Le cadavre de l’homme découvert dans trois sacs poubelle à Villepinte serait celui d’un étudiant tunisien
Publié le 9 Septembre 2014
Le corps démembré retrouvé le mardi 2 septembre dans des sacs poubelle déposés en pleine rue à Villepinte (Seine-Saint-Denis) est celui d'un étudiant tunisien qui venait d'arriver en France. La victime est un jeune homme de nationalité tunisienne, venu poursuivre ses études en France selon une source proche de l'enquête.
Le cadavre avait été découvert dans trois sacs poubelle déposés sur le trottoir d'une tranquille rue pavillonnaire à Villepinte.
Selon une source policière, un sac contenait la tête et les bras, un deuxième les jambes et le troisième le reste du corps.
Début septembre, «la police française nous a appelés pour nous dire que c'était le corps de mon neveu», a confirmé l'oncle de la victime, Fakher Youssef, joint par téléphone par l'AFP en Tunisie. Le jeune homme, Afif Chebil, célibataire et issu d'une famille de cinq enfants, était originaire de M'saken, dans l'est de la Tunisie, et devait fêter ses 20 ans en octobre. Il était arrivé récemment en France pour suivre des études à l'université Paris VII (Paris-Diderot).
Après le bac, le jeune homme, qui avait des problèmes de vue, avait entamé des études d'architecture à Tunis, qu'il avait ensuite interrompues. «Il avait passé un concours pour étudier en France», a précisé M. Youssef. Après un premier séjour d'un mois à Paris en juin, il était revenu en France le 27 août «pour terminer son inscription à la fac et trouver un logement», a-t-il ajouté.
Ses proches racontent l'avoir vu sur Skype pour la dernière fois à minuit le 31 août. «Il allait se coucher, il était tout à fait normal», a expliqué Fakher Youssef, qui le décrit comme un jeune homme «instruit», «sage» et «pas particulièrement aventureux».
«On a tout à fait confiance dans la justice française pour qu'elle retrouve le meurtrier» mais «on aimerait que la procédure accélère un peu pour faire transporter le corps et l'enterrer en Tunisie», a dit son oncle.
La brigade criminelle de la police judiciaire parisienne est chargée de l'enquête.
Source : LeParisien.fr