C’est devenu un réflexe lorsque l’on sort dans la rue. Depuis le 28 août 2020, le masque est obligatoirepour les déplacements en extérieur sur l’ensemble du territoire de Seine-Saint-Denis pour lutter contre la propagation du coronavirus. Vendredi 28 mai 2021, la préfecture a prolongé l’obligation jusqu’au 30 juin 2021 « inclus ».
Un taux d’incidence élevé
« Le point épidémiologique spécial Covid-19 concernant l’Île-de-France publié le 25 mai 2021 par l’Agence régionale de santé d’Île-de-France indique que le taux d’incidence sur le département est de 210,1 pour 100 000 habitants et le taux de positivité de 5,7%, soit des moyennes supérieures à celle de la région francilienne », justifie la préfecture.
Par conséquent, le masque reste obligatoire sur la voie publique et les lieux ouverts au public, à l’exception des personnes âgées de moins de onze ans, des cyclistes, des conducteurs de deux-roues s’ils portent un casque avec une visière, des personnes handicapées munies d’un certificat médical et des personnes pratiquant une activité sportive.
« L’homophobie existe partout », insiste Johan Cavirot, président de FLAG! (association des agents LGBT des ministères de l’Intérieur et de la Justice), avant de glisser : « Mais c’est plus facile de tenir la main à son copain au centre de Paris qu’à Saint-Denis. Lorsque j’y travaillais, je cachais mon orientation sexuelle dans certains quartiers même si c’est sûrement à cause de préjugés. »
Début mai, le conseil départemental de Seine-Saint-Denis a signé une convention dans laquelle il s’engage à mieux signaler les violences homophobes. En Ile-de-France, Paris et la Seine-Saint-Denis sont les seuls départements à signer cette charte qui vise à communiquer sur l’application nationale de signalement des actes LGBTophobes créée en 2020 par FLAG! , l’association qui regroupe les fonctionnaires des ministères de l’Intérieur et de la Justice.
« Elle a été beaucoup utilisée à Paris car la ville communique dessus depuis un an, explique le président de l’association. On a comptabilisé 244 signalements pour Paris et la petite couronne sur les dix mois de 2020. Le conseil départemental de Seine-Saint-Denis pourra voir l’évolution de la LGBTphobie en temps réel alors que les statistiques du ministère de l’Intérieur concernent l’année précédente. »
Géolocaliser les injures et agressions pour mieux lutter contre les LGBTphobies
Le principe ? Les citoyens et les acteurs publics peuvent y signaler anonymement des injures ou des agressions homophobes. Les actes géolocalisables permettront d’émettre « une photographie des LGBTphobies sur le territoire » selon le conseil départemental qui considère ces « données essentielles pour mieux lutter contre ces discriminations ».
« J’ai eu l’occasion de croiser les représentants de FLAG! lors d’un colloque contre les LGBTphobies. On n’a pas hésité lorsqu’ils nous ont proposé une collaboration plus étroite. Les victimes connaîtront grâce à l’application les bons interlocuteurs pour porter plainte », se félicite Stéphane Troussel, président du conseil départemental en soulignant que le « département est engagé depuis longtemps dans la lutte contre toutes les discriminations ».
« Dans l’imaginaire social, l’homosexualité est perçue comme blanche, mobile et dotée d’un fort capital économique»
En 2020, le département et l’institut Harris ont publié un baromètre des discriminations dans lequel 75 % des participants estimaient « que des personnes étaient discriminées en Seine-Saint-Denis en raison de leur orientation sexuelle ».
Plus homophobe que les autres départements d’Ile-de-France, la Seine-Saint-Denis ? En 2020, selon les chiffres de la préfecture de police, les infractions commises en raison de l’orientation ou de l’identité sexuelle des victimes ont baissé partout en petite couronne… sauf en Seine-Saint-Denis. Mais depuis le début 2021, c’est à Paris qu’elles explosent — 104 faits recensés contre 68 sur la même période l’année précédente.
L’homophobie n’est « pas plus présente dans le 93 qu’ailleurs » résume Axel Ravier, auteur d’un mémoire de sociologie sur « la visibilité des gays en cités ». « Depuis les années 1990, la presse dépeint ces territoires comme un enfer où sévit l’islam et donc l’homophobie », observe le chercheur, ajoutant que la réalité s’avère « plus nuancée ». La Seine-Saint-Denis suscite pourtant de vives réactions à ce sujet, y compris chez les associations LGBT +, certaines ayant renoncé à s’y implanter, de peur d’accréditer la thèse d’un territoire homophobe. Voire d’être taxée de racisme.
«Culte de la virilité» dans les cités
« Dans l’imaginaire social, l’homosexualité est perçue comme blanche, mobile et dotée d’un fort capital économique, estime Axel Ravier. Il existe aussi une injonction à la visibilité de la part de la société. En réalité, des personnes LGBT + vivent leur orientation en cités mais de façon plus discrète qu’ailleurs ». Une réserve qui s’explique par le « contrôle social » dans ces banlieues, sorte « de villages où tout le monde se connaît », note Salima Amari, sociologue et autrice de « Lesbiennes de l’immigration ». « On peut s’y sentir oppressé », lâche-t-elle.
Au cours de ses entretiens avec des homosexuels des cités, notamment en Seine-Saint-Denis, Axel Ravier a observé « qu’ils préfèrent dissimuler leur homosexualité afin de ne pas se couper des liens affectifs et économiques ». « Ils restent en banlieue, tout en ne s’affichant pas, mais n’en souffrent pas forcément », analyse-t-il, en admettant la prégnance « du culte de la virilité » dans ces territoires.
«T’es arabe donc tu n’as pas le droit d’être homo»
Cette discrétion se remarque sur les sites de rencontre. « De nombreux gays affichent une biographie succincte et une absence de photo de profil lorsqu’ils viennent du 93 », note le sociologue. Mais cette attitude de retrait résulte aussi du racisme. « Certaines personnes rejettent les gays racisés de banlieue. En gros, elles leur disent : T’es arabe donc tu n’as pas le droit d’être homo », ajoute-t-il.
La religion peut jouer aussi sur l’acceptation de l’identité sexuelle. « Certains cultivent une distance avec le culte familial. La société voudrait qu’ils rompent avec leur foi mais d’autres ajustent ce lien entre sexualité et religion », décrypte Axel Ravier.
Salima Amari a, elle, étudié les comportements des lesbiennes issues de l’immigration maghrébine, notamment en Seine-Saint-Denis. « Des mères peuvent faire pression sur leur fille pour garder leur réputation », éclaire la chercheuse. Des femmes lui ont ainsi confié avoir négocié des « accords tacites » avec leurs familles pour vivre leur homosexualité de façon cachée. Résultat, elles ont épousé un homme tout en continuant leur amour lesbien dans l’intimité.
Première marche des fiertés en 2019 à Saint-Denis
La gentrification de la petite couronne changera-t-elle la donne ? Elle s’accompagne en tout cas dans certains quartiers, d’une visibilité accrue des homosexuels dans l’espace public. La première marche des fiertés s’est ailleurs déroulée en 2019 à Saint-Denis.
De lieux de rencontres « gay » existent aussi dans les quartiers populaires de Seine-Saint-Denis. « Il y a de la drague homosexuelle. Des jeunes se voient dans des espaces publics inaccessibles aux curieux, comme les caves d’immeubles ou des coins dans des parcs », détaille Axel Ravier.
Article complet du journal Le Parisien à lire en cliquant : ici
Le magazine municipal "Oxygène" du mois de juin est désormais disponible sur le site internet de la Ville et sera prochainement distribué dans les boîtes aux lettres.
Au sommaire notamment
focus sur le nouveau centre aqualudique
dossier sur la reprise des activités festives et culturelles
mode d'emploi sur les élections départementales et régionales des 20 et 27 juin
Les matches s’enchaînent sur le stade synthétique de Mitry-Ambourget. Hier soir, dans le cadre de la 2ème journée du groupe C de la Ligue des Nations 2021 à Aulnay-sous-Bois, se déroulait la rencontre Congo - Tunisie.
La première mi-temps a scellé le score final de la partie. Faisant preuve d’un calme olympien et d’une maitrise technique impressionnante, l’équipe Congolaise a survolé les débats de manière précise et chirurgicale en inscrivant 5 buts d’affilée.
Nous vous proposons dans la vidéo ci-dessous de revivre ce beau moment de football.
Vous trouverez ci-dessous la vidéo de déclaration de candidature de Frank Cannarozzo aux élections départementales des 20 et 27 juin 2021, accompagnée d’un message de Séverine Maroun qui sera son binôme.
2nd adjoint au maire de Bruno Beschizza, Frank Cannarozzo est en charge du développement économique, numérique et écologique, de l’emploi, de la politique de la ville, des grands projets et du plan communal de sauvegarde.
Son action au niveau municipal est connue et reconnue, notamment en matière d’insertion professionnelle. C’est ainsi que près de 5 000 Aulnaysiens ont pu retrouver un emploi depuis 2014. Cette culture de l'efficacité doit être transposée à l’échelle du département, c’est pourquoi il est crucial d’apporter sa voix au binôme, Séverine Maroun, Frank Cannarozzo dès le 20 juin prochain.
« Frank CANNAROZZO sera mon binôme pour les élections départementales des 20 et 27 juin prochains. Parce que nous sommes à votre écoute sur le terrain, nous connaissons vos préoccupations. Nous sommes candidats à ces élections pour porter la voix des Aulnaysiens, défendre les intérêts d’Aulnay-sous-Bois et accompagner l’essor de ce département qui a depuis trop longtemps été délaissé.
Près de 5 000 aulnaysiens ont pu retrouver un emploi grâce à notre action municipale depuis 2014. En Seine-Saint-Denis, rien n'a été fait pour favoriser l'insertion professionnelle des près de 100 000 bénéficiaires du RSA. Nous voulons donc faire de la réussite des dispositifs aujourd'hui mis en œuvre à Aulnay-sous-Bois un exemple de gestion pour demain dans notre Département. »
Dernière partie de notre reportage vidéo consacré au match de Ligue des Nations opposant la Côte d’Ivoire aux Dom-Tom.
Dans la première vidéo ci-dessous, nous reprenons le match alors que l’équipe des Dom-Tom est menée 5 buts à 3. Elle bénéficie d’un pénalty. Il est magistralement transformé. Le score n’est plus alors que de 5 à 4 en faveur des Ivoriens.
Le suspense devient alors total. Se dirige-ton vers une victoire de la Côte d’Ivoire ou bien un match nul ?
Finalement, ce sont les Ivoriens qui l’emportent par un dernier but qui scelle le score final à 6 à 4. L’équipe des Dom-Tom a offert une belle résistance, mais doit s’incliner.
Vous pouvez prendre connaissance ci-dessous d’un article de France 3 régions consacré aux polices municipales en Ile-de-France.
Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, avec 79 agents de police municipale, Aulnay-sous-Bois figure parmi les villes d’Ile-de-France les mieux dotées.
Un choix assumé depuis 2014 par le maire Bruno Beschizza qui porte ses fruits puisque notre commune a retrouvé depuis 7 ans sécurité et attractivité.
Un appel au secours via facebook. « Help, help, help... Avis à toutes les sages-femmes de France et de Navarre ! Nous avons réduit peu à peu nos activités mais malgré cela nous somme dans une impasse, l’équipe a besoin d’aide », écrit le 8 mai cette sage-femme d’une maternité francilienne de type 3, plus de 5000 accouchements par an, qui n’arrive pas à recruter. Ce coup de chaud est loin d’être un cas isolé en Ile-de-France : 14 postes vacants sur 40 à l’hôpital Robert-Ballanger (Seine-Saint-Denis), 20 sur 67 au CHI de Créteil (Val-de-Marne), un tiers de l’équipe à renouveler au Centre hospitalier Sud Francilien (Essonne)... Et plus de 50 000 bébés à naître cet été en Ile-de-France.
De fait, les offres d’emplois et CDI pullulent sur les plateformes de recrutement. « Cela fait des années que c’est difficile, mais cet été c’est dramatique », s’inquiète une cadre hospitalière du nord de l’Ile-de-France, angoissée par ce planning d’été qu’elle n’arrive pas à boucler. « On est constamment sur le fil, en sous effectif, développe Anouk, sage-femme parisienne passionnée de 47 ans, qui gagne 2 600 euros par mois. On s’est déjà beaucoup remplacées et on n’a plus d’énergie pour prendre davantage de gardes. Le Covid a aggravé la fatigue. Les maternités sont les seuls services à avoir continué leur activité à 100 % pendant la crise. » On ne déprogramme pas un accouchement...
Article complet du journal Le Parisien à lire en cliquant : ici
Source information : journal Le Parisien / Source image 1 : Wikipédia / Source image 2 : journal Le Parsien
Dramatique accident. Mardi 1er juin 2021, les services de police ont lancé un appel à témoins suite à un grave accident de la route survenu à Rosny-sous-Bois.
Délit de fuite
Les faits remontent au mercredi 26 mai 2021. Ce matin-là, entre 8h15 et 8h30, une jeune fille de 12 ans a été renversé par un deux roues, « du type scooter de livraison », rue du 4e Zouaves.
L’auteur de l’accident a pris la fuite en direction du centre-ville. « Si vous avez été témoin de la scène ou disposez de tout élément susceptible de servir à l’enquête, merci de contacter l’officier de police judiciaire au 01 48 12 28 85 », indique la municipalité qui relaie l’appel à témoin.
En raison d’un accident de personne sur la ligne K en gare de La Plaine-Stade-de-France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le trafic est interrompu sur le RER B entre les gares d’Aulnay-sous-Bois et Paris Nord, mardi 1er juin 2021.
Trafic interrompu jusqu’à 12h
Une interruption de trafic dans les deux sens de circulation et qui devrait se poursuivre jusqu’à 12h environ. Sur la ligne K, le trafic est également interrompu pour permettre l’intervention des secours : « Une personne a été heurtée par un train à La Plaine-Stade-de-France », a précisé le compte twitter de la ligne.
En parallèle, le dispositif de la zone s’étend. En plus des véhicules Crit’Air 5, sont désormais interdits à la circulation les véhicules Crit’Air 4 (voitures diesel de 15 ans et plus) à l’intérieur du périmètre de l’autoroute A86, zone d’application de la ZFE.
Sont concernés les véhicules particuliers et professionnels, les deux-roues et les poids lourds Crit’Air 4, 5 et non classés. Des restrictions de circulation qui devront s’étendre dès 2022 aux Crit’Air 3 puis en 2024 pour les Crit’Air 2, avant d’atteindre 100% de véhicules propres en 2030.
Lutter contre la pollution de l’air
L’objectif de la ZFE est de réduire la pollution atmosphérique en interdisant la circulation des véhicules les plus polluants sur une période et dans un périmètre définis. Selon le bilan 2019 de la qualité de l’air d’Airparif, les seuils réglementaires en matière de qualité de l’air sont régulièrement dépassés, 400 000 métropolitains respirent un air « très pollué ».