Les prix de l’immobilier baissent toujours en Ile-de-France

Publié le 28 Novembre 2014

Immobilier-93.pngLes prix de l'immobilier baissent lentement mais de façon continue. En Ile-de-France, ils continuent à s'éroder dans un marché jugé « atone ». Selon les chiffres publiés hier par les notaires d'Ile-de-France, la baisse est de 1,6 % en un an.

Les taux d'emprunt historiquement bas et l'inflation ne parviennent pas à inverser la tendance. « Sans la baisse des taux, les volumes de vente seraient encore plus faibles, analyse Thierry Delesalle, notaire à Paris. Elle limite la casse en décidant quelques primo accédants à franchir le pas. » Peu de transactions, ça veut dire moins de marge de manœuvre et des vendeurs qui finissent par baisser leur prix pour convaincre les acheteurs frileux. « Les taux d'emprunt sont là, le besoin en logement est toujours aussi grand, c'est la confiance qui manque », résume Thierry Delesalle.

Est-ce le moment d'acheter ? « Dans les prochains mois, la tendance baissière est appelée à se poursuivre de manière accentuée, sans que l'on puisse savoir si le mouvement durera », estiment les notaires.

Le prix des petites surfaces stable à Paris. 8 110 € le m2, c'est le prix médian à Paris. Sur un an, tous les quartiers baissent (-1,9 % de moyenne). Seules exceptions : le IVe arrondissement (+3,60 €, 11 220 € le m2) et le XIVe arrondissement (+2 %, 8 760 € le m2). « Les acheteurs étrangers apprécient beaucoup le Marais », explique Thierry Delesalle. Si les prix se tassent, surtout dans les arrondissements du centre de la capitale, ils doivent être relativisés en fonction de la surface de l'appartement. « Les appartements au prix élevé ne se vendent pas bien. Mais les studios, une pièce, deux-pièces continuent à se vendre vite. Ils ne baissent pas », note le spécialiste. Les arrondissements « périphériques » sont stables.

La petite couronne résiste mieux. Dans les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne, la baisse des prix est à peine perceptible. Le mètre carré médian se fixe à 4 380 € pour un appartement ancien. Les Hauts-de-Seine sont toujours les plus cher (5 320 €) et la Seine-Saint-Denis la plus accessible (3 260 €), même si elle grimpe de 2,1 % sur un an.

Encore - 2,5 % en grande couronne. La pression immobilière y étant moins forte qu'en proche banlieue, les prix chutent beaucoup plus en grande couronne qu'ailleurs : - 2,5 % en un an. Là encore, il existe des disparités selon les départements. L'Essonne et la Seine-et-Marne affichent un mètre carré moyen à 2 680 €, tandis que les Yvelines sont largement en tête avec 3 770 € le m2, loin devant le Val-d'Oise à 2 750 € le m2. avec un record de - 2,9 % en un an dans l'Essonne.

Source : Le Parisien

Rédigé par Aulnaylibre !

Publié dans #Logement

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A
Partout en France, les prix de mobilier sont en constante baisse : une chute qui s’exerce très lentement. Selon des spécialistes, une baisse des prix peuvent parfaitement avoir un effet<br /> récessif sur la croissance économique française. En effet, si le marché chute, les Français seront obligés d’augmenter leur niveau d'épargne. De ce fait, la consommation court le risque de souffrir<br /> quelque peu. De même, de leur côté, les banques pourraient avoir un ralentissement de leurs activités.
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