Municipales de 2014 à Aulnay-sous-Bois : le maire sortant Gérard Ségura inaugure son local de campagne et ne parle que de Bruno Beschizza !

Publié le 25 Novembre 2013

Gerard-Segura-Aulnay-local-de-campagne.pngLes oreilles du candidat UMP à Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza, ont dû siffler samedi en fin de matinée à l’occasion de l’inauguration du local de campagne de Gérard Ségura, le maire PS sortant, devant 100 à 150 personnes. Il a été la cible des attaques du candidat Ségura bien sûr mais également de Stéphane Troussel, président PS du conseil général et Daniel Goldberg, député PS de la circonscription. « La droite n’a jamais digéré d’avoir perdu la ville en 2008, analyse le maire sortant. Alors elle fonde sa campagne sur la calomnie, le mensonge et la rumeur ».

Il s’en prend directement à Bruno Beschizza, sans jamais le nommer, en évoquant « un politicien en mal d’assise locale » avant d’entamer un second angle d’attaque sur le fait qu’il soit proche de « la droite dure de Copé ». Enfin, il se lance dans une longue liste de reproches concernant la gestion de ses prédécesseurs : « une rénovation urbaine en panne, 62 logements sociaux construits en 20 ans, l’absence de nouveau collège… », bref l’inverse, selon lui, de son bilan au bout de six ans.

Très en verve également, Daniel Goldberg en a rajouté une couche contre l’adversaire UMP devant un public conquis. « Gérard Ségura connaît le nom de chaque rue contrairement à d’autres candidats, harangue-t-il. Aulnay-sous-Bois ne doit pas être le moment d’un parcours électoral ». Puis il s’en prend également à la politique sécuritaire de la droite évoquant la baisse du nombre de policiers sur la ville entre 2002 et 2012. Stéphane Troussel n’était pas en reste non plus. « Le candidat UMP a tenté sa chance à Noisy-le-Grand, pendant les législatives de 2012 mais les habitants n’en ont pas voulu alors il est venu ici, raille-t-il. Et ce n’est pas parce qu’on passe sur les plateaux de télévision qu’on règle les problèmes d’une ville ». Certains ont même franchi la ligne rouge. Porté par une ambiance électrique, Ahmed Louedj, président du PRG 93, a dérapé, évoquant « une droite fasciste et raciste ».

Gérard Ségura le pronostique lui-même, la campagne sera rude. Car il n’a pas oublié qu’en 2008, lors de son duel avec l’UMP Gérard Gaudron, « ce n’est après le dépouillement du 51e et dernier bureau que l’on a su qui avait remporté la victoire », rappelle le maire. Seules 204 voix les séparaient.

Source : Le Parisien

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #En route vers 2014 !

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article