Aulnay-sous-Bois : Anne-Sophie Carton fait ses cartons et quitte la liste Aulnay en commun !
Publié le 5 Janvier 2021
Si le mois de janvier est communément appelé celui des vœux, c’est aussi une période propice à jeter un œil dans le rétroviseur pour se remémorer quelques événements de l’année passée.
Politiquement parlant, 2020 aura été marquée par la réélection sans discussion du maire d’Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, avec près de 60% des voix au premier tour.
Après ce score, sans précédent, l’opposition municipale est en miette et peine à exister. Et ceci d’autant plus qu’elle se décompose en son sein même. Ainsi, alors qu’elle occupait une position très en vue sur la liste Aulnay en commun, numéro 2 derrière « le futur maire » (sic) Alain Amédro, Anne-Sophie Carton a fait ses cartons six mois après l’élection.
Bien entendu, cette décision lui appartient totalement et personne n’a à la juger, mais elle démontre qu’avant de s’investir en politique il faut mesurer pleinement ce que cela implique. C’est, en effet, un engagement chronophage qui demande une présence de tous les instants pendant six ans. Certains semblent ne le réaliser qu’une fois élus, à l’instar de Sébastien Garnaud autre démissionnaire notable alors qu’il figurait pourtant en troisième position sur la liste Aulnay plus fière, plus forte de Benjamin Giami lors du scrutin municipal de mars 2020.
C’est au regard de ces défections aussi précoces qu’inattendues, voire, dans une certaine mesure, irrespectueuses envers les électeurs ayant porté leurs suffrages sur ces listes, que l’on mesure la force de caractère et de résilience qu’il aura fallu, par exemple, à Sévérine Maroun, lorsqu’elle débuta son premier mandat électif dans l’opposition aux côtés de Gérard Gaudron un soir de défaite amère en mars 2008. On connait la suite…
A la lumière de ces quelques événements, on notera qu’en politique il vaut mieux s’appuyer sur des personnalités constantes, solides et fidèles à des convictions, plutôt que sur celles et ceux qui jettent l’éponge dès les premiers vents contraires ou qui quittent le navire au milieu de la tempête en espérant trouver une île plus propice à leurs ambitions…
Quoi qu'il en soit, en attendant un hypothétique livre confession d’Anne-Sophie qui pourrait s’intituler « Mon passage météorique sur la liste Aulnay en carton », cette leçon vaut bien un fromage ou plutôt une chanson, celle de Jean-Patrick Capdevielle, la bien nommée « Quand t’es dans le désert… »
Robert Ferrand