l'odyssee des cantonales

Publié le 20 Mars 2011

Gérard Ségura (PS): 40,16%

Frank Cannarozzo (UMP) : 23,53%

Didier Caron (FN) : 16,80%

François Siebecke (EE-Les Verts) : 8,19%

Miguel Hernandez (PCF) : 5,33%

Daouda Sanogo (Sans étiquette) : 2,81%

Jacques Leblond (POI) : 1,62%

Sébastien Ville (NPA) : 1,51 %

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 18 Mars 2011

3. Solidarité, insertion et santé.

 

Ce poste représente un budget de 343 Millions € (23 % du total) et emploie 820 agents (11% de l’effectif).

 

Ce chiffre se décompose comme suit :

 

-          Accompagnement social : 22 M€ (dont  12 M € de « droit au logement » et  9 M € d’accueil,  prévention et accompagnement).

 

-          Insertion : 316 M € - dont Revenu de solidarité active (RSA.) : 291 M €.

 

Le nombre d’allocataires du RSA s’élevait en 2009 à 54 179 personnes pour un montant mensuel moyen de 455 € par allocataire.

 

On mesure ici, combien pèse sur le département l’effort de solidarité sociale envers des personnes qui se trouvent sans emploi et sans indemnisation chômage. Mais on mesure ainsi, à contrario, le déficit de création d’emplois dû à une politique d’attractivité et de développement économique insuffisante au niveau du département.

 

Cela démontre une fois de plus que dans le couple économique et social, c’est bien l’économie qui constitue le moteur de toute politique, le « social » ne devant jouer qu’un rôle d’amortisseur temporaire. D’où l’importance cruciale de la politique économique qui devrait faire l’objet d’un programme urgent de rattrapage afin de combler le retard pris par le passé.

 

-          Santé : 5 M €  (prévention et promotion).

 

4. Autonomie.

 

Ce poste représente un budget brut de 308 M€ (20 % du total) et emploie 272 agents (4% de l’effectif).

 

Il se décompose de la façon suivante :

 

. Personnes âgées : Dépenses : 173 M€  Recettes : 54 M€    Net :   119 M€

 

-          Allocation départementale personnalisée  d’autonomie à domicile

 (ADPA dom) : Dep : 64 M€ Rec. : 23 M€ Net : 41M€(pour 13 786 bénéficiaires)

 

     -       Allocation départementale personnalisée d’autonomie en établissement

(ADPA étab) : Dep. :   23 M€     (pour 5 250 bénéficiaires)

 

     -       Aide sociale à l’hébergement

             (ASH) : Dep :  63 M€  Rec : 31 M€   Net : 32 M€ (pour 2564 bénéficiaires)

 

-          Carte améthyste : 18 M€  (chiffre 2009) (pour 46 433 bénéficiaires)

 

-          Divers ……………   :  5 M€

 

Ces postes n’appellent pas de remarques particulières si ce n’est que l’augmentation à venir du nombre de personnes âgées dépendantes et ayant des ressources limitées devrait peser à terme sur le budget du département.

 

. Personnes handicapées : Dépenses : 135 M€ Recettes 21 M€  Net : 114 M€

 

 

5. Education.

 

Ce poste représente un budget de 42 M € soit pour l’essentiel la rubrique « accueil des collégiens et de la communauté éducative » (33 M€ pour 1459 personnes) et  9 M € restants pour les actions éducatives en faveur des collégiens (notamment le coupon ordinateur)

 

Ce poste sera amené à augmenté fortement les prochaines années en raison du lancement des travaux de rénovation et de construction portant sur un ensemble de 21 collèges, en raison des coûts de fonctionnement, d’entretien, de maintenance et de loyers liés au partenariat public/privé.

 

6. Autres effectifs et postes budgétaires (en Millions €)

 

Ceux-ci se décomposent comme suit :                                                Effectifs          Budget( M€)

 

-          Finance .…………………………………………………….:……………     :    52                    70

-          Logistique et systèmes d’information ……………. ……………:   525                   41

-          Ressources humaines ……………………... ………………………….:   281                301 (p.m.)

-          Culture, patrimoine, archives…………………………. ……………:  131                   21

-          Ecologie urbaine…………………………………………….…………….:  493                  15

-          Réseau routier et mobilité durable…… …………………………..: 235                   61

-          Sport, loisirs, citoyenneté, jeunesse………………… ………… ..:    52                   16

-          Développement et attractivité des territoires………………..:  106                   12

-          Direction et animation de l’action départementale………. :  181                     7

-          Conduite des politiques départementales……….……………. :   53                      3

 

Les effectifs  correspondant  à la fonction « support » du département représentent près du quart des effectifs totaux.  Il serait intéressant de rapprocher ces chiffres d’autres collectivités territoriales afin de pouvoir apprécier l’importance des « frais généraux » du département par rapport aux missions opérationnelles. Un raisonnement identique pourrait être développé en matière budgétaire.

 

Voilà, chers amis lecteurs, l’information synthétique qu’Aulnay libre pouvait vous apporter à la lecture d’un document du département qui s’appelle « Bilan d’activités et de budget par programmes 2009 » le seul que nous ayons en notre possession.

 

Avec la diffusion de ce document, Aulnay libre ! a le sentiment de vous apporter une information synthétique de qualité vous permettant de vous faire par vous-mêmes une opinion sur les chiffres clés et les politiques du département de la Seine-Saint-Denis.

 

Il est dommage que tant le département que le conseiller général sortant du canton nord d’Aulnay-sous-Bois n’aient pas jugé utile, à notre connaissance, de fournir une telle information aux citoyens  avant les élections du 20 Mars 2010. Il s’agit probablement d’un oubli qu’Aulnay libre ! a eu le plaisir de réparer.

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 18 Mars 2011

Les budgets c’est ennuyeux. Et même très ennuyeux ! Vous ne le savez peut-être pas mais l’origine du mot est française.  Il vient de « bougette » qui était cette petite bourse que l’on portait avec soi, quand il n’y avait pas d’euros mais des sous ou des écus.

 

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Et c’est bien parce que c’est si ennuyeux que personne, ou à peu près, ne les lit. Sauf les Conseillers généraux bien sûr !...

 

Alors la « bougette » de fonctionnement du département de la Seine-Saint-Denis est-elle si petite que cela ? Nous l’avons déjà dit, le département est fort endettée : Plus de 900 Millions d’euros dont plus de 700 dits toxiques !

 

Mais quel est le budget de fonctionnement ?

 

Prenons par exemple celui de 2009.

 

Il s’élevait à 1, 5 milliards d’euros. On peut en faire des choses avec une telle somme !

 

Prenons pour l’instant les deux premiers postes de ce budget :

 

1.     Frais de personnel : 20 % soit  301 Millions €  pour 8 277 personnes payées ce qui représenterait si ce chiffre correspond bien à l’effectif total une rémunération moyenne (charges comprises) d’environ 36 000 € par an soit 3 000 € par mois.

 

2.     Enfance et famille : 18 % soit 269 Millions €  dont 219 Millions pour l’aide sociale à l’enfance.

 

L’effectif total dédié à ce poste représente 2 698 agents (soit 36 % de l’effectif), hors assistants familiaux (597)

 

600 postes sont dédiés à la protection de l’enfance, dont 360 en circonscription. Il  s’y ajoute en outre 597 assistants familiaux. Les dépenses de personnel sont évaluées à  23 M€.

 

Comment se décomposent ces 219 M € ?

 

Prévention spécialisée :  ……………… 13 M€

Accompagnement :……………................ 43 M€

Accueil en structures collectives :…113 M€

Accueil familial :…………………………… 50 M€

 

-          La prévention spécialisée est assurée par 9 associations, dans 55 quartiers de 25 villes.  Elle consiste à prévenir la marginalisation et à faciliter l’insertion et la valorisation des jeunes et de leurs familles. Elles s’adressent aux jeunes en difficulté et concernent 9 383 jeunes suivis grâce à des actions collectives et 7027 suivis grâce à des actions individuelles.

 

-          L’accueil en structures collectives  concerne 2 198  enfants et jeunes pour un coût global de 113 M€ soit un coût par enfant ou jeune de 50 000 €. (soit 4 000 € par mois env.) Ces coûts paraissent extrêmement élevés si on les compare aux coûts classiques d’une scolarité.

 

-          L’accueil familial concerne 2039 enfants et jeunes pour un coût global de 50 M€.

 

Ce coût se partage entre :

 

. 36 M € correspondant à 597 assistants familiaux et 1 321 enfants ou jeunes placés (soit un coût moyen annuel de 6O 000 € par assistant familial et de 27 000 € par enfant ou jeune) ;

. 12 M € pour les placements familiaux spécialisés correspondant à 316 enfants et jeunes (soit un coût par  enfant ou jeune de 38 000 €) ;

. 2 M € pour des  parrainages de faible coût correspondants à 402 enfants ou jeunes.

 

 

Que peut-on conclure de ces chiffres ?

 

Tout simplement qu’un dispositif qui concerne un peu plus de 4 000 jeunes coûte la bagatelle de  163 Millions € soit environ 40 000 € par jeune et par an. 

 

On mesure ainsi le coût social faramineux qui correspond à une enfance ou une jeunesse en déshérence dans une situation où, pour l’essentiel, les parents ont démissionné par rapport à l’éducation de leurs enfants.

 

Il n’est pas question bien sûr de laisser une telle jeunesse à l’abandon. Mais on peut tout de même s’interroger sur l’impact sur les finances publiques de telles carences familiales.  

 

 

Nous aborderons les autres postes du budget dans un prochain article.

 

 

 

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 18 Mars 2011

Les 20 et 27 mars, les Français sont appelés à renouveler 1938 sièges de conseillers généraux en métropole dans le cadre des élections cantonales. Ce sera la dernière élection pour ces élus départementaux, dont le mandat sera exceptionnellement réduit à trois ans (au lieu de six). En 2014, en effet, l'ensemble des conseillers généraux et régionaux seront remplacés par des conseillers territoriaux, qui cumuleront donc les deux fonctions.

Cantonales-2011

Quelles sont les règles du vote ? Comment fonctionne un Conseil général ? D'où viennent les départements ? Révisez avant d'aller voter grâce au dossier spécial Elections cantonales du Parisien.fr

Toute l'infographie accessible en cliquant ici.

Lien complet :

http://www.leparisien.fr/elections-cantonales/infographie-cantonales-mode-d-emploi-18-03-2011-1365470.php

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 18 Mars 2011

G.Ségura, Maire d’Aulnay-sous-Bois et candidat à sa réélection dans le canton nord de la ville est un adepte du grand écart et du double discours. Sa main gauche ignore ce que fait sa main droite…

 

avecvous

 

Il n’a pas de mots assez durs, dans ses tracts ou sa parole publique, pour stigmatiser la politique antisociale de la droite et de N. Sarkozy.

 

Mais en même temps, il a tendance à s’attribuer quasi exclusivement le mérite du PRU, alors que l’opération a été décidée et initiée en 2004, sous l’impulsion de l’Etat, représenté alors par le ministre de la Ville de l’époque, Jean-Louis Borloo, et de l’ancienne majorité municipale. Et c’est une enveloppe de près de 300 millions € qui a été programmée pour Aulnay, même si la programmation des travaux a pu, comme c’est souvent le cas, connaître quelque retard.

 

Il se félicite aussi de la venue à Aulnay d’une station du métro automatique du Grand Paris, prévue près du Carrefour de l’Europe, à deux pas d’une zone d’activités et des logements réhabilités (sous l’impulsion de l’Etat) des quartiers nord. Mais il oublie souvent de rappeler que ce projet procède d’une loi, dite du Grand Paris, initiée par N.Sarkozy, préparée par C. Blanc, secrétaire d’Etat au Grand Paris et adoptée par le Parlement, grâce à une majorité de « droite ».

 

Il oublie également de signaler le rôle de G.Gaudron, député de la circonscription, qui proposa et fit adopter par le Parlement, un amendement majeur pour notre ville, consistant à créer une station du métro automatique à Aulnay. Il ne s’agit bien sûr que du travail normal d’un député. Encore faut-il rendre à chacun le fruit de son travail. Simple courtoisie républicaine.

 

 

Lors du dernier Conseil municipal, que vous pouviez suivre sur le site Internet de la Ville, G.Ségura s’est félicité, par ailleurs, des projets de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU) dits ANRU II qui pourraient peut-être accueillir des projets de rénovation pour les quartiers Mitry-Ambourget et Gros saule. Or rappelons, une fois de plus que cette agence qui a permis une formidable accélération des projets de rénovation dans plusieurs centaines de quartiers un peu partout en France a été mis en place à l’initiative de l’Etat.

 

Alors, deux poids, deux mesures ? Les slogans faciles d’une campagne électorale d’un côté ? Les réalités de l’autre ? De qui se moque-t-on ?

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 16 Mars 2011

Un document de campagne de huit pages en format A3 (ou presque) et en quadrichromie ! Telle est la dernière livraison du candidat sortant à la prochaine élection sur le canton nord d’Aulnay.

 

avecvous

 

Je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de le parcourir, mais pour nous ça a été un vrai enchantement ! Une source de réjouissance permanente !

 

Prenons juste pour l’instant, la première page.

 

D’abord, ça commence bien : « Aulnay, avec Vous ! »  Alors ça, c’est fantastique ! Si Aulnay est avec nous », c’est sûr, on va gagner le match ! Mais on croyait, naïvement,  que « Tous ensemble, nous étions Aulnay ». Alors, diable, à moins d’être un peu branques, comment ne pourrions-nous pas être avec nous-mêmes ?

 

A moins que G.Ségura, se prenne, à lui tout seul, pour Aulnay ? Tiens, il y a peut-être, là, une piste à creuser…Mais, attention, si nous posons l’équation : G.Ségura = Aulnay, en vertu du principe d’identité et de non contradiction, il va penser que l’on est forcément d’accord avec lui ! Et le tour est joué. Si je suis Aulnay, par définition, je ne peux absolument pas me tromper. CQFD !

 

Et, puis dans cette première page, nous sommes gratifiés d’un texte intéressant, qu’il faut lire avec attention.

 

On y parle de « piège, qu’il faudrait déjouer ». Toujours la figure sous-jacente de l’autre, qui n’est pas un adversaire ou un concurrent, mais un ennemi qui ne peut que tendre des pièges….Quelle drôle de conception tout de même des rapports humains et sociaux !

 

Mais poursuivons la lecture : « Aulnay a besoin de l’appui du Conseil Général pour mener les projets d’amélioration de tous nos quartiers » Fichtre ! Qu’est-ce à dire ? Que si les électeurs choisissent un autre candidat, il n’aura pas l’appui du Conseil général ?

 

Et puis, on se dit aussi : on ne voit pas bien ce que le département a fait vraiment fait pour nous !

 

Surtout que dans le Programme de rénovation urbaine et la requalification de la RN2, les deux projets d’envergure de ces dernières années, le département a pratiquement été absent. Et pour le Grand Paris, le futur grand chantier de ces dix prochaines années ?  Et bien, pas de chance là aussi, c’est l’Etat qui est à la manœuvre et non le département !

 

Poursuivons encore la lecture : «  Ces élections sont une occasion de refuser d’être sacrifiés et de dire au contraire qu’il faudra à l’avenir compter avec nous ».  Certes, tout n’est pas parfait, mais l’Etat n’a sûrement jamais fait autant pour la Seine-Saint-Denis, d’autant que de nombreux projets de transport ou d’aménagement vont encore se développer sous la conduite de l’Etat et non du département ! Pourquoi, alors, ce langage victimaire et inutilement agressif ?

 

Mais comme toujours, le meilleur est pour la fin. Nous lisons en effet en fin de page : « Alors, votons pour Aulnay » Bigre, c’est sûr que nous allons voter pour Aulnay ! Vous avez dit qui? Aulnay ?

 

Mais vous l’avez vu, vous, ce fameux Monsieur Aulnay, candidat aux cantonales ? Non ! Nous non plus d’ailleurs…

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 16 Mars 2011

La vie est amusante. Ce sont toujours ceux qui prônent la retraite à 60 ans pour les autres qui s’accrochent le plus à leur fauteuil. Ce sont aussi ceux qui sont les plus prompts en théorie à pourfendre le cumul des mandats qui en exercent au moins deux, voire plus.

 

 

cumul-mandats

 

Ainsi, un maire sera assez facilement député, alors que chacun de ces mandats occupe déjà, bien souvent, un seul homme à plein temps. De plus les qualités que l’on peut demander à un député ne sont pas forcément les mêmes que celles que l’on est en droit d’exiger d’un maire. Un tel raisonnement pourrait s’appliquer tout aussi bien pour les sénateurs. 

 

Concernant les conseillers régionaux ou généraux, le raisonnement peut être différent dans la mesure où il doit y avoir des liens assez étroits entre les différentes instances du mille-feuilles territorial. Cela étant, une seule et même personne peut-elle satisfaire sérieusement aux exigences de l’ensemble de ses mandats? C’est à vérifier.

 

Le cumul des mandats, même s’il peut comporter quelques avantages, présente donc de multiples inconvénients.

 

 D’autant que celui qui est maire peut aussi être président d’une communauté de communes ou d’une communauté d’agglomération ou d’un syndicat mixte ou  encore d’une association ou d’une société d’économie mixte, etc, et que tout cela cumulé peut finir par peser assez lourd financièrement.

 

De plus, il faut veiller, autant que faire se peut, à ce qu’une sorte de professionnalisation de la politique, induisant des avantages acquis et des habitudes plus ou moins satisfaisantes, ne s’instaure au profit d’une caste politico-administrative.

 

D’où l’intérêt de favoriser une certaine rotation des responsables et de limiter le cumul des mandats, tout en permettant l’éclosion de nouveaux talents.

 

Car, s’il y a  cumul dans l’espace, il y a aussi, assez souvent, cumul dans le temps. Et dans ce cas, lorsqu’on a déjà été titulaire de plusieurs mandats, on peut s’interroger sur la pertinence d’en solliciter un nouveau.

 

Il est sûr que cela peut avoir un avantage : on est censé bien connaître les dossiers et les arcanes de l’administration. Mais on est en droit de s’interroger sur les effets éventuellement délétères d’une telle longévité, même si on peut rétorquer que le développement de projets peut nécessiter un temps long et une certaine continuité.

 

Dans ce cas, tout dépend alors de la qualité et de la pertinence de ces projets.

 

Reste donc la question de l’âge.

 

Il ne s’agit pas ici de faire le procès d’un certain « vieillisme » ou de favoriser un « jeunisme » imbécile.  Il reste à apprécier l’influence de la pyramide des âges des élus sur la façon de concevoir la politique. Car de génération en génération, les choses évoluent et on est en droit d’espérer que les nouvelles générations introduisent en politique des comportements nouveaux.

 

Or, curieusement, pour les prochaines cantonales, le seul candidat ayant dépassé la soixantaine est le candidat sortant, ses principaux challengers se situant plutôt autour de la quarantaine. Le Parti socialiste qui se considère comme le parti de l’avenir et prône la retraite à 60 ans, serait-il en panne de nouveaux talents ?

 

Tout bouge aujourd’hui. Les idées et les techniques, notamment. Alors pourquoi pas les hommes ?

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 15 Mars 2011

Pour ceux qui en connaissent un peu les arcanes, la lecture de la presse, est toujours un sujet fort réjouissant !

 

Prenez, par exemple, la lecture du Nouvel Observateur n°2418 du 10 mars 2011.

 

A la page 76, vous trouverez un article à la rubrique « Economie » intitulé « Subprime » à la française. Il y est question de la Seine-Saint-Denis. C’est plutôt d’ailleurs à la rubrique « finances » ou « dépenses » que cet article aurait dû figurer !

 

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Et, si vous lisez attentivement l’article, vous voyez bien derrière tout cela, l’activité débordante du directeur de cabinet, ou du directeur de cabinet adjoint, ou encore d’un chargé de mission ou bien tout simplement de l’attaché de presse du Président actuel du Conseil général, C.Bartolone. Car tout se passe comme si la gauche n’avait jamais dirigé le département !

 

Comme si la majorité de gauche du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis, aidée par  des dizaines de Directeurs, au milieu de 9 000 employés, n’était pas capable de lire un contrat et d’apprécier les risques d’un engagement financier. On est en droit de se demander ce que faisaient les conseillers généraux de la majorité de gauche et parmi eux le conseiller général sortant du canton nord d’Aulnay-sous-Bois, élu depuis 1998, quand ces contrats sont venus en examen devant le Conseil ?...

 

Car, le département de la Seine-Saint-Denis, ce n’est pas une petite commune de 3 000 habitants qui aurait pu se faire « fourguer » des crédits toxiques, pour reprendre l’expression utilisée dans l’article !

 

Non, c’est une grosse machine, avec en principe, des Directeurs de cabinet, un Directeur général, des Directeurs généraux adjoints, un Directeur financier, des auditeurs internes, que sais-je encore ? Et puis bien sûr des gens qui ont reçu l’onction du suffrage universel pour nous représenter et surveiller tout ça de près !...

 

Et alors, là, on se perd en conjecture !...

 

Pour la défense de son camp, C.Bartolone nous dit : « Nos agents (…) n’avaient pas la technicité suffisante pour comprendre les formules algébriques complexes qui se cachaient derrière des taux soi-disant révolutionnaires ». Alors, là, on se pince carrément !...Les responsables seraient des agents insuffisamment formés ! Plus de directeurs ou d’élus responsables ? Incapables de saisir des formules mathématiques que pourrait comprendre un enfant de 3° du collège du 3° millénaire ?  Incapables surtout de saisir le sens profond de ce qui leur était proposé !

 

A savoir qu’il s’agissait de produits hautement risqués. Ni plus, ni moins. Chose que toute personne sensée et réfléchie pouvait comprendre aisément.  Et que ces produits c’est un peu comme des explosifs. Mieux vaut savoir s’en servir et  être raisonnables et avisés si on veut en maîtriser les risques !

 

Que penser en effet de taux d’intérêts plus ou moins indexés par exemple sur l’évolution de la parité euro/dollar, euro / franc suisse ou euro/yen ! On en passe et des meilleures ! Les élus de gauche qui ont voté ce type de dispositif se sont donc comportés comme des spéculateurs ! Qui, plus est, à priori sans grande conscience, ce qui est pire !

 

Or si de tels instruments, bien sûr, ne sont pas interdits, encore faut-il les utiliser de façon parcimonieuse et équilibrée afin de maîtriser au mieux les risques d’exposition. Je ne rentrerai donc pas ici plus avant dans la technique financière dite de « couverture à terme ». D’autant que l’on peut tout de même s’interroger sur le point de savoir s’il entre dans la vocation d’une collectivité territoriale de s’exposer à ce type d’opérations.

 

Quand on songe à la façon dont la gauche fustige elle-même généralement ces fameux spéculateurs, il y a de quoi sourire…ou plutôt pleurer !

 

C’est ainsi qu’aujourd’hui « sur 952 millions € de dettes, 714 millions (soit 75%)  correspondent à des emprunts toxiques » nous dit C.Bartolone

 

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Comment donc pourriez-nous avoir confiance en des gens qui ont été de si piètres gestionnaires et mené ce département à la faillite ?

 

Et, si nous regardions, maintenant, ce qui s’est passé à Aulnay ?

 

Bizarrement, il semblerait que ces emprunts dits « structurés » aient été contractés dans des proportions beaucoup plus raisonnables et donc avec une exposition nettement moindre ! Serait-ce dû au fait que cette Ville ait été, durant de nombreuses années, gérée par des gestionnaires plus prudents et avisés ?

 

Il paraît qu’ils étaient de « droite » ! Et alors, la belle affaire !

 

On peut assurément reprocher des choses à la droite. Mais pas d’avoir créé le Cap, relancé l’espace J.Prévert, créé une pépinière d’entreprises dans le cadre des zones franches urbaines, lancé le programme de rénovation urbaine des quartiers nord, décidé la création de la Maison de l’environnement. Tout cela en gérant apparemment les finances de la Ville avec tact et mesure. Sans oublier le lancement récent du chantier du Grand Paris, porté par l’Etat, avec les importantes retombées pour Aulnay que nous connaissons.

 

Peut-être tout cela est-il encore insuffisant au regard des défis auxquels nous serons confrontés à l’avenir. Mais il n’est pas possible de dire que rien n’a été fait. C’est même le contraire ! Ni de dire, non plus, que tout est faisable, tout de suite, sans trop se soucier des équilibres financiers de la Ville et de son endettement.

 

 

 

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 14 Mars 2011

Les écolos, c’est rigolo. Au début, leurs partenaires de gauche les traitaient un peu avec condescendance. Une force d’appoint ça ne peut pas faire de mal, surtout quand le thème est devenu populaire ! Bref, ils avaient droit à leur petit strapontin, à condition d’être bien sages et éventuellement d’avaler quelques couleuvres…

 

Mais voilà, les écolos ont beau être bien élevés, ils n’aiment pas – et vous le comprendrez aisément – qu’on les prenne pour des imbéciles !

 

Les écolos disent, souvent, des choses justes, même s’ils sont un peu en avance sur leur temps.  C’est pour ça qu’on les traite de doux rêveurs !  C’est ainsi que du bon temps de l’amiante, on leur aurait dit qu’ils poussaient le bouchon un peu loin, que rien au fond, n’était prouvé, que ce n’était pas peut-être aussi dangereux que cela, qu’ils allaient ruiner l’industrie, mettre des milliers de travailleurs au chômage… Bref, aujourd’hui, nous avons l’amiante sur les bras. Cela a couté et coutera des milliards d’euros. Mais les mêmes qui, aujourd’hui, et malheureusement, constatent les dégâts, les brocardent encore. C’est à croire, qu’ils n’ont toujours rien compris !

 

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 Toujours est-il qu’autour A.Amédro, Vice-président du Conseil Régional d’Ile de France, jouant le rôle de modérateur, s’étaient réunis, F.Siebecke, candidat aux cantonales avec sa suppléante M. Parmigiani, C. Dexheimer, co-présidente de leur comité de soutien, tous les trois faisant partie de la force de proposition écologique, au sein du Conseil municipal d’Aulnay. Mais figuraient également parmi les orateurs, L. Lechatellier, en charge des questions sociales et de santé au Conseil régional ; G. Fedzler, proche de N. Hulot, et J.M. Brulé, Conseiller régional, Président de l’Atelier (Centre de ressources régional de l’économie sociale et solidaire).

 

Que retenir de cette réunion ? D’abord, qu’elle s’est déroulée dans une atmosphère parfaitement conviviale et chaleureuse. Ici on ne stigmatise pas tel ou tel. On établit des diagnostics et on propose des programmes d’action.

 

Le premier point qui est ressorti de ces échanges, c’est que l’écologie, ce n’est pas - contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire - juste un truc de riches… Il en va de notre santé, de notre environnement, de la pollution, de notre habitat, des conditions de transport et de vie au travail, etc.

 

Le deuxième point c’est que l’écologie nous concerne dans la vie de tous les jours et notamment sur le plan de l’alimentation, directement corrélée avec notre santé. C’est la raison pour laquelle, le bio, n’est pas juste un gadget à la mode. Il est la prise de conscience du fait que nous ne sommes pas obligés de nous empoisonner petit à petit, pour subvenir à nos besoins.

 

Qu’une autre agriculture est possible, respectueuse de  l’environnement et de notre santé. Que des circuits courts (du style AMAP) peuvent être instaurés, y compris, aux portes de Paris, pour nourrir une frange croissante de la population. Qu’au final, à condition que l’on change ses habitudes de consommation et que l’on privilégie les producteurs et non les grandes surfaces, tout cela pourrait ne pas coûter plus cher que les produits pleins de pesticides, sans goût et sans saveur, qu’on y trouve trop souvent !

 

Le troisième point c’est qu’en définitive tout est lié, et qu’il est vain d’opposer le global au local. Dès lors, le devenir de la planète se joue aussi, lors d’élections locales comme les prochaines cantonales des 20 et 27 mars prochains, car il est bien connu que ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières…non polluées.

 

Le quatrième point c’est que l’écologie n’est pas l’ennemi du social, bien au contraire ! Mais le social, dont il est question ici, n’est pas le socio-clientélisme ou le socio-opportunisme que l’on voit trop souvent.  Il fut donc question de l’épineuse question des Roms, pour lesquelles, à Aubervilliers ou en Seine-et-Marne, des solutions intelligentes d’intégration ont pu être trouvées à l’initiative du Conseil régional et de quelques relais locaux.

 

Le cinquième point c’est que le souci de démocratie et de respect des autres fait partie de ce que l’on pourrait qualifier l’écologie du savoir-vivre le plus élémentaire sans lequel rien n’est possible, en politique ou ailleurs. Cela s’appelle respect de la parole donnée, considération des partenaires, bonne foi, etc.

 

Le sixième point c’est que la démarche écologique n’est pas incompatible avec une politique de promotion de l’emploi, à travers le développement des initiatives locales, le renforcement des liens sociaux, la production et le commerce de proximité, les débouchés liés aux mesures d’économie d’énergie, etc.

 

Le septième point c’est que la présence d’élus écologiques, tant au Conseil de Paris, qu’à la Région Ile de France a favorisé la création d’initiatives nouvelles, notamment en matière de circulation douce, de lutte contre la pollution, de développement des espaces verts, d’habitat écologique, de programmes de santé, de créations d’emploi de proximité.

 

Peut-être alors que l’arrivée d’élus écologiques au Conseil général de la Seine-Saint-Denis (même ou s’ils ont la réputation d’être des élus encombrants ou exigeants) pourrait apporter une tonalité et un souffle quelque peu nouveaux au sein de cette assemblée.

 

A condition, bien sûr, qu’ils conservent leur liberté de parole et ne soient pas les prisonniers d’accords d’appareils dans lesquels les citoyens ne se reconnaîtraient pas…

 

A Aulnay, ils ont claqué la porte de la majorité au Conseil municipal ! Va savoir pourquoi ?... Il n’est pas besoin d’être grand clerc, pour en comprendre les raisons…

 

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 11 Mars 2011

Bartolone, chef de clan du 93 titre l’Express dans sa dernière livraison spécial Seine-Saint-Denis.

 

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Photographié devant une barre d’immeubles qui symbolise trop bien le mal de vivre de notre département, C. Bartolone s’affiche en majesté en première page de l’Express où figure le titre suivant «  Le système Bartolone ».

 

Lorsqu’on parcourt cet article, on apprend des choses intéressantes. Nous savons tous que le Parti socialiste est une grande famille ! C’est ainsi que L. Fabius, son ancien mentor, n’a pas trouvé un moment pour répondre au journaliste. Il est vrai que maintenant C.Bartolone s’est émancipé et roule pour son propre compte !

 

Décrit par certains comme un renard avenant et souriant (ce sont les plus redoutables), il n’est pour d’autres que quelqu’un promouvant  son image dans le but à peine avoué de devenir un futur ministre de l’intérieur ! Dans l’article figure aussi la sempiternelle  référence au « projet du Grand Paris du tracé de double boucle de métro automatique ». Diable ce projet a tellement de parents et de parrains qu’il a dû être conçu au cours d’une de ces soirées que la morale traditionnelle réprouve !

 

Et puis bien sûr on revient sur le fameux plan pour les collèges de 703 millions € dont on ne connaît pas toujours très bien l’incidence sur les futurs budgets et endettements du département. On apprend alors en toutes lettres une chose que nous avions déjà subodorée, à savoir l’intense opération de communication, bien évidemment dénuée de toute préoccupation électorale, qui l’a accompagné.

 

Quelques cailloux de poids ornent toutefois le jardin de C. Bartolone : les fameux emprunts toxiques qui sont la croix et la bannière de ce département et que toute la gauche a bien évidemment voté par le passé.  Sans parler bien sûr du fameux « budget de révolte » voté avec un déficit de 75 miilions € (une paille !), opération purement médiatique qui lui a valu sa mise sous tutelle par le Préfet du Département !

 

« Il n’a plus rien à prouver dit-il » à la fin de cet article. Juste peut-être nous montrer comment il va boucler ses futurs budgets !

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 9 Mars 2011

Dans sa lettre de candidature, Mr Ségura nous parle d’ « habitants oubliés au plus haut niveau de l’Etat » mais tout de suite après se félicite de l’arrivée à Aulnay d’une nouvelle station du futur métro automatique du Grand Paris. Or, qui a impulsé le projet du Grand Paris ? L’Etat, et au plus haut niveau ! Faudrait savoir ….

 

avecvous 

Qui, le premier a attiré l’attention des Pouvoirs publics sur la nécessité d’implanter une station du futur métro à Aulnay en faisant voter un amendement au projet de loi sur le Grand Paris ? Contrairement à ce que la lecture du document pourrait laisser penser, ce n’est pas G. Ségura mais  G. Gaudron, député de la circonscription.

 

Dans sa lettre, le candidat sortant nous dit que « son travail commence à porter ses fruits ». Et que nous cite-t-il en exemple ? Précisément cette fameuse station ! Avouez que pour quelqu’un qui connaît les rouages de l’administration et la part du travail des uns et des autres dans cette affaire cela a de quoi faire sourire…

 

N’y aurait-il pas là comme une tentative de récupération d’un projet au départ entièrement porté par la « Droite », cette même « Droite » qui se soucie comme une guigne, aux dires de Mr Ségura, des habitants des quartiers en difficulté mais qui est capable coup sur coup de lancer à travers toute la France des programmes de rénovation urbaine conséquents, des zones franches urbaines et maintenant un programme ambitieux de transports à travers ces quartiers ?

 

Certes, à n’en pas douter, Mr Ségura a-t-il été approché ou consulté dans le cadre de la réflexion sur le Grand Paris, mais cela ne veut pas dire qu’il en a été l’initiateur et encore moins le maître d’œuvre !..

 

Enfin terminons cette petite chronique par le slogan savoureux qui ressort à la fin de cette lettre : « Ensemble, donnons nous la force de réussir ! ». Tout cela ne vous rappelle rien ? Mais oui, bien sûr, le slogan de N. Sarkozy lors de la dernière élection présidentielle : « Ensemble, tout devient possible ». Là ce n’est plus de la récupération, c’est tout simplement du plagiat !

 

Source phrases : tract Ensemble, donnons-nous la force de réussir !

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 7 Mars 2011

tractb.jpg « Et cela d’autant que la politique gouvernementale menée ces dernières années n’a fait qu’aggraver le chômage et la précarité, nourrissant du même coup l’insécurité »

 

avecvous

 

Nous n’avons pas souvenance des propositions mirifiques de Mme Royal pour vaincre le chômage et nous attendons avec impatience celles du futur candidat socialiste à l’élection présidentielle afin de savoir ce qui va être vraiment proposé… au-delà du plan de rigueur qui s’imposera à tous les candidats.

 

En attendant notre Conseiller général sortant feint d’ignorer la colossale  crise financière et économique qui a ébranlé le monde en 2008 et se serait imposée de la même manière à un éventuel gouvernement de « gauche ».

 

Il passe sous silence  le fait que l’emploi dépend surtout des perspectives et des carnets de commandes des entreprises et qu’à ce titre, même si l’on peut prendre des mesures d’encouragement (jusqu’où en ces périodes de disette fiscale ?), celui-ci ne se décrète pas.

 

Chômage et précarité sont bien évidemment mêlés mais on entend peu de choses sur les initiatives prises par le Département pour favoriser le développement économique et accueillir les investissements en Seine-Saint-Denis qui auraient permis de combler le retard pris par rapport à ses homologues en Ile de France.

 

Revenons quarante ans en arrière : Issy-les-Moulineaux, Levallois-Perret, Aubervilliers ou La Courneuve étaient toutes les quatre des banlieues ouvrières. Aujourd’hui les deux premières ont su se reconvertir en accueillant nouvelles activités, bureaux et logements, alors que les deux dernières offrent un visage  encore marqué par le chaos urbain, la désindustrialisation et la précarité.

 

Des hommes politiques dits de «gauche » qui, notamment pour des raisons idéologiques n’auraient pas su ou voulu accompagner les mutations inéluctables de l’économie  n’auraient-ils alors aucune responsabilité dans le développement du chômage et de la précarité en Seine-Saint-Denis ?

 

Il aura fallu l’initiative de l’Etat, autour du Stade de France, pour que de nouvelles implantations de bureaux fleurissent autour de Plaine Commune afin de créer une nouvelle dynamique.

 

Et malheureusement aussi, les employeurs n’arrivent pas à recruter suffisamment dans le département à cause d’une insuffisance de formation de nombreux jeunes. A qui la faute ?

 

Enfin le plus surprenant est de voir cet étonnant mélange qui fait du chômage et de la précarité, le lit quasi inévitable de l’insécurité. Voilà bien un discours trop convenu qui excuse par avance les phénomènes d’insécurité au nom du chômage ou de la précarité. Comme si une autre voie n’était pas possible : celle du travail, de l’effort, de l’éducation et de la morale.

 

Il faut donc se méfier des discours faciles frisant la démagogie. Il est plus difficile mais plus courageux de tenir un discours de vérité et de responsabilité.

 

Source phrase en titre : tract Ensemble, donnons-nous la force de réussir ! 

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 4 Mars 2011

Nettoyer les écuries d’Augias au Parti Socialiste ? Ici ou ailleurs ?

 

Ce n’est pas tous les jours que nous pouvons disposer d’un document de première main sur les mœurs d’une Fédération du Parti socialiste. Qui plus est provenant de l’un des responsables nationaux du Parti.

 

Soulignons  ici le courage et l’honnêteté d’une démarche consistant à briser le mur du silence sur des pratiques qui n’ont que trop duré. Cela se passe dans les Bouches-du-Rhône. Mais tous ceux qui connaissent peu ou prou, le fonctionnement interne de telle ou telle collectivité locale ont pu noter, ici ou là, des comportements pas très éloignés de ce qui est, fort justement, dénoncé ici.

 

Dans ce rapport, accablant et édifiant, il est dit, en effet, ceci :

 

«  Le Conseil Général, machine à distribuer des postes d’élus et d’employés, est utilisé comme instrument clientéliste… »

 

«  L’argent public y est notoirement utilisé pour faire pression sur les élus socialistes afin de s’assurer de leur soutien sans faille – pour ne pas dire leur docilité – quand il ne s’agit pas de leur silence… »

 

« Le contrôle sans limite de  X sur le parti s’exerce par la mise en place systématique, à la direction des sections du parti,  d’employés du Conseil Général substituant aux règles de pluralisme (…) celle d’un clientélisme féodal ou la soumission et le culte du chef ont désormais cours. »

 

« Le poids du Conseil Général sur le Parti pèse extrêmement lourd sur les élus tant l’obtention des subventions pour des associations locales est malheureusement liée au degré de fidélité que les élus ont à l’égard du Président. »

 

« Des témoignages relatent l’utilisation des moyens publics retirés ou attribués au gré des humeurs arbitraires du Président, non pas en fonction de la pertinence des tel ou tel projets portés par les élus (…) mais en fonction du degré d’allégeance. »

 

« Ce système de domination sans limite peut conduire aux dérives les plus graves dans l’usage de l’argent public, car il fait disparaître toute forme de contrôle politique ou administratif interne aux collectivités sur l’argent public, et peut conduire à la confusion entre l’exercice du pouvoir et l’appropriation personnelle de ce dernier. »

 

Sans commentaire…

 

Tout cela est su de beaucoup de gens qui par facilité, intérêt ou du fait de menaces préfèrent fermer les yeux devant de telles pratiques. Au risque d’y perdre leur âme ou leur dignité.

 

Et, si un renouveau civique et citoyen, permettait, ici ou là, de porter un coup d’arrêt à ce type de phénomène ? 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 4 Mars 2011

tractgphrase1« Je me suis beaucoup investi afin d’obtenir des avancées significatives » nous écrit G. Ségura, dans sa lettre d’annonce de candidature à sa réélection dans le canton nord d’Aulnay-sous-Bois  C’est très bien tout ça, se dit-on alors à première vue ! Avancées et investissement sont des termes positifs : on a donc le sentiment que tout ça va dans le bon sens… et surtout que rien n’a été fait avant lui, sans lui ou autour de lui.  

 

avecvous

 

Et pourtant si nous lisons bien….

 

Requalification de la RN2 ? Ce projet n’a t-il pas été porté et financé par l’Etat dont c’est d’ailleurs la mission et ne faisait-il pas l’objet d’un large consensus par delà les clivages politiques partisans ?

 

Relance du programme de rénovation urbaine ? Peut-être, mais quelle est l’ampleur de cette relance par rapport au programme lui-même qui a été réalisé sous l’impulsion de l’ancienne municipalité et par un gouvernement de « droite » ?  A vrai dire, sans être négligeable, cette relance a été de faible ampleur par rapport au programme initial. Alors pourquoi ne pas citer les chiffres pour remettre les choses en perspective ?

 

Obtention d’un 7° collège.  Certes, sauf que son impact sur les finances du département n’a jamais été précisé. Finances déjà fort dégradées d’ailleurs au point que leur gestion est sous tutelle. Alors,  bombe à retardement fiscale ou  futurs arbitrages budgétaires impossibles à réaliser ?

 

Plan de sauvegarde des copropriétés dégradées. Ce plan n’a t-il pas été initié par l’ancienne majorité municipale ?

 

Chantier de dépollution CMMP. La subvention votée par le département ne représente que 500 000 € sur un chantier dont l’enveloppe financière est, à ce jour, de 13 Millions €  H.T. pour la commune. C’est, mieux que rien, certes, mais cette affaire est malheureusement loin d’être terminée

 

Accompagnement social. La politique d’implantation de médiateurs sociaux dans les quartiers dont M. Ségura s’est vanté dans une récente réunion du parti socialiste, n’a-t-elle pas pour origine, une fois de plus, les décisions prises par l’ancienne majorité ?

 

Redynamisation des zones économiques. Qu’est-ce à dire au juste ? Les quelques modifications du PLU ? N’oublions pas que l’implantation des zones franches urbaines ont été décidées par un gouvernement de « droite »  !...

 

Aide apportée aux associations, à la vie culturelle et sportive. Qu’ y a-t-il de nouveau dans le principe par rapport à ce qui se faisait déjà ? …

 

Aide apportée à l’environnement au travers du Parc Départemental du Sausset : c’est bien le moins…mais pour le reste en matière d’écologie ? La Maison de l’environnement ? Mais sa construction n’a-t-elle pas été décidée et réalisée par l’ancienne majorité ?

 

Et, bien entendu on se garde bien d’aborder les aspects financiers et fiscaux de la gestion départementale. Peut-être parce qu’il y aurait beaucoup à dire…

 

Donc, en vérité, en dépit d’ une présentation habile et avantageuse qui pourrait induire en erreur un lecteur pressé ou peu au courant des réalités, on a le droit de sérieusement s’interroger sur un bilan qui, au-delà des effets de manche ou d’annonce, apparaît comme assez maigre, somme toute….

 

Et, comme dit le poète :

 

« Sweet dreams, words upon words, but only truth matters !»

 

(Doux rêves, des mots encore des mots, mais seule la vérité compte !)

 

Source phrase en titre : tract Ensemble, donnons-nous la force de réussir !

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 3 Mars 2011

Cantonales. Le risque zéro n'existe pas.

Les socialistes s'affichent confiants. Mais ils le savent : tout se jouera dans une poignée de cantons.

"Non, on ne peut pas perdre. Soit on reconduit l'écart, soit on l'améliore." A l'approche des cantonales de mars, Claude Bartolone affiche confiance et détermination. Pas question de laisser les communistes revenir aux commandes ! Pour éviter cela, il sait pouvoir compter sur deux atouts : des candidatures communes avec les Verts sur la quasi-totalité du département et la mobilisation de ses équipes. Les socialistes se gardent toutefois de tout triomphalisme, car, comme le note l'un d'eux "Arithmétiquement, tout est possible, dans un contexte probable de faible participation." Sans compter l'inconnue du score du Front national.

assembledepartementale93A ce jour, le PS détient 17 sièges au conseil général, le PCF 13 et l'UPM-Nouveau Centre 10. Or, sur les 20 cantons renouvelés les 20 et 27 mars, 10 sont socialistes, 4 communistes et 6 de droite. Sur le papier, tout se jouera donc sur deux ou trois sièges. Bien décidé à prendre sa revanche sur son "allié historique", le PCF veut notamment reconquérir les cantons perdus en 2004. A La Courneuve, il mise beaucoup sur le maire actuel, Gilles Poux, pour contrer Stéphane Troussel, jeune vice-président PS du conseil général. A Aubervilliers, Evelyne Yonnet (PS) devra se méfier de Pascal Beaudet, à qui le voisin Jean-Jacques Karman prête main-forte. Enfin, à Montreuil, l'ex-PS Manuel Martinez, qui a rompu avec Dominique Voynet, compte sur les difficultés de la maire écologiste et sur la multiplication des candidatures à gauche pour virer en tête.

 "A part Mme Irma, personne ne peut dire ce qui va se passer", estime Gilles Garnier, patron du groupe communiste au conseil général. Souvent réduite à compter les points, la droite espère récupérer le canton d'Epinay-sur-Seine, où l'ex-PS Serge Méry affrontera le maire DVD Hervé Chevreau. A l'inverse, au Raincy, Ludovic Toro, qui préside le groupe UMP-Nouveau Centre-DVD au conseil général, devra repousser l'offensive du maire PS de Clichy-sous-Bois, Claude Dilain. Tout un symbole.

Source : LEXPRESS.FR

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 3 Mars 2011

Une lecture attentive d’un tract de campagne électorale est toujours riche d’enseignements…

 

Voyez par exemple, celui que nous avons entre les mains dont le slogan est : Gérard Ségura … Avec vous.

 

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La première réaction est sympathique : on se dit, tiens voilà quelqu’un qui est avec nous. C’est bien, c’est drôlement sympa ça ! C’est donc forcément quelqu’un qui nous comprend et nous écoute ! Chouette, on ne peut qu’être enthousiaste !

 

Et puis tout de suite après on se reprend et on se pose la question suivante : mais qui c’est, au fond, ce nous ? Et puis, pourrait-on imaginer un slogan du type : «  Sans vous » ou « Contre vous » qui semblerait plus approprié pour nombre de nos concitoyens ?  Non, certainement pas ! Alors que peut bien vouloir dire en réalité un tel slogan ?

 

Il n’est pas besoin d’aller chercher très loin pour s’apercevoir en réalité que ce slogan veut dire, en fait : « Avec Moi ! » ou que le « Avec vous » signifie avec une symétrie parfaite : « Soyez tous avec Moi ! ». C’est ce qu’on appelle l’effet miroir.

 

Et puis on se demande bien si ce vous s’adresse à chacun de nous ou s’il s’agit d’un vague « vous » collectif.  Et que dire alors des écoutes à peine polies, des emportements, des paroles refusées ou coupées, des propos excessifs, vindicatifs ou stigmatisant tel ou tel ? S’agit-il de l’illustration concrète du slogan « Avec vous »  ou de son sens plus profond qui signifie en réalité : « Soyez avec Moi et je serai  avec Vous ! ».

 

Car elle est là, cette fracture démocratique que nous ressentons bien si l’on s’intéresse quelque peu  à la vie de la Cité et qui finit par transpirer au hasard des rencontres ici ou là. Toujours le même étonnement, un sentiment partagé et assez précis  que l’on n’est pas vraiment « avec nous ». Qu’il y a là, une sorte de parodie, de mascarade….où le « nous » n’a droit de cité que lorsqu’il fait le jeu de ce « Moi » omniprésent qui commence à sérieusement lasser une proportion croissante de nos concitoyens quelles que soient leurs « étiquettes » politiques.

 

Alors « Avec vous » ? Pas vraiment, rien de plus qu’un slogan creux de campagne électorale !...

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 2 Mars 2011

Cantonales 2011 : les enjeux du scrutin.

Traditionnellement, les élections cantonales ne sont pas celles qui suscitent l'engouement populaire. Dernier du genre avant l'instauration des conseillers territoriaux, le cru 2011 (qui se tiendra les 20 et 27 mars) ne devrait pas échapper à la règle. La moitié des cantons sont pourtant renouvelés, ce qui pourrait bousculer les équilibres dans une bonne vingtaine de départements.

Cantonales-2011

Les atouts et les doutes de la gauche

Depuis 2004, la gauche contrôle la majorité des conseils généraux en France : 58 , contre 39 pour la droite. Mais les majorités sont parfois fragiles. Elles peuvent ne tenir qu'à deux sièges, comme dans le Vaucluse, l'Ain ou en Seine-et-Marne ; ou à trois, comme dans le Cher, le Doubs, ou les Deux-Sèvres. Parfois, un seul canton suffit à faire basculer le conseil général : c'est le cas en Corrèze - où François Hollande joue son siège de président du département, auquel il a suspendu son maintien dans la course à l'investiture socialiste -, dans l'Allier, dirigé par le Parti Communiste (PCF), ou encore dans le Val-d'Oise.

Le Parti socialiste est confiant et se donne pour objectif de conserver ses départements et d'en conquérir deux autres, afin d'amorcer et conforter une dynamique dans la perspective de l'élection présidentielle de 2012. Mais les cantonales partielles qui ont eu lieu depuis les élections régionales de mars 2010 ont marqué une bonne résistance de l'UMP, qui met du baume au cœur des membres de la majorité.

La droite ne se fait que peu d'illusions

Du côté de la majorité, de nombreux départements sont menacés : les Hautes-Alpes, l'Aveyron, la Vienne, dans la ligne de mire du PS, ne tiennent qu'à un seul siège ; la Charente-Maritime, département de l'ancien ministre Dominique Bussereau, et celui d'Eure-et-Loire ne sont acquis que par deux cantons d'avance ; enfin, trois sièges seulement séparent la majorité et l'opposition dans la Loire, en Loir-et-Cher et dans la Sarthe, département d'élection de François Fillon.

A la différence du PS, qui va tout faire pour que les cantonales deviennent un enjeu national, l'UMP a clairement choisi sa stratégie : faire de ces élections un scrutin exclusivement local, pour éviter que la mauvaise humeur de l'opinion se paye en sièges, et miser sur l'implantation territoriale de ses candidats pour se maintenir.

Jean-François Copé, le nouveau patron du parti présidentiel, a beau voir dans ce scrutin "un tour de chauffe" avant 2012, les cadres de l'UMP ne se font que peu d'illusions. Maintenir le nombre de départements qu'ils possèdent serait déjà une victoire en soi. Discrètement, le parti a profité de la réforme territoriale pour relever le seuil de voix nécessaires pour être présent au second tour de 10% à 12,5%, de manière à minimiser le risque de triangulaires avec le Front national(FN).

Des cas atypiques

La lutte entre l'UMP et le PS ne résume pas tous les enjeux de ces cantonales. Dans quelques départements émergent des configurations atypiques. C'est le cas du Val-de-Marne, où le président sortant, Christian Favier (PCF), devra défendre son poste contre une offensive commune du Parti socialiste et d'Europe Ecologie-Les Verts.

Quant au FN, il pourrait être en position de créer la surprise dans deux départements : les Bouches-du-Rhône, où l'abstention pourrait le hisser face au PS au second tour, et le Pas-de-Calais, département labouré électoralement par Marine Le Pen.

Source : Samuel Laurent. Le Monde.fr du 14/02/2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 1 Mars 2011

Elections cantonales mode d'emploi.

Elections peu considérées par les états-majors qui envoient les jeunes militants faire leurs premières armes, les cantonales permettent pourtant d'élire des conseillers généraux, dont les décisions influent sur la vie quotidienne des Français.

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Qui vote cette année ?

Tous les citoyens français ne sont pas appelés aux urnes, les 20 et 27 mars prochains. Seule la moitié des cantons de chaque département verra ses conseillers généraux renouvelés (excepté à Paris, où il n'y pas de cantons). Les cantons concernés sont ceux où les dernières cantonales ont eu lieu en 2004. Du côté des participants, il faudra cette année obtenir au moins 12,5% pour se maintenir au deuxième tour, contre 10% avant la loi de réforme des collectivités territoriales. Une innovation qui diminuera le nombre de triangulaires et défavorisera les petits partis déjà très handicapés par le mode de scrutin uninominal à deux tours.

A quoi servent les conseillers généraux ?

A organiser de nombreux aspects de la vie quotidienne. Les conseillers généraux, dont le salaire de base brut est compris entre 1 500 et 2 500 euros, suivant le nombre d'habitants de leur canton, sont notamment chargés de voter et financer la construction des lycées, des aéroports, des ports. Figurent également dans leur domaine de compétence : les aides à la formation professionnelle, la gestion des départementales et nationales d'intérêt local ou encore l'organisation des transports ferroviaires régionaux.

Pourquoi les élit-on pour la dernière fois ?

A cause de la réforme territoriale. Pour simplifier le "millefeuille territorial", selon les termes du gouvernement, la majorité UMP a supprimé un échelon. A partir de 2014, 3 471 conseillers territoriaux se substitueront aux actuels 6 000 conseillers généraux et régionaux. Ces nouveaux élus siégeront à la fois dans les départements et les régions. Ce qui signifie que les conseillers généraux élus en mars ne siégeront que trois ans, jusqu'en 2014.

Source : Matthieu Goar 20 minutes 21/02/2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 28 Février 2011

Rencontre politique et culturelle avec les élus communistes

Une cinquantaine de personnes ont pris place, ce jeudi 24 février, au réfectoire Ambourget pour ce qui constituait le point de départ du lancement de la campagne des communistes à l'élection cantonale de mars prochain. Avant d'aborder spécifiquement leurs propositions pour cette échéance, les représentants du Front de Gauche et du PCF ont rendu un hommage appuyé aux populations arabes qui, ces dernières semaines, ont renversé dans leurs pays des régimes dictatoriaux. D'une manière générale, cette soirée s'est ouverte autour des peuples en lutte pour leur indépendance et/ou leur survie. Ainsi, deux poèmes consacrés à la Palestine et une chanson chilienne évoquant les Mapuches ont teinté l'ambiance de nostalgie et d'espoir au rythme d'une sorte de guitare appelée Ajayu, qui signifie Esprit.

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La politique locale a ensuite repris ses droits. Quelques données chiffrées ont été livrées au public. La Seine-Saint-Denis ce sont 1,5 millions d'habitants dont 35% ont moins de 25 ans. La densité est de 6322 habitants au km². Le budget du conseil général est de 1,7 milliards d'euros. La dette de l'instance départementale se situe à 886 millions d'euros.  Enfin, les transferts de charges, liés à la décentralisation, et non compensés par l'Etat sont estimés à 640 millions d'euros. Le micro a ensuite circulé librement dans la salle laissant à chacun la possibilité de s'exprimer. L'emploi (usine PSA, remise en cause du Bac STI), l'intercommunalité et ses problèmes de gouvernance, les transports (meilleure déserte des quartiers) ou la vétusté du collège Christine De Pisan ont ainsi été au cœur des discussions .

Si l'adversaire désigné est clairement la droite et l'extrême-droite, le bilan du président socialiste au conseil général, Claude Bartolone, a néanmoins été jugé peu convaincant. Hausse de la fiscalité (+18% entre 2009 et 2010), recours à des financements privés pour rénover les collèges, non remboursement de la carte Imagine'R, passage de 15 à 40 euros pour la carte Améthyste,  abandon d'un certain nombre d'aides (au permis de conduire, chèque ordinateur). De même, la création supposée de 3500 crèches dans le département cache une réalité plus contrastée dans la mesure où ce sont davantage des structures comme le multi-accueil ou la garde à la carte qui sont offertes aux parents plutôt qu'une solution complète du lundi au vendredi.

Les candidats communistes ont conclu la soirée en estimant que l'élection cantonale n'était pas une municipale en miniature. Si une abstention record est évoquée pour ce scrutin, le Front de Gauche et le PCF entendent néanmoins saisir l'opportunité de cette échéance pour se compter et peser tant que possible sur les choix à venir du département, en particulier en stoppant le processus qui consiste à rogner sur les mesures sociales. Dans cet esprit, et contrairement aux élus d'Europe Ecologie ayant fait le choix de démissionner, les élus communistes ont affiché leur ambition de continuer à jouer leur rôle au sein de l'exécutif municipal pour les trois ans à venir, ce qui exclut de fait un scénario à la Noisy-le-Sec.

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 25 Février 2011

Une élection test pour le sortant PS

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Il y aura clairement deux élections en une à Aulnay-sous-Bois. Le maire PS Gérard Ségura, conseiller général sortant, en convient lui-même :"J'ai été élu à la mairie en 2008. On est à mi-mandat. C'est une mini-municipale."

Outre son siège au sein de l'assemblée départementale, l'élu va donc défendre un début de bilan, face à un nouvel adversaire à droite, Franck Cannarozzo. Ce dernier, conseiller municipal d'opposition et militant depuis plus de quinze ans à Aulnay, n'avait jamais été candidat aux cantonales. Et lui aussi estime que l'enjeu est clairement "local" : "Sur le terrain, les électeurs ne me parlent que de ça !" assure-t-il.

Les écolos font bande à part

En 2004, Gérard Ségura avait devancé l'UMP Gérard Gaudron de 5 points au premier tour. Mais la situation est différente : il ne pourra compter sur le soutien des écologistes. Les anciens alliés d'Europe Ecologie ont quitté avec fracas la majorité municipale il y a un an et ont obtenu de déroger à l'accord départemental entre leur parti et le PS. Leur candidat François Siebecke dénonce une "crise démocratique" à Aulnay, et une politique d'urbanisme "qui divise". Sa suppléante, Mariella Parmigiani, habite le quartier Arc-en-ciel, où la construction de logements a rencontré une forte résistance.

Les enjeux départementaux sont néanmoins bien présents. Miguel Hernandez, adjoint au maire (PC), candidat Front de gauche, dénonce la politique budgétaire d'un conseil général présidé depuis 2008 par le PS, et notamment la fin du remboursement de la carte Imagin'R et de la carte Améthyste. De son côté, le candidat POI, Jacques Leblond, réclame notamment le "rétablissement des 36M de subventions" supprimées par le conseil général.

Celui du NPA, Sébastien Ville, exige l'annulation des emprunts toxiques contractés par le département lorsqu'il était dirigé par le PC. Candidat sans étiquette, Daouda Sanogo, jeune entrepreneur de 34 ans, plaide pour "rétablir le dialogue entre élus et habitants".

Reste une inconnue : le score que fera le candidat du FN, Didier Caron. Ce nouveau-venu, employé commercial, atteindra-t-il les scores élevés obtenus par le passé ? Lors des cantonales de 2004, le FN avait recueilli plus de 14% des suffrages.

Source : Gwenael Bourdon. Le Parisien du 24/02/2011  

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 24 Février 2011

136 candidats pour 20 sièges

Les 20 et 27 mars, la moitié des électeurs de Seine-Saint-Denis sera appelée aux urnes pour renouveler vingt des quarante cantons du conseil général.

Lundi après-midi, à la clôture des inscriptions en préfecture, ils étaient 136 à avoir déposé leur candidature - contre 155 en 2004, année du précédent renouvellement (la liste officielle sera validée par arrêté préfectoral au plus tard vendredi). C'est aux Lilas qu'il y a aura le moins de candidats - seulement quatre. A Aubervilliers-Est et à Saint-Denis-Nord-Ouest, les électeurs auront en main pas moins de dix bulletins différents pour le premier tour. Un tirage au sort en préfecture déterminera la répartition des panneaux électoraux pour la campagne officielle qui démarrera le 7 mars. A noter que, comme en 2008, chaque candidat se présente avec un suppléant du sexe opposé.

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Dix neuf des vingt sortants élus en 2004 sont à nouveau candidat. Seul Stéphane Gatignon, entré l'an dernier au conseil régional pour Europe Ecologie tout en restant maire de Sevran, ne se représente pas. Il avait démissionné du conseil général en mai, en raison du cumul des mandats. Ces élections de mars 2011 ont deux particularités. Pour la première fois depuis 1994, elles n'accompagnent pas une autre élection (municipale ou régionale). Surtout, ce sont, en théorie, les dernières élections cantonales, telles qu'elles avaient été créées sous la IIIe République par une loi d'août 1871 ! La loi sur la réforme territoriale, adoptée il y a quelques semaines, prévoit, qu'à partir de 2014, des conseillers territoriaux seront élus pour siéger à la fois au département et à la région. Les vingt conseillers généraux élus en mars auront donc un mandat écourté à trois ans, au lieu de six ans.

Pour rappel voici la liste des candidats pour Aulnay-sous-Bois Nord :

Sortant : Gérard Ségura (PS)

Candidats : Gérard Ségura (PS), Daouda Sanogo (Sans étiquette), Jacques Leblond (POI), Miguel Hernandez (PC), Franck Cannarozzo (UMP), François Siebecke (Europe Ecologie), Sébastien Ville (NPA), Didier Caron (FN).

Source : BS Le Parisien du 22/02/2011

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Rédigé par Aulnaylibre !

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Publié le 22 Février 2011

Rencontre avec Daouda Sanogo

Daouda Sanogo a bien voulu accorder un peu de son temps à Aulnaylibre ! Nous l'en remercions. Les lignes qui suivent vous permettront de mieux faire connaissance avec celui qui se définit comme le candidat des habitants.

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Daouda Sanogo, 34 ans et autant d'années passées à Aulnay-sous-Bois, se présente aux cantonales de mars prochain sur la liste "Ensemble pour le changement". N'essayez pas de lui coller une étiquette politique. Il n'en a pas. Cette candidature (associée à Laurence Scaillet, la trentaine également) s'inscrit dans une démarche citoyenne totalement indépendante des partis.

Un entrepreneur solidaire au service de l'environnement

Daouda Sanogo n'est pas un inconnu. Lauréat national du concours "talent des cités" en 2009, sa société a reçu le prix Eco Trophée 93 en 2010. Son activité professionnelle consiste à collecter et recycler tous types de déchets électroniques (téléviseurs, ordinateurs, imprimantes...). Ce qui peut être réparé est ensuite reproposé à la vente à des prix solidaires. Cet aboutissement est le fruit d'un parcours toujours au plus proche de la cause environnementale puisqu'il a commencé à la mairie d'Aulnay comme ambassadeur du tri.

Une candidature citoyenne au service des habitants   

"Etre candidat, c'est une aspiration. Une vraie envie. Il est inutile de faire semblant. Il faut y aller parce que les habitants ont des choses à dire...". Plus la conversation se poursuit et plus Daouda Sanogo pointe du doigt la coupure entre le monde politique et la population. Cette impression étrange que les administrés ne sont plus écoutés par leurs représentants, une fois élus. Il réclame "plus de transparence et de visibilité sur les actions de ceux qui gèrent le département". Il s'engage à "des comptes-rendus réguliers" en cas de succès à l'élection.

Replacer le citoyen au centre du débat et de l'action politique

Le département est géré depuis 50 ans par la gauche. Pour quels résultats ? Peut-on renouveler perpétuellement le mandat des personnes en place dans ces conditions ? Du point de vue de Daouda Sanogo les quelques 1,7 milliards d'euros de budget dont dispose le conseil général ne sont pas affectés aux bons endroits. "Nous sommes en retard dans le domaine de l'insertion par exemple" déplore-t-il. "Les dépenses de communication prennent le pas sur le renforcement du lien social et de la cohésion des quartiers, poursuit-il "ce qui est en décalage avec la réalité que vivent les gens sur le terrain".

"Nous ne pouvons pas attendre la fin des chantiers du Grand Paris, conclut-il c'est maintenant qu'il faut agir en réfléchissant tout de suite à des solutions de transports rapprochant la population des bassins d'emplois." Ceci est vital d'autant plus que "la ville regorge de talents encore inexploités. Il faut effectuer un véritable travail de fond pour qu'ils émergent".

Vous l'aurez compris, l'ambition de la candidature de Daouda Sanogo est d'être au plus prés des préoccupations quotidiennes de la population  afin de les remonter directement auprès du conseil général  pour qu'il en tienne compte et agisse plus efficacement à l'avenir.

   

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 21 Février 2011

De l'assiduité de nos 40 élus au conseil général

Les cantonales de mars prochain approchent à grands pas. Le Parisien daté d'aujourd'hui fait un point sur l'assiduité de nos 40 représentants au sein du conseil général. Ainsi, pour Aulnay-sous-Bois, l'on apprend que le taux de présence de Gérard Ségura (PS, Aulnay-Nord) depuis 2008 est de 78% quand celui de Jacques Chaussat (UMP, Aulnay-Sud) est de 91%. La suite ci-dessous...   

Le conseil général de Seine-Saint-Denis, ce sont 40 élus qui se réunissent huit à neuf fois par an en séance publique, à l'hôtel départemental à Bobigny. Derrière leurs bureaux en ellipse, ils débattent et votent les projets préparés lors des réunions de commissions. Comme nous l'avions fait en 2008, lors du dernier renouvellement de la moitié de l'assemblée départementale, nous avons voulu vérifier l'assiduité des conseillers généraux aux 23 séances plénières (jusqu'à fin 2010) de la présidence du socialiste Claude Bartolone.

conseilgeneral.jpgPrincipal constat, les élus du 93 sont toujours aussi assidus. Ainsi 70 % d'entre eux ont assisté à plus de huit séances sur dix, et ils ne sont que deux - Nelly Rolland (DVG) et Manuel Martinez (app. PS) - à en avoir séché plus de la moitié. Six élus, tous socialistes, ont même été présents à 100% des séances. A noter qu'une séance d'octobre dernier, sur le vote du plan collège, avait été boycottée par la droite et quasiment tous les communistes, ce qui explique par exemple que le chef de file de l'UMP, Ludovic Toro, n'a que 96% de présence. A l'inverse, la séance d'avril 2010, consacrée au vote du "budget de révolte", selon les mots de la majorité, a mobilisé 100% des élus, ainsi que des caméras de télévision.

Si l'on compare la période Bartolone avec la période Bramy (2004-2008), on observe que les socialistes sont plus présents depuis que leur champion est président (Bertrand Kern est ainsi passé de 47% à 96% d'assiduité). Les communistes, au contraire, assistaient plus souvent aux séances avant mars 2008. Une exception notable, celle de l'élu montreuillois Manuel Martinez, bon dernier. Ainsi en 2009, il n'a été présent qu'à la première (en février) et à la dernière ( en décembre ) séances de l'année. "A l'époque, j'étais adjoint à l'urbanisme de Dominique Voynet. Il y avait de gros dossiers à suivre. J'ai donné la priorité au mandat municipal", explique-t-il.

Bartolone promet moins d'indemnités en cas d'absentéisme

Salarié à plein temps dans une multinationale, Manuel Martinez n'a pas renoncé à sa carrière professionnelle pour la politique. "C'est compatible à condition de ne pas exercer deux mandats exécutifs" assure-t-il. L'élu souligne qu'il a travaillé au conseil général, notamment au sein de la commission sport et culture, et en représentant le département dans les conseils d'administration des collèges. "De toute façon, seuls 5% des dossiers sont réellement débattus en séance publique, le reste est tranché avant". Dans le groupe communiste, Nelly Roland est passée de 83% de présence sous Bramy à 48% depuis mars 2008, époque où elle est devenue maire de Villepinte.

Même s'il est minoritaire, cet absentéisme fait désordre à quelques semaines des élections cantonales, surtout pour des élus qui se représentent devant les électeurs. Pour couper court aux critiques, Claude Bartolone annonce que, s'il est reconduit à la présidence, il compte appliquer au conseil général ce qui se pratique déjà à l'Assemblée nationale, à la région et même au Conseil de Paris. "Le versement des indemnités tiendra compte de la présence des élus en séance. S'ils ne sont pas là pour les votes, elles seront réduites en proportion", promet-il.

Ci-dessous voici le taux de présence de nos 40 conseillers généraux.

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Source : Blandine Seigle Le Parisien 21/02/2011  

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Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 18 Février 2011

Un nouveau candidat dans la course aux cantonales.

Jusqu'à présent ils étaient cinq sur la liste des candidats déclarés aux élections cantonales d'Aulnay-sous-Bois Nord des 20 et 27 mars 2011 :

Frank Cannarozzo (UMP). Suppléante : Stéphanie Michel-Gaudron

Miguel Hernandez (PCF). Suppléante : Djamila Claisse

Jacques Leblond (POI). Suppléante : Sylvie Guy

Gérard Ségura (PS/PRG). Suppléante : Leïla Abdellaoui

François Siebecke (EELV). Suppléante : Mariella Parmigiani

 

Aulnaylibre ! est en mesure de vous révéler ce soir l'arrivée d'un sixième candidat dans la course :

 

Daouda Sanogo (Sans étiquette politique). Suppléante : Laurence Scaillet. Vous trouverez ci-dessous leur tract intitulé : "Ensemble pour le changement".

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales

Publié le 14 Février 2011

On connaissait le double effet "Kiss Cool". Désormais il faudra compter avec le triple effet "Siebecke" ! François Siebecke , qui avait annoncé sa candidature lors de vœux présentés le 27 janvier dernier, défendra donc les couleurs d'Europe Ecologie Les Verts pour l'élection cantonale d'Aulnay-sous-Bois Nord de mars prochain. S'il semble certain que les voix des électeurs se gagnent par un minutieux travail de terrain, il n'est pas interdit d'explorer d'autres voies de communication via les outils modernes d'aujourd'hui.

C'est sans doute dans cet esprit que François Siebecke crée le buzz en lançant son site avec un hypnotique compte-à-rebours à faire pâlir la série 24 heures chrono. Au moment où ces lignes s'écrivent, il reste exactement 2 jours 8 heures 14 minutes et 43 secondes avant d'en savoir plus...  

En attendant, voici un avant-goût du triple effet Siebecke...

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #L'Odyssée des cantonales