250 millions d'euros pour surfer à Sevran !
Publié le 15 Décembre 2018

Surfer en Ile-de-France pourrait être possible en 2023. Sevran, Linkcity, et les fédérations de sports de glisse nautique y croient dur comme fer. Un protocole d’accord pour l’achat des terrains va être signé lundi avec Grand Paris Aménagement.
Fermons les yeux un instant pour imaginer. Cheminer entre les plages et les piscines, un skatepark à gauche, une scène de concert à droite, avec des plans d’eau, de part et d’autre, du wakeboard, des vagues pour le surf. Hawaï est loin, mais Sevran, c’est tout près.
A quelques minutes de l’aéroport de Roissy mais aussi de Paris ou de la Défense, la petite ville de 50 000 habitants de Seine-Saint-Denis avec ses deux gares du super métro, fait son chemin pour devenir le temple de la glisse urbaine aquatique en 2023. Un protocole va être signé lundi en vue de l’achat des terrains.
L’Ile-de-France est le plus grand bassin de surfeurs avec 30 000 licenciés
Ce projet de « La Vague » a été lauréat du projet Inventons la métropole, en 2017. 420 candidats, 51 projets retenus. Au programme à Sevran, une immense base de loisirs nautiques sur les 32 hectares du quartier Montceleux, 800 logements et cette « vague » inédite avec ses 1000 vagues à l’heure grâce à une gestion écologique de l’eau. Surfer 30 minutes sur ces vagues artificielles, reviendrait, au niveau de l’effort, à une sortie de 3 ou 4 heures en mer.
« L’Ile de France est le plus grand bassin de surfeurs, avec 30 000 licenciés » insiste Patrice Martin, douze fois champion du monde français de ski nautique (de 1979 à 2001) et actuel président de la fédération de ski nautique et de wakeboard. Il est convaincu que la glisse a un bel avenir dans une ville aussi jeune que Sevran, où 45 % des habitants ont moins de 30 ans, et 25 % des habitants ont moins de 15 ans.
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Source article Carole Sterlé du journal Le Parisien / Photo d'illustration