Valérie Pecresse à Aulnay-sous-Bois pour nettoyer un camp rom évacué
Publié le 12 Mai 2015
La contre-attaque n’aura pas tardé. Cinq jours après l’annonce de la candidature de Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale, comme tête de liste PS aux élections régionales en décembre, Valérie Pécresse, chef de file UMP, a décidé d’aller le chercher sur ses terres.
Avec une équipe de militants, la députée s’est lancée hier après-midi, dans le nettoyage d’un camp rom, évacué il y a quelques semaines et situé sur un terrain appartenant au conseil départemental, au niveau de la commune d’Aulnay.
Priorité à la « propreté »
La dizaine de pelles des militants, flambant neuves, portent encore leurs étiquettes. Equipée de son teeshirt jaune et de bottes immaculées, Valérie Pécresse a donc rempli quelques sacs sur un échangeur au niveau de l’A 3. Accompagné par les maires UMP d’Aulnay et du Blanc-Mesnil, Bruno Beschizza et Thierry Meignen, tous deux en costumes-cravates, la chef de file UMP aux régionales a donc tenu à pointer du doigt l’état de saleté de certains sites.
« Attention aux clous rouillés et au tétanos » prévient-elle, attentive à la santé des militants et, accessoirement, à celle des journalistes présents. Après quelques coups de pelle, elle accepte d’en dire un peu plus sur son opération. « Nous voulons donner un cadre de vie digne aux Franciliens, insiste-t-elle. Quand les investisseurs, les touristes et les habitants découvrent cette saleté, ils ne peuvent être que choqués. Notre priorité sera la propreté car je ne fais plus de politique sans apporter des solutions. » Et Valérie Pécresse d’enfoncer le clou (rouillé) : « Le naufrage de la gauche a laissé la Seine-Saint-Denis sombrer. »
Bruno Beschizza est sur la même longueur d’onde. « Quand j’ai été élu maire l’année dernière, nous avions 2 000 Roms sur la commune et nous n’en avons plus aujourd’hui car nous avons pris nos responsabilités, souligne-t-il. Au-delà des évacuations, nous avons aussi procédé au nettoyage et à la mise en sécurité. Cela m’a coûté près de 811 000 €. »
Source : Le Parisien