Sécurité à Aulnay-sous-Bois : le maire Bruno Beschizza rassure les commerçants du boulevard de Strasbourg

Publié le 14 Octobre 2014

strasbourg.jpgÀ Aulnay comme ailleurs sans doute, six mois n'ont pas suffi pour que le nom du nouveau maire soit entré dans les têtes. « Il est de droite ? Alors, il est forcément bien ! », assure une passante du boulevard de Strasbourg. En ce jeudi, jour de marché, l'artère commerçante s'anime. Frédéric, rôtisseur, y fait tourner ses broches depuis « plus de trente ans ». Et il n'a pas mis longtemps avant de retenir le nom et le visage du nouvel édile. « Il vient souvent ici, il est à l'écoute. Pas comme l'ancien maire, qui était assez fermé, assure-t-il. Depuis qu'il est élu, on voit plus de rondes de police, plus d'interventions... Il connaît la sécurité, et c'est important qu'il soit respecté par les forces de l'ordre. »

Devant le Monoprix, un vieil homme tend la main aux passants. L'arrêté antimendicité, que le maire 
UMP vient de reconduire, était-il utile ? « Ce n'était pas une priorité, je ne considère pas les mendiants comme une nuisance », glisse Delphine, professeur de collège, qui ne constate pas encore les effets du changement d'exécutif.

Amine, informaticien à son compte, n'avait pas voté pour Bruno Beschizza. Il n'a pas d'a priori contre l'élu, mais désapprouve totalement sa 
gestion des nouveaux rythmes scolaires, avec l'instauration d'une matinée d'école le samedi. « On l'a appris le dernier jour de l'année scolaire, en juin ! Personnellement, je ne mets pas mes enfants à l'école le samedi, avoue ce papa de trois enfants, dont deux scolarisés en maternelle et en élémentaire. C'est trop compliqué pour nous. Je dois renoncer à mes rendez-vous professionnels le mercredi, pour les garder pendant que ma femme travaille... » Yazid, dit « Zizou », qui tient une boutique de téléphonie non loin de la gare, avait quant à lui quelques inquiétudes, en voyant arriver à la mairie un homme « que ses adversaires décrivaient comme quelqu'un de limite raciste ». « Il était présenté comme quelqu'un qui ne saurait pas gérer les problèmes sensibles comme le trafic de drogue. Finalement, c'est comme avant... » « Notre maire est un homme charmant, et sans doute un grand politique, réagit cette passante, d'un air entendu. Mais est-il franc ? Je lui ai écrit au sujet d'un problème de stationnement, il a semblé se moquer de moi. Je crois qu'il n'est que de passage ici, en Seine-Saint-Denis. »

Source : Le Parisien

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #A vos quartiers !

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