L’ancien ministre Olivier Véran participe à un entrainement de boxe à Aulnay-sous-Bois

Publié le 18 Mars 2024

Redevenu libre comme député et médecin, l’ambitieux ancien ministre de 43 ans veut éviter la droitisation du quinquennat et durcir la lutte contre le Rassemblement National.

Gauche, droite, gauche. Derrière ses gants de boxe noirs, en short et baskets, Olivier Véran enchaîne les mouvements. «En position… Boxe!», lui lance Marcel Denis, coach presque septuagénaire. L’élève du jour s’applique dans ce club d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), ce 13 mars, parmi une quinzaine de jeunes de 14 à 17 ans. Quand un gaillard musclé se place face à lui, le député de Renaissance, adepte de kickboxing et de boxe thaïlandaise, ne joue pas les téméraires : « Je vais mettre mes protège-dents ! »

L’ancien ministre Olivier Véran participe à un entrainement de boxe à Aulnay-sous-Bois

Après 45 minutes d’entraînement, les gants sont rangés et tout le monde s’assoit sur le ring. «Là, vous m’avez cogné, donc logiquement on est sur un terrain d’égalité», avance Olivier Véran, encore en sueur. «Vous vous engagez?», «Certains s’intéressent au climat?», «C’est quoi les choses qui vous révoltent?»: il connaît par cœur l’exercice des questions-réponses, pour s’y être livré une semaine plus tôt, à Bobigny.

Voilà ce qu’en dit Olivier Véran sur son compte X :

« On a beau enlever la cravate et dire « appelez-moi Olivier et parlez-moi de tout ce que vous voulez, il reste quand même un écart, une forme de timidité, qui faussent les échanges.

C’était frustrant, ces rencontres très codifiées, avec la lignée de chaises d’élus face à la lignée de chaises de jeunes, séparées par une table qui matérialisait le mur déjà bien présent dans les esprits.

Je me suis dit qu’il fallait réussir à casser la distance. Le sport est un des premiers vecteurs de socialisation, donc moi aussi, pendant ces séances de boxe, je m’intègre, j’essaye. Je mouille le maillot, je suis au contact et je prends des coups (littéralement !).

Ensuite, on s’assoit, on boit de l’eau et on échange comme à l’entrainement : ensemble, sans hiérarchie, sans filtre. C’est plus fluide, plus sincère.

Merci à Sarah Ourahmoune pour l’accueil en Seine-Saint-Denis dans ton club d’Aulnay-sous-Bois ! »

Article complet du journal Le Figaro à lire en cliquant : ici

Source information : journal Le Figaro / Source photo : compte X d’Olivier Veran

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Soyons sport.

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