Jean-Luc Mélenchon en visite chez PSA Aulnay-sous-Bois égratigne Arnaud Montebourg et défend Jean-Pierre Mercier

Publié le 22 Mars 2013

Jean-Luc_Melenchon.jpg« Le monde irait drôlement mieux s’il y avait davantage de Lutte ouvrière que de Montebourg ! » La pique est signée Jean-Luc Mélenchon. Le dirigeant du Parti de gauche était mercredi après-midi aux portes de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois. Venu remettre aux grévistes un chèque de soutien, il en a profité pour tirer à boulets rouges sur Arnaud Montebourg. Le matin même, le ministre du Redressement productif avait en effet mis en cause le mouvement politique Lutte ouvrière, accusé de « radicaliser » la situation au sein de l’usine PSA. Sur France Inter, le ministre a rappelé l’« engagement personnel » qu’il avait pris l’été dernier « que personne n’aille à Pôle emploi », à l’issue du plan de restructuration qui doit se traduire par 11000 suppressions de postes au sein du groupe automobile. « Plus on utilise l’épreuve de force et plus on radicalise, moins on rend possible cet engagement », a-t-il ajouté. Auparavant, il avait rappelé que cinq syndicats sur six au sein du groupe ont signé le plan social, à l’exception de « la CGT, courant Lutte ouvrière ».

Militant de Lutte ouvrière

mercier-psa-aulnay-120716.jpgL’usine PSA compte en effet plusieurs militants du mouvement politique, dont le médiatique délégué CGT Jean-Pierre Mercier, par ailleurs élu municipal à Bagnolet et ancien porte-parole de Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) lors de la dernière présidentielle. Arnaud Montebourg n’a visiblement pas apprécié l’irruption, mardi, des grévistes de PSA à la gare de Lyon, alors qu’il s’apprêtait à inaugurer le train Innovation et industrie. « Manifester, est-ce montrer un signe de radicalisation? C’est un grand mot pour bien peu de chose! » a réagi Jean-Pierre Mercier, qui ironise : « Cela pose moins de problème lorsque la famille Dassault, à la tête d’un groupe industriel, compte plusieurs membres de l’UMP! » La grève a débuté mi-janvier au sein de l’usine PSA qui doit fermer ses portes en 2014, et qui comptait 2550 salariés début février.

Source : Le Parisien

 

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Emploi

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