Un cas de tuberculose à l’école Nonneville d’Aulnay-sous-Bois

Publié le 11 Juin 2015

Un cas de tuberculose à l’école Nonneville d’Aulnay-sous-Bois

L'enfant va bien mais, secret médical oblige, on n'en saura pas plus sur son état de santé. A la mairie d'Aulnay-sous-Bois, on confirme qu'il y a bien eu un cas de tuberculose déclaré à l'école Nonneville, le 27 mai et, dans la foulée, que la procédure de rigueur a été déclenchée.

Avant-hier, à 18 heures, tous les parents d'élèves des écoles Nonneville 1 et 2 ont été invités à participer à une réunion d'information au réfectoire de l'école. Soit les familles de 560 enfants au total. « Pour répondre à toutes les questions et lever les doutes qui pourraient exister », explique-t-on au cabinet du maire (Les Républicains), Bruno Beschizza. Les représentants du centre départemental de dépistage de prévention sanitaire étaient attendus.

A entendre une représentante de parents d'élèves, le sujet ne semble pas créer de psychose. Pour autant, la réunion était la bienvenue, car les questions ne manquent pas, comme celle de savoir ce qu'il advient des habitants du quartier ou du voisinage direct de l'enfant.

Un dépistage aura lieu dans l'établissement du 16 au 19 juin

Un dépistage d'élèves (trois classes de CP et une classe de CE 1) et d'adultes de l'école est d'ores et déjà programmé du 16 au 19 juin. « Ce n'est pas la grippe ni la rougeole, précise le Dr Michèle Vincenti-Delmas, responsable de la lutte antituberculeuse. Il faut qu'il y ait un contact prolongé à distance de conversation dans les trois mois précédents. »

Les équipes du conseil départemental sont rodées à la gestion de crise. En 2014, 3 100 personnes ont été dépistées. Cette maladie infectieuse, due au bacille de Koch, frappe les personnes les plus vulnérables (en état de précarité, âgées ou moins vaillantes en termes d'immunité), et est davantage présente en Ile-de-France, avec 1 747 cas en 2012 pour 4 789 en France. Dans 90 % des cas, la bactérie reste au repos dans l'organisme et ne provoque pas la maladie pulmonaire. Un traitement approprié fait cesser la contagion.

Hasard du calendrier, avant-hier, la convention entre le conseil départemental et l'Agence régionale de santé sur les centres de dépistage a pris fin, à la suite d'un désaccord de calcul sur le montant du financement. Le département avait décrété ce 9 juin journée morte dans les sept centres de dépistage et a lancé une pétition sur Internet pour sauver la santé.

Source : Le Parisien

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Santé

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