Publié le 7 Avril 2014

Voilà le guide Michelin des lycées. Un classement, rendu public le 4 avril 2014 par l'Education nationale. Cette année encore, le privé est en tête en Seine-Saint-Denis avec quatre établissements qui ont obtenu 100 % de réussite au bac l'an dernier. A la 5 e place, on trouve un lycée public, René-Cassin au Raincy, qui a lui aussi 100 % de réussite en 2013. Il n'était que 24 e l'an dernier. Une progression de 19 places ! Le deuxième lycée public est Nicolas-Joseph-Cugnot, de Neuilly-sur-Marne, avec 97 % de réussite (+ 5 places). En 15e position, on trouve un autre lycée général et technologique, Lucie-Aubrac à Pantin avec 95 % de réussite. Et cela alors que l'établissement était en queue de peloton l'an dernier, à la 53 e place avec seulement 60 % de réussite !

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2LYCEES93.pngD'une manière générale, le taux de réussite au bac des lycées de Seine-Saint-Denis a progressé par rapport à l'an dernier. Ils n'étaient que 31 à dépasser les 80 %, ils sont 44 cette année. Même les derniers ont eu de meilleurs résultats, à l'instar de Jean-Moulin au Blanc-Mesnil.

Mais si les résultats à l'examen final peuvent faire rêver les parents, mieux vaut rester vigilants. Car certains lycées sélectionnent leurs élèves sur dossier avant l'entrée en seconde. D'autres écrèment largement entre la seconde et la terminale pour booster leurs taux de réussite au bac. Au lycée privé Fénelon de Vaujours, par exemple, seuls 63 % des élèves de seconde obtiennent leur bac trois ans plus tard, et cela alors que le taux de réussite est de 98 %. Cependant, des taux d'accès de la seconde au bac trop faibles ne reflètent pas toujours la réalité. Surtout pour les lycées aux filières générales et technologiques, qui ne poursuivent pas toutes les filières jusqu'en terminale.

Ce qu'il faut surtout regarder ? La différence entre le taux de réussite au bac attendu par l'Education nationale et celui obtenu réellement en fin d'année. « Il montre les établissements où les équipes enseignantes se battent pour les jeunes, via des projets notamment », observe François Cubizol, le président de la FCPE 93.

Ainsi, Utrillo à Stains a 14 points de réussite en plus qu'attendu, Louise-Michel à Bobigny, 13 points, Voillaume à Aulnay, 11 points, Mozart au Blanc-Mesnil, 10 points, Le Corbusier à Aubervilliers, 8 points.

Comment lire le tableau du Parisien

Ce palmarès est établi à partir des statistiques du ministère de l’Education nationale. Nous avons croisé pour cela plusieurs critères. Le premier est le taux de réussite au bac, toutes séries confondues (2e colonne). Le deuxième critère est le taux de réussite attendu, déterminé par le ministère en fonction de l’origine sociale des élèves, leur âge ou encore leur niveau scolaire (3e colonne). Si le taux de réussite au bac est meilleur que le taux attendu, cela signifie que l’équipe éducative a été performante pour faire progresser les élèves. C’est ce que l’on appelle aussi la valeur ajoutée de l’établissement. Enfin, le troisième critère est le taux d’accès de la seconde au bac (dernière colonne). Il permet de savoir si l’établissement garde la plupart de ses élèves jusqu’à l’examen ou s’il a tendance à se séparer des jeunes les moins performants pour qu’ils ne fassent pas « chuter la moyenne ».

Source : Le Parisien

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Publié dans #Education

Publié le 7 Avril 2014

BBSCOHY.jpgOvation et embrassades. Les joues rosies, Bruno Beschizza a savouré le moment, samedi matin. Le gymnase Scohy a accueilli des centaines de spectateurs -- « un millier » selon le nouveau maire -- venus assister au retour de la droite, évincée en 2008 d'une commune qu'elle dirigeait depuis 25 ans. Sous l'oeil de l'ancien député Gérard Gaudron, et du sénateur-maire (UMP) des Pavillons, Philippe Dallier, aux premiers rangs, Bruno Beschizza a conservé le ton adopté au soir du second tour : « Nous ne serons pas les élus d'un clan, mais de tous les Aulnaysiens, quel que soit leur quartier ». Critique implicite adressée à son prédécesseur socialiste, accusé maintes fois d'avoir « divisé la ville ».

La police municipale renforcée

Avant même de distribuer les écharpes d'adjoints, le nouveau maire distille ses premières annonces. La remise en discussion de projets de construction « qui n'ont pas fait le consensus », une promesse « faite par écrit » aux habitants des quartiers concernés : Croix-Blanche, 
Hôtel de ville, Mitry-Princet. Il annonce également la révision du Plan local d'urbanisme, et l'envoi « dès lundi » d'une lettre au nouveau ministre de l'Education, Benoît Hamon, sur les rythmes scolaires : « Je ne vois pas actuellement comment nous pourrions appliquer le décret dans des conditions satisfaisantes ». Mais c'est en annonçant le renforcement de la police municipale, « avec des brigades 24 heures sur 24 », que Bruno Beschizza suscite les applaudissements les plus nourris.

Vient ensuite la distribution des écharpes -- parfois enfilées à l'envers -- à ses 20 maires adjoints, dont trois de l'UDI : Jacques Chaussat (6 e place), Amélie Pinhero (15e), Sébastien Morin (20e). La place de première adjointe revient à l'UMP Séverine Maroun, qui a largement piloté la campagne, suivie par Franck Cannarozzo, lui aussi pilier de la droite locale. Parmi les nouveaux venus, le blogueur aulnaysien Stéphane Fleury devient 10e adjoint. Un peu plus tôt, Bruno Beschizza s'est adressé à l'opposition, lui promettant qu'elle serait « respectée » et « écoutée ». L'édile indique d'ailleurs qu'il va confier la présidence de la commission des finances à un élu du camp adverse. Sur l'étroit banc occupé par les opposants (dix sièges dévolus au PS, PRG, PC), Gérard Ségura a pu prendre la parole. S'il reconnaît sa défaite, l'élu se lance dans l'exercice risqué du bilan, énumérant ses réalisations sous les huées d'un public agacé. « Je dis sans rougir qu'il aura davantage été fait durant ce mandat que durant les 25 années précédentes », affirme-t-il. « Menteur, menteur », entend-on même, alors que Gérard Ségura revendique d'avoir « tenu tête à PSA », dans les négociations autour de la fermeture de l'usine aulnaysienne.

Source : Le Parisien

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Publié dans #Conseil municipal

Publié le 7 Avril 2014

LeChantilly.jpgLes jours sont comptés pour les patrons du restaurant Le Chantilly, avenue des Pavillons-sous-Bois, au sud d'Aulnay-sous-Bois. Ces commerçants dénoncent la mise en place d'un chantier aux abords de leur établissement. Depuis le 17 février, une parcelle de la rue, où se situe l'affaire du couple Vincent, est bloquée par des travaux engagés par la mairie.   Accéder au restaurant est devenu compliqué. Le sens de la circulation a été modifié. Des panneaux, qui ont été volés à plusieurs reprises, ont été posés pour réguler le trafic. Des automobilistes, parfois déboussolés, prennent souvent les rues en sens interdit, « ce qui entraîne un risque élevé d'accidents », selon les propriétaires.

A cause de cette perturbation, le restaurant, repris depuis cinq mois par le couple Vincent, a vu le nombre de ses clients chuter. Selon le couple, son chiffre d'affaires a diminué d'environ 40 % à cause du chantier. « Je vis mal cette situation car je ne sais pas si je pourrais rester », déplore Stéphane Vincent, également cuisinier du Chantilly.

Mi-mars, Gérard Ségura, l'ancien maire 
PS de la commune, avait rendu visite aux restaurateurs après plusieurs appels du pied. L'élu avait alors réclamé le déplacement de palettes de chantier, déposées depuis quelques jours à l'intersection des rues. Du côté de la mairie, on pointait la nécessité d'un lieu sécurisé pour les ouvriers. « Un chantier génère toujours une gêne. Malgré cela, les travaux ont une utilité », expliquait un responsable en charge des espaces publiques. Ils visent à mettre modifier la chaussée et le rond-point entre l'avenue des Pavillons-sous-Bois et l'allée circulaire. Un espace vert est aussi en cours d'aménagement.

Depuis, selon le couple, la situation s'est quelque peu améliorée. La fin des travaux est prévue d'ici quelques jours. « On espère être encore là en mai », soupire Stéphane Vincent.

Source : Le Parisien

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Publié dans #Commerce

Publié le 4 Avril 2014

Mairie_de_Aulnay-sous-Bois.jpgEn Seine-Saint-Denis, ces municipales ont rebattu radicalement la carte politique. Dix mairies sur quarante ont viré de bord. Du jamais-vu dans le département. Dans le sillage de ces révolutions de palais, s'amorce le grand mercato des collaborateurs de cabinet. Exemples à Saint-Ouen, bastion communiste depuis l'après-guerre, est passé à droite et à Aubervilliers redevenu communiste. .. « Lundi prochain, je serai au chômage », lâche Mickaël Dahan, directeur de cabinet de Jacques Salvator, maire PS d'Aubervilliers battu dimanche par son challenger communiste. Dans son bureau jonché de cartons, il est sur le départ. « Nous sommes engagés sur des contrats qui nous lient à la personne du maire et donc ils se terminent à la fin du mandat », précise-t-il. Une relation privilégiée et précaire. « La confiance avec l'élu est déterminante. Si elle est rompue, nous pouvons être remerciés du jour au lendemain. » Le bras droit de Jacques Salvator avait signé en connaissance de cause. « Nous savons que nous sommes sur un siège éjectable. » Il avait devancé l'appel en 2008. Il avait quitté son poste de chef de cabinet à la mairie du 20e à Paris pour rejoindre Salvator en pleine campagne électorale. Un coup de poker qui colle à l'état d'esprit de ces « mercenaires » de la politique. Ce sont avant tout des militants. Mickaël Dahan a fait ses armes à l'Unef où il a été secrétaire général et affiche 20 ans de fidélité au PS.

« Une fois qu'ils ont accepté ce job ils sont marqués. Ils assument les conséquences qui peuvent être brutales », reconnaît l'un de ses collègues. Mickaël Dahan ne peut pas espérer rebondir en douceur dans l'administration, il n'est pas fonctionnaire.

Pour ces collaborateurs engagés à gauche, les lendemains de défaite s'annoncent difficiles en Seine-Saint-Denis. D'autant plus que beaucoup ne l'avaient pas vu venir. « C'est douloureux. Le téléphone s'arrête de sonner. Le monde tourne sans vous. Ce qui me met un coup sur la tête ce n'est pas tant un échec personnel que de voir un bastion PC passer à droite », confie un conseiller à Saint-Ouen.

« Avec la Bérézina du PS cela va être plus compliqué de trouver du travail », reconnaît Mickaël Dahan. Au cabinet de Stéphane Troussel, président PS du conseil général de Saint-Denis, les CV affluent depuis dimanche. « Nous en avons reçu une vingtaine émanant de villes de Seine-Saint-Denis. Désormais, il nous en arrive du 92 et même de la ville de Paris. Et nous nous attendons à en recevoir maintenant de toute la France. »

A cette hécatombe, il faut ajouter les assistantes. Détachées auprès du cabinet du maire ou affectées à un élu, il faudra leur retrouver une place dans les services. Leur retour est toujours délicat car elles risquent d'être placardisées par la nouvelle équipe. Omar Aït-Bouali, maire-adjoint à la jeunesse à Aubervilliers prévient : « Les collaborateurs connaissent les règles du jeu. Pas elles. Si on ne s'occupe pas d'elles, elles vont être broyées. »

Source : Le Parisien / Photo : Wikipédia

 

 

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Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 3 Avril 2014

Bruno-Beschizza-Aulnay-copie-1Le prochain conseil municipal se déroulera le samedi 5 avril 2014 à 9h00 à la salle Pierre Scohy située rue Aristide Briand à Aulnay-sous-Bois. Quatre points sont à l’ordre du jour : l’élection du maire, la fixation du nombre des adjoints au maire, l’élection des adjoints au maire, les délégations du conseil municipal au maire. C’est à l’issue de cette séance que le nouveau maire de la commune Bruno Beschizza et son équipe prendront officiellement leurs fonctions.

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Publié dans #Conseil municipal

Publié le 3 Avril 2014

BRER-copie-1.jpgUne personne s’est suicidée ce jeudi matin, vers 9 heures, en gare d’Aulnay-sous-Bois. Elle s’est jeté sous un train qui ne transportait pas de passagers. Elle a été tuée sur le coup. La circulation des trains dans les deux sens, entre Paris Nord et l’aéroport Charles de Gaulle et entre Paris Nord et Mitry Claye a été perturbée pendant plus de deux heures. Le trafic est redevenu normal vers 11 h 30.

Source : Le Parisien

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Publié dans #Transports

Publié le 3 Avril 2014

Selon le baromètre qui sera dévoilé ce matin, la capitale décroche à nouveau la palme des loyers les plus chers de la région. La Seine-Saint-Denis reste le département le plus accessible de la petite couronne.

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Se loger à Paris et en Ile-de-France s'avère toujours aussi compliqué et onéreux. C'est ce que confirme une étude menée par le site de mise en relation entre locataires et bailleurs particuliers LocService.fr, sur la base de près de 10 000 transactions réalisées l'an dernier en Ile-de-France, dont plus de 2 300 à Paris. Dévoilé à l'occasion de l'ouverture du Salon de l'immobilier, ce matin, porte de Versailles (Paris XV e), cet observatoire a la particularité de prendre en compte les loyers charges comprises et distingue les biens selon leur taille. Voici, en avant-première, ses principaux enseignements.


A Paris, on loue plus petit et plus cher
Sans surprise, la capitale décroche la palme des loyers les plus chers, avec un montant moyen de 947 € (+ 1,56 % par rapport à 2012) pour une surface moyenne de 28 m 2. Par comparaison, en Seine-Saint-Denis, le loyer moyen est de 789 € pour une surface moyenne de 38 m 2. Les disparités au sein de l'Ile-de-France sont importantes. « Si plus de 20 % des logements sont loués moins de 500 € en Essonne ou en Seine-et-Marne, ils ne sont que 10,9 % à Paris », souligne l'étude. A l'inverse, « Paris et les Hauts-de-Seine proposent l'offre locative la plus chère, avec plus de 30 % des logements à plus de 1 000 € par mois. »

Le XIX e, arrondissement le moins coûteux
Mais, à Paris intra-muros, les prix varient significativement d'un arrondissement à l'autre . C'est le populaire XIX e qui offre les loyers les plus intéressants, avec 27 €/m 2. Ceux du très chic VI e sont... 67 % plus chers, à 40 € le mètre carré. Le centre de Paris reste largement inabordable, avec cinq arrondissements à plus de 38 € le mètre carré : les II e, V e, VI e, VII eet VIII e. « Chaque arrondissement dispose de son propre micromarché », précise l'observatoire.

Les appartements spacieux sont les plus prisés en banlieue
Lorsqu'on examine la typologie des appartements parisiens les plus loués via LocService.fr, ce sont presque une fois sur deux des studios ou des T1. Un tiers sont des appartements et 17 % des chambres. « Plus l'arrondissement concentre de petites surfaces, plus le loyer est élevé, car les chambres ou les studios sont loués plus chers au mètre carré », fait remarquer Richard Horbette, fondateur du site. Cela se vérifie notamment dans le XVIe arrondissement, où près de 38 % des biens loués sont des chambres. A l'inverse, dans tous les autres départements franciliens, ce sont les « grands » appartements (deux pièces et plus) qui sont les plus loués. Par exemple, ils représentent 50 % des locations en Seine-Saint-Denis.

Les grandes villes d'Ile- de-France restent prisées
C'est la capitale qui concentre le quart de l'activité locative francilienne, contre 36 % pour la petite couronne et 38 % pour la grande couronne.

Mais, selon l'étude, les grandes villes franciliennes restent attractives, avec néanmoins des différences. « Ainsi, Cergy truste 18 % des locations du Val-d'Oise alors que Créteil ne représente que 7,5 % de celles du Val-de-Marne. » Melun reste la ville la plus sollicitée de Seine-et-Marne (16 % des locations). Et 13 % des locations des Yvelines se font à Versailles.

Source : Le Parisien

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Publié dans #Logement

Publié le 2 Avril 2014

C’est une petite surprise. Le numéro 199 d’Oxygène daté du mardi (vendredi) 4 avril 2014 est déjà en ligne. S’il n’a pas encore atteint votre boite aux lettres vous pouvez le lire en cliquant ici.

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Publié dans #Oxygène

Publié le 2 Avril 2014

BRER.jpgAprès les courriers et les pétitions, la facture. Le maire de Tremblay, François Asensi (Front de gauche), vient d'adresser par courrier à Guillaume Pepy la facture engendrée par les retards répétés du RER B depuis dix années. Le montant de ces retards a été estimé à près de 290 000 €.  

« De telles conditions de transport ne sont pas acceptables et ne sont pas dignes d'une capitale européenne, écrit le député-maire de Tremblay, rappelant la journée noire du 15 janvier où près de 15 000 passagers avaient dû être évacués des rames. Un colis suspect avait mis à l'arrêt tant de trains, qu'une caténaire vétuste, avait fondu à Aulnay au petit matin. Le trafic était paralysé jusqu'au soir.

La ville a pointé les retards de ses salariés

Les services municipaux de Tremblay ont pointé les retards de salariés qui empruntent le RER B pour aller travailler. « Le calcul a été fait en fonction de la catégorie d'emploi, du salaire et du retard moyen constaté », indique-t-on en mairie. Un an de retards est ainsi chiffré à 28 927 € à la charge de la collectivité. Sur dix ans, on frôle 300 000 €.

« Je vous adresse donc la facture de 289 270 €, écrit François Asensi. Cette somme pourrait par exemple, financer le renforcement de l'offre de transports sur le territoire de Tremblay, Sevran, Villepinte. Elles compléteraient les dispositifs déjà mis en place par la collectivité comme T bus et Filéo ». Le chèque n'est pas arrivé et n'arrivera sans doute pas. Aucune indemnisation n'est prévue, assure-t-on à la 
SNCF, en rappelant que la mise en place de la desserte RER B nord +, depuis septembre, offre une meilleure desserte à Tremblay. Ce service omnibus vise à améliorer la fiabilité et l'offre de transports sur cette ligne empruntée par 900 000 voyageurs chaque jour. La deuxième ligne d'Europe. Le chantier a duré cinq ans. 650 M€ ont été investis et les promesses ne sont pas au rendez-vous. « Il y a 8 à 10 trains en heure de pointe contre 4 par heure avant », précise l'opérateur. La SNCF convient que les mois de janvier et février ont été marqués par de nombreux incidents d'origines diverses mais que les efforts menés depuis commencent à porter leurs fruits : « en renforçant en particulier la maintenance de la caténaire sur la partie nord, en poursuivant les opérations de renouvellement de voies et d'appareils sur l'ensemble de la ligne ». « Une rame est rénovée tous les dix jours », précise l'opérateur.

La réalisation d'un troisième quai à Denfert-Rochereau à 
Paris, devrait permettre de désengorger la ligne B en cas de problème, à partir de la fin 2014. « En dehors des journées marquées par des incidents lourds, la ponctualité des voyageurs atteint fréquemment, y compris en semaine, des niveaux supérieurs à 90 % » rétorque la SNCF. Les résultats de février sont en cours de validation. Sur l'année 2013, 17 % des trains avaient accusé un retard de plus de cinq minutes. Alors que l'objectif fixé par la région était de 6 %.

Source : Le Parisien

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Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 2 Avril 2014

BBwins.jpgSur le marché du boulevard de Strasbourg, à Aulnay, les commerçants lui donnent du « Bruno ». « Tu l'as bien mérité », lui glisse-t-on entre deux bises. Tout sourire, Bruno Beschizza distribue les accolades, serre les mains, et convie les uns et les autres au conseil municipal d'installation : « Au gymnase Scohy, samedi matin, il y aura de la place pour tout le monde ! ».Le « parachuté » de l'été 2013 a bien pris ses marques dans la ville de 82 000 habitants. Philippe Dallier, sénateur-maire UMP des Pavillons, notait, au soir de la victoire, qu'il y avait « du Jean-Claude Abrioux » en Bruno Beschizza, allusion à la faconde du défunt député-maire RPR d'Aulnay. « Il a le contact facile, les gens ont besoin de ça ici », renchérit-on dans l'entourage de son prédécesseur et rival malheureux, le socialiste Gérard Ségura.

L'ancien policier de 46 ans, conseiller régional UMP, qui avait tenté sa chance en Seine-Saint-Denis lors des législatives de 2012, arrivait précédé d'une réputation de « dur ». Les militants de gauche n'ont pas manqué d'exhumer les propos tenus sur un plateau télé, lors des émeutes de 2005. Il était alors représentant de Synergie, syndicat d'officiers de police, et évoquait des « islamistes radicaux » qui auraient « entraîné et manipulé des jeunes ». A Aulnay, il fait campagne sur les thèmes classiques de la droite. La sécurité, bien sûr. « Oui, je privilégie la victime au voyou en dénonçant la culture de l'excuse », clame-t-il lors de l'inauguration de sa permanence de campagne. Mais il met aussi en avant les « valeurs familiales », et distribue un tract intitulé « Non à la théorie du genre dans nos écoles », surfant sur la rumeur qui inquiète certains parents d'élèves.

Son score solide au second tour (60,7 %) montre qu'il a réussi à grappiller des voix au-delà de l'électorat traditionnel de droite. Sa méthode : labourer le terrain, séduire les déçus de la gauche. « J'avais fait campagne pour Ségura en 2008, mais cette fois, j'ai incité tout le monde à voter Beschizza ! », glisse un ancien animateur de la cité de l'Europe. Le candidat de droite aime répéter qu'il a tenu « 170 réunions d'appartement en 8 mois », et n'a négligé aucun soutien. En janvier, un habitant du quartier du Gros-Saule, Bilel Hidri, interpelle le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, lors de sa visite, devant les caméras. Bruno Beschizza contacte le jeune homme et l'enrôle dans sa campagne. « Je n'étais pas candidat sur la liste, mais je l'ai soutenu, explique Bilel Hidri. Quand je l'ai rencontré, le contact est bien passé. C'est un visionnaire, loin des clichés sur l'ancien flic hautain. Je l'ai vu dans son rôle de bon père de famille ».

Quand la température monte, dans l'entre-deux-tours, des affichettes sauvages fleurissent dans les cités du nord de la ville, le comparant à Le Pen. Bruno Beschizza contre-attaque en diffusant sur Internet le message vidéo du comédien Saïd Taghmaoui, natif d'Aulnay. Depuis un tournage à l'étranger, l'acteur indique avoir « eu la chance de discuter longuement avec lui par téléphone » : « J'avais entendu tout et n'importe quoi, comme par exemple qu'il allait détruire la mosquée. Il m'a rassuré ». « Je veux rassembler tout le monde », n'a cessé de clamer le nouveau maire d'Aulnay, que l'opposition attend désormais au tournant, pointant une équipe « sans expérience ».

Source : Le Parisien

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 1 Avril 2014

A l’issue d’un second tour des municipales plein de rebondissements, douze hommes et une femme prennent les rênes de villes jusque-là détenues par d’autres. La droite est en force.

Qui aurait imaginé il y a quelques semaines encore que les élections municipales se traduiraient par un tel bouleversement en Seine-Saint-Denis ? Dix maires sortants ont été battus, souvent à plates coutures, par leurs challengeurs (à Aulnay, Villepinte, Livry, Bobigny, Le Blanc-Mesnil, Saint-Ouen, Bagnolet, Coubron, Le Raincy, Aubervilliers). Trois villes, où les sortants ne se représentaient pas, se sont, elles aussi, choisi de nouveaux dirigeants : Montreuil, Gournay et Stains.

En tout, ce sont donc treize nouveaux élus – douze hommes, une femme – qui vont bientôt ceindre l'écharpe tricolore de premier magistrat. Leurs victoires redessinent une nouvelle carte politique du département avec la moitié des communes dirigées par la droite (11 UMP, 5 UDI, 4 DVD), 19 par la gauche (8 PS, 2 EELV, 2 DVG et 7 Front de gauche) et une sans étiquette (Gournay).

 carte-maires-93.JPGMartine Valleton (UMP), la mieux élue du second tour. Elle avait perdu Villepinte pour 63 voix en 2008, elle le reprend à la gauche avec une marge considérable : 62,8 % des suffrages face à Nelly Roland (DVG), soit 2 411 voix d'avance. A Aulnay, Bruno Beschizza (UMP) bat Gérard Ségura de plus de 5 000 voix, avec 60,7 % des suffrages. Dans cette ville, les électeurs ont été particulièrement mobilisés : la participation a augmenté de 5 points en une semaine.

Les autres candidats de la droite qui ont renversé des villes de gauche ont réalisé de beaux scores : 56,2 % pour Pierre-Yves Martin (UMP) à Livry, 54 % pour Stéphane De Paoli (UDI) à Bobigny, 52 % pour William Delannoy (DVD) à Saint-Ouen. L'écart le plus faible est au Blanc-Mesnil : Thierry Meignen (UMP) ne gagne qu'avec 209 voix d'avance sur le sortant PC, Didier Mignot – il y a six ans, l'écart, dans l'autre sens, était de 45 voix.

C'est à Gournay qu'on a le plus voté. Ce dimanche, Coubron a laissé échapper son « titre » de champion de la participation au profit de Gournay-sur-Marne : 70,7 % des électeurs se sont rendus aux urnes pour trancher entre les trois prétendants à la succession de Michel Champion (UMP). Le dauphin désigné, Franck Attal (UMP), a été battu de 87 voix par la liste sans étiquette d'Eric Schlegel.

C'est à Stains, une autre ville où le sortant ne se représentait pas, qu'on a le moins voté au second tour : à peine 43,1 % de participation, c'est toutefois mieux que le 23 mars (39 %). Dans cette commune 
communiste, l'ancien premier adjoint Azzedine Taïbi (PCF) prend le relais de Michel Beaumale (PCF).

Des bastions historiques ont basculé. La droite a fait tomber des bastions presque centenaires comme Bobigny, rouge depuis la création du Parti communiste au congrès de Tours en 1920, ou Livry-Gargan, passé à gauche cette même année. Le Blanc-Mesnil était communiste depuis 1935, Saint-Ouen depuis l'après-guerre. Quant à la ville de Bagnolet, seule conquête du PS ce 30 mars 2014, elle était gérée par le PCF depuis... 1928.

Deux maires de moins de 40 ans. Le plus jeune maire du 93, Pierre-Yves Martin (UDI), vainqueur surprise à Livry-Gargan, a réussi, à 33 ans, à déboulonner Alain Calmat (DVG), 73 ans. Patrice Bessac, nouveau maire communiste de Montreuil, a 35 ans. Le doyen des maires est l'UMP André Veyssière, 76 ans, réélu dès le premier tour à Dugny.

Quatre femmes seulement vont présider des conseils municipaux, à Bondy, Romainville, Villetaneuse et Villepinte.

Source : Le Parisien

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Publié dans #En route vers 2014 !

Publié le 1 Avril 2014

rubon31.pngPERSONNE NE L'A VU VENIR. Effet collatéral de la déroute de la gauche dans la petite couronne où une quinzaine de villes (Asnières, Aulnay, Colombes, Saint-Ouen...) ont basculé, la droite sera en position de force dans la métropole du Grand Paris, qui sera créée le 1 er janvier 2016.

Cette collectivité de 124 communes et 6,7 millions d'habitants, en charge du logement, de l'aménagement ou de la politique de la ville, doit se substituer aux intercommunalités existantes du Val-de-Marne, de Seine-Saint-Denis et des Hauts-de-Seine, transformées en super arrondissements.

La présidence du Grand Paris aiguise les appétits. Sur les 337 sièges de conseillers de la future assemblée du Grand Paris, 188 reviendraient à la droite (55 %). Et ce, même en incluant les 48 villes de grande couronne limitrophes de la métropole qui pourront choisir de l'intégrer avant le 31 décembre.

C'est un coup dur pour le président PS de l'Assemblée Claude Bartolone qui lorgnait sa présidence. Et une aubaine pour d'autres qui se sont déjà déclarés candidats comme le maire UMP des Pavillons (93) Philippe Dallier ou son homologue de Rueil Patrick Ollier. On murmure aussi que le poste intéresserait Nathalie Kosciusko-Morizet qui tiendrait là sa revanche.

Karoutchi veut le dynamiter. Reste que le sujet divise au sein même des familles politiques. Pourfendeur de ce qu'il décrit comme « un monstre technocratique », le sénateur UMP du 92 Roger Karoutchi fait valoir que 75 % de la future assemblée (dont les communistes) est opposée au projet. Et demande un moratoire sur la loi votée fin 2013 : « Ou le gouvernement revoit sa copie, ou nous ferons campagne contre la métropole et, au bout du bout, nous élirons un président qui fera en sorte de ne pas la faire fonctionner. »

Et maintenant ? Président PS du syndicat d'élus Paris Métropole, Daniel Guiraud copréside avec le préfet d'Ile-de-France la mission de préfiguration chargée de mettre la loi en musique. « Je récuse l'idée que parce que le panorama politique change, on doit arrêter la construction d'une métropole qui est indispensable », souligne-t-il. A droite, Philippe Dallier ne dit pas autre chose : « Le cadre légal existe : il faut se mettre au travail. »

Source : Le Parisien

 

 

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Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal