Distribution...
Publié le 9 Mars 2009
Mes voisins et nous, avons pris rendez-vous samedi matin, 9h30, pour distribuer quelques tracts sur le marché du Vieux-Pays et c’est en famille que nous nous rendons place de l’Eglise - église classée – qui confère à ce marché un air de vacances, de calme presque de sérénité.
Nous avons de la chance, il fait un temps magnifique et de nombreux habitants du Vieux Pays se rendent sur cette place qui ressemble presque à un marché de Provence.
Pour nous, il s’agit d’exposer notre inquiétude sur l’évolution de notre zone pavillonnaire et nous entamons la conversation avec le plus grand nombre possible de visiteurs du marché. Certains sont un peu réticents quand ils voient que nous leur tendons des tracts, car ce jour-là, sur le marché nous n’étions pas les seuls à en distribuer. Mais ils sont tout de suite à l’écoute quand ils comprennent que notre démarche n’est en aucun cas politique, mais qu’elle essaie de défendre une certaine idée d’un Aulnay qui ne serait plus vécu comme une cité dortoir. Nous essayons de défendre un cadre de vie calme, dans une zone calme et tranquille. Nous apprenons ainsi que dans un quartier pavillonnaire limitrophe du nôtre, des propriétaires essaient de vendre leur bien depuis quelque temps, et ce avant la crise actuelle de l’immobilier. Lorsqu’ils ont construit leur maison, une belle maison avec dépendances, il y a plus 30 ans, celle-ci se trouvait dans une zone pavillonnaire uniquement. Maintenant leur jardin jouxte des immeubles, et cela fait chuter la valeur de leur bien. Il leur est impossible de vendre au prix réel ; ils reçoivent des offres d’acheteurs potentiels qui fixent eux-mêmes le prix qu’ils sont prêts à donner, inférieur presque de moitié à leur souhait, prétextant que « de toute façon, ils ne pourront pas vendre ». Nous sommes allés voir ce quartier dimanche après-midi et c’est vraiment malheureux de constater cette dégradation.
C’est pour préserver - pour nos enfants et petits-enfants - notre cadre de vie que nous nous mobilisons. Il est vrai que certains de nos interlocuteurs pensent que ce que nous faisons ne sert à rien ; nous n’en avons pas l’impression, au contraire plus nous avançons, plus nous sommes confortés dans notre démarche.
Nous avons cru comprendre qu’il y aurait très bientôt une concertation entre les riverains et la municipalité et nous attendons cette date avec impatience.
En attendant nous restons mobilisés
Rédigé par Anne-Marie Lobbé le Lundi 9 Mars à 16Heures50.