentante du personnel CGT. « Ce sont des choses qui se sont imposées à moi » explique-t-elle. Des engagements qui lui tiennent à cœur.  Une femme consciencieuse, travailleuse, d’un franc parler (ou son « côté grande gueule » comme elle le répète souvent) qui peut en agacer, et surtout sa grande implication dans la vie des quartiers populaires. C’est cette implication qui l’amène à devenir représentante des parents d’élèves quand elle voit ce manque dans l’école de ses enfants « il y a tellement de méconnaissance, les parents sont tellement demandeurs alors qu’on les dit démissionnaires ».

Plusieurs casquettes et pourtant, elle arrive autant à gérer sa vie personnelle que professionnelle. « Je rends hommage à mon mari Karim, il est d’un soutien et d’une aide extraordinaire » confie la jeune mère de famille.  Un emploi du temps bien chargé et pourtant, Mokhtaria prend le temps de me recevoir.

Les quartiers populaires, elle connait bien. Aujourd’hui Aulnaysienne, Mokhtaria a grandi au quartier du « chantier du coq » à Evry avec ses frères et sœurs. Ses parents ont toujours travaillé. Elle vient d’un milieu ouvrier et décrit cette fascination qu’elle a pour sa mère « j’ai toujours été impressionnée par ma mère, elle a toujours travaillé dur, sans jamais se plaindre. Elle voulait  que ses enfants aillent régulièrement en Algérie chaque année pour éviter toute rupture avec nos origines culturelles». Elle la voit comme une « femme forte, aimante, généreuse et rigoureuse sur la question de l’éducation ». A côté de ça, son père était plutôt « papa poule, permissif, c’était les câlins, les bonbons » mais tout autant généreux et intransigeant sur la question de l’éducation. Des valeurs qui ont construit sa personnalité, probablement une des raisons pour lesquelles Mokhtaria fait un « parcours sans faute », sans avoir doublé.  Elle obtient un baccalauréat Littéraire, des études LLCE (Langues et civilisations étrangères) en espagnol à Paris 3-Sorbonne Nouvelle et à Paris 8 Saint-Denis, dont elle sort avec une maitrise, puis s’est dirigée vers l’enseignement. « J’étais obligé de bosser pour payer mes études ». Elle a été notamment surveillante d’externat à Aubervilliers, ce qui lui a permis de découvrir la Seine-Saint-Denis.

Mokhtaria replonge dans ses souvenirs et se remémore le quotidien dans son quartier d’Evry  «il y avait une solidarité, de l’échange, de la mixité… j’ai été confrontée à différentes personnes qui constituaient les différentes idéologies de la société ».

Mokhtaria a aussi été habituée à prendre la parole en public depuis son plus jeune âge « j’ai souvent été élue délégué de classe, j’ai siégé au conseil d’administration et me suis aussi investi dans la vie citoyenne du lycée ». C’est ainsi qu’elle se retrouve à faire ses première grèves en 1995, mais aussi son premier « débrayage de cours » à cette même époque.

En terminale, elle tient pour la première fois un mégaphone lors d’un rassemblement à la préfecture d’Evry. Un élève risquait l’expulsion. « Je me suis étonnée moi-même, en gros ce que j’ai dit c’était : vous mettez à la porte les enfants de ceux qui ont construit la France ». Une prestation remarquée qui lui vaut des applaudissements lorsqu’elle entre à la bibliothèque de la ville.

A travers  son parcours, ses fonctions, Mokhtaria a constaté l’évolution des « banlieues » au fil des années « rien n’a changé ça s’est empiré. Je suis repartie dans mon quartier : plus de mixité sociale, ils ont juste rafraichi les bâtiments, la librairie est devenue une supérette. Avant on parlait de quartier maintenant on parle de cité ». Un changement qui la préoccupe, elle qui a étudié dans un collège où les élèves étaient de différentes classes sociales, venaient de différents quartiers.

« Ce qu’il faudrait c’est rendre la priorité à l’éducation, l’accès au savoir de manière égale, rétablir la mixité, une vraie transparence dans la commission des logements, arrêter de stigmatiser. Aujourd’hui sortir du quartier c’est synonyme d’ascension sociale, mais il fait bon vivre dans les quartiers ! » argumente-t-elle.

Chaque semaine son emploi du temps est plein à craquer. Comment gérer tout ça ? Elle relativise timidement « toute est une question d’organisation tu sais». Un bel exemple de réussite.

Source : Imane Youssfi http://yahoo.bondyblog.fr Photos : Bondy Blog et aulnay-sous-bois.fr

Nous continuons notre tour de la ville en 3D présentant les futurs projets d’aménagement d’Aulnay-sous-Bois avec un focus particulier sur le quartier Mairie et le Centre Gare. C’est en effet dans ces secteurs que la densification de la commune est la plus perceptible. Citons par exemple les rues Fernand Herbaut/Impasse des marronniers, Jean Charcot, Charles Dordain, Anatole France côté nord de la gare ou bien encore avenue du 14 juillet ou Coullemont côté sud. Un nouveau programme de logements Kaufman & Broad devrait d’ailleurs s’implanter prochainement rue Anatole France en lieu et place de commerces de proximité fermés depuis longtemps : pressing Arc en ciel, brasserie la chope, ancien cycles Tilly, cinébank vidéo ou poissonnerie marées et rivages.

Ce processus n’est pas sans inquiéter les riverains soucieux à la fois de leur cadre de vie mais aussi des risques liés à la nature des sols avec une présence massive de gypse mais aussi d’eau via les nappes phréatiques. Sur ces aspects, le maire Gérard Ségura s’est voulu rassurant expliquant que toute construction était soumise à une enquête géologique préalable. Le pôle Gare aussi est amené à évoluer fortement. A ce titre, les 10 000 m² disponibles appartenant au réseau ferré de France(RFF) pourraient aiguiser les appétits pour du logement et des bureaux. Le souterrain de la gare devrait quant à lui être refait à partir de février 2013. La vidéo ci-dessous évoque en détail tous ces aspects. Elle débute toutefois avec les conclusions concernant le quartier Mitry-Ambourget avec une ambition municipale clairement affichée : désenclaver le secteur en ouvrant la rue du 8 mai 45 vers le rond-point Bricoman dans l’espoir notamment de mettre un terme définitif au trafic de drogue…    

Le maire d’Aulnay-sous-Bois Gérard Ségura a récemment envoyé une nouvelle lettre au premier ministre Jean-Marc  Ayrault. Dans cette missive (à lire ici) il s’inquiète, conjointement avec les villes de Clichy-sous-Bois, Montfermeil, Livry-Gargan et Sevran regroupées en association, de l’avenir du Grand Paris dans la partie nord-est de la région capitale et notamment des tronçons de la ligne rouge du supermétro dont une station devrait passer par notre commune aux environs du carrefour de l’Europe.

Oui mais voilà le chef de file du gouvernement n’est pas le Père Noël ! La période actuelle de contrainte budgétaire est peu propice à la distribution de cadeaux ni même à l’envoi de réponse visiblement ! Dans le même temps, pourtant, Jean-Paul Huchon, le président PS de la région Ile-de-France, annonce sans détour la couleur dans le Parisien de ce matin (voir article ci-desous) et prévoit déjà un surcoût de 10 milliards d’euros pour le projet du Grand Paris Express ! D’où cette question : mais qui donc va bien pouvoir payer tout ça ?

Le supermétro coûtera beaucoup plus cher que prévu. C’est en tout cas ce qu’a estimé hier le président PS de la région. Jean-Paul Huchon, qui était auditionné par la commission du développement durable de l’Assemblée nationale, a évoqué un surcoût de 10 milliards d’euros pour le projet du Grand Paris Express. Initialement évaluée à 20 milliards, la construction de ce métro automatique autour de Paris pourrait s’élever au total à plus de 30 milliards. « On le sait depuis le début », a déclaré Jean-Paul Huchon. Son annonce intervient alors que le rapport Auzannet, censé proposer des pistes pour que le projet reste dans l’enveloppe initiale doit être remis à Cecile Duflot.

Source : Le Parisien

Les bibliothécaires donnent rendez-vous aux enfants et à leurs parents pour partager des moments de plaisir autour d’albums et de comptines. Rendez-vous bibliothèque Dumont pour racontines aujourd’hui à 16h. Entrée libre. Jeune public jusqu’à 8 ans.

Source : Oxygène n°166 

On parle souvent des galériens du RER B mais il ne faudrait pas oublier ceux de la ligne K. Et oui la ligne K celle qui dessert les villes du tracé Crépy-En-Valois / Paris-Gare-du-Nord. En matière de retards, problèmes en tous genres, absence d’informations en cas de pépins et autres annulations de trains, ce moyen de transport en commun mériterait une belle palme d’or. D’autant plus que la fréquence de circulation est moindre ce qui rend chaque incident bien plus pénalisant. Par exemple rater son train prévu à 8h11 à Aulnay-sous-Bois en direction du Plessis-Belleville signifie au moins deux heures de retard au travail ! Et les listes d’excuses ne sont pas inépuisables ! Ainsi, en matière d’emploi notamment, cette ligne est honteusement discriminatoire dans la mesure où on se sait presque jamais à quelle heure on pourra rejoindre son poste de travail. Comble du comble il est même arrivé parfois qu’une rame programmée pour stopper à Aulnay ne daigne même pas s’arrêter et file directement vers Mitry-Claye au nez et à la barbe des usagers médusés ! Ce matin, comme lundi du reste, le train avait encore 40 minutes de retard d’où cette petite vidéo d’ambiance tournée en gare d’Aulnay-sous-Bois en attendant la crise de nerfs ! Alors vous les galériens du RER B, lors du prochain incident sur votre ligne « préférée», ayez une petite pensée pour les voyageurs de la ligne K. La ligne des cas désespérés ! 

L’équipe du Centre de Danse du Galion et ses partenaires vous donnent rendez-vous à la 16^e édition du Festival H²O Hip-Hop Organisation. Du 12 au 16 décembre 2012, 9 spectacles de danse hip-hop seront joués dans 5 lieux culturels aulnaysiens.

Au programme : deux premières, des étapes de travail, une création mêlant danseurs professionnels et amateurs, de la musique live dans 4 spectacles, une pièce burlesque et d’autres plus sérieuses traitant de sujets de société… Des ateliers et des rencontres avec les artistes programmés sont également prévus. Les réservations sont ouvertes : ici ! La programmation et l’actualité du Festival H²O est disponible sur son site internet ici ou sur sa pace Facebook là.

En attendant voici ci-dessous, en un clin d’œil, ce qui vous attend…

Source : Centre de Danse du Galion

Ce ne sera évidemment pas l’article ni le reportage de l’année. Néanmoins il n’aura sans doute pas échappé aux « bienheureux » utilisateurs du RER B ou de la ligne K que l’installation des contrôles automatiques de billets vient de débuter pour les voies 3 et 4 de la gare d’Aulnay-sous-Bois. Jusque-là ces quais étaient en libre accès, ce qui, convenons-en, était parfois bien pratique ! Comme vous pourrez le constater dans notre vidéo ci-dessous tournée ce matin, ils sont neufs, beaux, puissants et déterminés à compliquer un peu plus la tâche des voyageurs sans billet…

Nous poursuivons en vidéo la visite en 3D d’Aulnay-sous-Bois avec aujourd’hui un zoom particulier sur le quartier Mitry-Ambourget, l’un des plus dégradés de la ville, et la rue Jules Princet qui font l’objet d’une concession d’aménagement connue sous le nom des chemins de Mitry-Princet. Les transformations urbaines devant toucher ces secteurs de la commune sont impressionnantes. Autour de la rue du 8 mai 45 par exemple, avec la réfection de l’école Ambourget, la résidentialisation d’habitations, la réorganisation des commerces, la construction d’une médiathèque de 2 200 m² sans compter les aménagements de la mairie annexe, du bureau information jeunesse, des locaux de l’ACSA ou encore de l’antenne des assistantes sociales. L’axe de la rue Jules Princet allant du carrefour du Soleil-Levant à celui de Stalingrad (au croisement des rues Anatole France/Jean-Charcot près du garage Ford) devrait aussi se densifier fortement avec la construction de logements R+5 (RDC + 5 étages)…

Le 15 décembre à Nuremberg (Allemagne), Mehdi Bouadla défiera l’Allemand Arthur Abraham, qui mettra en jeu sa ceinture WBO des super-moyens. Chaque mardi, le boxeur du CSL Aulnay ouvre son quotidien au journal Le Parisien.

Ce soir-là, c’est séance d’entraînement avec sparring-partner à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Dans sa préparation pour le championnat WBO des super-moyens, qui l’opposera le 15 décembre à Nuremberg (Allemagne) au tenant du titre, Arthur Abraham, Mehdi Bouadla (30 ans) a mis un soin particulier à ce travail qui sert à se rapprocher le plus possible des conditions du combat qui l’attend. 

Depuis six semaines, c’est le même rituel : le challenger au titre mondial va faire face à l’Algérien Sofiane Cherfioui, venu spécialement de Tizi-Ouzou pour tenir le rôle d’adversaire. Agé de 30 ans, ce poids moyen, qui avait déjà été sollicité par Hassan N’Dam avant la défense de sa ceinture WBO des moyens en octobre, a été cinq fois champion d’Algérie et vainqueur de deux Coupes d’Afrique. Son palmarès parle pour lui : 83 victoires pour 2 défaites en amateurs, invaincu en 21 combats (dont 14 avant la limite) chez les professionnels. « Sofiane est un bon boxeur, dur et intelligent, juge Nasser Lalaoui, l’entraîneur de Bouadla. Il est parfait dans son rôle de sparring, il s’est adapté à nos exigences, notamment aux caractéristiques de notre futur adversaire, et donner de bons conseils. »

A chaque fois, le cérémonial est respecté. Le silence entoure le ring pendant que les hommes fourbissent leurs armes. Les mains, protégées par des bandages, entrent dans de gros gants (de 16 onces, soit 453 g). Ces imposantes boules de cuir protègent des blessures à la différence de ceux portés en combat (de 10 onces, soit 283 g). On ajuste les casques, on recouvre les visages de vaseline. Les protège-dents s’ajustent entre les deux mâchoires. Huit reprises sont prévues, quatre avec des thèmes précis, les autres dans les conditions d’un combat. L’intensité des échanges traduit l’envie de bien faire le travail. Les deux hommes s’engagent, ripostent et grimacent.

Une réplique sans retenue

Par moments, le sparring-partner imite le style d’Abraham et donne la réplique sans retenue. « Je ne connaissais pas Mehdi, raconte Sofiane Cherfioui. C’est un gars solide, qui ne lâche pas. Sa progression a été constante durant toutes ces semaines, il a gagné en vitesse et en précision. Et lors des dernières séances, ça faisait mal. »

Durant cette préparation, Mehdi Bouadla a également croisé le fer avec son partenaire de club Julien Marie-Sainte, qui disputera le Championnat d’Europe des moyens face à l’Ukrainien Bursak, le 26 janvier à Aulnay, et Jean-Michel Hamilcaro, le super-welter d’Epernay qui sera présent aussi à l’affiche de Nuremberg.

Mardi prochain, le boxeur du CSL Aulnay s’envolera pour l’Allemagne après avoir livré plus de cent rounds de sparring. Sofiane Cherfioui a son avis sur le combat. « Abraham est un frappeur, mais il n’a jamais eu quelqu’un qui avance sur lui comme le fera Mehdi. Ce combat, c’est du 50-50. Et je crois en Mehdi… »

Source : Le Parisien 

Laurent Voulzy est un artiste rare. Le chanteur de « Belle-Ile-en-Mer » n’a réalisé que six albums en trente-cinq ans de carrière. « Lys & Love », sorti l’an dernier, est son premier album de chansons inédites depuis « Avril » il y a dix ans. Ce soir, à Aulnay, il vous en fera savourer les pépites. Il reste encore quelques places pour le concert, dépêchez-vous !

Ce soir à 21heures, à l’espace Jacques Prévert. Tarif : 36 et 39 euros. Réservations au 01 48 66 49 90.

Source : Le Parisien Photo : http://www.sortir.re