Evidemment, à quelques jours du premier tour des élections présidentielles, François Hollande doit avoir d'autres priorités que celle de la construction d'un City Stade au Vieux-Pays d'Aulnay-sous-Bois. Mais n'empêche, pour le symbole, le simple fait que les jeunes du quartier aient réussi à lui remettre en main propre (voir vidéo ci-dessous) un tract pour le réclamer mérite un joli coup de chapeau ! Si, dans sa Citroën qui le ramenait vers Paris, le favori des sondages a pris le temps d'y jeter ne serait-ce qu'un coup oeil il a dû se dire que décidemment rien ni personne n'arrête la jeunesse... Ni les citoyens déterminés d'ailleurs...

Vous trouverez ci-dessous un article paru sur parisdepeches.fr qui mentionne la rencontre intervenue entre Nicolas Sarkozy et le PDG de PSA, Philippe Varin, à l'Elysée le 14 avril. Aucune information n'a filtré de cet entretien et il est probable que les échéances électorales à venir gèlent le dossier au moins jusqu'aux résultats des futurs scrutins. Les salariés et les syndicats présents notamment lors du meeting de François Hollande (voir ci-dessous la vidéo de Sud Peugeot-Aulnay) et plus globalement la ville d'Aulnay-sous-Bois devront donc continuer à vivre dans l'incertitude...

Nicolas Sarkozy et Philippe Varin se sont entretenus le 14 avril au matin à l'Elysée, pendant près d'une heure, sur le sujet de l'avenir de PSA à Aulnay-sous-Bois, alors que les salariés sont mobilisés depuis des mois pour protester contre la possibilité de fermeture du site industriel. Le président sortant avait rencontré les syndicats auparavant ( le jeudi 12 avril lire ici), et leur avait promis de sauver le site, et pour cela d'organiser au plus vite une rencontre avec le PDG.

Néanmoins, à la sortie de cette rencontre, les deux hommes ont refusé de faire tout commentaire sur cet entretien même si le candidat Sarkozy veut s'impliquer dans ce dossier, comme il a pu le faire plus tôt dans l'année avec Lejaby, Petroplus ou Florange. L'approche de l'échéance présidentielle a remis au devant de la scène de nombreuses usines en difficulté qui pourraient être fermées dans un avenir proche. Le site de Seine-Saint-Denis est menacé de fermeture depuis juin 2011, il emploi environ 3 300 personnes actuellement, ce chiffre est en diminution constante depuis 2005.

Source : http://www.parisdepeches.fr

On aurait pu rêver que ce soit des blogueurs locaux qui la lance mais c'est finalement la ville qui vient de la créer. Oxygène TV la télé "100% Aulnay" c'est parti depuis aujourd'hui! Il n'y a pas grand chose à redire sur ce premier numéro. C'est fluide, varié, bien filmé sans être trop tape à l'oeil. On notera tout même que la ligne éditoriale tend quelque peu à rassurer les habitants sur certaines de leurs préoccupations récentes notamment à propos du bétonnage de la commune ou de la qualité des menus servis par les restaurants municipaux. Ce n'est pas une surprise quand on songe que la direction de la rédaction est confiée à un directeur de cabinet par essence proche du maire et donc du pouvoir en place.

A terme, le vrai défi d'Oxygène TV sera d'éviter de trop se filmer le nombril et de s'ouvrir à une pluralité d'opinions quitte parfois à ce qu'elle égratigne ou remette en cause les positionnements de la majorité municipale actuelle. A ce titre, par exemple, dans le reportage consacré à PSA, il aurait peut-être été utile d'interviewer le député Gérard Gaudron pour offrir aux spectateurs le point de vue d'une autre sensibilité politique. En attendant, la bonne nouvelle pour les habitants d'Aulnay-sous-Bois reste qu'un certain nombre de blogs locaux disposent aujourd'hui de caméscopes et de moyens de communication étendus  pour montrer si besoin est une autre réalité...

Voici le sommaire du numéro 1 :

1) Accueil des nouveaux aulnaysiens en mairie. Avec une phrase savoureuse d'un nouvel arrivant à propos d'Aulnay-sous-Bois : j'ai noté qu'il y avait pas mal d'espaces verts. Il y a une volonté semble-t-il de ne pas tout bétonner comme on peut voir ailleurs. Les associations créées autour de la problématique urbanistique et notamment de la préservation des zones pavillonnaires apprécieront !

2) Cuisine centrale : qualité et diversité des menus des restaurants municipaux

3) Sports : à la découverte des salles de musculation (Stade du Moulin Neuf, Marcel Cerdan)

4) Spectacle intergénérationnel le fil rouge par le CREA

5) PSA Peugeot Citroën : une situation au point mort

Alors que la mobilisation s’intensifie contre la création en 2015 d’un centre de méthanisation à Romainville (voir vidéo ci-dessous) — destiné à transformer les déchets organiques en biogaz et en fertilisant agricole — des élus du Blanc-Mesnil et d’Aulnay-sous-Bois s’inquiètent de l’arrivée d’une seconde usine au Blanc-Mesnil. Ils se sont réunis en mars dernier au foyer Léo-Delibes pour discuter avec la mairie et les habitants de la future construction d’un centre de méthanisation, au niveau du carrefour Pablo-Neruda, à l'horizon 2016.

« Si le projet est beaucoup plus petit que celui de Romainville, il suscite quand même des questions. Un centre de méthanisation peut avoir de nombreuses conséquences : incendies, rejets toxiques, odeurs nauséabondes… Il faut que la population soit informée », a insisté en préambule Alain Ramos, conseiller municipal d’opposition (DVG) du Blanc-Mesnil. L’élu était soutenu par Alain Boulanger, membre de l’opposition à la mairie d’Aulnay-sous-Bois : « Considérer que cette usine n’aurait aucune incidence sur Aulnay serait stupide. S’il y a un risque de propagation de gaz toxiques, il ne s’arrêtera pas aux frontières de la commune », a lancé l’élu. Le Syctom (Syndicat mixte central pour le traitement des ordures ménagères de l’agglomération parisienne) qui pilote les projets de Romainville comme du Blanc-Mesnil, a beau répéter que les usines seront « parfaitement hermétiques », cela ne convainc pas l'ensemble des riverains.

Les riverains réclament la transparence

De son côté, la mairie communiste du Blanc-Mesnil soutient entièrement le projet sur sa ville, qui diffère de celui de Romainville. Contrairement à sa voisine, cette usine ne devrait pas procéder au tri mécano-biologique, méthode qui concentre l’essentiel des critiques. « Ce ne sont pas les déchets des particuliers qui seront traités au Blanc-Mesnil, mais ceux des gros producteurs de biodéchets, lesquels procèdent eux-mêmes au tri de leurs ordures comme les cantines, les hôpitaux… », a tenté d’expliquer Jean-Luc Labbe, directeur de cabinet du maire. Avec le tri mécano-biologique, les employés de l’usine doivent retrier les ordures ménagères pour s’assurer qu’elles ne contiennent que des déchets organiques. Impossible d’en être certain, selon les détracteurs du procédé, qui redoutent, du coup, des émanations de gaz toxiques si des éléments non organiques se retrouvaient dans les cuves de digestion.

Au Blanc-Mesnil, les déchets étant correctement triés à la source, le problème ne devrait pas se poser. Il n’empêche, les riverains réclament « le maximum de transparence » sur le projet. Une réunion devrait être bientôt organisée avec les élus du Blanc-Mesnil et d’Aulnay pour mettre en place un comité de pilotage et tenir ainsi la population informée.

 Source : Hélène Haus, Le Parisien du 22 mars 2012

Dans le cadre de ces séances "Livr'et vous" la bibliothèque Jules Verne d'Aulnay-sous-Bois, située 8 rue du Limousin, propose une rencontre entre lecteurs le mardi 17 avril à partir de 14h30. Vous aimez les livres et souhaitez faire partager vos coups de coeur ? Alors ne manquez pas ce rendez-vous de passionnés fait pour vous !

Source : réseau des bibliothèques d'Aulnay-sous-Bois

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté, hier, dans les rues de La Courneuve et de Bobigny pour demander la fin des expulsions locatives et l'application de la loi du droit au logement opposable (DALO) en Seine-Saint-Denis. Le cortège, formé d'associations locales, a rejoint la préfecture de Bobigny. Quelques participants de la Marche des banlieues se sont joints à la manifestation.

Source information et photo : Le Parisien, Hélène Haus, le dimanche 15 avril 2012

Après un match nul 4 à 4 face à Maromme, le Club Badminton d'Aulnay-sous-Bois (CBAB) a assuré son maintien parmi l'élite du Top 12 des interclubs nationaux en terminant quatrième de la poule 2. Pourtant rien n'aura été facilement dans cette rencontre, les hauts normands menant successivement 1-0 puis 2-1.

Nos joueurs locaux ont ensuite renversé la vapeur pour prendre la tête 4-3, les maronnais arrachant finalement l'égalisation, et du même coup leur propre survie dans le Top 12, au troisième set du dernier double mixte.

Oubliant un début de saison difficile, le CBAB termine à une belle quatrième place soit un rang de mieux que l'an passé. Notre club continuera donc d'évoluer avec les meilleurs la saison prochaine ce qui nous promet à nouveau de belles joutes badmintonesques ! Bravo aux Ducks ! Nous reviendrons plus longuement sur cette rencontre dans les heures qui suivent avec quelques vidéos et interviews.  

La rédaction d'Aulnaylibre ! est en direct du gymnase Paul Emile Victor où la rencontre décisive entre Aulnay-sous-Bois et Maromme vient de débuter. Ce sont les hauts-normands qui ont empoché le premier point. Il est encore temps de venir encourager les Ducks du CBAB d'Aulnay !

Difficile de quitter, même pour quelques jours, un pays plongeant dans le chaos. C’est l’étrange expérience que vivent en ce moment quatorze enseignants maliens reçus au lycée Voillaume, à Aulnay-sous-Bois. Arrivés le 1er avril pour y suivre une formation en maintenance informatique, ils suivent à distance une situation politique qui inquiète désormais l’ensemble de la communauté internationale et espèrent pouvoir rentrer chez eux le 14 avril.La région de Kayes, dont ils sont tous originaires, dans l’ouest du pays, semble pour l’heure échapper à la vague de violences frappant le nord du pays.

La délégation était présente à Bamako lors du coup d’Etat militaire qui a chassé le présidentAmadou Toumani Touré du pouvoir le 22 mars. « Nous devions prendre l’avion le 21 mars et nous sommes restés bloqués à l’aéroport. Nous avons donc assisté aux événements », raconte Sékou Tahara Traoré, censeur du lycée de Kayes. Ce dernier assure que la capitale malienne est restée calme au lendemain du coup de force de la junte militaire. Un coup de force qu’il refuse d’ailleurs de condamner : « Personne ne souhaite un coup d’Etat, mais nous en étions arrivés à un point où l’Etat n’existait plus. Le pays était déjà coupé en deux. »

Autour de lui, tous approuvent. Les mots sont durs à l’égard de l’ancien chef de l’Etat, accusé d’avoir laissé les violences s’installer dans le nord du pays. Depuis le putsch de Bamako, des groupes armés ont pris le contrôle des principales villes du nord du Mali. « Ils se font appeler rebelles, mais ce sont en réalité des déserteurs de l’armée libyenne », martèle Salif Tama Samaké, professeur de lettres au lycée de Nioro. « Tout cela n’est que la suite logique de la guerre contre la Libye », renchérit Bakary Kaba Diakité, professeur de philosophie à Nioro. Après la chute du régime de Kadhafi, des centaines de combattants de l’armée libyenne, d’origine malienne, ont, en effet, afflué dans le nord du pays, armés et disponibles pour rejoindre la rébellion touareg ou des groupes islamistes.

 « Ce sont les mêmes hommes, avec les mêmes armes, que ceux qui sévissaient hier en Libye. Ce n’est pas notre guerre », insiste Bakary Kaba Diakité, pointant l’attitude de la France, accusée d’avoir commencé en Libye « une guerre qu’elle n’a pas terminée ». Espèrent-ils une intervention étrangère, française sur le sol malien? « Avec les élections qui arrivent, le gouvernement français ne veut pas prendre de risques », soupire Mohamed Berthé, professeur d’histoire-géographie au lycée de Diema. Bakary Kaba Diakité s’inquiète des conséquences d’un possible embargo international en réaction au putsch de Bamako : « Le Mali est un pays pauvre, qui connaît déjà une crise alimentaire et sociale. C’est la population qui en souffrirait. »

Source information et photo : Gwenael Bourdon, Le Parisien du 7avril 2012

Comme tous les samedis du mois d'avril, le centre commercial O'Parinor d'Aulnay propose à ses clients, aujourd'hui de 10h à 19h, des ateliers de jardinage gratuits, destinés aux enfants et à leurs parents.

Inscriptions sur www.oparinor.com/facebook

Source : Le Parisien du samedi 14 avril 2012

Voilà le genre d'article qu'il n'est jamais plaisant d'écrire lorsque l'on vit dans un pays théoriquement démocratique. Mais comme ce type d'information n'a aucune chance d'atterrir dans les colonnes d'Oxygène il faut bien que quelqu'un s'en charge.  

Donc, samedi après-midi, avant le début du meeting de François Hollande à Aulnay-sous-Bois, alors qu'ils étaient sur le point de distribuer un tract pour réclamer un City Stade, les jeunes du quartier Vieux-Pays nous ont rapporté qu'ils avaient été victimes d'intimidations pour les en empêcher. Ainsi, on leur a gentiment fait comprendre que ce n'était ni le moment, ni le lieu et par ailleurs illégal.

Les choses seraient même allées plus loin puisque quelques coups de fils stratégiques auraient été passés pour faire comprendre aux familles concernées qu'il ne fallait pas s'obstiner dans ce type d'action au risque notamment de perdre toute chance d'accès à des jobs d'été par exemple. Il n'y a aucune raison particulière de douter de leur parole dans la mesure où ce genre de pratiques est malheureusement devenue monnaie courante à Aulnay-sous-Bois dés lors qu'une opposition citoyenne prend un peu d'ampleur. Le scénario est classique. D'abord on vous toise en vous prenant de haut pour railler votre action. Ensuite, si cela ne fonctionne pas, on sort quelques termes plus dissuasifs comme, au hasard,  plainte pour diffamation.

A ce titre, pendant les élections régionales de 2010, alors que plusieurs habitants distribuaient chaque week-end sur les marchés des tracts dénonçant le manque de concertation en matière d'urbanisme, illustré notamment par le désastre de la cité Arc en ciel, certains se sont essayés à tenter d'impressionner ces citoyens "coupables" d'exposer trop visiblement dans la rue leur désaccord. L'indigne fût même atteint le 5 juin 2010 lorsqu'un tract estampillé PS, PC et PRG (voir ici) appelait ni plus ni moins une partie de la population aulnaysienne à manifester contre une autre devant la mairie, contredisant totalement le "projet habité du souci de ne pas opposer les générations, les quartiers, les origines mais de tout faire pour réunir la diversité des composantes de notre ville" pourtant revendiqué par la liste Aulnay Renaît arrivée aux affaires en 2008.

Décidemment, le climat est particulièrement étouffant en ce moment à Aulnay-sous-Bois comme si certains rêvaient de mettre une chape de plomb sur la moindre volonté de contestation. Il faudra donc choisir entre se soumettre et résister. Mon choix est déjà fait...

Le centre sportif Paul-Emile Victor, situé 2-8 rue du Moulin de la Ville à Aulnay-sous-Bois, devrait entrer littéralement en ébullition demain samedi 14 avril en milieu d'après-midi à l'occasion de l'ultime journée du Top 12 des Interclubs Nationaux. A cette occasion, notre club local, les Ducks du CBAB, vont en effet affronter les haut-normands de Maromme dans un match décisif qui s'annonce palpitant.

En jeu ni plus ni moins que le maintien parmi l'élite. Si un match nul suffirait au bonheur des aulnaysiens, les marommais, actuels derniers du classement de la poule 2, joueront probablement leur va-tout pour sauver leur tête. Ils restent d'ailleurs sur une victoire lors de la journée précédente et auront aussi à coeur d'effacer leur défaite du match aller (5-3) face à Aulnay.  

Bref, du haut niveau, de la tension, du suspense, de l'émotion, vous êtes attendus très nombreux pour goûter ce cocktail et encourager les Ducks sans modération à partir de 16h. Go go go !  

Pour vous donner envie de venir nous postons ci-dessous une petite vidéo prise lors du match contre Mulhouse. 

Pendant qu'un certain nombre d'entre nous patientait tranquillement samedi après-midi devant l'entrée du Gymnase Pierre Scohy dans l'attente du meeting de qui vous savez, plusieurs tracts ont commencé à circuler dans la foule encore toute relative vers 17h. Parmi eux celui du Mouvement Emergence qui rassemble des citoyens qui se définissent comme étant entrés en résistance depuis 5 ans contre les partis traditionnels. Depuis 2008 cette mouvance lance des listes indépendantes aux différentes échéances électorales. Cette fois-ci c'est donc Fatou Meite qui en portera les couleurs dans la 10e circonscription ( Aulnay-sous-Bois, Les Pavillons-sous-Bois, Bondy-sud-Est). Quand nous l'avons croisée elle était en discussion avec le candidat du M.C.L.I, Marc Masnikosa, et un militant du MoDem...

Vous pouvez accéder au tract qui décline les engagements de la candidate sur les quatre thématiques suivantes, emploi, sécurité, logement, éducation, d'un simple clic ici.

Si vous faîtes un détour par le tunnel de la gare RER d'Aulnay-sous-Bois et que vous jetez un oeil sur les panneaux d'affichage, vous noterez que tous les candidats à la présidentielle de 2012 ne subissent pas tout à fait le même traitement. Prenez François Hollande par exemple. Ce matin, son affiche était intacte et il portait beau les couleurs du PS et du PRG en grand favori des sondages qu'il est. En revanche, François Bayrou, le chef de file du MoDem, n'avait pas cette chance en se trouvant en quelque sorte bâillonné par des autocollants du candidat socialiste placés sur la bouche. Ils ne sont pas arrivés là par magie. Nous avons même vu qui les a placés, mais là n'est pas la question.

La vraie interrogation est quel est l'intérêt de museler symboliquement la voix du candidat centriste ? N'est-il pas libre d'exprimer sa sensibilité ? Le premier tour d'une élection n'est-il pas fait pour cela justement ? Au delà du manque de respect ne collant guère aux propos de François Hollande qui, en visite à Aulnay-sous-Bois appelait à ne pas sombrer dans le piège de l'arrogance, cette manière de procéder nous renvoie à un reflet peu glorieux de la politique où les débats sombrent dans le mépris, la manipulation, l'intimidation, la polémique nauséabonde pour ne pas écrire le combat de boue ou le caniveau.

Pas étonnant alors dans ces conditions que la campagne actuelle ne déchaîne guère les passions dans la population parce qu'elle manque singulièrement de fond. A ce rythme, l'abstention et le vote blanc ont de beaux jours devant eux. Pourtant, dans un long entretien consacré aux Echos ce matin, François Hollande expliquait que l'exemple devait venir d'en haut. On ne demande qu'à voir...   

En attendant une autre histoire d'affiches à lire chez David  ici... 

Vous trouverez ci-dessous un communiqué de l'association de défense de l'environnement de la Croix-Blanche et de ses environs ( à télécharger ici) transmis par son président, Benjamin Giami. Face aux agissements de la municipalité dans la conduite du futur aménagement de l'ancien centre des impôts, elle appelle les habitants du secteur à se mobiliser en masse pour la réunion programmée le 18 avril prochain à 20h à l'école des Prévoyants qui devrait décider du comité de pilotage de ce projet.  

LA SITUATION EST GRAVE : LA MAIRIE REVIENT SUR SES DÉCISIONS CONCERNANT LA COMPOSITION DU COMITÉ DE PILOTAGE ET

LE PROJET CROIX-BLANCHE. AIDEZ-NOUS !

Mardi 3 avril 2012, des collaborateurs du Maire nous ont annoncé que nos signatures étaient obsolètes car, selon eux, elles porteraient «sur d’anciens projets» de la Mairie.

De qui se moque-t-on ? Notre pétition, qui gêne la municipalité, porte avant-tout sur la modification du PLU !

La Mairie a déclaré au bureau de l’Association que des politiques feraient partie du comité de pilotage : nous ne pouvons pas tolérer cette main-mise car la Municipalité s’était engagée à ce que ce soient les habitants qui décident de leur quartier.

En outre, ces mêmes collaborateurs du Maire estiment désormais que l’Association Croix-Blanche n’a plus toute sa place au sein du comité, malgré les 1300 signatures obtenues et la pétition qui circule encore, sans oublier la volonté du Maire de signer une lettre commune avec notre Association ! Nous avons donc besoin de vous, et de votre présence, mercredi 18 avril 2012 à 20h au réfectoire de l’école des Prévoyants - entrée côté rue du Plant d’Argent

Malgré la remise en cause du nombre de signatures par les collaborateurs du Maire, nous allons fournir ce 18 avril, devant témoins, un constat d’huissier sur le nombre de pétitionnaires. Il est hors de question de fournir une liste détaillée des signataires, comme ils nous l’ont exigé, et cela afin d’éviter toute pression.

Soyez nombreux et parlez-en autour de vous car cette prise d’otage n’est pas acceptable : la Mairie n’a pas tous les droits et ne peut pas se moquer des riverains ! Cela suffit !

Si nous ne sommes pas écoutés, croyez en notre détermination pour mener à bien le déroulement du projet Croix-Blanche.

Il est enfin temps d’écouter les riverains !

Le Bureau Q.C.B.E

Benjamin Giami

Séverine Delamare

Brigitte Ripani

Alain Canet

Association Défense de l’Environnement de la Croix Blanche d’Aulnay-sous-Bois et de ses Environs, Q.C.B.E,

www.quartier-croix-blanche.fr

Siège social : 33 Avenue Jean Jacques Rousseau - 93600 Aulnay sous Bois - RNA n° W932003810 Sous-Préfecture du Raincy

Nicolas Sarkozy  reçu hier à son QG de campagne à Paris des salariés de l'usine PSA d'Aulnay. Il leur a promis une réunion sur l'avenir du site en présence du ministre de l'industrie.

Deux candidats à la présidentielle en deux jours... même si les sondages ne les placent pas tout à fait au même niveau. Les salariés de l'usine PSA Peugeot-Citroën d'Aulnay doivent recevoir aujourd'hui la visite du député de l'Essonne Nicolas Dupont-Aignan. Hier, c'est une délégation formée par trois syndicats de l'usine (SIA, CGT et CFDT) qui s'est déplacée au quartier général du candidat Nicolas Sarkozy, à Paris (XVe). Elle a réussi à y décrocher un entretien de trois quart d'heure avec le président. "Il n'avait pas le choix, on lui faisait une mauvaise pub" estime Jean-Pierre Mercier, délégué central CGT, faisant allusion à la bruyante escorte de 300 salariés massés à quelques pas du bâtiment de l'UMP avec banderoles et slogans. Parmi eux, un ouvrier qui s'époumone "si vous continuez à vouloir fermer notre usine, on deviendra votre cauchemar".

Hier, Jean-Pierre Mercier est sorti de l'entrevue avec le sentiment d'avoir remporté "un demi-succès". Nicolas Sarkozy  en effet promis qu'une réunion tripartite (Etat, Syndicat, direction de PSA) se tiendrait la semaine prochaine, en présence du ministre de l'industrie Eric Besson. Vendredi 6 avril, les syndicats avaient déploré l'absence d'un représentant du gouvernement lors d'une réunion à la préfecture de Bobigny. "Cette réunion avait été une mascarade" répète Tanja Sussest, délégué du SIA (Syndicat Indépendant de l'Automobile), "agréablement surprise" par l'attitude de Nicolas Sarkozy. "Il nous a écoutés. On lui a dit "on vous demande de tenir l'engagement que vous aviez pris devant les Français, celui de vous occuper du dossier PSA".

Larbi Erraai, responsable de la CFDT, faisait aussi partie de la délégation : "Rien n'est acquis. On restera mobilisés tant que PSA n'aura pas signé". Allusion à l'engagement écrit, réclamé par les syndicats, sur un maintien des 3 100 emplois au sein de l'usine jusqu'à la fin de vie de la Citroën C3 - seul modèle produit à Aulnay - à l'horizon 2016. "ça nous laisse le temps de nous retourner et d'obtenir un nouveau projet", estime Tanja Sussest.

L'Elysée a indiqué hier soir qu'une prise de contact était prévue entre le cabinet du président et Philippe Varin, patron du groupe automobile. Mais parmi les manifestants, certains restent très pessimistes : "Ces promesses, je n'y crois pas du tout. Il y a un côté très politique, avec les élections qui arrivent, lâche Mohammed, cariste de 33 ans. Mais ça n'empêchera pas PSA de vider l'usine petit à petit." "On sait très bien qu'il faudra tordre le bras à la direction pour lui faire signer un engagement écrit. Mais Nicolas Sarkozy a pris un engagement, il faudra bien qu'il le respecte", juge de son côté Jean-Pierre Mercier

Source : Gwenael Bourdon, Le Parisien du vendredi 13 avril 2012  

Quinze jours avant la date officielle de la journée de la danse (programmée le 29 avril), le Centre de Danse du Galion, situé Galerie Surcouf, ouvre ses portes à tous les amoureux du mouvement ce vendredi 13 avril à partir de 10h. Voici ce qui vous attend :

de 10h à 13h Atelier de création hip-hop et Masterclass de danse contemporaine avec Cécile Berrebi de Noailles / Compagnie Agora

de 13h à 15h Restitution de l'atelier (déambulations) avec Delphine Caron / Compagnie Point Zéro

de 15 à 16h Conversations de Raphaëlle Delaunay / Compagnie Traces

L'entrée est libre pour tout public. Renseignements et réservation au 01 48 68 80 65

L'ensemble du programme de cette journée est accessible d'un simple clic ici.

Photo : Hélène Guillard

Nous arrivons bientôt au terme (ouf ! diront certains) de notre couverture de la visite de François Hollande samedi dernier à Aulnay-sous-Bois. Après son discours, le candidat socialiste s'est généreusement livré à l'exercice du bain de foule générant des mouvements massifs d'un public mis en transe à l'idée de le voir de près et surtout de le toucher. Vous pouvez visualiser ci-dessous deux vidéos de ces moments de quasi hystérie collective à la fois  à l'intérieur du gymnase Pierre Scohy puis quand monsieur Hollande rejoint à l'extérieur sa voiture (une Citroën) avant de quitter la ville...      

Comme l'indique la photo ci-dessus, nous sommes situés avenue de Trianon au coeur du Vieux-Pays. Cette voie localisée à proximité de l'ancienne usine d'amiante est actuellement en impasse (voir photo ci-dessous).

Or il se trouve que la municipalité aurait l'intention de l'ouvrir à la circulation si l'on en croit un projet présenté lors du conseil municipal du 7 juillet 2011. Cette orientation n'est pas du tout du goût des habitants du secteur qui pétitionnaient durant le lundi de pâques dans le quartier. La rédaction d'Aulnaylibre ! en a croisé un certain nombre et a tenté de comprendre les raisons de leur opposition qui concerne plus largement le futur aménagement du terrain ayant abrité le CMMP. Ils craignent de grandes nuisances à venir sans parler du coût budgétaire pour la ville. Voici ci-dessous résumées leurs principales préoccupations  :

- L'ouverture de la rue du Trianon (voir projet de la mairie sur le schéma ci-dessous), qui est actuellement une impasse, par une voie circulable limitée à 10 km/h pour les voitures apportera des nuisances sonores, une dévalorisation des biens immobiliers et surtout un risque accru d'accidents sur un chemin fortement emprunté par les écoliers (intersection entre rue du Trianon et rue de Sevran).

- L'ouverture de la rue de l'Industrie occasionnera un risque accru d'accident au vue de l'infrastructure routière actuelle (manque de visibilité, largeur de route insuffisante) ; la création d'une route supplémentaire à traverser pour les piétons et la perte de places de stationnement déjà en manque actuellement.

- Le rachat des morceaux de parcelles de terrains pour que la voie circulable accède à la rue du Trianon.

- La création du parking en proximité de la rue de Mitry provoquera des problèmes de circulation dans cette rue aux horaires d'arrivée et de sortie des écoles

- L'expropriation des 3 maisons rue de Mitry

Pour être totalement complet sur ce sujet, les riverains du CMMP travaillent actuellement à une proposition d'aménagement plus sécurisée pour les piétons et les enfants et moins contraignante pour les riverains. Ils pourraient par ailleurs créer une association de quartier pour porter leur projet...

Après la rencontre-débat qui s'est déroulée le 3 avril dernier autour de la question des seniors, le député Daniel Goldberg, candidat à la législative de 2012 dans la 10e circonscription (Aulnay-sous-Bois, Les Pavillons-sous-Bois, Bondy-sud-Est) s'intéresse cette fois-ci à la jeunesse à travers l'école et l'éducation en organisant ce soir à partir de 19h à l'école Le Parc, située 2 rue du Docteur Lavigne, un nouveau rendez-vous du même type. Il s'agira de passer en revue les différentes propositions de François Hollande sur le sujet dont voici un résumé tel qu'il nous a été transmis.

Le projet de François Hollande prévoit notamment :

-         Création en 5 ans de 60 000 nouveaux postes  (enseignants et non-enseignants)

-         Pré-recrutement des enseignants avant la fin de leurs études

-         Rétablissement d'une formation initiale digne de ce nom

-       Accompagnement personnalisé des élèves les plus en difficulté pour réduire de moitié en 5 ans le nombre de jeunes qui sortent sans qualification du système scolaire

-      Affectation prioritaire des nouveaux personnels aux écoles maternelles et primaires, car c’est là que les premières difficultés se manifestent et que l’échec scolaire se forme, ainsi qu’aux zones en difficulté

L'intégralité du communiqué de Daniel Goldberg est accessible d'un simple clic ici.

Si jamais l'actualité locale du moment vous donne le blues, alors peut-être trouverez-vous un peu de réconfort lors de la soirée Rythm 'n' Blues organisée le samedi 21 avril par le restaurant chez David, situé 10 rue Maximilien Robespierre, à proximité immédiate de la Ferme du Vieux-Pays. Pour un montant de 29 euros vous pourrez profiter d'un moment festif autour d'un repas et de la musique qui vient de là qui vient du blues.

Renseignements et réservation au 01 48 66 59 93

Pourtant annoncée en début de soirée par l'animatrice en charge de chauffer l'ambiance du Gymnase Pierre Scohy d'Aulnay-sous-Bois, l'intervention de Daniel Goldberg, candidat à la députation dans la 10e circonscription, n'a finalement pas eu lieu. Il ne s'est même pas présenté aux côtés de Gérard Ségura, ne saisissant pas une belle opportunité d'accroitre davantage sa visibilité sur la ville. S'agit-il d'un choix délibéré ou d'un ajustement de dernière minute compte tenu du temps qu'il a fallu pour remplir complètement la salle, nul ne le sait ?

Le maire en revanche n'a pas perdu l'occasion de se saisir du micro pour annoncer ni plus ni moins l'élection du prochain président de la République : Martine Aubry François Hollande. Visiblement très confiant dans le résultat à venir, Gérard Ségura a expliqué que François Hollande était déjà venu à deux reprises à Aulnay-sous-Bois et qu'à chaque fois l'élection qui a suivi sa visite s'était conclue par un succès des couleurs socialistes. Un heureux présage de nature, selon lui, à ne pas démentir le vieux diction qui dit jamais deux sans trois. Vous trouverez ci-dessous la vidéo de cette intervention.

Source photo : aulnay-sous-bois.fr

Ils l’avaient annoncé vendredi dernier au sortir de la préfecture de Bobigny : toujours préoccupés par l’avenir de leur usine, les ouvriers de PSA Peugeot Citroën d’Aulnay vont manifester ce matin devant les locaux parisiens abritant le quartier général du candidat Sarkozy à Paris (XVe). Le rassemblement est convoqué par trois syndicats (SIA, CGT et CFDT) sur les sept de l’usine.« Il y a plusieurs raisons à cette manifestation, explique Jean-Pierre Mercier, délégué central CGT. Vendredi dernier, la direction de PSA s’est montrée sourde à nos demandes. Nous voulons demander à Nicolas Sarkozy une vraie réunion tripartite, avec les syndicats, la direction et le ministre concerné. En novembre dernier le président s’était engagé à prendre le dossier PSA en main. On espère être reçus à son QG. » D’autres syndicats ont refusé de s’associer à la manifestation. C’est le cas de SUD : « Je n’irai pas chercher mes réponses auprès de Sarkozy », explique Mohamed Khenniche, responsable du syndicat, qui se prononce pour le « blocage de la production ».

Source : Le Parisien du jeudi 12 avril 2012

Avant que les politiques n'investissent la scène dressée au Gymnase Pierre Scohy pour la venue de François Hollande, la musique a retenti une dernière fois avec Mellino groupe composé de deux anciens musiciens des Négresses Vertes. Ils étaient déjà venus pour assurer l'ambiance musicale du repas des assises de la ville d'Aulnay-sous-Bois l'an passé au collège Gérard Philippe. Cette fois-ci l'audience était bien plus conséquente mais ils n'ont joué qu'un seul titre : sous le soleil de bodega. Voici la vidéo de ce morceau ci-dessous que nous publions vers 22h00 parce que c'est à peu près l'heure à laquelle l'Espagne se réveille...

Franchement parfois à regarder tous ces panneaux électoraux alignés on se met à penser : décidemment on ne sait vraiment pas qui choisir ?!