Une employée de la mairie d’Aulnay-sous-Bois accusée d’avoir gardé le courrier de Bruno Beschizza

Publié le 27 Septembre 2014

courrier.jpgUNE EMPLOYÉE de la mairie d'Aulnay a été suspendue lundi, et une enquête administrative a été lancée dans la foulée. Affectée au service courrier depuis quelques mois, la jeune femme est accusée d'avoir conservé une partie des lettres arrivées à l'hôtel de ville, destinées à divers services, dont des courriers de réclamations adressés au maire lui-même. « Je croisais beaucoup de gens sur les marchés qui me disaient : On vous a écrit. Mais je n'avais pas vu passer leur courrier », indique le maire UMP Bruno Beschizza. Un « contrôle » effectué en fin de semaine dernière dans le bureau de l'employée aurait permis de retrouver plusieurs pochettes contenant des missives qui n'avaient pas été distribuées. « Certaines remontent quasiment à trois mois », indique encore Bruno Beschizza. L'élu veut « rester prudent », et ne « faire aucune interprétation » en attendant l'issue de l'enquête administrative.

 La jeune femme conteste en bloc

L'employée municipale, qui travaille en mairie depuis six ans et demi et est connue pour être une militante communiste, conteste les faits en bloc. « Je n'ai gardé aucune lettre, et depuis que je suis arrivée au service courrier, on ne m'a jamais fait le moindre reproche », explique-t-elle. La jeune femme évoque simplement des conditions de travail difficiles : « Je me suis rapidement retrouvée seule à cette fonction, durant un mois, parce que la responsable était en congé maladie. » A-t-elle été débordée par l'ampleur de la tâche, et contrainte de mettre de côté des lettres qu'elle n'avait pas le temps de traiter ? « Non, assure-t-elle. Et je n'avais aucun intérêt à conserver des originaux. »

L'employée a reçu le soutien de la CGT, qui a distribué hier un tract s'alarmant de « premières décisions arbitraires ». « Le maire nous avait annoncé qu'il établirait un vrai dialogue social. Convoquer quelqu'un, sans avertissement préalable, pour lui dire de rentrer chez soi, ça nous semble assez violent », réagit Laurent Barbier, responsable CGT des territoriaux. Du côté de la mairie, on affirme pourtant que la jeune femme aurait fait l'objet de plusieurs rappels à l'ordre depuis son arrivée dans le service. Mais jamais on ne lui avait reproché la « rétention » de courrier.

Source : Le Parisien

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

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C
Ce n'est pas parce que cette employée est affectée au service courrier de la mairie qu'elle doit être automatiquement considérée coupable !<br /> <br /> Les apparences sont parfois trompeuses et il faut se méfier des jugements hâtifs. Le bureau dans lequel sont acheminés les courriers est-il fermé à clé et accessible uniquement à cette seule<br /> employée ? les pochettes contenant les "missives" qui ne sont pas parvenues à leurs destinataires n'auraient-elles pas pu être entreposées par une personne mal intentionnée qui voulait faire<br /> accuser cette employée ?<br /> <br /> Aucune hypothèse ne peut-être écartée et la présomption d'innocence doit bénéficier à cette employée, tant que l'enquête administrative n'a pas tiré l'affaire au clair !<br /> <br /> En attendant, si cette employée est innocente,le mal est fait car le choc psychologique est infligé sans ménagement, et les soupçons qui pèsent sur elle doivent lui être insoutenables !<br /> <br /> Restons par conséquent circonspects et modérés dans l'attente des conclusions de l'enquête.
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J
"L'élu veut « rester prudent », et ne « faire aucune interprétation » en attendant l'issue de l'enquête administrative."<br /> Voili,voilà......<br /> Laissons le temps au temps,d'un "côté" comme de l'autre.....
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S
Avant d’accuser encore faut-il avoir des preuves tangibles. La présomption d’innocence ça existe !
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A
c est une faute très grave et je pense que la justice doit intervenir sans indulgence
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