La fête de la vigne et des saveurs en quelques clichés.
Publié le 11 Octobre 2010
Il ne me semble pas l'avoir vu annoncée dans le numéro d'Oxygène sorti jeudi dernier et, sans une note parue sur MonAulnay.com, je serais probablement passé à côté. Un certain nombre d'aulnaysiens que j'ai croisé là-bas m'ont d'ailleurs fait part du même constat, preuve, s'il en est encore besoin, que les blogs restent un vecteur d'information intéressant à explorer...
Par un après-midi aux couleurs de l'été indien, la ville s'est donc invitée à la campagne au milieu des vignes du Parc du Sausset, le temps d'un hier (dimanche) qu'on aurait souhaité voir se prolonger en aujourd'hui et demain. Certes les bruits urbains n'étaient jamais très loin entre les avions passant au dessus des aéroports ou les pots d'échappement des motos du circuit Carole, mais il flottait dans l'air comme un parfum de nature...
On se mettait même à rêver, là, que cette campagne, cette nature retrouvent un peu de place dans la ville comme autant d'espaces de respiration au milieu du béton. Mais oublions un instant ces considérations pour laisser place à la fête et au plaisir... du goût d'abord. Jus de pomme ou de raisin à l'ancienne tout droit sorti du pressoir, miel d'acacia, bar à lait de vache et de chèvre (ce dernier est d'une saveur assez indicible) à proximité des animaux, sans oublier mon stand coup de cœur : celui de la fabrication du pain.
Les chouquettes à déguster encore chaudes avec les grains de sucre blanc et le caramel. Et puis surtout cette ribambelle d'enfants pétrissant la pâte, attendant patiemment le résultat de leur création sous forme de baguettes ou de pains aussi étonnants les uns que les autres.
Ce que j'ai particulièrement apprécié dans cette fête c'est l'occasion offerte aux enfants (et aux adultes aussi par la même occasion) de pouvoir se réapproprier les aliments et de voir ce que l'on pouvait inventer avec. Voilà c'est à peu prés tout. Des visites du vignoble étaient également organisées mais je garde ce moment en réserve jusqu'à l'année prochaine...
Stéphane Fleury