Une piste cyclable de 5 000 km entre la Norvège et l’Espagne pourrait passer en Seine-Saint-Denis le long du canal de l’Ourcq d’ici 2020 !

Publié le 5 Septembre 2013

pistecyclable.JPGCette voie de 5 000 km devrait voir le jour entre 2015 et 2020. Le tracé est encore à l’étude mais les pistes cyclables pourraient passer en Seine-Saint-Denis sur 17 km, le long du canal de l’Ourcq.

Les randonneurs qui se sont aventurés sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle pourront bientôt continuer leur route à vélo. Car dans quelques années devrait voir le jour une piste cyclable longue de 5000 km reliant Trondheim, en Norvège, à cette ville de l’Espagne en passant par plusieurs départements franciliens, dont la Seine-Saint-Denis. Vieux de plusieurs années, le projet de cette eurovéloroute s’accélère en cette période de rentrée. Un comité national de pilotage, présidé par la région, a été créé afin que le tracé puisse être inauguré en 2015 au mieux, et en 2020 au pire. Durant tout le mois, des comités techniques doivent se réunir.

L’idée remonte à la fin des années 1990, lorsque la Fédération européenne des cyclistes imagine un réseau à travers l’Europe. Parmi les quatorze pistes proposées au fil des ans, il y a celle qui conduit de la Norvège à l’Espagne en traversant le Danemark, l’Allemagne, la Belgique et près d’une vingtaine de départements français dont l’Oise, le Val-de-Marne, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, Paris et l’Essonne. Soit 1500 km dans l’Hexagone, dont 170 en Ile-de-France. Les voyageurs traverseraient la Seine-Saint-Denis sur 17 km de pistes, le long de l’Ourcq, dont la plupart sont déjà réalisés.

Les enfants pourront prendre cet axe pour aller à l’école

Accomplir le pèlerinage de Saint-Jacques n’est pas l’objectif recherché par les acteurs du dossier. « Le principe n’est pas juste de voir passer des étrangers devant chez nous. Les fins sont également utilitaires — les enfants pourront ainsi l’emprunter pour aller à l’école — et touristiques pour les habitants de la région », précise Patrick Thépin. Le directeur des études à l’Agence d’urbanisme et de développement Essonne-Seine-Orge (Audeso) vante aussi les mérites d’un « loisir pas cher ». En Ile-de-France, cette initiative permettra de mettre en valeur la Seine avec un parcours le long du fleuve.

Mais tout cela a un coût. « Plusieurs millions d’euros pour l’ensemble de la région, et de dizaines de millions pour la France », note Pierre Serne (EELV), vice-président à la région chargé des transports et des mobilités. Cher, mais intéressant avec la multiplication de commerces autour et la valorisation des sites touristiques. « C’est un signe fort à l’échelle européenne, se réjouit Pascal Fournier, son homologue socialiste au conseil général de l’Essonne, qui finance l’étude de faisabilité pour le département. L’eurovéloroute répond à la demande locale de l’aménagement des berges sur lequel l’Audeso travaillait déjà. Enfin, elle participe au développement économique. »

Une fois les frontières de l’Ile-de-France passées, les cyclistes poursuivront leur route vers le Loiret, la Touraine, le Poitou-Charentes, l’Aquitaine et les Landes avant de rejoindre l’Espagne.

Source : Le Parisien

 

 

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

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