Le Billet de Veritis : La Seine-Saint-Denis… Pour une nouvelle politique économique et sociale.

Publié le 25 Mars 2011

Lorsqu’on regarde le budget du Conseil général de la Seine-Saint-Denis on est frappé d’une chose : du social, mais très peu d’économie ! Vous me direz : c’est normal. C’est la vocation du département. Mais cela n’est pas aussi simple. Car il y a social et social…

 

Un social qui n’accapare pas tout le budget et permet de financer des investissements utiles et nécessaires pour l’avenir ou un social qui asphyxie les ressources du département. Un social qui résulte de la santé de l’économie ou un social qui, au contraire, procède d’une claire insuffisance de l’économie. Or la Seine-Saint-Denis appartient, sans conteste, à la deuxième catégorie : tel est son drame !

 

Nous avons donc en Seine-Saint-Denis un social beaucoup plus structurel que conjoncturel ; un social qui s’installe et se développe alors qu’il ne devrait être qu’un outil d’accompagnement. Et donc, au total, un social qui se révèle très coûteux.

 

Parce que le tissu économique est trop faible et le chômage trop fort. Parce que l’éducation en déshérence de certains enfants ou adolescents coûte fort cher à la collectivité. Parce que le territoire concentre en son sein des handicaps multiples : défaut de formation et donc salaires trop faibles, mauvaise image de marque, insécurité, absentéisme, assistanat, etc.

 

Or à partir d’un même constat, vous pouvez adopter deux politiques très différentes. Une qui prend le problème à la racine et une autre qui panse les plaies.

 

Une qui crée les conditions d’un cercle vertueux :

 

-   Investissements économiques, formation professionnelle, niveau d’éducation, emploi, qualification, revenus et pouvoir d’achat plus élevés, recettes fiscales et donc financement sain d’une politique sociale pour les plus faibles, les anciens ou les accidentés de la vie.

 

Une autre qui essaie de compenser, mais sans succès, les effets d’un cercle vicieux :

 

- Faiblesse des investissements, absence de formation professionnelle, chômage prolongé, qualifications, revenus et pouvoir d’achat plus faibles, difficultés familiales, etc. De cela résulte une assiette fiscale plus faible rendant plus difficile le financement très coûteux d’une politique sociale essayant - mais sans jamais y parvenir vraiment - de colmater les brèches dues aux difficultés énumérées plus haut.

 

Alors, laquelle de ces deux politiques choisirez-vous ?

 

Personnellement, j’ai fait mon choix !

 

Comment vous l’appelez, vous ? Moi, je l’appelle le choix du bon sens.

Rédigé par Veritis

Publié dans #Le Billet de Veritis

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