Les transports en commun en Ile-de-France gratuits jusqu’à dimanche à cause de la pollution
Publié le 15 Mars 2014
Les transports en commun en Ile-de-France seront gratuits jusqu’à dimanche soir pour pousser les automobilistes à délaisser leur voiture durant le pic de pollution, a annoncé le Syndicat des transports en Ile-de-France, au troisième jour de seuil d'alerte maximum.
«Considérant les risques importants pour la santé des Franciliens, j'ai décidé, en lien avec le gouvernement, d'assurer la gratuité des transports publics dans toute la région pendant toute la durée du pic de pollution», a annoncé Jean-Paul Huchon, président (PS) du Stif (autorité organisatrice des transports) et de la Région Ile-de-France.
Concrètement, l'ensemble des métros, RER, trains et bus seront donc gratuits de l'ouverture du réseau à 5H30 à la fermeture du réseau jusqu’à dimanche soir. Il n'y aura toutefois pas de réduction sur les cartes d'abonnement hebdomadaires ou mensuelles. «Je demande à tous les Franciliens de privilégier l'usage des transports en commun», insiste Jean-Paul Huchon.
A Paris, devant la longueur de l'épisode de pollution, la ville a décidé de rendre gratuits les systèmes de transport en libre-service, Autolib' et Vélib'. Les Parisiens profitent visiblement à plein de cette gratuité : « Sur la tranche 7 heures-13 heures, l’utilisation des Autolib’ a augmenté de 46 % et celle des Vélib’ de 62 % sur la tranche 7 heures-14 heures (ce jeudi) », se félicite la mairie. La gratuité des Vélib’ ne concerne que les tickets journaliers. Quant aux Autolib’, seuls les abonnés — 103 000 personnes en tout — bénéficient de la mesure qui doit se poursuivre jusqu’à la fin de l’épisode de pollution aux particules fines.
Par ailleurs, les vitesses maximales sont juridiquement abaissées en Ile-de-France à 110 km/h sur les portions d’autoroute normalement limitées à 130 kilomètres/heure, à 70 km/h sur les portions d’autoroutes, voies rapides, routes nationales et départementales normalement limitées à 90 km/h et à 60 km/h sur le boulevard périphérique. Mais les réductions de vitesse ont un effet «assez modeste», a toutefois souligné Gilles Aymoz, responsable qualité de l'air à l'Ademe.
Source : Le Parisien