Richard Williams descendant de Theodore Roosevelt témoigne à Aulnay-sous-Bois sur la guerre 14-18
Publié le 17 Janvier 2014
A l’origine de l’amitié entre les familles Coret et Roosevelt, il y a un drame, la mort de Quentin Roosevelt, le dernier fils du président américain Theodore Roosevelt*, dans un crash le 14 juillet 1918 à Coulonges-en-Tardenois (devenu depuis Coulonges-Cohan), dans l’Aisne.
C’est dans ce village que les parents du commissaire de l’exposition Noël Coret, instituteurs, sont mutés en 1954. Là, ils découvrent cet épisode de 14-18 et décident à leur manière de faire revivre la mémoire de Quentin Roosevelt en organisant une cérémonie, en faisant chanter les écoliers… Ils donnent à l’événement une ampleur incroyable, au point que cela a attiré l’attention d’Ethel Roosevelt, la fille de l’ancien président, qui est même venue en France pour participer à l’une de ces cérémonies dans les années 1950.
L’histoire s’était arrêtée avec la mort d’Ethel et des parents de Noël. Et pourtant. Il y a deux ans à peine, Richard Williams, le petit-fils d’Ethel, est parvenu à retrouver Noël Coret. « Ma grand-mère, qui avait 20 ans quand son frère est mort, me parlait souvent de cette histoire, de la famille Coret. Aujourd’hui, Noël est comme un membre de la famille », raconte Richard Williams, qui, à 69 ans, vit en France six mois par an. Cette semaine, il est venu spécialement de Californie pour participer vendredi au vernissage de l’exposition d’Aulnay qu’il parraine et où la photo de son ancêtre est accrochée. « Je serai là pour témoigner, comme tous ceux qui ont perdu un proche durant la Grande Guerre, ni plus ni moins », conclut l’Américain en toute humilité.
* Il fut président de 1901 à 1909
Source : Le Parisien