Seine-Saint-Denis : le renouveau des tours d’affaires !
Publié le 26 Novembre 2013
Elles étaient l’un des symboles de la croissance des Trente Glorieuses. Une poignée de tours de bureaux ont poussé dans le département au cours des années 1970. Malgré les projets, aucun quartier d’affaires en hauteur équivalent à la Défense n’a été créé à l’est ou au nord de Paris. Mais aujourd’hui, les tours de Bagnolet, Pantin, Aubervilliers et Saint-Denis préparent leur mue, à des degrés divers. Certaines affichent complets comme la tour Essor de Pantin, qui dispose d’à peine 700 m2 de libre. Les taux d’occupation des autres vont de 20% pour la Tour 9 à Montreuil à 80% aux Mercuriales à Bagnolet, des immeubles qui ont été rénovés, comme l’ont également été Eastview à Bagnolet et la Villette à Aubervilliers.
La plus haute de toutes, Pleyel à Saint-Denis, qui attendra encore 2015 avant le début de sa rénovation, n’est occupée qu’à moitié. « Les IGH (immeubles de grandes hauteurs) de plus de 50 m sont soumis à une réglementation très stricte. Par exemple, la présence d’un agent de sécurité incendie est obligatoire 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, explique un agent immobilier spécialisé dans les tours de bureaux. Les charges sont donc plus élevées, de l’ordre de 110 à 130 € par m2 contre 50 € pour un immeuble standard. » Les tours disposent toutefois d’autres avantages, en particulier la possibilité d’avoir de grandes surfaces de bureaux, à proximité immédiate de Paris. C’est notamment ce qui a séduit Orange, qui va regrouper 1300 salariés dans l’ex-tour Qualis, à Bagnolet.
Il faut que les gratte-ciel combinent plusieurs atouts : des bureaux modernes, un accès direct par les transports en commun, mais aussi par la route. « C’est ce qui manque par exemple à la Tour 9, à Montreuil, qui tarde à décoller malgré de superbes locaux », selon cet agent immobilier.
Source : Le Parisien