Bonne nouvelle pour les habitants d’Aulnay-sous-Bois. Lors du conseil municipal, mercredi soir, la majorité a annoncé qu’elle n’augmenterait pas la part communale des impôts locaux en 2016. «C’est un marqueur politique, d’autant que nous ne l’avons pas fait depuis trois ans », s’est félicité Bruno Beschizza, maire (LR).
Durant la séance, Stéphane Fleury, adjoint aux finances, a rappelé le «contexte national difficile », entre la baisse des dotations d’Etat, représentant une perte de 4,05 M€ pour Aulnay cette année, et les prévisions de faible croissance.
Ainsi, 2016 sera encore l’année des économies. Notamment via une réorganisation des agents au sein des services de la ville, un remplacement sur deux en cas de vacance de poste… La majorité a également rogné sur les subventions aux associations «à chaque fois que cela a été possible ».
A l’adresse des élus d’opposition PS, ses prédécesseurs à la tête de la ville, Bruno Beschizza a rappelé avoir largement réduit le budget communication — passant de 1 M€ en 2013 à 378 000 € l’an dernier.
L’opposition épingle un budget «d’austérité »
Au rayon des investissements cette année : création d’un centre de supervision urbain pour les écrans de vidéosurveillance, un dojo ou encore l’engagement des travaux de rénovation du souterrain de la gare…
De son côté, l’opposition a tiré à boulets rouges sur ces orientations budgétaires. Miguel Hernandez (PC), après une charge contre le gouvernement responsable des baisses de dotation, a regretté «la baisse des moyens octroyés aux services municipaux, aux associations et à la culture ». Il a aussi enjoint la majorité à «endetter davantage la commune » pour construire les équipements publics nécessaires aux nouvelles populations. «L’austérité est au rendez-vous de ce budget 2016 », a-t-il martelé.
Même son de cloche chez Evelyne Demonceaux, élue PS : «Nous sommes en désaccord avec ces orientations budgétaires, car vous baissez les prestations phares, comme le sport ou la culture, et vous réduisez les subventions aux associations ».
Source article et photo : Le Parisien