Vidéos. Just cause 3 le jeu jouissif et explosif qui combat la dictature !
Publié le 31 Décembre 2015
Au pied du sapin de la rédaction d’Aulnaylibre ! se trouvait cette année Just cause 3, sans aucun doute l’un des jeux les plus jouissif et explosif de 2015.
Le scénario tient en une simple ligne. Armé d’un arsenal impressionnant, vous devez renverser le régime dictatorial qui sévit sur une ile aux allures pourtant paradisiaques.
Une fois oubliés les petits problèmes de chargements, ralentissements ou autres bugs d’affichage qui nuisent de façon minime au plaisir du joueur, vous voilà plongé dans un monde ouvert et presque sans limite de toute beauté.
Les missions s’enchaînent et vous libérez ici une ville opprimée, là une plateforme pétrolière ou bien encore une centrale électrique afin de soustraire progressivement le peuple au joug du très patibulaire général Di Ravello.
Si le côté bourrin « je-fonce-dans-le-tas-et-j’explose-tout » est bien entendu de mise, il est également possible d’envisager une approche plus fine et stratégique en utilisant les éléments du décor, à l’aide d’un grappin dont est équipé le héros Rico Rodriguez, pour tester les lois de la physique-chimie. A noter aussi, le gadget sensationnel du jeu, le phénoménal wingsuit qui permet de survoler l’île avec un sentiment de grande liberté.
Bien que Just cause 3 ne demeure qu’un jeu, les Inrocks, par exemple, mettent en avant sa dimension quasi politique. A ce titre, les haut-parleurs qui crachent à longueur de journées la propagande du dictateur « Réjouissez-vous dans la sécurité ! » inciteraient presque à eux seuls à la rébellion quelles que soient l’époque ou la nature de l’oppresseur.
Les plus jeunes d’entre nous en profiteront même peut-être pour se replonger avec leurs parents dans les périodes les plus sombres de l’histoire humaine en gardant à l’esprit cette phrase de Didier Daeninckx, brillantissime écrivain de Seine-Saint-Denis, en ouverture de son livre Meurtres pour mémoire : en oubliant le passé, on se condamne à le revivre…
Enfin bref, à chacun sa vision et quoi qu’il en soit, bon jeu à toutes et à tous !