Quand les habitants du 93 partent faire le jihad en Syrie et en Irak

Publié le 31 Janvier 2015

Drapeau_de_la_Syrie.jpgLes chiffres font froid dans le dos. Selon le préfet de la Seine-Saint-Denis, Philippe Galli, « une soixantaine de personnes issues du 93 sont actuellement en Syrie, en Irak ou sur une autre zone de combat. Au moins six d'entre elles sont mortes à notre connaissance. » Pour tenter de lutter contre ce phénomène de radicalisation islamiste, et conformément à la circulaire du 29 avril 2014*, Philippe Galli a donc réuni, pour la première fois, hier soir, à la préfecture de Bobigny, une centaine de représentants de la communauté musulmane du 93.

Pendant plus d'une heure, à l'abri des médias, ces derniers ont pu échanger avec des membres du corps préfectoral mais aussi avec le préfet Pierre N'Gahane, qui dirige le comité interministériel de prévention de la délinquance (CIPD) à l'origine du dispositif, ou encore avec le chef du bureau central des cultes au ministère de l'Intérieur, Bernard Godard.

« Il y a environ 700 000 musulmans en Seine-Saint-Denis, détaille Philippe Galli, à l'issue de la réunion. Je veux impliquer la communauté musulmane dans le combat que nous menons contre le radicalisme. Il faut qu'elle essaie de rattraper ses enfants perdus. Tout doit être fait pour qu'il n'y ait pas de nouveaux jeunes qui partent faire le jihad. »

D'ores et déjà, le numéro vert (0800.005.696) mis en place il y a six mois a permis de repérer un certain nombre de jeunes garçons ou de jeunes femmes en voie de radicalisation. « Soixante-treize situations nous ont été signalées dans le département, que ce soit par un parent, un frère ou des proches des intéressés. Toutes ces personnes font l'objet de surveillances et nous essayons, quand cela est possible, d'entrer en contact avec elle », indique le préfet. Au début du mois, une cellule de suivi des personnes en voie de radicalisation a ainsi été créée. A ce jour, six traitements d'accompagnement des familles et des signalants ont été mis en œuvre par la préfecture sur le plan social, psychologique et éducatif.

* Circulaire sur la prévention de la radicalisation et l'accompagnement des familles.

Source : Le Parisien

 

 

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #93 Infos

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L
Et cela ne va pas s'arranger lorsque l'on voit les zones de non droit sur Aulnay. CEla commence par des stationnements en double file qui gènent tout le monde : on ne dit rien, on ne voit pa sl a police. Ce sont ensuite des voitures sur les trottoirs au vieux pays : on ne dit rien, on ne voit pas la police. Puis ce sont des quad et des motos sur lesquelles on roule sans casque...on ne dit toujours rien...et dans les cités..on ne dit rien...comment voulez vous qu'ensuite,on arrive à limiter les dérives ?<br /> <br /> On ne fait rien à ceux qui font ce qu'ils veulent et qui ne sont pas soumis aux mêmes lois que ceux qui sont solvables, travaillent et paient des impots.<br /> <br /> Moi si je brule un stop, ça me coutera cher..Eux non ....
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R
Population du département : 1.5 Mn de personnes environ (cela n'inclue évidemment pas les clandos).<br /> Nombre estimé de musulmans : 700.000 personnes (j'ignore si ce chiffre englobe les mineurs, je ne pense pas)<br /> Je rappelle que l'UAM93 fait figure d'interlocutrice privilégiée au yeux d'élus locaux et nationaux, et que sévissent dans le département des prédicateurs oeuvrant contre le &amp;amp;quot;vivre-ensemble&amp;amp;quot; (à la fois impérieuse nécessité de non-mixité femmes-hommes, et impérieuse nécessité de non-mixité musulmans-&amp;amp;quot;infidèles&amp;amp;quot;).<br /> <br /> ll n'est donc guère étonnant que la Seine-Saint-Denis fournisse son lot de jihadistes.<br /> <br /> Le problème avec la fameuse plate-forme anti-radicalisation mise en place par le gouvernement via l'assoc d'une dénommée Dounia Bouzar, c'est que les familles prenant contact sont, à 80%, des familles chrétiennes ou athées dites de souche, alors que 80% des jeunes qui partent faire le jihad sont, à 80%, des jeunes issus de l'immigration subsahélienne-maghrébine, de culture musulmane.<br /> <br /> En outre, comment lutter contre la radicalisation islamiste lorsque les interlocuteurs privilégiés des élus locaux sont des islamistes ? On en a l'exemple parfait à Aulnay...
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