Femme retrouvée morte dans le parc de la Poudrerie à Villepinte : un suicide ?
Publié le 26 Septembre 2014
Le parc de la poudrerie, situé sur Sevran, Livry, Vaujours et Villepinte, vit décidément des semaines sombres. Hier après-midi, des gardiens de l'espace forestier ont fait une triste découverte. Il était environ 16 heures lorsqu'ils ont aperçu le corps sans vie d'une femme, vêtue d'une tenue de sport. La défunte gisait derrière des buissons, en lisière du bois de la Tussion -- une partie du parc -- situé à Villepinte. La police a alors été prévenue ainsi qu'un médecin.
Le rapprochement a été fait assez vite avec Maryline, une Sevranaise d'une cinquantaine d'années, vivant dans le quartier des Sablons, portée disparue depuis dimanche dernier. L'avis de recherche, diffusé par la police, mentionnait une certaine fragilité psychologique. Ses proches, qui ont donné l'alerte, s'étaient même rapprochés des agents du parc, pour savoir s'ils ne l'avaient pas aperçue. C'est finalement un tatouage qui aurait permis de faire le rapprochement avec la disparue. Hier soir, toutefois, il n'y a pas eu de confirmation officielle de l'identité de la défunte.
L'hypothèse du suicide était évoquée hier soir
Pour l'heure, rien ne permet d'établir formellement les causes du décès, et seules des hypothèses ont été formulées. Celle du suicide était envisagée hier soir vers 19 heures.
La présence de policiers, avec l'installation d'un périmètre de sécurité dans ce parc, a évidemment suscité beaucoup de questions, ravivant le souvenir de Gwendoline. Cette jeune femme de 22 ans est morte dans ce même parc, lardée de coups de couteau, le 8 septembre après-midi alors qu'elle faisait son footing dans les allées boisées. Son agresseur avait été interpellé quelques minutes seulement après les faits, par la brigade équestre. Depusi, ce père de famille de 34 ans a été écroué pour assassinat. Il n'a pas expliqué son geste. Plusieurs centaines de personnes s'étaient réunies à la mémoire de la jeune femme dans le parc, lors d'une course, le samedi, puis d'un rassemblement, le dimanche.
Source : Le Parisien