PSA Aulnay-sous-Bois : le maire Gérard Ségura souhaite que l’unité syndicale puisse se reformer
Publié le 8 Février 2013
Pas question de « choisir les uns contre les autres », parmi les syndicats divisés de PSA. Petite mise au point signée Gérard Ségura. C’est ainsi que le maire PS d’Aulnay a tenu à expliquer son absence, mardi, lors du rassemblement de soutien aux grévistes de l’usine, avec la CGT, SUD et la CFDT. Si les élus et militants du Front de gauche étaient nombreux, ceux du PS étaient absents.
La ville devrait voter une aide
Gérard Ségura indique qu’il n’a pas pu assister à la manifestation organisée par le SIA (Syndicat indépendant de l’automobile), opposé à la grève, devant le siège parisien de PSA. « Le front syndical s’est fissuré », note à regret l’élu. « Mon souhait est que, dans l’intérêt des salariés, l’unité syndicale puisse avoir une chance de se reformer afin de mener à bien les difficiles négociations qui se profilent. » Hier soir, lors d’une réunion avec les salariés, le maire a néanmoins annoncé que lors du conseil municipal du 21 février, la ville mettrait la main à la poche pour abonder la caisse de solidarité des grévistes comme l’ont déjà fait les villes de Tremblay (20 000 €) et Gonesse dans le Val-d’Oise (5 000 €).
Une demande qu’avait formulée Miguel Hernandez, adjoint PC d’Aulnay. Gérard Ségura a également promis une aide individuelle des services sociaux de la ville pour les salariés de PSA habitant Aulnay, qu’ils soient grévistes ou non. L’édile a enfin rappelé hier soir que la municipalité avait dépensé 15 000 € depuis six mois pour aider l’Intersyndicale lors des déplacements et des manifestations.
Source : Le Parisien