RSA en échange d’heures d’activité : c’est non en Seine-Saint-Denis

Emmanuel Macron avait proposé l’expérimentation suivante : conditionner le versement du RSA (Revenu de solidarité active) à une activité hebdomadaire d’une quinzaine d’heures. L’idée serait d’aider les bénéficiaires à se réinsérer dans le monde du travail.

Cette proposition a été balayée d’un revers de main par le président du département de la Seine-Saint-Denis, le socialiste Stéphane Troussel, qui la juge à la fois stigmatisante mais aussi peu réaliste dans la mesure où l’accompagnement pour sortir du chômage n’est pas de qualité suffisante selon lui.

Pourtant, le nombre de personnes sans emploi (catégorie A) ne cesse de diminuer. Il est en baisse de 1,3 % au premier trimestre 2023 et de 5,8 % sur un an. Avec un taux de chômage à 7,2 % au dernier trimestre 2022, la France a connu son niveau de chômage le plus bas pour la deuxième fois depuis 40 ans.

On voit donc bien que deux visions s’opposent. D’un côté, un président la République et une première ministre qui veulent remettre la France au travail et tendre vers le plein emploi. De l’autre côté, un président du département le plus pauvre de France Métropolitaine qui fait de la paresse et de l’assistanat son fonds de commerce électoral.

Ce fossé entre deux modèles de société ne devrait que se creuser maintenant que le drapeau Nupes flotte sur la totalité de la Seine-Saint-Denis. Il y aura donc d'un côté ceux qui veulent produire de la richesse et de l'autre ceux qui veulent seulement la taxer...

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Source information : Actu.fr / Source photo : Wikipédia