La cité de l’Europe à Aulnay-sous-Bois se mobilise pour sa sécurité
Publié le 18 Octobre 2018
Estimant que le bailleur ne respecte pas les règles en matière de prévention des incendies, des locataires de ce quartier de 800 logements ont édité eux-mêmes une brochure de conseils, pour éviter un drame.
Eviter un drame comme à Aubervilliers, où un incendie avait tué une mère et ses trois enfants, cet été. Des locataires de la cité de l’Europe, à Aulnay-sous-Bois, viennent d’éditer, à leurs frais, 1 200 brochures rappelant les règles de sécurité en cas d’incendie. « On s’est résigné à faire cela, nous-mêmes, car le bailleur ne respecte pas ses obligations en matière de prévention », assène Mohammed Maatoug, le responsable de l’Amicale des locataires, à l’origine de l’initiative.
Ce fascicule en papier glacé de quatre pages a été distribué dans les 800 logements HLM de ce quartier du nord de la commune, géré par Emmaüs-Habitat.
Sur la première page figurent les numéros de téléphone des services de secours, des pompiers à la police en passant par le Samu, la police municipale, un centre antipoison, la pharmacie de garde et l’astreinte technique du bailleur. Sur les pages suivantes, on trouve un descriptif illustré des bons réflexes en cas d’incendie.
Une multitude de conseils
A titre d’exemple, si le feu se déclare « dans votre logement », il est conseillé de rassembler « toutes les personnes qui vivent dans la maison, en priorité les personnes âgées et les enfants », d’éteindre gaz et disjoncteur - si ceux-ci sont « accessibles sans risque » - et de quitter les lieux en fermant la porte. « Ne pas utiliser l’ascenseur », précise encore le document. Le reste de la brochure décline d’autres bons gestes selon les cas de figure : incendie en dessus ou en dessous du logement, sur le même palier… Et distille une foule de conseils pour éviter l’incendie, de la cuisine au stockage des produits inflammables, en passant par l’utilisation de bougies ou de cordons d’alimentation électrique.
Article complet du journal Le Parisien à lire en cliquant : ici
Source article et photo : Thomas Poupeau du journal Le Parisien