Rentrée scolaire sous surveillance en Seine-Saint-Denis : une grève déjà prévue le 19 septembre !

Publié le 3 Septembre 2013

rentree.jpgLes cartables sont prêts. Et après la rentrée des enseignants, les élèves prennent ce matin le chemin de l’école pour une nouvelle année scolaire. Les nouveautés du cru 2013-2014 ? Le passage à la semaine de quatre jours et demi pour les écoliers de cinq villes du département (Aubervilliers, Bondy, L’Ile-Saint-Denis, Le Pré-Saint-Gervais et Romainville) mais aussi la première rentrée pour 400 bambins de moins de trois ans qui intègrent ce matin les très petites sections (TPS) de maternelles, dont 16 classes ouvrent aujourd’hui. Leur chiffre a été multiplié par deux par rapport à l’an passé. Mais déjà, alors que les cahiers ne sont pas encore ouverts, une grève départementale organisée par trois syndicats d’enseignants est prévue le 19 septembre. Et le collectif des parents d’élèves de la Seine-Saint-Denis a planté symboliquement une tente à Bobigny, samedi dernier, pour protester contre les absences non-remplacées qui pénalisent les élèves. L’objectif commun : maintenir la pression pour obtenir ça et là des avancées sur les dossiers de la rentrée.

L’un des chantiers les plus compliqués à gérer les premiers jours qui suivent une rentrée est celui des affectations. «  Dans certains collèges, notamment à Pantin ou au Pré-Saint-Gervais, des élèves ne sont pas affectés dans les établissements de leur ville car il n’y a plus de place pour les accueillir, note Mathieu Logothétis, le secrétaire départemental du Snes-FSU. Et dans les lycées, qui sont déjà surchargés, près de 200 élèves n’ont toujours pas de classe. Il va falloir en ouvrir ». Vendredi, un comité technique départemental permettra de faire les comptes dans chaque établissement. En fonction des besoins, des élèves absents et de ceux qui sont sur liste d’attente, de faire les ajustements nécessaires en ouvrant ou en fermant des classes.

Si les syndicats craignaient en juin dernier une insuffisance d’effectifs, les écoliers devraient  bien trouver un professeur devant chaque classe. «  On était très inquiets car il manquait beaucoup de personnel, reconnait Martine Caron, secrétaire départementale du Snuipp-FSU. A la dernière rentrée, cela avait posé de graves problèmes dans les écoles. Mais cette fois-ci, des étudiants en master 2 et des contractuels ont été recrutés. Et même s’ils ne sont pas qualifiés, cela permettra de répondre aux besoins. Nous sommes un peu rassurés. » La syndicaliste dénonçait cependant hier soir le fait que la plupart de ces étudiants n’auront que des contrats à mi-temps.

Source : Le Parisien

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Education

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