Les larmes de crocodile du maire d’Aulnay-sous-Bois Gérard Ségura en soutien à l’adjoint Grégoire Mukendi !
Publié le 3 Octobre 2013
Lorsque vous parlez des blogs d’Aulnay-sous-Bois aux élus de l’actuelle majorité municipale ils lèvent le plus souvent les yeux au ciel affectant une sorte d’indifférence polie sur laquelle on pourrait placer les mots suivants : oh la la les blogs, vous savez, très peu pour moi, je ne les lis jamais ! Pourtant, chaque fois qu’un article fait quelque peu polémique ils ne peuvent s’empêcher de réagir ostensiblement.
Dans ce domaine, Aulnaylibre ! a été plutôt bien servi. D’abord avec une mention dans la tribune PS, PRG et personnalités du magazine Oxygène du 4 février 2013 où Raoul Mercier semble peu goûter notre facétieuse impertinence à envisager que, compte-tenu de la manière dont s’est déroulée cette mandature, les électeurs qui ont voté Gérard Ségura en 2008 puissent ressentir l’impression d’avoir été pris pour des pigeons. Puis, plus récemment, c’est un communiqué du maire en personne qui a été émis en réaction à un de nos écrits sur l’étrange délégation aux archives de l’adjoint Grégoire Mukendi.
Dans ce dernier document à lire ici, Gérard Ségura, en joueur de bonneteau aguerri, sort toutes les cartes de l’émotion poussée à son paroxysme tel Tartuffe devant Orgon. On imagine déjà l’édile dictant son texte, l’œil et le mouchoir humides, en versant ses larmes de crocodile sur la « violence inouïe » dont a été victime par notre faute Grégoire Mukendi et par ricochet ses proches jusqu’au moins la millième génération ! Si, sur la forme, il est concevable que notre ton grinçant ait pu indisposer quelques-uns, sur le fonds la question reste entière et fait beaucoup causer dans le microcosme Aulnaysien. En effet, au début de son mandat, Grégoire Mukendi était en charge de l’insertion sociale et professionnelle, du RSA et du contrat urbain de cohésion sociale. Gisela Michel, de son côté, se voyait attribuer la culture, l’histoire culturelle, les archives et la documentation. Deux délégations au périmètre cohérent et lisible pour tous.
C’est pourquoi le changement d’attributions en cours de route de Grégoire Mukendi, celui-ci héritant des archives, de la documentation et de la mémoire de la ville (avec l’ajout récent de la propreté de l’espace public, sans que l’on saisisse très bien le rapport) a tout l’air d’un placard doré et soulève un certain nombre de questions au-delà de nos colonnes (voir à ce sujet l’article de notre camarade blogueur Hervé Suaudeau sur MonAulnay.com ici). Que l’homme soit qualifié de sympathique par ses pairs ne change rien à l’affaire. Du reste, depuis le forum des associations cette image a été largement écornée puisque monsieur Mukendi n’était pas le dernier à menacer un membre de notre rédaction, Marc Masnikosa, seulement parce qu’il filmait l’altercation musclée entre Gérard Ségura et deux associations exclues arbitrairement de cet événement sans aucune explication officielle et valable. Dès lors, à la lecture de ce communiqué, on pourrait croire Grégoire Mukendi victime d’Aulnaylibre ! En réalité, en cautionnant le système Ségura et ses dérives, monsieur Mukendi est avant tout victime de lui-même !
Quoi qu’il en soit, cette réaction très émotionnelle jouant à fond sur la corde sensible, est pour le moins surprenante voire incohérente au regard des méthodes employées par la branche armée fantôme en charge de la communication web du toujours non déclaré à sa succession sa majesté Gérard Ségura Ier. En effet, la Rédac de snippers en pantoufles planqués derrière leurs écrans d'ordinateurs, qui assure anonymement le service après-vente du programme Aulnay renait de 2008, ne fait pas vraiment dans la dentelle et les bons sentiments. Quand nous évoquons par exemple l’inopportunité de la nomination d’un membre prétendument indépendant de l’observatoire des engagements, l’instance en charge d’évaluer la tenue des promesses électorales de l’actuelle majorité municipale, au poste de président de l’office de tourisme d’Aulnay-sous-Bois, nous nous faisons traiter ni plus ni moins de crapules ! De la même manière, certains élus ne sont pas épargnés comme notamment Alain Amédro passé régulièrement à la moulinette sans ménagement dans des articles aux allusions douteuses et infondées qui sont plus de l’ordre du règlement de compte personnel que du débat démocratique.
En conclusion, nous méditerons cette pensée du jour : « Ne pas confondre la confrontation des points de vue avec le règlement de compte personnel. Il en va du respect des personnes comme des règles de bonne conduite devant régir nos actes citoyens ». Aussi étonnant soit-il ces mots sont de Gérard Ségura ! Le maire d’Aulnay-sous-Bois et son entourage seraient-ils des adeptes du faîtes ce que je dis mais surtout pas ce que je fais ?!
Stéphane Fleury