Le logement est un important gisement d'économies d'énergie en Ile-de-France
Publié le 7 Mars 2012
L'Ile-de-France est un terrain de rêve pour les spécialistes des économies d'énergie. Elle compte 5,3 millions de logements, dont un tiers ont été construits avant 1949. Elle compte aussi 50 millions de mètres carrés de bureaux dont la moitié a plus de trente ans. Sans oublier 300 000 ménages (7 %) en situation de précarité énergétique qui dépensent plus de 10 % de leurs ressources pour se chauffer. C'est pourquoi, Paris et la région se sont dotés d'une société d'économie baptisée Energie Posit'if, chargée de mener les opérations de rénovation des grosses copropriétés et d'aider les investissements dans le domaine des énergies renouvelables.
Paris s'est ainsi fixé comme objectif d'économiser 30 % d'énergie dans ses 600 écoles primaires, et la région vient de décider de consacrer 50 millions d'euros par an à ses lycées. Les particuliers, propriétaires occupants ou locataires, seraient également concernés par le mise en place de mesures renforcées pour réduire l'utilisation du chauffage électrique dans les logements et améliorer l'isolation des toits en consolidant le dispositif des éco-prêts à taux zéro. Ces enjeux sont tout à fait fondamentaux lorsque l'on songe que les ménages franciliens dépensent en moyenne 1 260 euros par an pour leur énergie domestique. En maison individuelle, les factures énergétiques sont plus élevées qu'en immeuble collectif (1 769 euros par an contre 938).
Source : Julie Chauveau. Les Echos du 7 mars 2012