Un an après !...
Publié le 19 Avril 2013
Nous arrivons bientôt à la date anniversaire du premier tour de l’élection présidentielle de 2012. Ifop Fiducial a donc réalisé un sondage pour Europe 1, diffusé le 17 avril 2013. Il vaut ce que valent les sondages, mais quand même…
Selon cette enquête, si les électeurs votaient dimanche prochain, ils voteraient de la manière suivante :
Rappel 2012
. N. Sarkozy : 30 % 27, 2 %
. F. Hollande : 22 % 28, 6 %
. M. Le Pen : 22 % 17, 9 %
Je sais, ce n’est qu’un sondage avec ses marges d’erreur, ses circonstances, que les opinions ça va, ça vient…
Mais le résultat est clair ! Grosso modo : N. Sarkozy : + 3 pts ; M. Le Pen : + 4 pts ; F. Hollande : - 7 pts.
Parallèlement on a interrogé cet échantillon représentatif des électeurs français sur certaines affirmations concernant F. Hollande et dont il ressort les réponses suivantes :
. N’a pas d’autorité ……………………………………………………………………. : 86 %
. N’est pas capable de rassembler les Français…………………………….. : 82 %
. N’est pas compétent…………………………………………………………………. : 73 %
. N’est pas proche des préoccupations des Français……………………...: 70 %
Ce qui fait que 67 % des Français ne lui font pas confiance !
Cela vient, par parenthèse, après une élection partielle dans l’Oise, où le candidat socialiste a été éliminé dès le 1° tour et où le candidat UMP (pas franchement d’une nouvelle génération …) a été élu de très peu avec une candidate FN qui a réalisé un score de 49 % !.
Certes, F. Hollande traverse une très mauvaise passe…Certes, c’est la crise, c’est difficile et tutti quanti. Certes, la « politique » réserve toujours son lot de surprises…Mais qui ne voit aujourd’hui que la France est affaiblie, doute des ses dirigeants et se désespère !
C’est à croire que tous les Français, ou presque…lisent mes billets sur Aulnay libre ! Non, rassurez-vous, je galèje…Cela veut tout simplement dire que beaucoup de Français, sans s’être donnés le mot, peuvent éprouver la même chose au même moment. Cela veut dire aussi qu’il n’est nul besoin d’appartenir à un parti politique, ou à une chapelle quelconque pour humer l’air du temps, être en empathie avec une époque et donc essayer de l’expliquer.
Pour finir, et c’est tout dire, on ne peut donc que s’interroger sur la question suivante : F. Hollande réussira-t-il le tour de force, un an à peine après son élection, de ressusciter, même si c’est de façon symbolique, le 21 avril 2002 ?
Veritis.