Les paniers bio ont le vent en poupe dans le région Ile-de-France
Publié le 22 Avril 2011
La Région compte près de 150 groupes d'usagers réunis en Associations pour le maintien de l'agriculture paysanne (Amap), mais l'offre ne répond pas à la demande...
L'agriculture de proximité a la cote. Chaque semaine, des milliers de Franciliens se rendent auprès de leur Amap de quartier pour y retirer le désormais traditionnel panier de fruits, légumes, voire désormais des laitages ou du pain bio. Huit ans seulement après l'apparition du premier réseau dans la Région, le phénomène est en pleine explosion. Aujourd'hui le réseau Amap-Ile-de-France estime que 150 groupes adhèrent à sa charte, chaque groupe comptant entre 50 et 100, parfois 200 adhérents, et un seul panier étant censé couvrir une famille de quatre personnes. "Chaque année, nous accompagnons une cinquante de nouveaux projets de regroupement de consommateurs", précise Garlonn Kergoulay, membre du réseau Amap-Ile-de-France.
Le succès du système doit sans doute beaucoup à sa simplicité. Moyennant une adhésion à l'association et le paiement à l'avance des paniers (sur six mois ou un an, chaque panier variant de 10 à 25 euros), le consommateur goûte aux plaisirs des produits de proximité tout en sécurisant le producteur. Seul problème : en Ile-de-France, l'offre ne satisfait pas la demande, à tel point que les Franciliens doivent aller chercher leurs productions dans les régions voisines. "Il y a beaucoup de gens sur liste d'attente, explique Hélène Gassin, vice-présidente de la Région chargée de l'environnement et de l'agriculture. La Région est en retard par rapport à d'autres en matière de surfaces de maraîchage bio. Mais il y a des idées innovantes."
Parmi celles-ci, la Région a soutenu la création d'un "super-réseau" d'Amap, nommé le pôle Abiosol, destiné à favoriser l'installation du bio en Ile-de-France. Les Amap viennent ainsi d'inaugurer des "couveuses" dans deux fermes franciliennes, à Toussac (Seine-et-Marne) et au Tremblay-sur-Mauldre (Yvelines), où les futurs producteurs, très souvent d'anciens urbains reconvertis à l'agriculture, sont initiés par des professionnels aux contraintes de l'exploitation bio. En 2010, des partenariats ont été signés avec une centaine de producteurs supplémentaires.
Pour mémoire il y a deux Amap à Aulnay-sous-Bois : La Tomate Farceuse et Le Poti Marrant
Source : Vincent Michelon metrofrance.com du mercredi 20 avril 2011
Photo : http://www.amapaulnay.fr/