economie

Publié le 6 Février 2014

talents-cites.jpgLes inscriptions à la 13 e édition du concours Talents des cités Ile-de-France sont ouvertes. Les créateurs d'entreprise issus de quartiers prioritaires d'une ville de la région peuvent envoyer leur candidature. Pour participer, les candidats doivent au préalable avoir fait valider leur projet ou être suivis par un organisme d'accompagnement à la création d'entreprise tel que le réseau d'appui aux entrepreneurs BGE. e concours s'adresse aux nouveaux patrons ou directeurs d'association dont l'activité a été lancée entre 2011 et 2013 mais aussi aux simples porteurs de projets. Les dossiers sont à déposer d'ici au 31 mai sur : www.talentsdescites.com.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Economie

Publié le 9 Janvier 2014

bionoor-copie-1.jpg«Je ne vais pas mentir : c’est hyper valorisant pour moi, et ça flatte mon égo. » Non, la télévision ne lui a rien fait perdre de sa franchise. Hadj Khelil, patron de la société Bionoor (spécialisée dans le commerce de produits bio), basée à Aulnay-sous-Bois, fait partie des cinq « mentors » de la nouvelle émission de téléréalité « l’Incubateur », sur la chaîne June. En douze épisodes, à suivre tous les lundis soirs — les deux premiers ont été diffusés lundi dernier — le programme suit cinq jeunes femmes qui veulent créer leur société. Parmi eux, les créateurs de la marque de yaourts et gâteaux Michel et Augustin, ou la créatrice de la collection de vêtements Antik Batik...

Sa « protégée » vante les mérites de l’ancien trader 


La productrice Stéphanie Brillant (She Is the Boss Innertainment) cherchait aussi « quelqu’un dans le secteur bioéthique ». « En faisant mes recherches, je suis tombée sur un reportage qui lui était consacré, confie-t-elle. J’y ai vu un sacré personnage, avec une énergie incroyable. » Elle a donc contacté l’ancien trader de 39 ans, et ne le regrette pas : « Il a très bien rempli son rôle. » Ce que confirme Emilie, la jeune candidate qu’il « couve » tout au long de l’émission. « C’était le plus investi, j’ai eu de la chance de tomber sur lui », glisse la trentenaire, qui espère ouvrir au 
printemps sa boutique de cupcakes à Montpellier (Hérault) où elle réside et vient d’avoir une petite fille.

De son côté, Hadj Khelil, déjà familier de la radio avec quelques chroniques sur BFM, a savouré l’expérience. « Promouvoir l’entrepreneuriat féminin, c’est une manière de corriger une inégalité. Les statistiques montrent que les filles se lancent moins, mais que quand elles le font, elles réussissent beaucoup mieux.» C’est au 
cours du tournage qu’il a appris qu’Emilie était enceinte : « Il n’était pas question qu’elle renonce. L’idée qu’une femme puisse être mise au placard parce qu’elle attend un bébé me dérange profondément. » 

A suivre tous les lundis à 20 h 40, sur June.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Economie

Publié le 15 Décembre 2013

Daouda-Sanogo-Aulnay.jpgVanter les mérites de la Seine-Saint-Denis… sous les ors de l’hôtel de Lassay, la résidence du président de l’Assemblée nationale, il fallait le faire. « Je sais ce que représente l’hôtel de Lassay, confie Claude Bartolone, le locataire des lieux. Dans des locaux administratifs, il y aurait eu moins de monde. » De fait, il y avait de nombreux entrepreneurs, jeudi soir, lors de cette table ronde sur « l’attractivité du territoire », organisée par la chambre de commerce et d’industrie de Bobigny… à deux pas de l’hémicycle où l’on votait le jour même la création du Grand Paris.

Dans la salle, les dirigeants d’Eurocopter côtoient des petits artisans : Daouda Sanogo, entrepreneur Aulnaysien, salue le responsable de la CGPME de Seine-Saint-Denis… Au micro se succèdent Hervé Chastagnol, responsable du parc d’affaires Paris-Nord 2, en partie situé à Villepinte, Antoine Frérot, président de Veolia environnement — dont le siège et 4000 salariés sont attendus d’ici deux ans à Aubervilliers — ou Barnabé Wayser, PDG de Guard Industrie, prospère société montreuilloise de revêtement de sols, qui a rénové la place Tian An Men.

Mais à quoi bon prêcher les convaincus, ceux qui sont déjà dans le département? « C’est le principe de la contagion positive, glisse Claude Bartolone. Si ces entreprises portent elles-mêmes le message que c’est en Seine-Saint-Denis que ça se passe, elles en tireront une force supplémentaire. » L’autre objectif, c’est que l’arrivée de ces sociétés profite aux habitants et au territoire. « C’est le premier département en nombre de créations d’entreprises, rappelle Gérard Lissorgues, président de la CCIP de Bobigny. Mais ce ne sera pas un eldorado tant que le chômage sera à un tel niveau, que le taux de survie des sociétés sera le plus faible de la région. »

Rémi Babinet, président de l’agence publicitaire BETC Euro RSCG, qui s’installera à Pantin en 2015, l’assure : il y aura un lien entre ses 500 publicitaires et le quartier du canal de l’Ourcq. « On n’a pas l’intention de s’installer comme une plate-forme offshore », dit-il. Stéphane Troussel, président PS du conseil général, espère faire naître une « nouvelle rumeur du 93 » : « Les entreprises qui sont ici ont un temps d’avance. Il faut faire savoir que l’espace, le bouillonnement sont chez nous. »

A condition, toutefois, de lever quelques incertitudes liées à la métropole du Grand Paris. « Ce qui va sortir des limbes devra bien fonctionner », prévient ainsi Antoine Frérot. Hervé Chastagnol, met l’accent sur les « lacunes des transports en commun » et réclame aussi le soutien des collectivités pour créer un « territoire de résidence » haut de gamme, pour les délégations internationales.

Source : Le Parisien

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Economie

Publié le 26 Novembre 2013

Elles étaient l’un des symboles de la croissance des Trente Glorieuses. Une poignée de tours de bureaux ont poussé dans le département au cours des années 1970. Malgré les projets, aucun quartier d’affaires en hauteur équivalent à la Défense n’a été créé à l’est ou au nord de Paris. Mais aujourd’hui, les tours de Bagnolet, Pantin, Aubervilliers et Saint-Denis préparent leur mue, à des degrés divers. Certaines affichent complets comme la tour Essor de Pantin, qui dispose d’à peine 700 m2 de libre. Les taux d’occupation des autres vont de 20% pour la Tour 9 à Montreuil à 80% aux Mercuriales à Bagnolet, des immeubles qui ont été rénovés, comme l’ont également été Eastview à Bagnolet et la Villette à Aubervilliers.

tour-affaires-93

La plus haute de toutes, Pleyel à Saint-Denis, qui attendra encore 2015 avant le début de sa rénovation, n’est occupée qu’à moitié. « Les IGH (immeubles de grandes hauteurs) de plus de 50 m sont soumis à une réglementation très stricte. Par exemple, la présence d’un agent de sécurité incendie est obligatoire 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, explique un agent immobilier spécialisé dans les tours de bureaux. Les charges sont donc plus élevées, de l’ordre de 110 à 130 € par m2 contre 50 € pour un immeuble standard. » Les tours disposent toutefois d’autres avantages, en particulier la possibilité d’avoir de grandes surfaces de bureaux, à proximité immédiate de Paris. C’est notamment ce qui a séduit Orange, qui va regrouper 1300 salariés dans l’ex-tour Qualis, à Bagnolet.

Il faut que les gratte-ciel combinent plusieurs atouts : des bureaux modernes, un accès direct par les transports en commun, mais aussi par la route. « C’est ce qui manque par exemple à la Tour 9, à Montreuil, qui tarde à décoller malgré de superbes locaux », selon cet agent immobilier.

Source : Le Parisien

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Economie

Publié le 22 Novembre 2013

PSARECUPLa direction de PSA Peugeot Citroën va annoncer la fermeture -ou tout au moins la "mise sous cocon" selon la terminologie qui sera employée- de l'une des deux lignes de production des usines de Mulhouse et, peut-être, de Poissy, afin de redevenir rentable, rapporte jeudi Le Figaro. Un porte-parole de PSA a reconnu que la question se posait, ajoutant que les décisions dépendraient des discussions avec les syndicats et de l'évolution des volumes de ventes en Europe. "Il y a un seuil de production de 250.000 unités par an en deçà duquel conserver deux lignes n'est pas viable", a-t-il dit. "Sur Mulhouse, il y a un sujet." Le porte-parole a ajouté qu'à Poissy, la production tournait autour de ce seuil de 250.000 véhicules par an.

PSA a signé en octobre avec quatre des six syndicats du groupe un accord de compétitivité pour ses sites français, le groupe ayant pour objectif un taux d'utilisation de 100% pour ses usines européennes. Le groupe, lors de la présentation fin septembre de ses engagements dans le cadre de ce "pacte social", avait indiqué que la question du passage à une seule ligne de production, qu'il soit temporaire ou définitif, pouvait se poser en deçà de 250.000 véhicules -Mulhouse, avec une estimation de 190.000 à 230.000 véhicules par an, étant donc concerné. L'usine du Haut-Rhin, dont le directeur a changé lundi, est un test grandeur nature de cet accord, et bénéficie actuellement d'une augmentation des cadences de production sur la ligne d'assemblage du nouveau Peugeot 2008.

En Europe, indique Le Figaro, les usines de PSA ont un taux d'utilisation de 73%, qui montera à 80% avec la fermeture programmée du site d'Aulnay-sous-Bois fin 2014. Le quotidien précise que la modeste reprise du marché automobile européen permettra de gagner 5 à 6 points supplémentaires sur les trois prochaines années, ajoutant que "le reste proviendra de cette mise en sommeil de lignes de production".

"Pour qu'une deuxième ligne de production soit justifiée, une usine d'assemblage doit fabriquer au moins 250.000 véhicules par an. L'an dernier, Mulhouse en a produit moins de 225.000 et Poissy 264.000. La deuxième ligne de Mulhouse est donc condamnée alors que Poissy pourrait conserver la sienne pour un temps. Néanmoins, sa pérennité dépendra du potentiel du nouveau modèle qui lui sera attribué", ajoute le journal. De telles décisions ne nécessitent pas l'ouverture de négociations sociales en raison des mesures de départ anticipé à la retraite et des clauses de mobilité de l'accord signé le mois dernier.

Source : http://www.challenges.fr

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Economie

Publié le 14 Novembre 2013

Vous trouverez ci-dessous la tribune de novembre des élus écologistes d’Aulnay-sous-Bois transmise à notre rédaction.

Groupe de propositions municipales, les Verts Aulnay-Ecologie

L’économie, qui sait où elle va !

Europe écologie les Verts logo 2011Le mois de Novembre, c’est le mois de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS). D’aucuns diront que le social n’a rien à faire avec l’économique. C’est oublier que l’économie sans l’humain, c’est la perte de sens assurée.

Coopératives, mutuelles, associations, structures d’insertion par l’activité économique, les entreprises de l’ESS sont présentes à Aulnay-sous-Bois : associations pour le maintien de l’agriculture paysanne (AMAP), régies de quartier, ressourcerie-recyclerie, services à domicile…  D’autres structures comme Creo-Adam ou l’ADIE accompagnent et animent localement la création d’entreprises solidaires.

L’ESS, ce sont des entreprises fonctionnant sur un modèle démocratique, rassemblant des personnes motivées par l’intérêt collectif plutôt que par l’argent, et développant des projets innovants visant le développement durable : achats responsables, déplacements doux et partagés, épargne solidaire, santé environnementale…

Lorsqu’ils ont participé à la gestion de la Ville, les écologistes ont soutenu activement cette forme d’économie, trop souvent méprisée par la droite.  Malheureusement, le maire et ses proches n’ont pas souhaité poursuivre ce travail qui permet de combattre une crise toujours plus dure, qui augmente les inégalités et génère de l’exclusion économique.

Le Forum de l’Insertion de la municipalité n’arrivera pas à cacher une gestion libérale et dangereuse :  

Suppression des Rencontres de l’Économie Sociale et Solidaire à Aulnay-sous-Bois, alors qu’elles permettaient aux acteurs locaux de renforcer leur travail, on est plus fort ensemble !

Réduction de la subvention aux structures animatrices du réseau de l’ESS.

Baisse de 2 millions d’euros en 5 ans des subventions versées aux associations partenaires œuvrant sur le champ de l’insertion par l’activité économique (Maison de l’Emploi MEIFE, Plate-forme multiservices d’insertion, Mission Ville…). Des décisions qui marquent une absence d'ambition.

Dans ce contexte de crise, aucune piste ne doit être négligée pour créer tout à la fois des emplois, de la solidarité et permettre des activités favorables à notre environnement. C'est bien un autre développement économique qu'il faut mettre en place de toute urgence.

Il faut tourner le dos à l'austérité, à la pollution de notre environnement, aux pillages des ressources naturelles, et à la souffrance physique et psychologique des femmes et des hommes.

 « Nous portons l'élan d'une gauche humaniste, écologiste, intègre, à votre service. Nous aimons notre ville, travailler pour elle, pour vous... »

François SIEBECKE

Secrétariat des élus : 01.48.79.44.48 - http://elusaulnay.eelv.fr/

Voir les commentaires

Rédigé par Robert Ferrand

Publié dans #Economie

Publié le 23 Octobre 2013

PSARECUPLe ministre du Redressement productif n’écarte pas l’hypothèse d’une arrivée de l’Etat ou de Chinois dans le capital du constructeur automobile.

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, assure que le constructeur automobile PSA Peugeot Citroën "restera une entreprise française", sans exclure l'hypothèse d'une arrivée au capital d'un actionnaire chinois. "PSA restera une entreprise française", affirme-t-il dans un débat "face aux lecteurs" du quotidien "Le Parisien" du mardi 22 octobre. "Donc pas de Chinois dans le capital de Peugeot ?", rebondit l'un des participants. "Je n'ai pas dit ça. Je dis que l'entreprise restera en France et française", répond le ministre, qui ne se prononce pas plus explicitement sur l'éventualité, elle aussi fréquemment avancée, d'une entrée de l'Etat au capital de PSA. "PSA est une entreprise en très grave difficulté. L'objectif est que ce constructeur qui emploie 100.000 personnes en France se relance et embauche à nouveau. C'est possible !", ajoute le ministre, en prenant pour exemple le cas de General Motors.

Le constructeur américain, qui détient depuis février 2012 7% du capital de PSA, "a fait faillite, a perdu 28.000 salariés et se remet aujourd'hui à embaucher", fait-il valoir. Les difficultés persistantes de PSA à sortir la tête de l'eau, malgré une restructuration drastique, ont ravivé ces dernières semaines l'hypothèse de l'arrivée de nouveaux actionnaires pour soutenir le numéro un français de l'automobile. Le dernier scénario évoqué par la presse est le recours à une augmentation de capital de 2,5 à 3 milliards d'euros à laquelle souscriraient conjointement l'Etat français et Dongfeng, le partenaire chinois du groupe. La semaine dernière, le président de Dongfeng, Zhu Fushou, a affirmé que son groupe étudiait encore "la rationalité" d'une prise de participation dans PSA.

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Economie

Publié le 1 Octobre 2013

bus-creation-entreprise-Aulnay.jpgDe Chanteloup à la Rose des Vents en passant par le Vieux-Pays ou le Gros Saule, le bus de la création va sillonner les rues de la ville  du 7 au 11 octobre 2013. À bord de ce salon itinérant, les personnes susceptibles de créer une entreprise vont pouvoir se renseigner sur le monde de l’entreprise, de la création à la reprise. Piloté par BGE Parif , organisme faisant partie du premier réseau historique d’accompagnement à la création, reprise et développement d’entreprise, le bus de la création est un programme à destination de toute personne ayant un projet, une idée ou encore une envie de créer sa société. Vous trouverez ci-dessous les horaires et différents lieux de passage du bus.

Lundi 7 octobre

Quartier Chanteloup (10h-14h),

parking Intermarché, place Roger-Vaillant

Quartier Centre-Gare (15h-19h),

parking Dumont, 16 av. Dumont

Mardi 8 octobre (10h-14h/15h-19h)

Quartier Rose-des-Vents, terrain de sport au CAP,

56 rue Auguste-Renoir

Mercredi 9 octobre (10h-14h/15h-19h)

Quartier Vieux-Pays, cour de la Ferme,

30 rue Jacques-Duclos

Jeudi 10 octobre (10h-14h/15h-19h)

Quartier Gros-Saule, devant Immobilière 3F,

5 rue du Dr Fleming

Vendredi 11 octobre (10h-14h/15h-19h)

Quartier Mitry-Ambourget, Parking du Netto,

139 route de Mitry

Source : aulnay-sous-bois.fr

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Economie

Publié le 25 Septembre 2013

C’est d’abord un article du Monde Economie (à lire ci-dessous) qui annonce que PSA promet de produire un million de voitures en France en 2016. Puis un flash info laconique du journal Le Parisien dans la boîte mail qui complète que PSA Peugeot Citroën s’engage à ne pas fermer d’usine en France d’ici à 2016. Dans ces conditions le site d’Aulnay-sous-Bois fait vraiment figure de grand sacrifié…

 psa-aulnay.jpgEn 2016, PSA Peugeot-Citroën produira un minimum de 1 million de véhicules en France dans ses quatre usines d'assemblage. Ses sites de Mulhouse, Poissy, Sochaux et Rennes – celui d'Aulnay-sous-Bois fermant en 2014 – seront dotés d'un nouveau modèle à construire. Et le groupe va y investir 1,5 milliard d'euros. Toujours à l'horizon 2016, les trois quarts des services de recherche et développement, contre 80 % aujourd'hui, seront toujours installés en France. Tels sont les engagements que devait prendre, en personne, Philippe Varin, le président du directoire de PSA, mercredi 25 septembre, envers les représentants du personnel dans le cadre des discussions du "nouveau contrat social".

Depuis le 29 mai, la direction et les syndicats de PSA négocient un accord de compétitivité, à l'image de ce que le groupe avait engagé, mi-2012, dans son usine de Sevel, près de Valenciennes, ou de celui de Renault signé au premier semestre. Pour justifier la nécessité d'un nouveau cadre social, le groupe, qui compte 73 000 salariés en France, met en avant un coût du travail en interne qui serait de 8 % plus élevé que la moyenne de l'industrie française. Les pourparlers ont ainsi abordé toutes les thématiques, comme le partage des informations avec les représentants des salariés sur la stratégie de l'entreprise ou la relance des recrutements : de 2 500 à 3 000 jeunes en contrat d'alternance ou d'apprentissage, en contrepartie de départs équivalents de seniors dans le cadre de congés de maintien dans l'emploi.

Mais ce sont bien les "concessions" des salariés et les "contreparties" assurées par le groupe qui étaient le plus attendues. "C'est à cette aune que l'on pourra diresi l'accord est équilibré", jugeait ainsi un syndicaliste, le 5 septembre. Début septembre, la direction de PSA avait annoncé un gel des augmentations de salaires en 2014, un rabotage des primes existantes ou une baisse de la majoration des heures supplémentaires. Ces mesures devaient permettre une économie de 100 millions d'euros, prévoyait M. Varin.

"Un million de véhicules à l'horizon 2016 est un engagement très fort", juge Philippe Dorge, le directeur des ressources humaines du groupe, chargé des négociations. "Cette année, nous devrions produire 930 000 véhicules en France, dans un marché européen de 13 millions de véhicules. Alors que le marché ne devrait reprendre que très lentement, cet effort est très important", affirme M. Dorge. La comparaison avec la production de PSA du début des années 2000 est toutefois glaçante. En 2003, le constructeur assemblait encore 1,9 million de véhicules... Par ailleurs, à l'horizon 2016, Renault entend produire 710 000 véhicules minimum seulement.

NOUVEAU MODÈLE

PSARECUPAu moins toutes les usines de PSA auront-elles l'assurance d'avoir un nouveau modèle à monter"D'ici à 2016, nous annoncerons dans chaque usine le lancement d'au moins un nouveau modèle, précise M. Dorge. Cela assurera une charge des usines bien au-delà de cette date." Reste à tenir jusque-là. Si les sites de Mulhouse, Poissy et Sochaux – qui pourrait récupérer la production d'un modèle du partenaire Opel, selon Les Echos du 25 septembre – fonctionnent aujourd'hui à des niveaux relativement corrects, l'usine de Rennes, qui produit les grandes berlines du groupe, tourne au ralenti. "Comment va-t-on tenir jusqu'en 2017-2018 ?", se demandait avant l'été un représentant du site, alors que M. Varin s'était déjà engagé à doter l'usine d'un nouveau modèle à cette date.

Pour M. Dorge, cela ne remet pas en question l'objectif de 2016. "Nous visons un taux d'utilisation des usines en Europe de 100 %", rappelle-t-il. Pour l'atteindre, le groupe devra s'appuyer, notamment, sur la gestion prévisionnelle des emplois, qui fait l'objet d'un chapitre de l'accord négocié. "Nous devons nous inscrire dans la prévention des sureffectifs et des plans de sauvegarde de l'emploi grâce à de nouvelles mesures innovantes de sécurisation de l'emploi et des compétences", indique M. Dorge.

Outre une clause de mobilité interne, encadrée et limitée à des zones géographiques définies, PSA met en place une clause de "mobilité externe sécurisée". Les salariés du groupe peuvent aller travailler vingt-quatre mois dans une autre entreprise avec la possibilité de revenir chez PSA. Une ultime réunion, le 11 octobre, devra valider, ou non, le "nouveau contrat social" du groupe automobile français.

Source : http://www.lemonde.fr

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Economie

Publié le 8 Septembre 2013

PSAAusteriejpg.jpgLa direction propose un gel des salaires et l’abandon de nombreux avantages sociaux.

Les négociations chez PSA sur la compétitivité des usines françaises sont maintenant entrées dans le vif du sujet. Après une série de réunions avant l'été, la direction a maintenant abattu ses cartes concernant les sujets sensibles de la modération salariale et de la flexibilité. Et les concessions demandées sont lourdes. Le groupe veut imposer un gel des augmentations générales en 2014, voire même en 2015 et 2016, en fonction des résultats du plan de redressement. Autre mesure qui pourrait toucher au pouvoir d'achat des salariés : il est question d'annualiser le temps de travail. Plus précisément, le temps de travail serait calculé sur une année entière, pour mieux encaisser les aléas de l'activité. Jusqu'à présent, Peugeot contribuait au salaire des employés dans les périodes de chômage technique et payait ensuite des heures supplémentaires en cas de reprise de la production. Ce dispositif pourrait être simplifié pour faire des économies.

Contreparties à négocier ?

Enfin, le groupe veut remettre en cause une série d'avantages pour se caler sur la convention collective de la métallurgie. Par exemple, la prime d'ancienneté au-delà de 15 ans de présence disparaîtrait, celle de rentrée scolaire de 187 euros serait supprimée. La majoration pour les horaires de nuit passerait de 18 % à 15 %, tandis que les heures supplémentaires seraient rémunérées 25 % de plus et non 45 %, comme c'est le cas actuellement. En revanche, le salaire de base serait maintenu, tout comme le treizième mois et l'essentiel des primes d'horaires. Il s'agit pour l'instant des propositions de la direction, qui vont maintenant être négociées dans le cadre de réunions hebdomadaires jusqu'à fin octobre. Les syndicats s'interrogent sur les contreparties que la direction pourrait accepter. Au cours de la réunion d'hier, celle-ci n'a pas pris d'engagement sur le maintien des usines en France.

La direction a rappelé hier soir que «  ce travail sur la compétitivité avait déjà été effectué » en Espagne et sur les sites de Sevelnord et de la Française de Mécanique. Elle laisse entendre que ces mesures sont « nécessaires pour assurer l'avenir » de toutes les usines françaises. En difficulté financière, le premier constructeur automobile français veut porter à 100 % le taux d'utilisation moyen de ses usines sur le continent d'ici à 2016, dans le cadre d'un pacte de compétitivité inspiré de l'accord signé en mars chez Renault.

Source : http://www.lesechos.fr / Photo : Lionel Bonaventure/AFP

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Economie

Publié le 29 Août 2013

bagagesroissycharlesdegaulle.jpgRéparer les bagages abîmés dès l’arrivée à l’aéroport. Une idée simple à laquelle personne n’avait songé avant lui. Entrepreneur ultradynamique, Mehdi Barka s’est installé depuis un an dans la pépinière d’entreprises Roissypôle, à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Dans son atelier, qui fonctionne tous les jours de 6 heures à minuit, il répare en moins de quinze minutes, ou remplace, les valises endommagées lors du transfert en soute. « Cela évite aux voyageurs de le faire réparer puis de renvoyer la facture afin de se faire rembourser », explique le jeune patron, originaire de Bobigny.

Mehdi Barka s’est aperçu que la demande dans ce secteur était « très importante », en travaillant dans la gestion des bagages endommagés chez Louis Vuitton. Il a ainsi créé l’entreprise SOS Baggage (avec deux « g » afin d’être repéré par les moteurs de recherche en français et en anglais). A tout juste 30 ans, il collabore aujourd’hui avec des compagnies du monde entier. « Le succès a été rapide, savoure-t-il. Elles étaient d’abord très intéressées pour leurs personnels navigants qui travaillent en horaires décalés. Désormais, elles font appel à nous pour les voyageurs. »

Air France et Emirates très intéressées

Ce 15 août, Yael débarque de Tel Aviv (Israël) en fin d’après-midi avec deux valises en mauvais état. La compagnie prévient SOS Baggage, Mehdi arrive. « Il y en a une qui a une roue cassée et l’autre est enfoncée », lui explique la passagère, vingt minutes après son atterrissage. « Elles ne sont pas réparables », tranche l’expert après un coup d’œil. Immédiatement, il fournit à Yael deux nouvelles valises du même standing et tout est pris en charge par la compagnie.

D’ici la mi-septembre, SOS Baggage pourrait s’installer aux terminaux E et F de l’aéroport de Roissy et devenir prestataire d’Air France. La direction de la compagnie confirme que les négociations sont « bien avancées ». « Ce nouveau service pourrait apporter un plus à nos voyageurs car la réparation est rapide et effectuée sur place. » Chez XL Airways, qui travaille déjà avec SOS Baggage, la direction confirme : « Le service est de qualité, le tarif intéressant. Cela permet à nos clients de gagner du temps. » Le nombre de bagages abîmés n’excéderait pas 1 pour 1000 d’après Air France et XL Airways. « C’est probablement plus que cela, mais le sujet est tabou, souffle Mehdi. Parfois, trois valises peuvent être endommagées durant un même vol, mais les compagnies ne veulent pas affoler les clients. »

Chez SOS Baggage, les cinq employés, tous originaires de la Seine-Saint-Denis, s’occupent de 50 bagages par jour. En septembre, cinq nouveaux jeunes du département seront embauchés pour faire face à la demande. Actuellement, le service n’est disponible qu’à Roissy, mais d’autres aéroports ont déjà fait part de leur intérêt. « La compagnie Emirates m’a contacté pour installer le même service à Dubaï (NDLR : Emirats arabes unis), précise Mehdi. Les autorités du Qatar m’ont également proposé d’installer une succursale à l’aéroport de Doha en 2022. » En ligne de mire, la Coupe du monde de football, qui attirera des centaines de milliers de voyageurs.

Les particuliers peuvent également faire appel à l’entreprise sur le site Internet Sosbaggage.com.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Economie

Publié le 27 Août 2013

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Economie

Publié le 3 Août 2013

psa-copie-1.jpgMalgré ses difficultés, le groupe automobile français s'est fixé comme objectif d'utiliser à plein ses usines européennes d'ici 2016.

Confronté à la morosité du marché automobile européen et devant faire face à d'importants problèmes financiers, le groupe PSA traverse actuellement une forte zone de turbulences qui l'a notamment poussé à se lancer dans un vaste plan de restructuration. La famille Peugeot serait même prête, dit-on, à céder le contrôle du groupe à son associé américain General Motors voire à ouvrir son capital à son partenaire chinois Dongfeng. Pourtant, dans ce contexte particulièrement difficile, le groupe ne baisse pas les bras pour autant et afficherait même quelques objectifs ambitieux.

A l'équilibre d'ici 3 ans

Philippe Dorge, directeur des ressources humaines chez PSA, a ainsi récemment annoncé que la firme française voulait porter à 100% le taux d'utilisation moyen de ses usines européennes d'ici 2016 et ramener tous ses sites à l'équilibre d'ici trois ans, dans le cadre de l'accord de compétitivité qu'il négocie en France avec ses syndicats. "L'idée, c'est de retrouver le point mort sur toutes les usines", a précisé le dirigeant.

Des sites aujourd'hui au ralenti

Le constructeur hexagonale est actuellement en sous-utilisation chronique de ses capacités de production, avec en 2012 un taux de 75%. Ce niveau d'activité tombe même autour de 50% à Rennes (Ille-et-Vilaine), Mulhouse (Haut-Rhin) et Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), site voué à la fermeture en 2014, voire même en dessous à Sevel Nord et Madrid. Le directeur des ressources humaines n'a cependant pas donné davantage de précisions quant aux moyens mis en œuvre pour atteindre pareil objectif. Les modèles General Motors garniront-ils prochainement les lignes d’assemblage des usines PSA ?

 

Source: Reuters / http://news.autoplus.fr

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Economie

Publié le 31 Juillet 2013

OParinor-Ext.jpgLes soldes d’été se terminent. En Seine-Saint-Denis, les grandes surfaces commerciales ont déjà fait leurs comptes. Malgré la crise économique, elles dressent un bilan globalement positif de cette période de promotions. Au premier rang : l’enseigne Quai des Marques à l’Ile-Saint-Denis qui a rajouté des ristournes supplémentaires à ses prix dégriffés durant ces six semaines de soldes. Sylvia Lemasson, la directrice, se félicite de l’édition « été 2013 ». « Le mois de juin avait très bien démarré avec un chiffre d’affaires en hausse de 14%. Les quatre semaines de juillet ont été tout aussi satisfaisantes avec une progression de 5% par rapport à l’an passé. » Parmi ses 75 boutiques, les marques haut de gamme remportent la mise. Elles attirent une clientèle bien au-delà de la Seine-Saint-Denis.

Au nord du département, le bilan est plus contrasté au centre commercial O’Parinor, à Aulnay-sous-Bois. En pleine restructuration, le site a quand même constaté un léger mieux par rapport aux soldes d’hiver. « Nous sommes assez contents. Le début d’année avait été difficile. Mais nous avons réussi à inverser la tendance », avoue Bastien Leal, directeur de cet espace de 220 boutiques et restaurants. Et pour la première fois, des marques comme Darty, ont rejoint le club des soldeurs.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Economie

Publié le 29 Juillet 2013

La SNCF installe à partir d’aujourd’hui à Saint-Denis son siège social, situé jusqu’alors à Paris. Quitter la capitale pour la petite couronne : un choix pour lequel optent de plus en plus d’entreprises.

entreprise93.png

Le mouvement existait déjà il y a quelques années, mais il s’accélère de façon significative depuis deux à trois ans… Les entreprises privées mais aussi publiques désertent les unes après les autres les quartiers prestigieux de la capitale pour aller s’installer en proche banlieue. La raison principale est on ne peut plus simple : un foncier et (ou) des loyers moins onéreux.C’est le cas de la SNCF qui transfère ce lundi son siège du quartier Montparnasse (Paris XIVe) à celui de la Plaine-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et espère faire ainsi une économie de près de 10 M€ par an.

L’autre motif, étroitement lié au précédent, est la recherche de surfaces de terrains assez importantes — et à un prix abordable — pour regrouper les activités de l’entreprise souvent disséminées sur plusieurs sites en Ile-de-France. Introuvables dans Paris intra-muros. Le nouveau siège de la SNCF, pensé comme un campus à l’américaine, accueillera ainsi, en plus des cadres de Montparnasse, un millier de salariés travaillant aujourd’hui à Saint-Lazarre.

Le Crédit Agricole, qui a débuté son déménagement à Montrouge dans les Hauts-de-Seine en 2011, n’a pas fait autre chose. La friche Schlumberger, huit hectares de terrains au pied du périphérique, accueille déjà 3000 cols blancs. A terme, 9000 salariés travailleront sur le campus de la banque verte.

Le plus difficile  : convaincre les employés

Microsoft ou la Sodexo à Issy-les-Moulineaux (92), LCL à Villejuif (94), Orange à Saint-Denis ou Samsung à Saint-Ouen (93)… Les exemples se multiplient. Et la tendance se confirme encore avec les arrivées annoncées de deux poids lourds économiques en Seine-Saint-Denis. SFR et ses 8500 salariés emménageront à Saint-Denis d’ici 2015. Veolia débarquera à l’horizon 2016 à Aubervilliers avec 2300 salariés dans de nouveaux bâtiments. L’enquête publique pour la réalisation de ce siège social est prévue du 27 août au 30 septembre.

Le plus difficile, pour les entreprises, est surtout de convaincre leurs salariés de passer le périphérique. Les services proposés tels que navettes, conciergeries ou salles de sport, font le plus souvent la différence. Ainsi que la possibilité de relier la capitale vite et facilement. Les salariés de Prisma Media, par exemple, ont refusé le site d’Asnières qui leur était proposé pour lui préférer la ville voisine de Gennevilliers. La raison ? Le bâtiment de Gennevilliers se trouve juste à côté d’une station de métro.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Economie

Publié le 2 Juillet 2013

Dette ToxiqueLe président PS du conseil général de Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel en convient lui-même  : dans le bras de fer judiciaire engagé avec les banques sur les emprunts toxiques, c’est une déconvenue. Dans un jugement du 25 juin, le tribunal de grande instance (TGI) de Paris a débouté le département dans le litige qui l’oppose depuis 2011 au Crédit Agricole Corporate and Investment Bank (Cacib) au sujet d’un emprunt structuré (dit toxique) et condamné la collectivité à payer la bagatelle de 770 000€. La somme correspond à la dernière échéance du prêt qui arrivait à son terme lorsque le conseil général l’a attaqué l’estimant « spéculatif et très risqué ».

770 000€ à rembourser

« Nous allons faire appel de cette décision » a expliqué hier après-midi Stéphane Troussel suite à la révélation de cette condamnation par Le Figaro. Quid des 770 000€ à payer ? «Comme pour tous les prêts attaqués (NDLR : plus de 17 portant sur un total de 377 M€) nous avons provisionné les sommes dues » explique l’élu. Ce contrat de type « swap » (un échange de taux d’intérêt) a été souscrit auprès du Crédit agricole en 2005 puis renégocié en 2006 sur la base d’un contrat initial de la Caisse d’Epargne datant de 2003. Indexé sur des rapports euro-franc suisse et euro-dollar, le taux fixé à 3,1% en 2006 avait atteint 7,5% fin 2010. Pour autant, le TGI de Paris a estimé que le conseil général «était en mesure de comprendre les informations financières qui lui étaient délivrées», car il disposait «d’un personnel affecté à la gestion de la dette, expérimenté».

 Stéphane Troussel pense le contraire  : «Nous poursuivons notre bataille judiciaire car nous voulons qu’après les juges allemands, italiens, anglais ou australiens, les juges français reconnaissent que les banques ont manqué à leur devoir d’information ». Une stratégie dénoncée hier par le président du groupe UMP au conseil général Jean-Michel Bluteau. « La voie judiciaire est à double tranchant » fait valoir l’élu qui réclame une présentation «exhaustive des risques pour notre collectivité ».

Source : Le Parisien

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Economie

Publié le 1 Juillet 2013

gaz.jpgÉCONOMIE
Smic : pas de coup de pouce
Contrairement à juillet dernier, 
François Hollande a annoncé que le smic ne bénéficiera pas d'un coup de pouce supplémentaire.

CMU-C et ACS : revalorisation des plafonds de ressources
Les plafonds de ressources pour obtenir la CMU-C (couverture maladie universelle complémentaire) et l'ACS (aide pour l'acquisition d'une assurance complémentaire 
santé) sont relevés de 8,3 %.  


- Plafond pour la CMU-C et l'AME* : 8 592,96 € par an**
- Plafond pour l'ACS : 11 600,49 € par an**

Cela devrait permettre à 750 000 personnes supplémentaires de bénéficier d’une aide à la complémentaire santé.

Allocation chômage : revalorisation de 0,6 %
La revalorisation concerne l’allocation minimale et la partie ixe de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE).
- L’allocation minimale passe de 28,21 à 28,38 € par jour.
- La partie ixe de l’ARE passe de 11,57 à 11,64 € par jour indemnisé. Elle s’ajoute à la partie proportionnelle de l’allocation qui équivaut à 40,4 % de l’ancien salaire.

* Aide médicale de l'Etat.
** Pour une personne seule en métropole.


FISCALITÉ
Services à la personne : la TVA passe à 19,6%

Le taux de TVA applicable aux entreprises d’aide à la personne passe de 5,5 % ou 7 % (selon les cas) à 19,6 % pour cinq activités.

Taxation des CDD de courte durée
La cotisation patronale à l’assurance chômage passera
- De 4%à 7%pour les CDD d’une durée inférieure à un mois.
- A 5,5% pour les CDD d’une durée comprise entre un et trois mois.

Six mois pour débloquer 20 000 € d’épargne salariale

Jusqu'au 31 décembre 2013, les salariés bénéficiant d'une épargne salariale peuvent débloquer 20000 €. Ils ne seront pas imposés sur cette somme, mais les contributions sociales (15,5 % sur les gains) seront prélevées.
Les sommes débloquées par anticipation doivent servir à «financer l’achat d’un ou plusieurs biens ou la fourniture d’une ou plusieurs prestations de service ».

CONSOMMATION
Le prix du tabac augmente

Le relèvement du prix du tabac prendra effet au 15 juillet. Il représentera un surcoût de 20 centimes par paquet et de 40 centimes pour le tabac à rouler.

Baisse des coûts des appels,SMS et connexions Internet en Europe
Si vous vous déplacez au sein de l’UE, passer ou recevoir des appels depuis un téléphone mobile coûte désormais moins cher.
- Passer un appel : 24 centimes HT par min
- Recevoir un appel : 7 centimes HT par min
- Envoyer un SMS : 8 centimes HT
- Télécharger des données ou naviguer sur Internet : 45 centimes hors taxe le Mo
Par ailleurs, la marque France Télécom est définitivement remplacée par celle d'Orange. Cela ne change rien pour les clients. En revanche le nom de l'opérateur historique disparaît du CAC 40.

Le gaz plus cher
Les tarifs réglementés du gaz augmentent de 0,5 % pour les particuliers. A l'inverse, les tarifs applicables aux professionnels diminuent de 0,7 %.

1erjuillet2013

 

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Economie

Publié le 2 Mai 2013

meife-a.jpgAuparavant situé au centre administratif, le service du développement économique, commercial et de l’emploi prend ses marques dans des locaux refaits à neuf au 1 rue Auguste Renoir à Aulnay-sous-Bois. A cet endroit sont également hébergées différentes structures telles que la mission locale, la Semad, des entreprises aulnaysiennes en pépinière, ou encore la Meife.

Direction du développement économique, commercial et de l’emploi

Réglementation commerciale

Développement commercial

Développement économique

1 rue Auguste-Renoir

93600 Aulnay-sous-Bois

Horaires d’ouverture au public :

lundi, mardi, mercredi et vendredi : de 9h à 12h et de 14h à 17h

jeudi : de 9h à 12h.

Source : aulnay-sous-bois.fr

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Economie

Publié le 25 Mars 2013

Vous trouverez ci-dessous un communiqué des élus Europe Ecologie Les Verts d’Aulnay-sous-Bois qui critiquent la politique économique et sociale menée par le maire PS Gérard Ségura. On y apprend notamment que les associations oeuvrant pour l’emploi et l’insertion ont subi une baisse du montant de leurs subventions de l’ordre de 2 millions d’euros en 5 ans.  

 

Aulnay-sous-Bois, le 22 mars 2013

 

Communiqué de Presse des élus Verts - Aulnay Ecologie

 

Baisse de 2 millions d’euros en 5 ans des subventions versées aux associations oeuvrant pour l’emploi et l’insertion !

 

EELVHier, lors du conseil municipal dédié au vote du budget, les élus Verts Aulnay Ecologie ont dénoncé la baisse des subventions aux associations partenaires de la Ville qui oeuvrent pour l’emploi et l’insertion et notamment la plus innovante d’entre elles,  l’association Creo-Adam.

Entre 2007 et 2012, le montant global des subventions versées à ces associations baisse de 2 millions d’euros. Ces associations participent efficacement à l’effort de solidarité alors que le taux de chômage des jeunes dépasse les 40 % dans certains quartiers. Elles créent ainsi des emplois solidaires non-délocalisables et accompagnent l’émergence de talents dans nos quartiers.

Ces 2 millions d’euros perdus en 5 ans pour l’insertion et l’emploi auraient pu être réinjectés dans l’Economie Sociale et Solidaire, politique mise en place par les Verts à Aulnay-sous-bois dès 2008 et abandonnée par la Municipalité depuis leur démission en 2010.

A l’heure de la fermeture programmée de PSA, la politique du Maire PS Gérard Segura, a réduit considérablement les capacités de notre ville à combattre la crise économique et sociale.

 

François SIEBECKE                                         Alain AMEDRO

Conseiller Municipal                                             Conseiller Municipal

Ancien Adjoint chargé du CCAS,                        Vice-Président du Conseil Régional

des associations caritatives,

de l’économie sociale et Solidaire

Voir les commentaires

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Economie

Publié le 21 Février 2013

PERTESPSAPas de miracle pour PSA. Le constructeur automobile a publié le 13 février dernier des pertes massives de 5 milliards d’euros. Le résultat opérationnel de la division automobile, indicateur le plus suivi par les analystes, est négatif à hauteur de 1,5 milliard. Au total, le groupe a brûlé plus de 3 milliards d’euros de cash sur l’année. Comment en est-il arrivé là ? Tour d’horizon des raisons de la déroute du numéro deux de l’automobile européenne.

1 Le recul du marché européen

PSA réalise 62 % de ses ventes sur un marché européen qui a chuté de 8 %. En Europe, plus de la moitié de ses ventes se font dans les pays latins. Or, en Espagne ou en Italie, les marchés automobiles se situent de 20 à 30 % en dessous de leur niveau d’avant-crise. Le déclin des volumes vendus est le premier responsable du recul du chiffre d’affaires mondial, en baisse de 12,4 %,  à 27,8 milliards d’euros.

2 Un manque de rentabilité dans les pays émergents

Contrairement à Renault, Peugeot-Citroën ne compense pas la décrépitude de l’Europe par ses implantations dans les pays émergents. En Amérique latine, le constructeur est tout juste parvenu à l’équilibre au second semestre, après de lourdes pertes en début d’année à la suite de problèmes de production dans l’usine de Porto Real. Et PSA ne devrait pas en retirer de gros bénéfices à court terme : « l’objectif est de consolider la situation dans un contexte très lourd », explique Philippe Varin, le président du directoire. En Russie, les opérations viennent seulement de démarrer, si bien qu’elles ne sont pas encore rentables. Pour ce qui est de la Chine, Peugeot se réjouit d’une hausse de 32 % des dividendes versés par sa filiale locale, à 776 millions de yuans (92 millions d’euros). Mais il faut savoir que Volkswagen a passé le cap des 2 milliards d’euros de bénéfices opérationnels en Chine en 2011. La comparaison est rude.

3 Des investissements mal maîtrisés

Pour sortir d’un créneau généraliste massacré par la guerre des prix, PSA cherche à monter en gamme. Mais c’est un processus long et coûteux. Cette stratégie s’est traduite par des investissements et des dépenses de R&D de 3,8 milliards l’an passé. Pourtant, le constructeur n’a pas échappé à la guerre des prix. Les remises concédées et l’ajout d’équipements ont pesé à hauteur de 1,2 milliard sur la marge opérationnelle. En somme, PSA ne parvient pas à récupérer sa montée en gamme sur les prix. Dans ce contexte, le groupe a démarré l’année 2012 avec un niveau de stock trop élevé, ce qui s’est traduit par une variation de son besoin en fonds de roulement négative de 602 millions d’euros.

4 Des dépréciations massives

Le gros des pertes provient en réalité d’une dépréciation d’actifs massive, comme l’ont fait les grandes banques ou le sidérurgiste Arcelor-Mittal. Considérant que les marchés automobiles en Europe resteront durablement affectés par la crise, PSA a enregistré une charge comptable de 4,7 milliards d’euros sur ses activités auto, impactant directement le résultat opérationnel.

Source : Les Echos

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Economie

Publié le 14 Janvier 2013

Avec un peu de retard nous poursuivons notre revue des récompenses remises lors de la cérémonie 2012 des révélateurs de talents. En effet, dans un contexte économique particulièrement difficile, il nous parait opportun de mettre en lumière l’énergie et la détermination des jeunes créateurs d’entreprises du département. Cette fois-ci nous nous intéressons au lauréat du 1e prix de la catégorie Emergence. Il a été attribué au projet Sweet Gym de Mahamadou Diagouraga dont l’objectif est d’ouvrir un centre de fitness et de remise en forme sur la commune du Blanc-Mesnil. Il a reçu à cette occasion une dotation de 5 000 euros. Vous trouverez ci-dessous la vidéo de ce moment avec en introduction un discours du prolixe maire d’Aulnay-sous-Bois Gérard Ségura qui évoquait notamment la difficulté d’accès des toutes petites entreprises naissantes aux marchés publics… 

Voir les commentaires

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Economie

Publié le 13 Janvier 2013

Gaz-2-a.allion-siel.jpgLa révision des tarifs ne sera plus trimestrielle, mais mensuelle. Après celle du 1er janvier, une nouvelle hausse est donc à prévoir le 1er février.

Une augmentation de 4,4% début 2012, 2% en juillet, idem en octobre et enfin 2,4% au 1er janvier 2013… Le rythme des hausses du prix du gaz vous semblait soutenu? L’année 2013 ne vous décevra pas, puisque la révision des tarifs n’interviendra plus tous les trois mois… Mais chaque mois. « Une bonne nouvelle pour les consommateurs », s’est félicité, hier, Gérard Mestralet, le PDG de GDF Suez Pas sûr que les consommateurs soient aussi enthousiastes. Car cette mesure est aussi un moyen de mieux faire passer la pilule de tarifs en augmentation constante ces dernières années.

La prochaine hausse n’aura ainsi pas lieu au 1er avril, mais… le 1er février! GDF Suez a déjà déposé sa demande de révision des tarifs auprès de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), qui doit statuer avant la fin du mois. « Dans tous les cas, la révision ne devrait pas dépasser les 1% », assure, du bout des lèvres, le patron du groupe. Autre changement : la formule sur laquelle repose le calcul des tarifs est une nouvelle fois modifiée afin d’y laisser une plus large place aux prix du marché, ce que les experts appellent le « spot », par opposition aux contrats de long terme avec les grands fournisseurs (Norvège, Russie ou Algérie). « La part du spot passe de 26 à 36%, a expliqué Gérard Mestralet, et réduit donc dans une même proportion la part du pétrole brut. Avec les fluctuations du dollar, ce sont les trois principaux paramètres qui influent sur le prix du gaz. »

Un nouveau rattrapage en plus des hausses prévues

Une autre surprise attend les consommateurs dans les prochains mois. Après l’annulation du gel des prix du gaz décidé par le gouvernement Fillon entre octobre et décembre 2011 (dans les prochains mois, 11 millions d’abonnés recevront une facture de rattrapage de 38 € en moyenne), le Conseil d’Etat a examiné cette semaine un nouveau recours contre les hausses de 2% du gaz de juillet et octobre 2012, jugées à nouveau insuffisantes par la CRE. La décision sera rendue dans les quinze jours, ce qui permettrait au groupe gazier et à ses concurrents de procéder à un nouveau rattrapage, d’une trentaine d’euros cette fois-ci. C’est donc en tout environ 70 € supplémentaires, sans compter les hausses mensuelles, qui devraient plomber le budget gaz des Français dans les prochains mois.

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Economie

Publié le 3 Janvier 2013

L’an dernier les ventes de véhicules neufs ont reculé de plus de 13 %. Jamais le marché ne s’était aussi mal porté depuis quinze ans. Une tendance qui devrait se confirmer en 2013…

AUTOMOBILE.png

Une « annus horribilis ». Pour la première fois depuis 1997, le marché automobile français en 2012 est passé sous la barre symbolique des 2 millions de voitures neuves vendues. Une crise qui frappe de plein fouet Renault et PSA Peugeot Citroën, obligé de mettre en œuvre un plan social se traduisant par la suppression de 8 000 postes et la fermeture de l’usine d’Aulnay (Seine-Saint-Denis).

Un marché en chute libre

Ces douze derniers mois, les ventes de voitures neuves ont reculé de 13,9% par rapport à 2011 avec « seulement » 1,899 million d’exemplaires écoulés. La baisse du pouvoir d’achat des ménages ou la frilosité des entreprises pour remplacer leur parc automobile, ont révélé au grand jour une situation qui était latente depuis plusieurs années. Les plus grincheux y verront le résultat de mesures anti-voiture, comme les restrictions de circulation en ville, la multiplication des radars, etc. En réalité, le marché était sous perfusion depuis 2008 et l’instauration de la prime à la casse et du bonus écologique. Ce premier dispositif a disparu depuis. Quant au second, il a été rendu moins avantageux. Conséquence : la demande est moins forte.

Les marques françaises dans la nasse

Certes, les constructeurs tricolores parviennent à maintenir une part de marché supérieure à 50 %. Mais les immatriculations de PSA Peugeot Citroën ont dévissé de 17,5 % par rapport à 2011. Celles de Renault de 22,1 %. La marque au losange estime que « 2012 a été une année de transition pour les deux marques (Renault et Dacia) en termes de renouvellement de gamme »… Comment inverser la tendance en 2013 ? Les groupes français tablent sur la montée en puissance des nouveaux modèles : 208 Peugeot, nouveau C4 Picasso chez Citroën, Clio IV chez Renault ou nouvelle Sandero ou Dokker chez Dacia.

Le luxe et les Coréens épargnés

Comme en France, les ventes des constructeurs généralistes (Fiat, Ford, Opel) plongent elles aussi à l’étranger. Seules les marques de luxe, telles qu’Audi, Mercedes, BMW et même Rolls Royce (+ 10 %) tirent leur épingle du jeu… Dans un autre registre, même si les volumes sont encore faibles, les marques coréennes réussissent aussi une percée spectaculaire (+ 42,2 % pour Hyundai, + 18,1 % pour Kia). La clé de leur succès ? Des prix cassés ou des conditions de garantie avantageuses.

De sombres perspectives

« On s’attend à un marché 2013 au mieux comme celui de 2012. Nous verrons quelle sera la tendance au premier trimestre », explique-t-on au Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). De nouvelles périodes de chômage technique sont donc à prévoir dans les usines françaises.D’autant que le durcissement du bonus-malus, effectif depuis le 1er janvier, ne va pas aider : si le barème favorise les petites voitures et automobiles électriques ou hybrides, celles-ci ne sont généralement pas produites en France. En revanche, le durcissement du malus (jusqu’à 6000 € pour les modèles émettant plus de 200 g/km) risque de pénaliser des berlines construites à Sochaux, Rennes, Douai…

Source : Le Parisien

Voir les commentaires

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Economie

Publié le 12 Décembre 2012

Nous continuons notre revue des récompenses remises lors de la cérémonie 2012 des révélateurs de talents avec le 2e prix de la catégorie Emergence. Il a été attribué au projet Le Trousseau Surprise de Nathalie Bru habitante d’Aulnay-sous-Bois. Son entreprise en devenir a vocation de concocter des cadeaux de naissance personnalisables permettant ainsi à chacun d’y apporter une touche originale. Elle a reçu à cette occasion une dotation de 2 000 euros. Vous trouverez ci-dessous la vidéo de ce moment avec en introduction un discours d’Antoine Hollard membre du jury et président du Medef de l’Est Parisien.

Voir les commentaires

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Economie

Publié le 29 Novembre 2012

Le 3e  prix des révélateurs de talents 2012 dans la catégorie Emergence a été attribué à une aulnaysienne, Tiguida Konate, pour son entreprise d’organisation de mariages adaptés à votre budget, Easy Oui. Elle a reçu à cette occasion une dotation de 1000 euros. Vous trouverez ci-dessous la vidéo de ce moment de la cérémonie avec en introduction un discours d’Ana de Boa Esperança de l’entreprise d’intérim Randstad l’un des sponsors de cet événement.

Voir les commentaires

Rédigé par Stéphane Fleury

Publié dans #Economie