Sénatoriales en Seine-Saint-Denis : 2 080 grands électeurs votent aujourd'hui

Publié le 25 Septembre 2011

senatIls sont députés, conseillers municipaux, généraux, régionaux, maires ou bien ont été désignés comme délégués supplémentaires par les villes, en juin dernier. Ce sont les 2 080 grands électeurs de Seine-Saint-Denis. Aujourd'hui ils éliront les six sénateurs du 93 au nom des 720 000 électeurs du département. Ils devront tous se rendre avant 15 heures à Bobigny, dans le grand hall de la préfecture, où dix urnes auront été installées. Pas question de s'abstenir : quand on est grand électeur, le vote est obligatoire. C'est d'ailleurs pour cela que des suppléants ont été désignés au cas où un grand électeur serait empêché.

Six listes sont en concurrence (lire encadré) : une Front nationale, une centre-droit, une UMP, une PS-senatorialeslistes.jpgEurope Ecologie-PRG, une Front de gauche. De la dernière liste, 93, la gauche en mouvement, on ignore tout ou presque, si ce n'est qu'elle est indépendante des partis politiques.  Sur les six sénateurs sortants, seuls deux se présentent : Eliane Assassi (PCF) et Philippe Dallier (UMP). Tous deux conduisent leur liste et sont donc quasi certains d'être réélus. Il en est de même pour les deux premiers de la liste PS-Europe Ecologie-PRG, Gilbert Roger (PS) et Aline Archimbaud (Europe écologie).

Le suspense pèse sur les deux autres sénateurs : Didier Paillard (PC), Claude Dilain (PS), Martine Valleton (UMP), Vincent Capo-Canellas (NC) entreront-ils au Palais du Luxembourg ? Si l'on se réfère aux résultats des élections municipales de 2008, qui se reflètent forcément dans la désignation des grands électeurs, le Parti Socialiste devrait progresser. Claude Dilain, le maire de Clichy-sous-Bois a donc de bonnes chances d'accéder au Sénat. Son élection se ferait-elle aux dépens du PC ou de la droite ? Toute la question est là.

Ce scrutin diffère des autres car chaque candidat peut connaître l'ensemble de ses électeurs et mener une campagne adaptée. De plus, il se déroule à la proportionnelle selon la règle de la plus forte moyenne, ce qui peut créer des surprises, l'élection du dernier sénateur pouvant se jouer à quelques voix d'écart.

Source : Blandine Seigle. Le Parisien du samedi 24 septembre.

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #C'est dans le Journal

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